Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 juillet 1917 24 juillet 1917
Description : 1917/07/24 (T6,N510). 1917/07/24 (T6,N510).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64850087
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ITÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFF AIllES ETRANGÈRES
N° 510
Paris, 24 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les combats sur la
rive gauche de la Meuse n'ont pas eu de ré-
sultats tactiques appréciables. A la cote 304
et au bois d'Avocourt, des parcelles de ter-
rain ont changé de mains en l'espace de
quelques heures, sans que l'équilibre qui
persiste sur ce front, comme sur tous les
autres, se soit en rien modifié. Si, dans la
guerre, il n'entrait pas d'autres facteurs
que les facteurs militaires, elle pourrait se
prolonger indéfiniment. — Correspond. Mi-
litar, 19.7.
Sur mer. — « Le 1er juillet au soir, une
escadre de douze bâtiments de guerre japo-
nais, croiseurs légers et contre-torpilleurs, a
paru dans le golfe Saronique. Le vaisseau
amiral Haïtsi-Maru est venu s'ancrer au
Pirée, à côté du croiseur italien Libia ; les
autres bâtiments ont mouillé à Kératsini. »
— Kairi, 19.6/2.7.
MATERIEL
Brésil. — De Rio-de-Janeiro, 17.7 : Les
officiers du croiseur Marseillaise et les
attachés militaires alliés ont visité les ar-
senaux et constaté que les usines ont con
sidérablement. augmenté la production des
munitions d'artillerie. Une grande païue
du matériel récemment fabriqué est destiné
à rarmem,ctnt des navires marchands bré-
siliens. - Seculo, 18.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — On annon-
ce que la totalité de la Garde nationale du
Pays sera incorporée à l'armée régulière,
de façon à pouvoir être envoyée en Europe,
Par trois proclamations du Pouvoir Execu-
tif en date des 15 juillet, 25 juillet et 5 août.
'1 y a plusieurs semaines, les fonctionnaires
du ministère de la Guerre estimaient que
200.000 soldats américains auraient débar-
qué en France avant le 1er août. Aujour-
d'hui, ils déclarent que ce nombre sera pro-
bablement dépassé. — New York American,
.6.
f' AVIATION. — Le Gouvernement américain
pst. en train de dresser des plans pour la
s('l)strudion de moteurs d'aviation à rai-
r,' 1.11 de 2.000 par mois, et il sera prêt M
¡;'11!'e la première livraison en novembre.
f ;n. attendant, on fabriquera une grande
/'1.lIltÜl' d'appareils d'instruction. Quand If
rlllg['ès aura accordé le crédit de$fi00
I!till- qu'on lui demande, on espère pou-
vo "r soulager avant longtemps les usines
f ;i'içaises et anglaises de tout travail au-
(r que la construction des appareils les
plus rapides. Un temps viendra où ceux-ci
aussi seront produits aux Etats-Unis. —
N York Times, id.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Suède. — Le ministre anglais du blocus
souhaite la bienvenue à la politique d'affa-
mement à laquelle les Etats-Unis, selon
lui, sont déjà résolus afin d'empêcher la
Suède d'expédier à l'Allemagne ses propres
produits : et cela, bien que cette exporta-
tion soit le seul moyen qu'ait la Suède d'ob-
tenir par échange des, articles absolument
indispensables à son industrie, et avant
tout du charbon, dont l'absence signifie-
rait Le chômage et la misère dans des pro-
portions inouïes. La question s'éclaire aus-
si du fait que l'Angleterre elle-même est
acheteuse de notre pâte de bois et d'autres
produits suédois dans, la mesure où elle
réussit à protéger les relations par la mer
du Nord en défendant nos navires contre
les sous-marins allemands. Ce n'est pas en
vérité pour venir en aide à l'Allemagne,
— surtout pendant cette guerre de pirates
contre nos pêcheurs sans défense — que
nous entendons maintenir notre neutralité
commerciale et notre droit aux libres
échanges avec l'un et l'autre des belligé-
rants. Chacun d'eux foule aux pieds, à sa
manière, nos droits et notre liberté. No-
tre seul principe directeur, c'est le souci
des intérêts suédois et de nos droits et de-
voirs en tant que nation loyalement neu-
tre.' — Stockholms Tidning, 14.7.
