Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 août 1917 02 août 1917
Description : 1917/08/02 (T7,N519). 1917/08/02 (T7,N519).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381121
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 519
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 2 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front oriental. — Le coup de maître stra-
tégique, porté en Galicie orientale nous a
valu le 25 juillet un gain de terrain consi-
dérable et des avantages stratégiques ex-
trèmement importants. La résistance vio-
lente et parfois l'acharnement extraordi-
naire que des unités russes rapidement
amenées et de fortes arrière-gardes ont
présentés sur les différents secteurs, ne
sont pas parvenus à arrêter l'élan de nos
divisions victorieuses. Sur tous les points
les Russes furent rejetés ; leurs unités déci-
mées et dispersées. Une fois de plus nos
aviateurs ont essentiellement contribué à nos
succès du 25. Entre Tamopol et Trembowla,
nous nous sornmes enfoncés de; 10 kilomètres
à] est dut Sereth. Vers le sud et le sud-est,
nous avons atteint la ligne Laskowce-Buc-
zacz-Koropiec-Ottynia-Delatyn - Mikuliczyn,
et obtenu ainsi un raccourcissement consi-
dérable de notre front. Sur une ligne de 250
kilomètres nous avons réalisé une avance
moyenne de 60 kilomètres. Des convois
sans fin, des colonnes de munitions et d'ar-
tillerie se portent jour et nuit en avant.
Par l'occupation de la petite ville de Mi-
kuliezyn, immédiatement au nord du col de
Jablonica et de Delatyn, sur la voie ferrée
Nadworna-Kolomea, la route extrêmement
importante qui relie la Hongrie à la Galicie
se trouve de nouveau entre nos mains. Plus
au sud la hauteur de Stepanski, qui domine
la vallée de Czarny-Czeremos,a été arrachée
aux Russes. Lavance poursuit son cours
rapide. De part et d'autre de la vallée du
Trotus comme sur la position qui barre
la vallée de la Susita, le bombardement
ennemi a été violent, ainsi que sur le front
roumain, en Dobroudja et entre le Danube
et le Rimnic. Plusieurs attaques de recon-
naissance tentées par des détachements en-
nemis ont été repoussées. — (Officiel 26.7)
Journaux allemands du 27.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis : AVIATION.
De Washington, 25.7 : Le général Squire,
directeur de l'Aviation militaire américai-
ne, m'a déclaré que l'Amérique sera heu-
reuse de participer à a lutte sur le front
italien si l'Italie le lui demande, et d'en-
voyer sur notre front une partie de la gran-
de armée de l'air qu'elle prépare. L'Améri-
que enverrait en Italie - des élèves pilotes
qui, leur instruction terminé, combattraient
sur notre front Comme unité américaine et
sous l'uniforme américain: leur nombre,
naturellement moins fort que celui de ceux
qui seront envoyés sur le front français, se-
ra fixé d'après la requête de l'Italie. Les
avec plaisir des américaines accueilleraient
uvee plaisir des - instructteurs italiens com-
me elles ont déjà accueilli les Français
les Anglais. Ainsi la collaboration entre
l'Amérique et l'Italie serait complète. -
(Cassuto) Secolo, 28.7.
——— 4> ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
On a des raisons de croire que les for-
ces navales alliées désirent prendre des
mesures décisives dans la mer du Nord,
contre les sous-marins allemands, en pa-
trouillant et minant les eaux territoriales
de la Hollande, du Danemark et de la
Norvège. Ces eaux offrent à présent un
passage sans danger aux sous-marins de-
puis leurs bases jusqu'à l'Atlantique. Ces
derniiers peuvent quitter tranquilMmienfi,
Zeebrugge ou Wilhelmshaven, longer les
côtes danoises et norvégiennes jusqu'à
Bergen et faire cap ensuite par les She-
tland vers l'Atlantique. La Belgique éga-
lement leur est ouverte, la Norvège, le
Danemark et la Suède n'ayant pas encore
étendu leur juridiction jusqu'à 4 milles en
mer, de façon à clore le Cattégat et le
Skalger-Rack. Il est impossible aux Alliés
cle couvrir toute la mer du Nord de filets
ou autres pièges à sous-marins. Mais ils
peuvent la rendre extrêmement malsaine
aux submersibles en patrouillant les eaux
neutres que l'Allemagne utilise régulière-
ment. La situation actuelle est intoléra-
ble. Les prétendus neutres me font pas
respecter leur neutralité et ne permettent
pas aux Alliés de la faire respecter. L'Al-
lemagne recueille tout l'avantage de cette
falsification de la neutralité. Et tous ces
neutres viennent encore demander à l'An-
gleterre et aux Etats-Unis de les nourrir !
