Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 juillet 1917 31 juillet 1917
Description : 1917/07/31 (T6,N517). 1917/07/31 (T6,N517).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6485015c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
•
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau) -
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 517
Paris, 31 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Dominés par le sou-
venir des guerres d'autrefois, nous ne
voyons pas qu'une bataille de la première
importance est en train, parce qu'elle se
déroule sans péripéties dramatiques et
n'entraine pas de résultats sensationnels.
Jamais, depuis le début de la guerre, ne se
sont livrés plus rudes combats que ceux
qui font rage sur le Chemin des Dames.
Et ils attirent dix fois moins l'attention
que le succès relativement insignifiant
• remporté par les Allemands sur l'Yser il
y a quinze jours. L'issue de cette lutte
acharnée n'est pas encore assurée, mais,
par leur succès du 24.7, les Français ont
prouvé que leur ténacité et leur vaillance
restaient aussi prodigieuses qu'elles l'ont
été depuis le début. (Ed.) Daily Telegraph,
28. 1.
— Le violent combat d'artillerie des
Flandres, qui a commencé le 18.7, se
poursuit encore à l'heure actuelle avec
une intensité croissante. Il est peu proba-
ble que lois Anglais prodiguent ainsi leurs
précieuses munitions s'ils n'ont pas quel-
que grand projet en tête. L'hypothèse d'un
bluff destiné seulement à retenir de gran-
des forces allemandes sur ce front pour
les empêcher de se porter vers le front
oriental, offre peu de vraisemblance : le
Jeu n'en vaudrait pas la chandelle. Nous
croyons donc plutôt qu'à l'origine du moins
l' intention des Anglais a été de faire sui-
vre le bombardement d'un grand coup of-
fensif. Mais pourquoi l'offensive n'est-elle
Pas venue ? On peut imaginer deux possi-
bilités : 1° Il se peut que dans le combat
d'artillerie les Anglais n'aient pas pu
obtenir sur les batteries allemandes la
supériorité nécessaire, si bien qu'il a été
impossible d'envoyer l'infanterie en avant ;
2° il n'est pas invraisemblable d'admettre
que l'offensive anglaise dans les Flandres
devait être facilitée et soutenue par de for-
tes offensives menées en même temps sur
diverses parties du front français, mais
que le projet a été contrecarré par les at-
taques opiniâtres que les Allemands, dans
ces derniers temps, ont dirigées contre les
'•Sues françaises à la fois dans l'IIe-de-
France et en Champagne. Enfin on peut
penser aussi que les Anglais ont reconnu
à l'aide de leurs aviateurs que les Alle-
mands n'avaient pas eu besoin de retirer
Jn seul homme de leurs puissantes réser-
ves des Flandres pour renforcer le front
russe, et qu'ils jugent une attaque trop
hasardeuse, étant donné surtout que les
Français ne peuvent les seconder. —- (Ca-
P'taine B. W. Nôrregaad) Morgenbladel,
7.
Ensemble des fronts. — Maintenant qiie
uns troupes sont en Europe, nous portons
llne plus grande attention à la question
de l'unité d'action ; chose incompréhensi-
ble, c'est ce qui a le plus manqué jusqu'à
présent ; les Alliés ont été dans l'impos-
sibilité de frapper partout en même temps,
ce qui permet aux Allemands de mettre à
profit leur avantage de la ligne intérieure.
Pendant que les troupes britanniques atta-
quent à Lens, on nous dit que le général
Pétain ne semble avoir l'intention que de
garder ses avantages pour une offensive
ultérieure, — c'est-à-dire quand l'offensive
britannique aura cessé, permettant aux Al-
lemands de tourner toutes leurs forces con-
tre les Français. Non seulement l'offensive
n'est pas simultanée sur les fronts occiden-
taux et orientaux, mais encore il est rare
que Français et Britanniques aient attaqué
en même temps. Et pourquoi ne pas frap-
per tous ensemble ? Si les Alliés exploi-
taient leur avantage numérique sur tous
les fronts à la fois, ils perceraient. - (Ed.)
philadelphia lnquirer, 30.6.
RECRUTEMENT
Angleterre. — Les médecins militaires,
présidents des commissions de revision, plus
soucieux du nombre que de la qualité des
recrues, ont souvent agi contre l'avis de
leurs collègues civils et appelé sous les dra-
peaux des hommes absolument inaptes au
service. A l'avenir le travail sera fait par
des médecins ordinaires, représentant, non
pas les autorités militaires, mais le pays
tout entier. C'est une heureuse réforme. —
(Ed.) Daily Telegraph, 25.7.