Espagne. — Les vignerons de la province
d'Almeria, craignant de ne pouvoir expor-
ter leurs raisins, par suite de la cherté
énorme des frets, ont décidé d'offrir jus-
qu'à 150 sh. par tonne et entrepris toutes
démarches utiles auprès des pouvoirs pu-
blics. Le raisin est l'unique richesse de la
région et, de son exportation, dépend la
misère ou l'aisance pour des milliers de
familles. — Tribuna (esp.), 18.7.
FINANCES
Les Belligérants.- « Toutes les ressources
des Alliés étaient sur le point d'être épui-
sées quand les Etats-Unis sont entrés dans
la guerre », a dit M. Baker. D'autre part,
l'Allemagne, en dépit, ou peut-être à cau-
se de son isolement a souscrit plus de 15
milliards de francs à son sixième em-
prunt de guerre. Nous nous préparerions
d'amères désillusions si, négligeant ces
faitfc étonnants, nous la croyions acculée à
la banqueroute et près d'être battue. —
(Ed.) Mihvaukce Free Press, 21.6.
- .4>
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
BUTS DE LA GUERRE
Italie. — Le Giornale d'Italia, dont les
attaches avec M. Sonnino sont connues,
tend à éclaircir le problème des buts ter-
ritoriaux de notre guerre. C'est un premier
pas dans la voie des déclarations explici-
tes et définitives ; nous devons nous en
réjouir, mais nous pensons qu'il aurait été
mieux d'offrir depuis longtemps déjces
éclaircissements à l'opinion publique ita-
lienne et étrangère au lieu d'attendre la
veille d'un congrès dans lequel les Puis-
sances de l'Entente sont appelées à rappro-
cher et discuter leurs intentions au su-
jet de la future organisation des Etats bal-
kaniques. Le Giornale d'Italia déplore qu'il
se soit formé à l'étranger, au sujet de
nos aspirations nationales, une atmosphère
d'injuste défiance. Mais déplorer un fait
n'est pas l'expliquer. Nous avons été les
premiers au Secolo, à mettre en évidence
les étranges et ridicules exagérations de
certains agitateurs croates. On pouvait dès
lors entreprendre (et ç'eût été très facile)
la démolition de l'intolérable mégalomanie
de ces messieurs. Il suffisait de montrer
qu'ils méconnaissaient les raisons les plus
anciennes et les mieux fondées de notre
droit. Au lieu d'agir ainsi, on a envoyé à
l'étranger des contre-agitateurs qui avec
une incroyable légèreté, ont travaillé à ce
magnifique résultat : nous faire apparaître
nous, comme impérialistes et oppresseurs
et les autres comme défenseurs d'une idée
nationale persécutée et mise en péril. —
Secolo. 20.7.
Colonies allemandes. — A la suite d'Emil
Zimmermann, on réclame souvent la cons-
titution d'une Afrique centrale allemande
qui comprendrait à peu près le Cameroun
le Congo, l'Afrique occidentale portugaise
nos anciennes colonies du Sud-Ouest et de
l'Est africains avec des parties de la Rho-
désia et de l'Afrique orientale portugaise
Le plan de Zimmermann, grâce à la propa-
gande, s'est imposé à une grande partie
de notre peuple. Mais l'Afrique centrale
ainsi rêvée ne répond pas à nos besoins
véritables. Jetons plutôt les yeux vers
l'Afrique occidentale, du Cameroun à
Dakar, ce qu'il y a de meilleur dans l'Afri-
que tropicale : la valeur économique en est
bien supérieure à celle de l'Afrique cen-
trale. et il suffit de rappeler les exigences
de notre marine, et le réservoir de trou-
pes que la France y a trouvé. - (Un col-
laborateur occasionnel) Voss. Ztg., 17.7
RAPPORTS ENTRE ALLIES
A l'occasion de la visite de la mission
italienne à New-York : « La mission ita-
lienne ne sera pas fêtée, à New-York uni-
quement par la nombreuse population ita-
lienne de la ville. New-York salue moins le
pays d'où sont venus beaucoup de ses ha-
bitants que celui qui, dans cette guerre,
a donné à l'Amérique de si grands exem-
ples d héroïsme. Les yeux américains ont
suivi avec étonnement, presque avec incré-
dulité les exploits de l'armée italienne, qui
a eu à combattre trois ennemis, l'Autriche,
l'Allemagne et la nature. Ces nouveaux Ro-
mains font des prodiges que les anciens
Romains n'ont pas surpassés. La loyauté.