La Hollande et le Danemark ont fourni
dies vivres, et la Suède du minerai de fer
en quantités énormes à l'Allemagne. La
décision des Etats-Unis de mettre fin à
cet état de choses ne pourra qu'être hâtée
par la complicité navale de tous ces pré-
tendus neutres avec l'Allemagne. Compli-
cité involontaire, peut-être, mais l'effet est
le même. En refusant de faire respecter leur
neutralité, les neutres facilitent la politique
allemande de meurtres internationaux. Et
pourtant ils ont des navires, des canons,
des soldats, ils ne sont pas sans, défense.
Il faut qu'ils choisissent entre les Alliés
et l'Allemagne. Leur neutralité n'est qu'un
chiffon de papier. Leurs eaux sont violées
chaque jour par les sous-marins,. Leurs
peuples se rationnent pour livrer des vi-
vres à l'Allemagne. Ils doivent se ioindre
à l'Allemagne et courir le risque de la fa-
mine, ou se joindre à l'Entente, et courir
le risque d'une attaque allemande. En tout
cas, leur neutralité doit cesser. Les Alliés
aiment mieux faire face à leur hostilité
que les voir continuer une politique favo-
rable aux sous-marins: Car l'essentiel est
d'en finir avec les sous-marins. Tant pis
pour les neutres ! Pourquoi observer une
loi internationale dotvl l'Allemagne se rit ?
L'Angleterre et les Etats-Unis doivent mo-
difier immédiatement et complètement
leur attitude envers les neutres et tenir
compte de la réalité, et de la justice. Elles
doivent rejeter toutes les traditions et tous
les précédents qui , ne sont plus basés sur
les faits et sur l'équité. (Ed.) Washington
Post, 3.7.
COMMUNICATIONS
Russie. — Une commission de revision
sénatoriale, sous la présidence de M. Davy-
dov, a été désignée pour faire une enquête
sur la ligne de Mourmane. Cette voie fer-
rée qui a valu tant de décorations russes
et étrangères à l'ancien ministre des Voies
et Communirations A. Trépov, a été cons-
truite par des prisonniers de guerre et est
presque impropre au service. La commis-
sion doit établir les causes et rechercher
les auteurs de ces malfaçons. — NovOlé
Vrémia, 17/30.6.
RAPPORTS ECONOMIQUES
> Espagne et Allemagne. — Tandis que les
intérêts des pays alliés en Espagne s'affai-
blissaient et demeuraient stagnants, ceux
des Allemands se développaient au contrai-
re, créant dans notre pays de nouvelles N
sources de richesse et des moyens de vie
pour les jours à venir. Il y a des gens qui
se lamentent de voir que les Allemands
prennent ainsi des initiatives avantageuses
pour l'Espagne, nos compatriotes eux-mê-
mes ne faisant rien pour la tirer de sa pros-
tration. Mais si l'activité allemande s'orien-
te maintenant vers l'Espagne, c'est afin de
créer un avenir favorable aux deux pays.
En qualité d'Espagnols, nous devons nous
en réjouir. Les liens de l'intérêt sont du-
rables quand les peuples sont animés du
désir d'appuyer leur puissance par le tra-
vail. Si l'Allemagne nous démontre son ami-
tié de cette manière, nous lui tendrons bien
cordialement la main, car l'avenir des na-
tions repose seulement sur une ferme vo-
lonté dans la paix et le labeur. - (ClaY':'
Abanades) Correo Espanol, 26.7.
——— e ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Proclamation de l'autonomie albanaise. —
Les colonies albanaises de. Sicile ont en-
voyé au ministre des Affaires Etrangères
un appel résumant leur histoire depuis le
établissement, c'est-à-dire depuis la chute
de l'Albanie sous le joug ottoman après -
mort du glorieux Georges Scanderbeg. De-
puis lors, les Albanais d'Italie, jalousement
fidèles aux traditions, aux mœurs et à la
langue de leur patrie d'origine, n'ont ja-
mais manqué à leur devoir de citoyens ita-
liens ; Piana dei Greci, dans la province de
Palerme, la plus nombreuse des colonies
de Sicile (un peu plus de 8.000 habitants) a
sacrifié, dans cette grande guerre italienne.