Etats-Unis : SUJETS BRITANNIQUES. — De
Washington, 25-7 : Le général White, chef
de la mission britannique de recrutement,
assure qu'au moins un corps d'armée de
sujets britanniques résidant aux Etats-Unis
sera envoyé en Europe cette année. La
mission a commence ses opérations il y a
environ six semaines ; plus de 4-800 re-
crues ont été acceptées. Le colonel Dennis
espère en trouver 25.000 dans les Etats de
l'Ouest, et autant dans ceux de l'Est. Les
journaux de M. Hearst prétendent qu'il y a
500.000 réfractaires britanniques aux Etats-
Unis. Ce chiffre est ridiculement exagéré.
— Daily Telegraph, 28.7.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
RAVITAILLEMENT
Grèce. — Le Gouvernement grec a ac-
cepté de livrer aux Alliés, à prendre sur la
récolte thessalienne, 15.000 tonnes de blé,
y compris les quantités qui viennent déjà de
leur être livrées. Le général Sarrail a don-
né des ordres pour arrêter tout achat di-
rect de blé aux propriétaires thessaliens par
l'intendance de l'armée alliée ; le blé sera
livré aux Alliés par le gouvernement grec.
— Messager d'Athènes, 7.7.
AVENIR ECONOMIQUE
Italie. - Dans l'ordre de la politique
douanière, nous croyons fermement que
les leçons de la guerre doivent déterminer
de nouvelles conceptions et de nouvelles
méthodes. Opposés à toute idée iprécori-
çue, dans le sens soit d'un libéralisme à
outrance, soit d'un protectionnisme systé-
matique, nous sommes convaincus que la
conduite de notre pays doit dorénavant
s'inspirer de la nécessité de défendre et de
fortifier les industries nationales jusqu'à ce
qu'elles soient en mesure de soutenir la
concurrence étrangère. Il faut toujours
avoir présent à l'esprit que le bien-être
réel des consommateurs ne peut s'obtenir
qu'en intensifiant et en perrectionnant la
production nationale : quand, par sa propre
force, elle sera à égalité de conditions avec
l'industrie étrangère, elle pourra et devra
nécessairement offrir des prix aussi avan-
tageux et même meilleurs que ceux des
produits étrangers. Autrement, l'avantage
des consommateurs ne sera qu'éphémère
car les producteurs étrangers deviendront
les despotes de nos marchés, quand notre
production, vaincue et brisée, ne pourra
plus opposer aucune digue aux prix qu'il
leur plaira de nous imposer. Il faut aussi,
avec une efficace largeur de moyens, pro-
curer l'expansion de notre production à
l'étranger par la conquête d'autres débou-
chés et d'autres marchés. Mais ce ne sera
pas possible tant qu'on n'aura pas orga-
nisé avec une méthode constante et ration-
nelle une œuvre active de propagande qui
fasse connaître dans les pays étrangers la
valeur de nos énergies et élève le prestige
du nom italien abaissé par suite de la lon-
gue négligence passée. Dans ce but, il con-
vient que l'action des particuliers soit sou-
tenue par une vigoureuse et constante ac-
tion de lEtat et par un meilleur choix et
une meilleure organisation de ses repré-
sentants consulaires et diplomatiques. —
Nous devons pourvoir à ce que l'Italie soit
dotée d'une grande marine marchande qui
la rende indépendante de l'étranger et, en
même temps, réorganiser nos ports d'après
des idées pratiques et suivant ce qu'exige
l'accroissement du trafic maritime — (Ex-
trait du programme du Conseil général de
l'Association entre les Sociétés italiennes
par actions) Sole, 22.7.
- Puissances Centrales. — Au moment où
après « beaucoup de faux départs, la Con
férence Economique des Puissances Centra-
les commence enfin cette semaine », et où
le Chancelier se prononce au Reichstag en
faveur d'un compromis économique entre
les belligérants, il peut être bon d'exa-
miner ce que cela signifie exiactement Les
succès allemands de 1915 créèrent une va-
gue d'enthousiasme pour l'expansion vers
l'Orient et quand le Mittelnn ona de Nau
mann fut publié à l'automne de 1915 juste
à l'apogée de ce mouvement, l'opinion pu-
blique sauta sur la conclusion que le Ham-
bourg-Bagdad, avec ou sans annexe africai-
ne, formerait une zone économique indé-
pendante qui dégagerait l'Allemagne de
tous liens de dépendance commerciale avec
ses ennemis actuels, compenserait son im-
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau) -
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 517
Paris, 31 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Dominés par le sou-
venir des guerres d'autrefois, nous ne
voyons pas qu'une bataille de la première
importance est en train, parce qu'elle se
déroule sans péripéties dramatiques et
n'entraine pas de résultats sensationnels.