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFF AIllES ETRANGÈRES
N° 510
Paris, 24 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les combats sur la
rive gauche de la Meuse n'ont pas eu de ré-
sultats tactiques appréciables. A la cote 304
et au bois d'Avocourt, des parcelles de ter-
rain ont changé de mains en l'espace de
quelques heures, sans que l'équilibre qui
persiste sur ce front, comme sur tous les
autres, se soit en rien modifié. Si, dans la
guerre, il n'entrait pas d'autres facteurs
que les facteurs militaires, elle pourrait se
prolonger indéfiniment. — Correspond. Mi-
litar, 19.7.
Sur mer. — « Le 1er juillet au soir, une
escadre de douze bâtiments de guerre japo-
nais, croiseurs légers et contre-torpilleurs, a
paru dans le golfe Saronique. Le vaisseau
amiral Haïtsi-Maru est venu s'ancrer au
Pirée, à côté du croiseur italien Libia ; les
autres bâtiments ont mouillé à Kératsini. »
— Kairi, 19.6/2.7.
MATERIEL
Brésil. — De Rio-de-Janeiro, 17.7 : Les
officiers du croiseur Marseillaise et les
attachés militaires alliés ont visité les ar-
senaux et constaté que les usines ont con
sidérablement. augmenté la production des
munitions d'artillerie. Une grande païue
du matériel récemment fabriqué est destiné
à rarmem,ctnt des navires marchands bré-
siliens. - Seculo, 18.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — On annon-
ce que la totalité de la Garde nationale du
Pays sera incorporée à l'armée régulière,
de façon à pouvoir être envoyée en Europe,
Par trois proclamations du Pouvoir Execu-
tif en date des 15 juillet, 25 juillet et 5 août.
'1 y a plusieurs semaines, les fonctionnaires
du ministère de la Guerre estimaient que
200.000 soldats américains auraient débar-
qué en France avant le 1er août. Aujour-
d'hui, ils déclarent que ce nombre sera pro-
bablement dépassé. — New York American,
.6.
f' AVIATION. — Le Gouvernement américain
pst. en train de dresser des plans pour la
s('l)strudion de moteurs d'aviation à rai-
r,' 1.11 de 2.000 par mois, et il sera prêt M
¡;'11!'e la première livraison en novembre.
f ;n. attendant, on fabriquera une grande
/'1.lIltÜl' d'appareils d'instruction. Quand If
rlllg['ès aura accordé le crédit de$fi00
I!till- qu'on lui demande, on espère pou-
vo "r soulager avant longtemps les usines
f ;i'içaises et anglaises de tout travail au-
(r que la construction des appareils les
plus rapides. Un temps viendra où ceux-ci
aussi seront produits aux Etats-Unis. —
N York Times, id.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Suède. — Le ministre anglais du blocus
souhaite la bienvenue à la politique d'affa-
mement à laquelle les Etats-Unis, selon
lui, sont déjà résolus afin d'empêcher la
Suède d'expédier à l'Allemagne ses propres
produits : et cela, bien que cette exporta-
tion soit le seul moyen qu'ait la Suède d'ob-
tenir par échange des, articles absolument
indispensables à son industrie, et avant
tout du charbon, dont l'absence signifie-
rait Le chômage et la misère dans des pro-
portions inouïes. La question s'éclaire aus-
si du fait que l'Angleterre elle-même est
acheteuse de notre pâte de bois et d'autres
produits suédois dans, la mesure où elle
réussit à protéger les relations par la mer
du Nord en défendant nos navires contre
les sous-marins allemands. Ce n'est pas en
vérité pour venir en aide à l'Allemagne,
— surtout pendant cette guerre de pirates
contre nos pêcheurs sans défense — que
nous entendons maintenir notre neutralité
commerciale et notre droit aux libres
échanges avec l'un et l'autre des belligé-
rants. Chacun d'eux foule aux pieds, à sa
manière, nos droits et notre liberté. No-
tre seul principe directeur, c'est le souci
des intérêts suédois et de nos droits et de-
voirs en tant que nation loyalement neu-
tre.' — Stockholms Tidning, 14.7.
