Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 août 1917 03 août 1917
Description : 1917/08/03 (T7,N520). 1917/08/03 (T7,N520).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438113f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2° Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 520
Paris, 3 aoûlt 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être, reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'Espagne, en cas de guerre défensive,
(la seule à laquelle nous songions), doit
adopter une attitude passive sur la fron-
tière française et une attitude active sur la
frontière portugaise. Comme la première
de ces frontières a seulement une longueur
de 450 kilomètres environ ; comme les bons
passages y sont rares, et que les mauvais
abondent; comme il existe, d'ailleurs, non
loin d'elle des camps retranchés et qu'il ne
serait pas difficile de fermer par des ou-
vrages de fortification toutes les entrées
menant en Espagne, une année de 500.000
hommes serait suffisante pour arrêter les
envahisseurs. Or l'Espagne pourrait dis-
poser de plus de deux millions et demi de
combattants. Il lui resterait donc assez de
forces pour tomber rapidement et à l'impro.
viste sur le Portugal, et tâcher de parcou-
rir en quelqus jours la distance d'environ
200 kilomètres qui sépare la côte portu-
gaise de notre frontière dans les secteurs
ou elles sont le plus éloignées l'une de l'au-
tre. Une armée d'occupation de 500.000
hommes suffirait pour dominer une. nation
qui n'a que 5 millions et demi d'habitants
et pour assurer amplement la défense du
littoral. Il nous resterait encore un million
et demi de soldats pour défendre les côtes
de la Mer Cantabrique, de la Méditerranée
et de nos îles, pour attaquer Gibraltar et ne
pas abandonner nos garnisons africaines.
— (Armando Guerra) Debate, 28.7.
OPERATIONS
Front occidental. - La semaine dernière,
beaucoup d'Allemands ont été tués sur le
front des Flandres, les hôpitaux de cam.
pagne, sont pleins de blessés. Les commu-
niqués officiels ne donnent pas la moindre
idée de l'intensité de la lutte. Le bruit
incessant du canon, l'animation des trans-
ports vers Ypres et Bruges, l'arrivée des
blessés l'activité fébrile dans les airs et
dans les camps d'exercice, où viennent
d'arriver des milliers de jeunes gens de 17
a 18 ans que Ion envoie au feu après une
courte instruction, tout cela indique mieux
;»rrt £ nce de l'action engagée. Malgré le
temps défavorable, les aviateurs ont lancé
des milliers de kilogrammes de projectiles
sur les champs d'aviation de Saint-Denis
Westerem, Ghistelles, Vijfwege près Rum-
leke Handzame, sur les dépôts de muni-
tions et les parcs d'automobiles de Lich-
tervelde. Des réfugiés de Menin et Wer-
Yik déclarf'nt que la plus grande misère
règne sur le front aussi bien chez les civils
que chez les soldats. Sur la Leie, c'est un
enfer. Jamais le soldat allemand n'a eoi
tant de frayeur en face de l'artillerie an-
glaise L'offensive russe a encore déprimé
le moral. Des rixes entre Bavarois et
Prussiens se sont produites au sujet des
événements politiques en Allemagne, et le
manque de vivres fait que, dans l'armée,
on aspire de plus en plus à la paix. Me-
nin est à peu près complètement détruit,
les obus tombent même- sur la Leie et
atteignent toutes les voies de communica-
tion. — Telegraaf, 18.7.
Front oriental. — Tarnopod, 25.7 : Au-
jourd'hui, dès l'aube, divers états-majors
ont fait leur entrée dans la ville au milieu
une tempête de démonstrations joyeuses.
Vers le milieu de la journée, la nouvelle
de la prise de Stanislau souleva un nou-
vel enthousiasme. La perte de leurs biens
est indifférente pour l'instant aux habi-
tants : ils ont recouvré la vie et la liberté.
Malheureusement, des bandes de pillards
n'ont pas tardé à abuser de cette liberté.
Un juif en a tué un autre. Les bruits les
plus alarmants couraient par la ville. A la
recette municipale, on a volé 2.000 couron-
nes et pour un demi-million de valeurs, et
il faut ajouter que la gare et ses dépen-
dances ont été détruites. Je me suis fait
conduire de la ville jusqu'au champ de
bataille de lia veille. On en rapporte des
impressions d'horreur. De ces collines cou-
vertes de blé mûr s'élève un immense gé-
missement et des plaintes ininterrompues.