Jamais, depuis le début de la guerre, ne se
sont livrés plus rudes combats que ceux
qui font rage sur le Chemin des Dames.
Et ils attirent dix fois moins l'attention
que le succès relativement insignifiant
• remporté par les Allemands sur l'Yser il
y a quinze jours. L'issue de cette lutte
acharnée n'est pas encore assurée, mais,
par leur succès du 24.7, les Français ont
prouvé que leur ténacité et leur vaillance
restaient aussi prodigieuses qu'elles l'ont
été depuis le début. (Ed.) Daily Telegraph,
28. 1.
— Le violent combat d'artillerie des
Flandres, qui a commencé le 18.7, se
poursuit encore à l'heure actuelle avec
une intensité croissante. Il est peu proba-
ble que lois Anglais prodiguent ainsi leurs
précieuses munitions s'ils n'ont pas quel-
que grand projet en tête. L'hypothèse d'un
bluff destiné seulement à retenir de gran-
des forces allemandes sur ce front pour
les empêcher de se porter vers le front
oriental, offre peu de vraisemblance : le
Jeu n'en vaudrait pas la chandelle. Nous
croyons donc plutôt qu'à l'origine du moins
l' intention des Anglais a été de faire sui-
vre le bombardement d'un grand coup of-
fensif. Mais pourquoi l'offensive n'est-elle
Pas venue ? On peut imaginer deux possi-
bilités : 1° Il se peut que dans le combat
d'artillerie les Anglais n'aient pas pu
obtenir sur les batteries allemandes la
supériorité nécessaire, si bien qu'il a été
impossible d'envoyer l'infanterie en avant ;
2° il n'est pas invraisemblable d'admettre
que l'offensive anglaise dans les Flandres
devait être facilitée et soutenue par de for-
tes offensives menées en même temps sur
diverses parties du front français, mais
que le projet a été contrecarré par les at-
taques opiniâtres que les Allemands, dans
ces derniers temps, ont dirigées contre les
'•Sues françaises à la fois dans l'IIe-de-
France et en Champagne. Enfin on peut
penser aussi que les Anglais ont reconnu
à l'aide de leurs aviateurs que les Alle-
mands n'avaient pas eu besoin de retirer
Jn seul homme de leurs puissantes réser-
ves des Flandres pour renforcer le front
russe, et qu'ils jugent une attaque trop
hasardeuse, étant donné surtout que les
Français ne peuvent les seconder. —- (Ca-
P'taine B. W. Nôrregaad) Morgenbladel,
7.
Ensemble des fronts. — Maintenant qiie
uns troupes sont en Europe, nous portons
llne plus grande attention à la question
de l'unité d'action ; chose incompréhensi-
ble, c'est ce qui a le plus manqué jusqu'à
présent ; les Alliés ont été dans l'impos-
sibilité de frapper partout en même temps,
ce qui permet aux Allemands de mettre à
profit leur avantage de la ligne intérieure.
Pendant que les troupes britanniques atta-
quent à Lens, on nous dit que le général
Pétain ne semble avoir l'intention que de
garder ses avantages pour une offensive
ultérieure, — c'est-à-dire quand l'offensive
britannique aura cessé, permettant aux Al-
lemands de tourner toutes leurs forces con-
tre les Français. Non seulement l'offensive
n'est pas simultanée sur les fronts occiden-
taux et orientaux, mais encore il est rare
que Français et Britanniques aient attaqué
en même temps. Et pourquoi ne pas frap-
per tous ensemble ? Si les Alliés exploi-
taient leur avantage numérique sur tous
les fronts à la fois, ils perceraient. - (Ed.)
philadelphia lnquirer, 30.6.
RECRUTEMENT
Angleterre. — Les médecins militaires,
présidents des commissions de revision, plus
soucieux du nombre que de la qualité des
recrues, ont souvent agi contre l'avis de
leurs collègues civils et appelé sous les dra-
peaux des hommes absolument inaptes au
service. A l'avenir le travail sera fait par
des médecins ordinaires, représentant, non
pas les autorités militaires, mais le pays
tout entier. C'est une heureuse réforme. —
(Ed.) Daily Telegraph, 25.7.