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 2 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front oriental. — Le coup de maître stra-
tégique, porté en Galicie orientale nous a
valu le 25 juillet un gain de terrain consi-
dérable et des avantages stratégiques ex-
trèmement importants. La résistance vio-
lente et parfois l'acharnement extraordi-
naire que des unités russes rapidement
amenées et de fortes arrière-gardes ont
présentés sur les différents secteurs, ne
sont pas parvenus à arrêter l'élan de nos
divisions victorieuses. Sur tous les points
les Russes furent rejetés ; leurs unités déci-
mées et dispersées. Une fois de plus nos
aviateurs ont essentiellement contribué à nos
succès du 25. Entre Tamopol et Trembowla,
nous nous sornmes enfoncés de; 10 kilomètres
à] est dut Sereth. Vers le sud et le sud-est,
nous avons atteint la ligne Laskowce-Buc-
zacz-Koropiec-Ottynia-Delatyn - Mikuliczyn,
et obtenu ainsi un raccourcissement consi-
dérable de notre front. Sur une ligne de 250
kilomètres nous avons réalisé une avance
moyenne de 60 kilomètres. Des convois
sans fin, des colonnes de munitions et d'ar-
tillerie se portent jour et nuit en avant.
Par l'occupation de la petite ville de Mi-
kuliezyn, immédiatement au nord du col de
Jablonica et de Delatyn, sur la voie ferrée
Nadworna-Kolomea, la route extrêmement
importante qui relie la Hongrie à la Galicie
se trouve de nouveau entre nos mains. Plus
au sud la hauteur de Stepanski, qui domine
la vallée de Czarny-Czeremos,a été arrachée
aux Russes. Lavance poursuit son cours
rapide. De part et d'autre de la vallée du
Trotus comme sur la position qui barre
la vallée de la Susita, le bombardement
ennemi a été violent, ainsi que sur le front
roumain, en Dobroudja et entre le Danube
et le Rimnic. Plusieurs attaques de recon-
naissance tentées par des détachements en-
nemis ont été repoussées. — (Officiel 26.7)
Journaux allemands du 27.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis : AVIATION.
De Washington, 25.7 : Le général Squire,
directeur de l'Aviation militaire américai-
ne, m'a déclaré que l'Amérique sera heu-
reuse de participer à a lutte sur le front
italien si l'Italie le lui demande, et d'en-
voyer sur notre front une partie de la gran-
de armée de l'air qu'elle prépare. L'Améri-
que enverrait en Italie - des élèves pilotes
qui, leur instruction terminé, combattraient
sur notre front Comme unité américaine et
sous l'uniforme américain: leur nombre,
naturellement moins fort que celui de ceux
qui seront envoyés sur le front français, se-
ra fixé d'après la requête de l'Italie. Les
avec plaisir des américaines accueilleraient
uvee plaisir des - instructteurs italiens com-
me elles ont déjà accueilli les Français
les Anglais. Ainsi la collaboration entre
l'Amérique et l'Italie serait complète. -
(Cassuto) Secolo, 28.7.
——— 4> ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
On a des raisons de croire que les for-
ces navales alliées désirent prendre des
mesures décisives dans la mer du Nord,
contre les sous-marins allemands, en pa-
trouillant et minant les eaux territoriales
de la Hollande, du Danemark et de la
Norvège. Ces eaux offrent à présent un
passage sans danger aux sous-marins de-
puis leurs bases jusqu'à l'Atlantique. Ces
derniiers peuvent quitter tranquilMmienfi,
Zeebrugge ou Wilhelmshaven, longer les
côtes danoises et norvégiennes jusqu'à
Bergen et faire cap ensuite par les She-
tland vers l'Atlantique. La Belgique éga-
lement leur est ouverte, la Norvège, le
Danemark et la Suède n'ayant pas encore
étendu leur juridiction jusqu'à 4 milles en
mer, de façon à clore le Cattégat et le
Skalger-Rack. Il est impossible aux Alliés
cle couvrir toute la mer du Nord de filets
ou autres pièges à sous-marins. Mais ils
peuvent la rendre extrêmement malsaine
aux submersibles en patrouillant les eaux
neutres que l'Allemagne utilise régulière-
ment. La situation actuelle est intoléra-
ble. Les prétendus neutres me font pas
respecter leur neutralité et ne permettent
pas aux Alliés de la faire respecter. L'Al-
lemagne recueille tout l'avantage de cette
falsification de la neutralité. Et tous ces
neutres viennent encore demander à l'An-
gleterre et aux Etats-Unis de les nourrir !
