Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 juillet 1917 26 juillet 1917
Description : 1917/07/26 (T6,N512). 1917/07/26 (T6,N512).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64850109
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
^STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2° Bau)
ET DES
WAIUES ÉTRANGÈRES
N° 512
Paris, 26 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Pront oriental. — Devant Lemberg,
18 juillet. — Les jours ue pluie sont pas-
ses. De nouveau, .a bataille lait rage entre
la Lomnicu et la Bystrica- Mais, comme il
fallait s'y attendre, nous avons profité du
temps d'arrêt imposé par les conditions
atmosphériques pour amener les renforts
nécessaires, si bien qu'au retour du soleil,
ce ne furent plus les Russes mais nous qui
passâmes a l'attaque, conduits par de
nouveaux chefs déjà éprouvés. Notre
premier succès fut obtenu au sommet de
notre position en tenaille, à la petite ville de
Kalusz, importante station de chemin de
1er que la presse de l'Entente, dans ses
efforts pour enller les tentatives des Rus-
ses, avait déjà présentée comme le point
de percée de notre front. Le mercredi 11
juillet, les Russes étaient entrés dans
Kalusz. Le dimanche d'avant, dans
le parc de la petite ville, avait eu lieu, à
1 occasion d'une fête de bienfaisance au
profit de la Croix-Rouge, un concours de
beauté, et, dès le lundi 16, les Russes en
étaient chassés et rejetés par-delà la Lom-
hica. Nous nous étions avancés, par le
Nord, en partant du demi-cercle formé par
les trois villages Ungarstal, Maciska et
Podhorki, et par l'Ouest, en partant de
Siwka Kaluska. Les Russes ne nous oppo-
sèrent pas une très forte résistance et, par-
eomplètement qu'ils ne purent reprendre
P'cd que sur les lignes fortifiées des cotes
•W>4 et 388. Ces hauteurs sont situées près
de Nowica sur la Beresnica, également
tombée entre nos mains, par conséquent
sur le plateau qui occupe le coude de la
Loriinica. Elias sont actuellement encore
disputées. Des attaques de diversion, dé-
clenchées sur *?e point par le général Kor-
hilov, ont échoué toutes sous le feu de
bataillons croates. Comme Kalusz, les Rus-
ses durent évacuer, non parfois sans de
durs combats, les localités situées plus en
val sur la Lomnica et jusqu'au Dniester :
Studzianka, Rabin, nIudmkl. Notre front
ilentnl a donc retrouvé son unité et si la
* IIIe armée russe peut enregistrer, par
Rapport à ses positions initiales du
ler JUillet, quelque gain de terrain, elle a
onnu lundi le prix de ses efforts. La
Journée d'hier nous a valu de reconquérir
Encore des positions importantes situées
t}tamment. autour de Nowica. Sur la Lom-
s I[¡ supérieure, les opérations ont été les
suivantes : tout II fait au Sud, dans les con-
forts des Carpathes, les Russes ont don-
Jf; vainement l'assaut à nos lignes du mont
r hoa (1.800 m.). Plus au nord, de la
Colrnnlca jusqu'au secteur Josien-Sliwki,
0f*lme relatif. Par contre, de Perehinsko.
ue nous avons repris, jusqu'à Lodziany et
de là, en obliquant vers le Nord-Est, jus-
qu'à Landestreu l'activité de combat n'en
a été que plus violente. Lodziany est de-
venu un des points sensibles du front. C'est
là que des Croates, en liaison avec un de
nos bataillons de chasseurs les plus con-
nus, ont repoussé 6 fortes attaques de l'ad-
versaire qui, s'avançant comme de coutume
en vagues épaisses, ,a éprouvé les plus
lourdes pertes de la journée. Par-delà
Kaniowka. Gora et Landestreu, c'est nous
qui avons continué à attaquer et notre ac-
tion a rapporté, là aussi, des gains de ter-
rain, (G. Wasner) Tag, 19.7.
- A l'offensive provocatrice des Russes
entre le Dniester et les Carpathes, nos
troupes ont répondu, le 19 juillet, par une
contre-attaque au sud du Sereth supérieur.
L'opération a parfaitement réussi. Elle com-
mença par une préparation d'artillerie de
6 heures, excellemment appuyée par l'ar-
tillerie autrichienne ; cette opération, dé-
clenchée au point du jour, causa de grands
ravages dans les lignes russes. A 10 heu-
res, nos troupes d'attaque ont donné l'as-
saut et percé la triple position russe entre
le haut Sereth et la Strypa. Dès 9 h. 30,
la Zlota Gora, colline de plus de 400 mè-
tres, située au nord de Zborow (411 m.)
était tombée entre nos mains. L'attaque fut
favorisée par un temps clair et ensolenté.