Espagne. — Les vignerons de la province
d'Almeria, craignant de ne pouvoir expor-
ter leurs raisins, par suite de la cherté
énorme des frets, ont décidé d'offrir jus-
qu'à 150 sh. par tonne et entrepris toutes
démarches utiles auprès des pouvoirs pu-
blics. Le raisin est l'unique richesse de la
région et, de son exportation, dépend la
misère ou l'aisance pour des milliers de
familles. — Tribuna (esp.), 18.7.
FINANCES
Les Belligérants.- « Toutes les ressources
des Alliés étaient sur le point d'être épui-
sées quand les Etats-Unis sont entrés dans
la guerre », a dit M. Baker. D'autre part,
l'Allemagne, en dépit, ou peut-être à cau-
se de son isolement a souscrit plus de 15
milliards de francs à son sixième em-
prunt de guerre. Nous nous préparerions
d'amères désillusions si, négligeant ces
faitfc étonnants, nous la croyions acculée à
la banqueroute et près d'être battue. —
(Ed.) Mihvaukce Free Press, 21.6.
- .4>
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
BUTS DE LA GUERRE
Italie. — Le Giornale d'Italia, dont les
attaches avec M. Sonnino sont connues,
tend à éclaircir le problème des buts ter-
ritoriaux de notre guerre. C'est un premier
pas dans la voie des déclarations explici-
tes et définitives ; nous devons nous en
réjouir, mais nous pensons qu'il aurait été
mieux d'offrir depuis longtemps déjces
éclaircissements à l'opinion publique ita-
lienne et étrangère au lieu d'attendre la
veille d'un congrès dans lequel les Puis-
sances de l'Entente sont appelées à rappro-
cher et discuter leurs intentions au su-
jet de la future organisation des Etats bal-
kaniques. Le Giornale d'Italia déplore qu'il
se soit formé à l'étranger, au sujet de
nos aspirations nationales, une atmosphère
d'injuste défiance. Mais déplorer un fait
n'est pas l'expliquer. Nous avons été les
premiers au Secolo, à mettre en évidence
les étranges et ridicules exagérations de
certains agitateurs croates. On pouvait dès
lors entreprendre (et ç'eût été très facile)
la démolition de l'intolérable mégalomanie
de ces messieurs. Il suffisait de montrer
qu'ils méconnaissaient les raisons les plus
anciennes et les mieux fondées de notre
droit. Au lieu d'agir ainsi, on a envoyé à
l'étranger des contre-agitateurs qui avec
une incroyable légèreté, ont travaillé à ce
magnifique résultat : nous faire apparaître
nous, comme impérialistes et oppresseurs
et les autres comme défenseurs d'une idée
nationale persécutée et mise en péril. —
Secolo. 20.7.
Colonies allemandes. — A la suite d'Emil
Zimmermann, on réclame souvent la cons-
titution d'une Afrique centrale allemande
qui comprendrait à peu près le Cameroun
le Congo, l'Afrique occidentale portugaise
nos anciennes colonies du Sud-Ouest et de
l'Est africains avec des parties de la Rho-
désia et de l'Afrique orientale portugaise
Le plan de Zimmermann, grâce à la propa-
gande, s'est imposé à une grande partie
de notre peuple. Mais l'Afrique centrale
ainsi rêvée ne répond pas à nos besoins
véritables. Jetons plutôt les yeux vers
l'Afrique occidentale, du Cameroun à
Dakar, ce qu'il y a de meilleur dans l'Afri-
que tropicale : la valeur économique en est
bien supérieure à celle de l'Afrique cen-
trale. et il suffit de rappeler les exigences
de notre marine, et le réservoir de trou-
pes que la France y a trouvé. - (Un col-
laborateur occasionnel) Voss. Ztg., 17.7
RAPPORTS ENTRE ALLIES
A l'occasion de la visite de la mission
italienne à New-York : « La mission ita-
lienne ne sera pas fêtée, à New-York uni-
quement par la nombreuse population ita-
lienne de la ville. New-York salue moins le
pays d'où sont venus beaucoup de ses ha-
bitants que celui qui, dans cette guerre,
a donné à l'Amérique de si grands exem-
ples d héroïsme. Les yeux américains ont
suivi avec étonnement, presque avec incré-
dulité les exploits de l'armée italienne, qui
a eu à combattre trois ennemis, l'Autriche,
l'Allemagne et la nature. Ces nouveaux Ro-
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