Nos infirmiers travaillent avec zèle et dé-
vouement. Des centaines de blessés ont été
déjà mis en lieu sûr. Beaucoup portent au-
dessus de la cocarde le mince ruban des
bataillons pour la liberté, l'égalité et la
fraternité. Leur devise était : « Kerensky
le veut ! » Je l'ai entendu répéter par des
douzaines de prisonniers. On leur avait
fait croire à tous que l'Allemagne avait re-
poussé une offre officielle de paix de la
Russie. Ces victimes de la Russie républi-
caine réclament toutes, en gémissant, la
paix. Il faudra plusieurs jours avant que
tous les morts soient enterrés. Nos pertes
ont été particulièrement légères, hier soir,
pendant l'assaut général. Les Russes, au
contraire, couraient comme des fous, s'ex-
posant en plein à notre feu. Le butin en
fusils et en munitions est immense. Le
groupe d'armées Boehm-Ermolli a déjà dé-
nombré hier 15.000 prisonniers en chiffres
ronds et 100 canons, dont 6 de 305 avec
deux tubes de rechange. Nous avons pris
un grand nombre de parcs d'artillerie et
de dépôts de munitions. Mais personne n'a
le temps de les dénombrer. La poursuite
presse et les Russes continuent à mettre le
feu aux villages qu'ils traversent dans leur
fuite. Des nuages de fumée marquent le che-
min que ces représentants de la civilisa-
tion ont pris vers l'Asie. — (F. Werthei-
mer) Frankfurter Ztg., 28.7.
— Le 26 juillet, notre avance en Galicie
orientale a fait encore des progrès considé-
rables. Comme les jours précédents, nos
soldats infatigables, enthousiasmés par la
victoire, courent de succès en succès, côte
à côte avec leurs vaillants camarades aus-
tro-hongrois. Partout où les Russes se jetè-
rent à la rencontre de nos troupes lancées
en avant, ils furent broyés par des coups
rapides et écrasants. Au nord et à l'est do
Tarnopol, nous avons progressé au prix de
combats acharnés jusqu'au secteur de la
Hnizdeczna et de la Gniczna. Les Russes
ont essuyé les plus lourdes pertes. Nos bat-
teries tirèrent a 500 mètres de distance
dans les masses épaisses des colonnes d'as-
saut russes et leur infligèrent une effroya-
ble saignée dont le souvenir restera inef-
façablement gravé dans la mémoire du
vainqueur et du vaincu. Tout aussi lourdes
furent les pertes russes dans les combats
au sud de Trembowla, où nous avons forcé
le passage du Sereth. Entre le village de
Janow, situé à 10 kilomètres au sud de
Trembowla et la hauteur de Dolhe, les Rus-
ses attaquèrent à deux reprises avec une
violence extraordinaire. Leurs colonnes
d'assaut échelonnées en profondeur comp-
taient jusqu'à 16 vagues. Les deux attaques
furent repoussées d'une façon sanglante.
Entre le Sereth et le Dniester notre poussée
resta vive. Avec la ville de Kolomea, qui a
lté emportée après un combat opiniâtre,
nous avons conquis un des plus importants
nœuds de voies ferrées de la vallée du
Pruth, où se croisent des routes et des voies
ferrées d'un intérêt considérable venant de
la région au sud du Dniester et des Carpa-
thes. Plus au sud, l'ébranlement du front
russe, sous le coup puissant porté du Nord
a retenti jusqu'à la frontière roumaine. L-'
front russe des Carpathes s'écroule jus-
qu'au secteur de Kirlibaba. Ainsi la retraite
russe s'est étendue sur tout un énorme
front de 350 kilomètres. La résistance of-
ferte par l'ennemi sur la Babaludowa et
près de Zabie n'a pu améliorer sa situation
dans ce secteur. Dans le village de Miku-
liczyn, immédiatement au nord du col de
Jabionica, les Russes ont exercé des cruau-
tés qui dépassent toutes celles auxquelles
ils nous avaient accoutumés. (Officiel. 27.7,
Journaux allemands du 28.7.
ESPIONNAGE
Etats-Unis. — On a annoncé la semaine
dernière que le général Goethals ne donne-
rait plus en public aucun renseignement sur
les commandes de navires passées par la
Compagnie officielle des constructions ma-
ritimes, et on a expliqué que ces rensei-
gnements pourraient être utiles à l'Allema-
gne. Mais, par l'intermédiaire des compa-
gnies d'assurance allemandes, qui conti-
nuent à opérer librement, le Gouvernement
allemand est en mesure d'obtenir, sur les
progrès de notre nouvelle flotte marchande,
pTus de renseignements que les journaux ne
pourraient jamais lui en donner. —
New York Tribune, 2.7.