Les unités russes, disloquées, se replièrent
en désordre. Les pertes que leur ont infli-
gées notre artillerie dans les positions dé-
truites et nos détachements de poursuite,
dans le terrain situé en arrière, ont été ex-
trêmement sanglantes.. Quelques heures
après l'attaque, on pouvait déjà compter
3.000 prisonniers et 10 canons capturés. Des
contre-attaques russes, des deux côtés de
la Mala-Strypa et près de Zalocze, qui de-
vaient enrayer notre percée, furent repous-
sées avec de lourdes pertes pour l'ennemi.
Notre aile gauche s'avança le long du
cours supérieur du Sereth, marécageux et
semé d'étangs, tandis que notre aile- droite
progressait des deux côtés de la voie fer-
rée Zborow-Tarnopol. La ligne Zalocze-Ob-
jow a été franchie et le front russe en-
foncé sur une profondeur de 15 kilomè-
tres. Plusieurs de nos détachements de
choc ont eu à enregistrer des succès im-
portants près de Byszky et de Koniouchy,
dans la région de Rrzezany et au sud de
Brody. Ils ont pénétré dans les positions
ennemies et partout ils en ont ramené un
grand nombre de prisonniers. Près de
Smorgon, la lutte d'artillerie a été très
vive dans l'après-midi du 19 juillet et le
20 dès le grand matin. Dans les Carpa-
thes, l'activité s'est notablement réveillée.
Sur le front roumain, il n'y a eu que des
rafales intermittentes d'artillerie. Notre tir
sur les gares d'Independenia et. de Liesti. a
allumé des incendies. — Journaux alle-
mands du 21.7.
Guerre aérienne. — D'après le Netr Yorli
Herald, « des aviateurs anglais ont jeté,
dans la nuit du 2 au 3 juillet, plusieurs
tonnes d'explosifs sur les stocks de muni-
tions allemands de Bruges et de Lichter-
velde. Aucun des aviateurs n'a été touché
par le feu de l'ennemi ». Les stocks de mu-
nitions non plus. De leur côté, les ouvriers
des ateliers Krupp d'Essen et de la fabri-
que de canons Tyssen à Friemersheim se-
ront bien surpris d'apprendre que ces deux
établissements ont souffert terriblement
d'une attaque aérienne ennemie dans la
nuit du 7 au 8 juillet. Le Maasbode an-
nonce, des le 8, qu'au cours de cette atta-
que, « vingt personnes ont été tuées, dont
cinq Français, probablement des internés
(pourquoi pas en termes plus claire • des
prisonniers contraints, au mépris du droit
des gens, à fabriquer des munitions ?) et
que les dégâts militaires doivent être con-
sidérables. » Que le rédacteur en chef du
Maasbode se donne la peine de venir à Es-
sen et à Friemersheim ; il pourra consta-
ter de ses propres yeux l'effet des bombes
d'aviateurs en rase campagne. - Nordd.
Allg. Ztg., 19.7.
— D'après le Telegraaf d'Amsterdam
les Anglais et les Français auraient pen-
dant le mois de juin abattu sur le front
occidental 282 avions allemands. En réalité,
nos pertes, du fait de l'ennemi. ne dépas
sent pas en juin 55 appareils. Même con-
tradiction en ce qui concerne le total de
nos pertes aériennes dans les six premiers
mois de 1917. D'après nos ennemis IIOUS
aurions perdu sur le front franco-anglais
1.427 avions , notre flotte aérienne aurait
été de ce côte, pour ainsi dire anéantie.
En fait, nos pertes pendant le premier tri-
mestre de la présente année ne s'élèvent
qu'à 285 appareils ; par contre, nos adver-
saires ont perdu à la même époque 1.09;)
avions, et nous ne comptons pas les cas
douteux. Les chiffres fantaisistes donnés
par les Anglais s'expliquent aiséngent :
les listes anglaises comprennent dans le
nombre de nos appareils « abattus » ceux
qui, ayant reçu des avaries, sont con-
traints d'atterrir. Mais nous savons par
des prisonniers, les journaux anglais et les
discussions au Parlement anglais qu'il
n'est pas nécessaire que ces appareils
descendus » s'écrasent sur le sol pour êJtsrê
déclares « abattus )). On voit la mam
foi de nos adversaires et le cas qu'il ffaire de leurs communiqués. — Ibid.
MATERIEL
Etats-Unis. - De l'avis d'un officier de la
marine américaine, d'un grade élevé, et qui
jouit d'une grande réputation, il est Pl'()-
bable que la contribution des Etats-Unis à
la guerre aérienne sera sous la forme d'un
avion aussi puissamment armé que possi-
bl,:!. Il estime que l'idée qui a présidé au
développement de l'aviation chez tous le
belligérants, et qui les a amenés à sacrifier
toute autre considération à la vitesse est
essentiellement erronée. Si son opinion
l'emporte, on recherchera la puissance de
l'armement, et l'invulnérabilité, plutôt que
la vitesse. — New York Tribune, 24.6.
