Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 août 1917 01 août 1917
Description : 1917/08/01 (T7,N518). 1917/08/01 (T7,N518).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438111m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A.,~ * B»")
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
iV 518
Paris, tIr août mo.
- ql~- -.9 1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
N\OTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un cara - :e
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Tandis qu'en Galicie
orientale nos troupes, marchant épaule
contre épaule, avec nos braves alliés,
chassent devant elles les débris des ar-
mées russes battues, sur le front occiden-
tal, nos détachements d'assaut, nos batail-
lons et nos régiments toujours infatiga-
bles, ont porté comme les jours précédents
des coups rapides et sensibles ; ils ont
arraché aux Anglais et aux Français des
positions importantes, conquis un riche
butin et fait plus de 1.200 prisonniers.
D'autres prisonniers français ont péri sous
le feu de l'artillerie ennemie. En tout, le
nombre des prisonniers faits ce mois-ci
par nos troupes entre le 1er et le 25 s'élève
à plus de 6.000 soldats et près de 150 offi-
ciers, tandis que, pendant cette période.
lete, Français n'ont pu annoncer plus de
500 prisonniers et les Anglais plus de
230. Dans les Flandres a continué à faire
rage une bataille d'artillerie acharnée, la
plus violente que l'on ait vue dans cette
guerre. De fortes patrouilles ennemiete qui
avaient pénétré en différents points dans
nos lignes ont été rejetées avec des pertes
par des contre-attaques qui nous ont rap-
porté des prisonniers. Le 25 juillet, à
6 heures du matin, de nombreuses forces
navales légères de l'ennemi se montrè-
rent ; elles furent, de même que celles qui
avançaient le soir, chassées par nos bat-
teries côtières et nos torpilleurs. Comme
les joure précédents, nos aviateurs furent
d'une activité infatigable. Sur le front de
Lorraine les usines de Pompey furent
bombardées avec une efficacité reconnue,
par nos escadrilles de destruction. Le 25
juillet, ces usines ne fonctionnaient plus
— (Officiel 26.7) Journaux allemands du
27.7.
Front oriental. — Quartier général austro-
hongrois, 26.7. — Après le forcement de
la ligne du Sereth et l'entrée de la troi-
sième armée austro-hongroise à Stanisiau.
la voie Stanislau-Czortkow, la seule dont
disposât encore l'adversaire dans la ré-
gion au nord du Dniester, se trouvait pri-
vée pour lui de toute valeur avant même
qu'elle eût été interceptée par notre avant-
garde dans le secteur Monasterziska-
Buczacz. Toute la retraite de la XIe ar-
mée russe au nord du Dniester se con-
centre maintenant sur le chemin de fer A
voie normale Tarnopol-Proskurow, aménagé
à double voie, et sur quelques chemins de
fer de campagne construits pendant la
guerre.Au sud du Dniester, la voie nor-
male Kolomea-Czernowitz forme l'artère
vitale de la VIIIe armée et des parties de
la VIIe armée qui se sont échappées au
delà du Dn! iester' VConmm me la menace d'en-
veloppement se dessine aussi bien de
l' Ouest par les troupe austro-hongroises
et allemandes qui s'avancent de Solotwina
sur Nadworna et Delatyn, que du Nord, où
les avant-gardes allemandes ne sont plus
qu'à une journée de marche des méandres
Dniester, les Russes commencent à éva-
cuer les Carpathes boises dans une retraite
qui tourne à la débâde. En avant de Sta-
nislau se trouve l'importante tête de pont
de Halicz. L'insubordination des 117e et 164e
Divisions d'infanterie ne permit pas au gé-
néral Jeremtchiev de tenir la crête de Nie-
litica, ce qui entraîna le refoulement ou la
capture de fortes arrière-gardes russes,
sans parler des innombrables déserteurs
qui, tout le long des routes où nous avan-
çons, sortent des forêts et se constituent
eux-mêmes prisonniers. Nous nous som-
mes, entre autres, emparés de batteries
automobiles de 280 et de plusieurs obu-
siers. Une quantité de bétail errant dans
les champs est ramassée par nous. La po-
pulation civile s'est en grande partie en-
fuie dans les bois. Avec Tarnopol, où l'en-
trée de nos troupes a été saluée avec en-
thousiasme; le nombre des villes recon-
quises jusqu'à présent se monte à 12 au
nord du Dniester et 4 au sud; il faut y ajou-
ter plus de 100 gros villages. — (Léonard
Adelt) Berlin. Tagbl, 26.7.