— Le Gouvernement allemand avait ob-
tenu à l'avance des renseignements sur le
transport du corps expéditionnaire améri-
cain en France et envoyé des sous-marins
pour le couler avant sa jonction avec l'es-
cadre américaine d'Europe. S'il n'a pas
réussi, ce n'est pas la faute de son système
d'espionnage. Les espions de Washington
avaient obtenu tous r.es renseignements né-
cessaires : le nombre des transports, le
nombre des navires de guerre, l'itinéraire
(E.-M. A., 2° Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 520
Paris, 3 aoûlt 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être, reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'Espagne, en cas de guerre défensive,
(la seule à laquelle nous songions), doit
adopter une attitude passive sur la fron-
tière française et une attitude active sur la
frontière portugaise. Comme la première
de ces frontières a seulement une longueur
de 450 kilomètres environ ; comme les bons
passages y sont rares, et que les mauvais
abondent; comme il existe, d'ailleurs, non
loin d'elle des camps retranchés et qu'il ne
serait pas difficile de fermer par des ou-
vrages de fortification toutes les entrées
menant en Espagne, une année de 500.000
hommes serait suffisante pour arrêter les
envahisseurs. Or l'Espagne pourrait dis-
poser de plus de deux millions et demi de
combattants. Il lui resterait donc assez de
forces pour tomber rapidement et à l'impro.
viste sur le Portugal, et tâcher de parcou-
rir en quelqus jours la distance d'environ
200 kilomètres qui sépare la côte portu-
gaise de notre frontière dans les secteurs
ou elles sont le plus éloignées l'une de l'au-
tre. Une armée d'occupation de 500.000
hommes suffirait pour dominer une. nation
qui n'a que 5 millions et demi d'habitants
et pour assurer amplement la défense du
littoral. Il nous resterait encore un million
et demi de soldats pour défendre les côtes
de la Mer Cantabrique, de la Méditerranée
et de nos îles, pour attaquer Gibraltar et ne
pas abandonner nos garnisons africaines.
— (Armando Guerra) Debate, 28.7.
OPERATIONS
Front occidental. - La semaine dernière,
beaucoup d'Allemands ont été tués sur le
front des Flandres, les hôpitaux de cam.
pagne, sont pleins de blessés. Les commu-
niqués officiels ne donnent pas la moindre
idée de l'intensité de la lutte. Le bruit
incessant du canon, l'animation des trans-
ports vers Ypres et Bruges, l'arrivée des
blessés l'activité fébrile dans les airs et
dans les camps d'exercice, où viennent
d'arriver des milliers de jeunes gens de 17
a 18 ans que Ion envoie au feu après une
courte instruction, tout cela indique mieux
;»rrt £ nce de l'action engagée. Malgré le
temps défavorable, les aviateurs ont lancé
des milliers de kilogrammes de projectiles
sur les champs d'aviation de Saint-Denis
Westerem, Ghistelles, Vijfwege près Rum-
leke Handzame, sur les dépôts de muni-
tions et les parcs d'automobiles de Lich-
tervelde. Des réfugiés de Menin et Wer-
Yik déclarf'nt que la plus grande misère
règne sur le front aussi bien chez les civils
que chez les soldats. Sur la Leie, c'est un
enfer. Jamais le soldat allemand n'a eoi
tant de frayeur en face de l'artillerie an-
glaise L'offensive russe a encore déprimé
le moral. Des rixes entre Bavarois et
Prussiens se sont produites au sujet des
événements politiques en Allemagne, et le
manque de vivres fait que, dans l'armée,
on aspire de plus en plus à la paix. Me-
nin est à peu près complètement détruit,
les obus tombent même- sur la Leie et
atteignent toutes les voies de communica-
tion. — Telegraaf, 18.7.
Front oriental. — Tarnopod, 25.7 : Au-
jourd'hui, dès l'aube, divers états-majors
ont fait leur entrée dans la ville au milieu
une tempête de démonstrations joyeuses.
Vers le milieu de la journée, la nouvelle
de la prise de Stanislau souleva un nou-
vel enthousiasme. La perte de leurs biens
est indifférente pour l'instant aux habi-
tants : ils ont recouvré la vie et la liberté.
Malheureusement, des bandes de pillards
n'ont pas tardé à abuser de cette liberté.
Un juif en a tué un autre. Les bruits les
plus alarmants couraient par la ville. A la
recette municipale, on a volé 2.000 couron-
nes et pour un demi-million de valeurs, et
il faut ajouter que la gare et ses dépen-
dances ont été détruites. Je me suis fait
conduire de la ville jusqu'au champ de
bataille de lia veille. On en rapporte des
impressions d'horreur. De ces collines cou-
vertes de blé mûr s'élève un immense gé-
missement et des plaintes ininterrompues.