(E.-M. A., 2° Bau)
ET DES
WAIUES ÉTRANGÈRES
N° 512
Paris, 26 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Pront oriental. — Devant Lemberg,
18 juillet. — Les jours ue pluie sont pas-
ses. De nouveau, .a bataille lait rage entre
la Lomnicu et la Bystrica- Mais, comme il
fallait s'y attendre, nous avons profité du
temps d'arrêt imposé par les conditions
atmosphériques pour amener les renforts
nécessaires, si bien qu'au retour du soleil,
ce ne furent plus les Russes mais nous qui
passâmes a l'attaque, conduits par de
nouveaux chefs déjà éprouvés. Notre
premier succès fut obtenu au sommet de
notre position en tenaille, à la petite ville de
Kalusz, importante station de chemin de
1er que la presse de l'Entente, dans ses
efforts pour enller les tentatives des Rus-
ses, avait déjà présentée comme le point
de percée de notre front. Le mercredi 11
juillet, les Russes étaient entrés dans
Kalusz. Le dimanche d'avant, dans
le parc de la petite ville, avait eu lieu, à
1 occasion d'une fête de bienfaisance au
profit de la Croix-Rouge, un concours de
beauté, et, dès le lundi 16, les Russes en
étaient chassés et rejetés par-delà la Lom-
hica. Nous nous étions avancés, par le
Nord, en partant du demi-cercle formé par
les trois villages Ungarstal, Maciska et
Podhorki, et par l'Ouest, en partant de
Siwka Kaluska. Les Russes ne nous oppo-
sèrent pas une très forte résistance et, par-
P'cd que sur les lignes fortifiées des cotes
•W>4 et 388. Ces hauteurs sont situées près
de Nowica sur la Beresnica, également
tombée entre nos mains, par conséquent
sur le plateau qui occupe le coude de la
Loriinica. Elias sont actuellement encore
disputées. Des attaques de diversion, dé-
clenchées sur *?e point par le général Kor-
hilov, ont échoué toutes sous le feu de
bataillons croates. Comme Kalusz, les Rus-
ses durent évacuer, non parfois sans de
durs combats, les localités situées plus en
val sur la Lomnica et jusqu'au Dniester :
Studzianka, Rabin, nIudmkl. Notre front
ilentnl a donc retrouvé son unité et si la
* IIIe armée russe peut enregistrer, par
Rapport à ses positions initiales du
ler JUillet, quelque gain de terrain, elle a
onnu lundi le prix de ses efforts. La
Journée d'hier nous a valu de reconquérir
Encore des positions importantes situées
t}tamment. autour de Nowica. Sur la Lom-
s I[¡ supérieure, les opérations ont été les
suivantes : tout II fait au Sud, dans les con-
forts des Carpathes, les Russes ont don-
Jf; vainement l'assaut à nos lignes du mont
r hoa (1.800 m.). Plus au nord, de la
Colrnnlca jusqu'au secteur Josien-Sliwki,
0f*lme relatif. Par contre, de Perehinsko.
ue nous avons repris, jusqu'à Lodziany et
de là, en obliquant vers le Nord-Est, jus-
qu'à Landestreu l'activité de combat n'en
a été que plus violente. Lodziany est de-
venu un des points sensibles du front. C'est
là que des Croates, en liaison avec un de
nos bataillons de chasseurs les plus con-
nus, ont repoussé 6 fortes attaques de l'ad-
versaire qui, s'avançant comme de coutume
en vagues épaisses, ,a éprouvé les plus
lourdes pertes de la journée. Par-delà
Kaniowka. Gora et Landestreu, c'est nous
qui avons continué à attaquer et notre ac-
tion a rapporté, là aussi, des gains de ter-
rain, (G. Wasner) Tag, 19.7.
- A l'offensive provocatrice des Russes
entre le Dniester et les Carpathes, nos
troupes ont répondu, le 19 juillet, par une
contre-attaque au sud du Sereth supérieur.
L'opération a parfaitement réussi. Elle com-
mença par une préparation d'artillerie de
6 heures, excellemment appuyée par l'ar-
tillerie autrichienne ; cette opération, dé-
clenchée au point du jour, causa de grands
ravages dans les lignes russes. A 10 heu-
res, nos troupes d'attaque ont donné l'as-
saut et percé la triple position russe entre
le haut Sereth et la Strypa. Dès 9 h. 30,
la Zlota Gora, colline de plus de 400 mè-
tres, située au nord de Zborow (411 m.)
était tombée entre nos mains. L'attaque fut
favorisée par un temps clair et ensolenté.