— « C'est une manœuvre ! » s'est écrié
un socialiste indépendant, jeudi, en séance
du Reichstag, lorsque le Chancelier a donné
lecture du télégramme de Hindenburg an-
nonçant la percée de Zloczow. Cette nou-
velle militaire, que le hasard a fait arriver
juste le jour d'un événement politique non
moins important, au lieu de provoquer
dans cette nature de Thersite une joie bien
naturelle, y a seulement éveillé le soupçon.
Oui, certes, c'est une manœuvre, mais dans
un autre sens que ne l'entendait l'interna-
tionaliste du Reichstag allemand, une fière
manœuvre à la Hindenburg. Le maréchal
a fourni la juste réplique aux calculs dé-
sespérés de l'Angleterre et de la France :
il a réduit à néant leur espoir de liquider
la situation en versant le sang des mou-
jiks russes. Nous ne pouvons qu'être sa-
tisfaits de l'impression que l'offensive vic-
torieuse de nos armées doit produire en
Russie, où elle a frappé avec la rapidité
d'un éclair ; en France, où les communi-
qués russes, d'une franchise désespérante,
ont été interdits par crainte de leur effet
démoralisant sur la population ; en Angle-
terre, où sans doute on garde encore assez
de maîtrise de soi pour ne pas trahir ses
sentiments, mais où l'on doit sentir qu'en
ce moment s'écroule une des colonnes sur
lesquelles on avait bâti ; en Amérique, où
l'on sacrifie des millions et des millions de
francs pour tenir à flot la Russie avant de
pouvoir soi-même paraître en Europe ;
chez les neutres surtout, qui, au témoi-
gnage de nombreux observateurs, étaient
tombés, malgré l'éclat de notre situation
militaire, dans l'étrange aberration de
prendre les dissertations pacifistes des
Scheidemann et consorts pour un signe de
confiance en nous. Ils verront maintenant,
une fois de plus, que notre volonté de
vaincre et notre énergie sont aussi inébran-
lables que jamais, que l'épée allemande est
aussi affilée à la fin de la troisième année
de guerre qu'au commencement de la pre-
mière. Plus notre offensive progressera,
plus cet enseignement sera renforcé. Et en
Allemagne, toutes les conséquences des
événements qui se sont déclenchée le
19 juillet ne sont pas encore connues. Mais
déjà le fait que beaucoup de citoyens aient
pavoisé leurs maisons sans y être invités
dénote chez notre population des sentiments
sains et d'une parfaite justesse. Quand
Hindenburg sait ainsi « manœuvrer », il
faut que le peuple allemand tout entier se
laisse emporter sur les ailels de l'enthou-
siasme. — Magdeburgische Ztg., 26.7.
— Le puissant mouvement d'avance de
nos troupes en Galicie orientale s'est enco-
re poursuivi pendant la journée du 24 juil-
let. Partout où l'ennemi cherchait à s'ac-
crocher, il fut rejeté par des coups rapides
et vigoureux. L'entrain et le mordant de
nos troupes sont admirables ; leur opiniâ-
treté, en dépit des plus grandes fatigues,
«.•st. inégalable. Nos aviateurs rivalisent
d'ardeur en exécutant pendant des heures
des vols d'exploration et de reconnaissance
à grande distance, au cours desquels ils tâ-
chent de semer le plus grand désarroi dans
les colonnes russes en retraite par des at-
taques à coup de bombes et de mitrailleu-
ses. Les convois .de prisonniers affluent sur
tous les chemins vers les centres de ras-
semblement. Le butin, dispersé sur une
énorme zone d'opérations, ne peut pas en-
core être évalué, même approximativement.
Près de 3.000 kilomètres carrés de terrain
sont déjà arrachés aux mains des Russes.
Les avantages locaux que Broussilov avait
pu obtenir pendant sa dernière offensive
son annihilés. Dans un merveilleux élan,
nos troupes ont pris la ville de Tarnopol
dont beaucoup de quartiers étaient en feu,
ainsi que la hauteur du Grel Zbira située au
sud de cette ville ; elles ont repoussé de
façon sanglante de violentes contre-atta-
ques. Les Russes ont tenté au sud de Tar-
nopol une poussée désespérée ; ils débou-
chèrent de la direction du hameau de la
Kapieczka échelonnés en vagués épaisses et
appuyés par des automobiles blindées. Cet-
te attaque échoua avec les plus lourdes per-
tes en morts, prisonniers et matériel. Nos
troupes ont également progressé au sud-est
et au sud vers la voie ferrée Stanislau-
Buczacz-Kopyczynce avec la même vigueur
qu'à l'est de Tarnopol. Tandis que, sous
leur pression, les positions défensives des
Paisses le long de la ligne Stanislau-Nad-
worna tombaient l'une après l'autre, dans
les Carpathes boisées a position de
Siemczuk qui; barrait au nord le col de Ja-
blonica, fut arrachée aux Russes le 24 juil-
let. La résistance désespérée qu'ils offri-
rent entre Stanislau et Nadworna sur îa
(E.-M. A.,~ * B»")
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
iV 518
Paris, tIr août mo.