Nos infirmiers travaillent avec zèle et dé-
vouement. Des centaines de blessés ont été
déjà mis en lieu sûr. Beaucoup portent au-
dessus de la cocarde le mince ruban des
bataillons pour la liberté, l'égalité et la
fraternité. Leur devise était : « Kerensky
le veut ! » Je l'ai entendu répéter par des
douzaines de prisonniers. On leur avait
fait croire à tous que l'Allemagne avait re-
poussé une offre officielle de paix de la
Russie. Ces victimes de la Russie républi-
caine réclament toutes, en gémissant, la
paix. Il faudra plusieurs jours avant que
tous les morts soient enterrés. Nos pertes
ont été particulièrement légères, hier soir,
pendant l'assaut général. Les Russes, au
contraire, couraient comme des fous, s'ex-
posant en plein à notre feu. Le butin en
fusils et en munitions est immense. Le
groupe d'armées Boehm-Ermolli a déjà dé-
nombré hier 15.000 prisonniers en chiffres
ronds et 100 canons, dont 6 de 305 avec
deux tubes de rechange. Nous avons pris
un grand nombre de parcs d'artillerie et
de dépôts de munitions. Mais personne n'a
le temps de les dénombrer. La poursuite
presse et les Russes continuent à mettre le
feu aux villages qu'ils traversent dans leur
fuite. Des nuages de fumée marquent le che-
min que ces représentants de la civilisa-
tion ont pris vers l'Asie. — (F. Werthei-
mer) Frankfurter Ztg., 28.7.
— Le 26 juillet, notre avance en Galicie
orientale a fait encore des progrès considé-
rables. Comme les jours précédents, nos
soldats infatigables, enthousiasmés par la
victoire, courent de succès en succès, côte
à côte avec leurs vaillants camarades aus-
tro-hongrois. Partout où les Russes se jetè-
rent à la rencontre de nos troupes lancées
en avant, ils furent broyés par des coups
rapides et écrasants. Au nord et à l'est do
Tarnopol, nous avons progressé au prix de
combats acharnés jusqu'au secteur de la
Hnizdeczna et de la Gniczna. Les Russes
ont essuyé les plus lourdes pertes. Nos bat-
teries tirèrent a 500 mètres de distance
dans les masses épaisses des colonnes d'as-
saut russes et leur infligèrent une effroya-
ble saignée dont le souvenir restera inef-
façablement gravé dans la mémoire du
vainqueur et du vaincu. Tout aussi lourdes
furent les pertes russes dans les combats
au sud de Trembowla, où nous avons forcé
le passage du Sereth. Entre le village de
Janow, situé à 10 kilomètres au sud de
Trembowla et la hauteur de Dolhe, les Rus-
ses attaquèrent à deux reprises avec une
violence extraordinaire. Leurs colonnes
d'assaut échelonnées en profondeur comp-
taient jusqu'à 16 vagues. Les deux attaques
furent repoussées d'une façon sanglante.
Entre le Sereth et le Dniester notre poussée
resta vive. Avec la ville de Kolomea, qui a
lté emportée après un combat opiniâtre,
nous avons conquis un des plus importants
nœuds de voies ferrées de la vallée du
Pruth, où se croisent des routes et des voies
ferrées d'un intérêt considérable venant de
la région au sud du Dniester et des Carpa-
thes. Plus au sud, l'ébranlement du front
russe, sous le coup puissant porté du Nord
a retenti jusqu'à la frontière roumaine. L-'
front russe des Carpathes s'écroule jus-
qu'au secteur de Kirlibaba. Ainsi la retraite
russe s'est étendue sur tout un énorme
front de 350 kilomètres. La résistance of-
ferte par l'ennemi sur la Babaludowa et
près de Zabie n'a pu améliorer sa situation
dans ce secteur. Dans le village de Miku-
liczyn, immédiatement au nord du col de
Jabionica, les Russes ont exercé des cruau-
tés qui dépassent toutes celles auxquelles
ils nous avaient accoutumés. (Officiel. 27.7,
Journaux allemands du 28.7.
ESPIONNAGE
Etats-Unis. — On a annoncé la semaine
dernière que le général Goethals ne donne-
rait plus en public aucun renseignement sur
les commandes de navires passées par la
Compagnie officielle des constructions ma-
ritimes, et on a expliqué que ces rensei-
gnements pourraient être utiles à l'Allema-
gne. Mais, par l'intermédiaire des compa-
gnies d'assurance allemandes, qui conti-
nuent à opérer librement, le Gouvernement
allemand est en mesure d'obtenir, sur les
progrès de notre nouvelle flotte marchande,
pTus de renseignements que les journaux ne
pourraient jamais lui en donner. —
New York Tribune, 2.7.
— Le Gouvernement allemand avait ob-
tenu à l'avance des renseignements sur le
transport du corps expéditionnaire améri-
cain en France et envoyé des sous-marins
pour le couler avant sa jonction avec l'es-
cadre américaine d'Europe. S'il n'a pas
réussi, ce n'est pas la faute de son système
d'espionnage. Les espions de Washington
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