La Hollande et le Danemark ont fourni
dies vivres, et la Suède du minerai de fer
en quantités énormes à l'Allemagne. La
décision des Etats-Unis de mettre fin à
cet état de choses ne pourra qu'être hâtée
par la complicité navale de tous ces pré-
tendus neutres avec l'Allemagne. Compli-
cité involontaire, peut-être, mais l'effet est
le même. En refusant de faire respecter leur
neutralité, les neutres facilitent la politique
allemande de meurtres internationaux. Et
pourtant ils ont des navires, des canons,
des soldats, ils ne sont pas sans, défense.
Il faut qu'ils choisissent entre les Alliés
et l'Allemagne. Leur neutralité n'est qu'un
chiffon de papier. Leurs eaux sont violées
chaque jour par les sous-marins,. Leurs
peuples se rationnent pour livrer des vi-
vres à l'Allemagne. Ils doivent se ioindre
à l'Allemagne et courir le risque de la fa-
mine, ou se joindre à l'Entente, et courir
le risque d'une attaque allemande. En tout
cas, leur neutralité doit cesser. Les Alliés
aiment mieux faire face à leur hostilité
que les voir continuer une politique favo-
rable aux sous-marins: Car l'essentiel est
d'en finir avec les sous-marins. Tant pis
pour les neutres ! Pourquoi observer une
loi internationale dotvl l'Allemagne se rit ?
L'Angleterre et les Etats-Unis doivent mo-
difier immédiatement et complètement
leur attitude envers les neutres et tenir
compte de la réalité, et de la justice. Elles
doivent rejeter toutes les traditions et tous
les précédents qui , ne sont plus basés sur
les faits et sur l'équité. (Ed.) Washington
Post, 3.7.
COMMUNICATIONS
Russie. — Une commission de revision
sénatoriale, sous la présidence de M. Davy-
dov, a été désignée pour faire une enquête
sur la ligne de Mourmane. Cette voie fer-
rée qui a valu tant de décorations russes
et étrangères à l'ancien ministre des Voies
et Communirations A. Trépov, a été cons-
truite par des prisonniers de guerre et est
presque impropre au service. La commis-
sion doit établir les causes et rechercher
les auteurs de ces malfaçons. — NovOlé
Vrémia, 17/30.6.
RAPPORTS ECONOMIQUES
> Espagne et Allemagne. — Tandis que les
intérêts des pays alliés en Espagne s'affai-
blissaient et demeuraient stagnants, ceux
des Allemands se développaient au contrai-
re, créant dans notre pays de nouvelles N
sources de richesse et des moyens de vie
pour les jours à venir. Il y a des gens qui
se lamentent de voir que les Allemands
prennent ainsi des initiatives avantageuses
pour l'Espagne, nos compatriotes eux-mê-
mes ne faisant rien pour la tirer de sa pros-
tration. Mais si l'activité allemande s'orien-
te maintenant vers l'Espagne, c'est afin de
créer un avenir favorable aux deux pays.
En qualité d'Espagnols, nous devons nous
en réjouir. Les liens de l'intérêt sont du-
rables quand les peuples sont animés du
désir d'appuyer leur puissance par le tra-
vail. Si l'Allemagne nous démontre son ami-
tié de cette manière, nous lui tendrons bien
cordialement la main, car l'avenir des na-
tions repose seulement sur une ferme vo-
lonté dans la paix et le labeur. - (ClaY':'
Abanades) Correo Espanol, 26.7.
——— e ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Proclamation de l'autonomie albanaise. —
Les colonies albanaises de. Sicile ont en-
voyé au ministre des Affaires Etrangères
un appel résumant leur histoire depuis le
établissement, c'est-à-dire depuis la chute
de l'Albanie sous le joug ottoman après -
mort du glorieux Georges Scanderbeg. De-
puis lors, les Albanais d'Italie, jalousement
fidèles aux traditions, aux mœurs et à la
langue de leur patrie d'origine, n'ont ja-
mais manqué à leur devoir de citoyens ita-
liens ; Piana dei Greci, dans la province de
Palerme, la plus nombreuse des colonies
de Sicile (un peu plus de 8.000 habitants) a
sacrifié, dans cette grande guerre italienne.
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