- ql~- -.9 1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
N\OTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un cara - :e
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Tandis qu'en Galicie
orientale nos troupes, marchant épaule
contre épaule, avec nos braves alliés,
chassent devant elles les débris des ar-
mées russes battues, sur le front occiden-
tal, nos détachements d'assaut, nos batail-
lons et nos régiments toujours infatiga-
bles, ont porté comme les jours précédents
des coups rapides et sensibles ; ils ont
arraché aux Anglais et aux Français des
positions importantes, conquis un riche
butin et fait plus de 1.200 prisonniers.
D'autres prisonniers français ont péri sous
le feu de l'artillerie ennemie. En tout, le
nombre des prisonniers faits ce mois-ci
par nos troupes entre le 1er et le 25 s'élève
à plus de 6.000 soldats et près de 150 offi-
ciers, tandis que, pendant cette période.
lete, Français n'ont pu annoncer plus de
500 prisonniers et les Anglais plus de
230. Dans les Flandres a continué à faire
rage une bataille d'artillerie acharnée, la
plus violente que l'on ait vue dans cette
guerre. De fortes patrouilles ennemiete qui
avaient pénétré en différents points dans
nos lignes ont été rejetées avec des pertes
par des contre-attaques qui nous ont rap-
porté des prisonniers. Le 25 juillet, à
6 heures du matin, de nombreuses forces
navales légères de l'ennemi se montrè-
rent ; elles furent, de même que celles qui
avançaient le soir, chassées par nos bat-
teries côtières et nos torpilleurs. Comme
les joure précédents, nos aviateurs furent
d'une activité infatigable. Sur le front de
Lorraine les usines de Pompey furent
bombardées avec une efficacité reconnue,
par nos escadrilles de destruction. Le 25
juillet, ces usines ne fonctionnaient plus
— (Officiel 26.7) Journaux allemands du
27.7.
Front oriental. — Quartier général austro-
hongrois, 26.7. — Après le forcement de
la ligne du Sereth et l'entrée de la troi-
sième armée austro-hongroise à Stanisiau.
la voie Stanislau-Czortkow, la seule dont
disposât encore l'adversaire dans la ré-
gion au nord du Dniester, se trouvait pri-
vée pour lui de toute valeur avant même
qu'elle eût été interceptée par notre avant-
garde dans le secteur Monasterziska-
Buczacz. Toute la retraite de la XIe ar-
mée russe au nord du Dniester se con-
centre maintenant sur le chemin de fer A
voie normale Tarnopol-Proskurow, aménagé
à double voie, et sur quelques chemins de
fer de campagne construits pendant la
guerre.Au sud du Dniester, la voie nor-
male Kolomea-Czernowitz forme l'artère
vitale de la VIIIe armée et des parties de
la VIIe armée qui se sont échappées au
delà du Dn! iester' VConmm me la menace d'en-
veloppement se dessine aussi bien de
l' Ouest par les troupe austro-hongroises
et allemandes qui s'avancent de Solotwina
sur Nadworna et Delatyn, que du Nord, où
les avant-gardes allemandes ne sont plus
qu'à une journée de marche des méandres
Dniester, les Russes commencent à éva-
cuer les Carpathes boises dans une retraite
qui tourne à la débâde. En avant de Sta-
nislau se trouve l'importante tête de pont
de Halicz. L'insubordination des 117e et 164e
Divisions d'infanterie ne permit pas au gé-
néral Jeremtchiev de tenir la crête de Nie-
litica, ce qui entraîna le refoulement ou la
capture de fortes arrière-gardes russes,
sans parler des innombrables déserteurs
qui, tout le long des routes où nous avan-
çons, sortent des forêts et se constituent
eux-mêmes prisonniers. Nous nous som-
mes, entre autres, emparés de batteries
automobiles de 280 et de plusieurs obu-
siers. Une quantité de bétail errant dans
les champs est ramassée par nous. La po-
pulation civile s'est en grande partie en-
fuie dans les bois. Avec Tarnopol, où l'en-
trée de nos troupes a été saluée avec en-
thousiasme; le nombre des villes recon-
quises jusqu'à présent se monte à 12 au
nord du Dniester et 4 au sud; il faut y ajou-
ter plus de 100 gros villages. — (Léonard
Adelt) Berlin. Tagbl, 26.7.