Etats-Unis : SUJETS BRITANNIQUES. — De
Washington, 25-7 : Le général White, chef
de la mission britannique de recrutement,
assure qu'au moins un corps d'armée de
sujets britanniques résidant aux Etats-Unis
sera envoyé en Europe cette année. La
mission a commence ses opérations il y a
environ six semaines ; plus de 4-800 re-
crues ont été acceptées. Le colonel Dennis
espère en trouver 25.000 dans les Etats de
l'Ouest, et autant dans ceux de l'Est. Les
journaux de M. Hearst prétendent qu'il y a
500.000 réfractaires britanniques aux Etats-
Unis. Ce chiffre est ridiculement exagéré.
— Daily Telegraph, 28.7.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
RAVITAILLEMENT
Grèce. — Le Gouvernement grec a ac-
cepté de livrer aux Alliés, à prendre sur la
récolte thessalienne, 15.000 tonnes de blé,
y compris les quantités qui viennent déjà de
leur être livrées. Le général Sarrail a don-
né des ordres pour arrêter tout achat di-
rect de blé aux propriétaires thessaliens par
l'intendance de l'armée alliée ; le blé sera
livré aux Alliés par le gouvernement grec.
— Messager d'Athènes, 7.7.
AVENIR ECONOMIQUE
Italie. - Dans l'ordre de la politique
douanière, nous croyons fermement que
les leçons de la guerre doivent déterminer
de nouvelles conceptions et de nouvelles
méthodes. Opposés à toute idée iprécori-
çue, dans le sens soit d'un libéralisme à
outrance, soit d'un protectionnisme systé-
matique, nous sommes convaincus que la
conduite de notre pays doit dorénavant
s'inspirer de la nécessité de défendre et de
fortifier les industries nationales jusqu'à ce
qu'elles soient en mesure de soutenir la
concurrence étrangère. Il faut toujours
avoir présent à l'esprit que le bien-être
réel des consommateurs ne peut s'obtenir
qu'en intensifiant et en perrectionnant la
production nationale : quand, par sa propre
force, elle sera à égalité de conditions avec
l'industrie étrangère, elle pourra et devra
nécessairement offrir des prix aussi avan-
tageux et même meilleurs que ceux des
produits étrangers. Autrement, l'avantage
des consommateurs ne sera qu'éphémère
car les producteurs étrangers deviendront
les despotes de nos marchés, quand notre
production, vaincue et brisée, ne pourra
plus opposer aucune digue aux prix qu'il
leur plaira de nous imposer. Il faut aussi,
avec une efficace largeur de moyens, pro-
curer l'expansion de notre production à
l'étranger par la conquête d'autres débou-
chés et d'autres marchés. Mais ce ne sera
pas possible tant qu'on n'aura pas orga-
nisé avec une méthode constante et ration-
nelle une œuvre active de propagande qui
fasse connaître dans les pays étrangers la
valeur de nos énergies et élève le prestige
du nom italien abaissé par suite de la lon-
gue négligence passée. Dans ce but, il con-
vient que l'action des particuliers soit sou-
tenue par une vigoureuse et constante ac-
tion de lEtat et par un meilleur choix et
une meilleure organisation de ses repré-
sentants consulaires et diplomatiques. —
Nous devons pourvoir à ce que l'Italie soit
dotée d'une grande marine marchande qui
la rende indépendante de l'étranger et, en
même temps, réorganiser nos ports d'après
des idées pratiques et suivant ce qu'exige
l'accroissement du trafic maritime — (Ex-
trait du programme du Conseil général de
l'Association entre les Sociétés italiennes
par actions) Sole, 22.7.
- Puissances Centrales. — Au moment où
après « beaucoup de faux départs, la Con
férence Economique des Puissances Centra-
les commence enfin cette semaine », et où
le Chancelier se prononce au Reichstag en
faveur d'un compromis économique entre
les belligérants, il peut être bon d'exa-
miner ce que cela signifie exiactement Les
succès allemands de 1915 créèrent une va-
gue d'enthousiasme pour l'expansion vers
l'Orient et quand le Mittelnn ona de Nau
mann fut publié à l'automne de 1915 juste
à l'apogée de ce mouvement, l'opinion pu-
blique sauta sur la conclusion que le Ham-
bourg-Bagdad, avec ou sans annexe africai-
ne, formerait une zone économique indé-
pendante qui dégagerait l'Allemagne de
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