Les unités russes, disloquées, se replièrent
en désordre. Les pertes que leur ont infli-
gées notre artillerie dans les positions dé-
truites et nos détachements de poursuite,
dans le terrain situé en arrière, ont été ex-
trêmement sanglantes.. Quelques heures
après l'attaque, on pouvait déjà compter
3.000 prisonniers et 10 canons capturés. Des
contre-attaques russes, des deux côtés de
la Mala-Strypa et près de Zalocze, qui de-
vaient enrayer notre percée, furent repous-
sées avec de lourdes pertes pour l'ennemi.
Notre aile gauche s'avança le long du
cours supérieur du Sereth, marécageux et
semé d'étangs, tandis que notre aile- droite
progressait des deux côtés de la voie fer-
rée Zborow-Tarnopol. La ligne Zalocze-Ob-
jow a été franchie et le front russe en-
foncé sur une profondeur de 15 kilomè-
tres. Plusieurs de nos détachements de
choc ont eu à enregistrer des succès im-
portants près de Byszky et de Koniouchy,
dans la région de Rrzezany et au sud de
Brody. Ils ont pénétré dans les positions
ennemies et partout ils en ont ramené un
grand nombre de prisonniers. Près de
Smorgon, la lutte d'artillerie a été très
vive dans l'après-midi du 19 juillet et le
20 dès le grand matin. Dans les Carpa-
thes, l'activité s'est notablement réveillée.
Sur le front roumain, il n'y a eu que des
rafales intermittentes d'artillerie. Notre tir
sur les gares d'Independenia et. de Liesti. a
allumé des incendies. — Journaux alle-
mands du 21.7.
Guerre aérienne. — D'après le Netr Yorli
Herald, « des aviateurs anglais ont jeté,
dans la nuit du 2 au 3 juillet, plusieurs
tonnes d'explosifs sur les stocks de muni-
tions allemands de Bruges et de Lichter-
velde. Aucun des aviateurs n'a été touché
par le feu de l'ennemi ». Les stocks de mu-
nitions non plus. De leur côté, les ouvriers
des ateliers Krupp d'Essen et de la fabri-
que de canons Tyssen à Friemersheim se-
ront bien surpris d'apprendre que ces deux
établissements ont souffert terriblement
d'une attaque aérienne ennemie dans la
nuit du 7 au 8 juillet. Le Maasbode an-
nonce, des le 8, qu'au cours de cette atta-
que, « vingt personnes ont été tuées, dont
cinq Français, probablement des internés
(pourquoi pas en termes plus claire • des
prisonniers contraints, au mépris du droit
des gens, à fabriquer des munitions ?) et
que les dégâts militaires doivent être con-
sidérables. » Que le rédacteur en chef du
Maasbode se donne la peine de venir à Es-
sen et à Friemersheim ; il pourra consta-
ter de ses propres yeux l'effet des bombes
d'aviateurs en rase campagne. - Nordd.
Allg. Ztg., 19.7.
— D'après le Telegraaf d'Amsterdam
les Anglais et les Français auraient pen-
dant le mois de juin abattu sur le front
occidental 282 avions allemands. En réalité,
nos pertes, du fait de l'ennemi. ne dépas
sent pas en juin 55 appareils. Même con-
tradiction en ce qui concerne le total de
nos pertes aériennes dans les six premiers
mois de 1917. D'après nos ennemis IIOUS
aurions perdu sur le front franco-anglais
1.427 avions , notre flotte aérienne aurait
été de ce côte, pour ainsi dire anéantie.
En fait, nos pertes pendant le premier tri-
mestre de la présente année ne s'élèvent
qu'à 285 appareils ; par contre, nos adver-
saires ont perdu à la même époque 1.09;)
avions, et nous ne comptons pas les cas
douteux. Les chiffres fantaisistes donnés
par les Anglais s'expliquent aiséngent :
les listes anglaises comprennent dans le
nombre de nos appareils « abattus » ceux
qui, ayant reçu des avaries, sont con-
traints d'atterrir. Mais nous savons par
des prisonniers, les journaux anglais et les
discussions au Parlement anglais qu'il
n'est pas nécessaire que ces appareils
descendus » s'écrasent sur le sol pour êJtsrê
déclares « abattus )). On voit la mam
foi de nos adversaires et le cas qu'il f
MATERIEL
Etats-Unis. - De l'avis d'un officier de la
marine américaine, d'un grade élevé, et qui
jouit d'une grande réputation, il est Pl'()-
bable que la contribution des Etats-Unis à
la guerre aérienne sera sous la forme d'un
avion aussi puissamment armé que possi-
bl,:!. Il estime que l'idée qui a présidé au
développement de l'aviation chez tous le
belligérants, et qui les a amenés à sacrifier
toute autre considération à la vitesse est
essentiellement erronée. Si son opinion
l'emporte, on recherchera la puissance de
l'armement, et l'invulnérabilité, plutôt que
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