— « C'est une manœuvre ! » s'est écrié
un socialiste indépendant, jeudi, en séance
du Reichstag, lorsque le Chancelier a donné
lecture du télégramme de Hindenburg an-
nonçant la percée de Zloczow. Cette nou-
velle militaire, que le hasard a fait arriver
juste le jour d'un événement politique non
moins important, au lieu de provoquer
dans cette nature de Thersite une joie bien
naturelle, y a seulement éveillé le soupçon.
Oui, certes, c'est une manœuvre, mais dans
un autre sens que ne l'entendait l'interna-
tionaliste du Reichstag allemand, une fière
manœuvre à la Hindenburg. Le maréchal
a fourni la juste réplique aux calculs dé-
sespérés de l'Angleterre et de la France :
il a réduit à néant leur espoir de liquider
la situation en versant le sang des mou-
jiks russes. Nous ne pouvons qu'être sa-
tisfaits de l'impression que l'offensive vic-
torieuse de nos armées doit produire en
Russie, où elle a frappé avec la rapidité
d'un éclair ; en France, où les communi-
qués russes, d'une franchise désespérante,
ont été interdits par crainte de leur effet
démoralisant sur la population ; en Angle-
terre, où sans doute on garde encore assez
de maîtrise de soi pour ne pas trahir ses
sentiments, mais où l'on doit sentir qu'en
ce moment s'écroule une des colonnes sur
lesquelles on avait bâti ; en Amérique, où
l'on sacrifie des millions et des millions de
francs pour tenir à flot la Russie avant de
pouvoir soi-même paraître en Europe ;
chez les neutres surtout, qui, au témoi-
gnage de nombreux observateurs, étaient
tombés, malgré l'éclat de notre situation
militaire, dans l'étrange aberration de
prendre les dissertations pacifistes des
Scheidemann et consorts pour un signe de
confiance en nous. Ils verront maintenant,
une fois de plus, que notre volonté de
vaincre et notre énergie sont aussi inébran-
lables que jamais, que l'épée allemande est
aussi affilée à la fin de la troisième année
de guerre qu'au commencement de la pre-
mière. Plus notre offensive progressera,
plus cet enseignement sera renforcé. Et en
Allemagne, toutes les conséquences des
événements qui se sont déclenchée le
19 juillet ne sont pas encore connues. Mais
déjà le fait que beaucoup de citoyens aient
pavoisé leurs maisons sans y être invités
dénote chez notre population des sentiments
sains et d'une parfaite justesse. Quand
Hindenburg sait ainsi « manœuvrer », il
faut que le peuple allemand tout entier se
laisse emporter sur les ailels de l'enthou-
siasme. — Magdeburgische Ztg., 26.7.
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nos troupes en Galicie orientale s'est enco-
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nos troupes sont admirables ; leur opiniâ-
treté, en dépit des plus grandes fatigues,
«.•st. inégalable. Nos aviateurs rivalisent
d'ardeur en exécutant pendant des heures
des vols d'exploration et de reconnaissance
à grande distance, au cours desquels ils tâ-
chent de semer le plus grand désarroi dans
les colonnes russes en retraite par des at-
taques à coup de bombes et de mitrailleu-
ses. Les convois .de prisonniers affluent sur
tous les chemins vers les centres de ras-
semblement. Le butin, dispersé sur une
énorme zone d'opérations, ne peut pas en-
core être évalué, même approximativement.
Près de 3.000 kilomètres carrés de terrain
sont déjà arrachés aux mains des Russes.
Les avantages locaux que Broussilov avait
pu obtenir pendant sa dernière offensive
son annihilés. Dans un merveilleux élan,
nos troupes ont pris la ville de Tarnopol
dont beaucoup de quartiers étaient en feu,
ainsi que la hauteur du Grel Zbira située au
sud de cette ville ; elles ont repoussé de
façon sanglante de violentes contre-atta-
ques. Les Russes ont tenté au sud de Tar-
nopol une poussée désespérée ; ils débou-
chèrent de la direction du hameau de la
Kapieczka échelonnés en vagués épaisses et
appuyés par des automobiles blindées. Cet-
te attaque échoua avec les plus lourdes per-
tes en morts, prisonniers et matériel. Nos
troupes ont également progressé au sud-est
et au sud vers la voie ferrée Stanislau-
Buczacz-Kopyczynce avec la même vigueur
qu'à l'est de Tarnopol. Tandis que, sous
leur pression, les positions défensives des
Paisses le long de la ligne Stanislau-Nad-
worna tombaient l'une après l'autre, dans
les Carpathes boisées a position de
Siemczuk qui; barrait au nord le col de Ja-
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