Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 juillet 1917 22 juillet 1917
Description : 1917/07/22 (T6,N508). 1917/07/22 (T6,N508).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6485006d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
¡¡STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2° Bau)
ET DES
lFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 508
PariS",. 22 fuittet 19 f 7.1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
6 -
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
é Front occidental. — Les Anglais ayant
ét6 repoussés par trois fois avec des pertes
sanglante® le 15 juillet, à 4 heures du ma-
n, près de Lombaertzyde, ont rassemblé
t e nouveau, vers 11 heures du matin des
poupes d'assaut des deux côtés de la route
e N'ieuport, à Lombaertzyde. Le pulissant
s eu de destruction dirigé immédiatement
sUr les tranchées ennemies n'a pas permis
1 tbaque projetée de se déclencher. En
rtols dans la nuit du 15 juillet, il s'est
Produit, en même temps que les attaques
nnemies déjà signalées, une autre attaque
un fort détachement de reconnaissance
c JglUIS près de Bullecourt. Elle a échoué
.;oml!le les autres. L'ennemi, qui avait pé-
r:tre dans nos lignes sur un point, en a été
.ePoussé par un corps à corps. Le chiffre
hes, prisonniers ramenés de nos attaques
Yeuses au sud-ouest de Courtecon s'est
é lelé à 375 hommes. Au cours de 5 contre-
Laques furieuses tentées dans la nuit du
8S juillet et renouvelées à plusieurs repri-
on au cours de la journée, les Français
IOUd subi des pertes extraordinairement
urdes. L'attaque signalée contre le pla-
viol de la Bovelle a été précédée par un
cahbnt feu d'artillerie et de mines de tout
calibre l'quel, du~ra d.eux fi eure.sl et v-ers
-
heures de l'après-midi s'accéléra en feu
de ra^ale. L'attaque française, qui échoua
Pran ns feux, a coûté de nouveau aux
nuit les plus lourds sacrifices. Dans la
bornk 15 au 16 juillet, nos aviateurs ont
t ?-vfardé les localités de Châlons, Prosnes
t, t Ourrnelon et attaqué à la mitrailleuse
(W 5~jectif® intéressants. Un fort détache-
<îu ir e reconnalissance qui, dans la nuit
du 15 au 16, attaquait, après une prépara-
tion Tl artIllene d'une heure, nos positions
QU nord-ouest de Prunay a été repoussé à
k fusils et de grenades. A l'ouest de
15 jUin se, nous avons repoussé, à l'aube du
15 ote e, urne faible attaque ennemie contre
a 04. Dans l'après-midi, le feu enne-
tt e, té. très violent, dès 5 heures, contre
les n l0ns de combat de la cote 304 puis
a. dim; , d'intensité vers minuit pour re-
tïOI)S e le matin de nouveau çontre nos po-
& MeiU depuis le bois d'Avocourt jusqu'à
- E e. '-- Journaux allemands du 17.7.
- p n Flandre le duel d'artillerie a con-
tinué ? V°acharnement pendant la jour-
ljurs f 16 juillet. Les Anglais dirigeaient
leurs d'artillerie et de lance-bombes,
î-^is
Cère SUr SOIrée, avec une violence particu-
lière sur n?S, positions du secteur de Lille.
o ^°trirrip î)r<>cédemment, l'activité de l'avia-
^'°n est ^e intense. En Artois, l'activité
h
d Ja jo f'fle, modérée en général au cours
lu nltre, a pris de l'intensité au cours
de la nuit. Elle était dirigée contre nos
U C,l d Qn la région d'Aubers, au sud
• 11 Cfinn 1 de La Bassée, à l'est de Loos et
au sud de Lens. Dans la matinée du 17,
nos positions à l'est de Monchy ont été
prises sous un violent feu d'artillerie. Le
16 juillet, à 4 h. 1/2 dy matin, à l'ouest de
Hulluch, une patrouille qui avait pénétré
dans nos tranchées sous la protection d'un
rideau de projectiles, a été rejetée avec
pertes au cours d'un combat à la grenade.
Une de nos patrouilles a pénétré dans les
lignes ennemies sur la voie ferrée de La
Bassée à Grenay et a abattu une sentinelle.
Nos batteries ont bombardé avec succès
des dépôts de troupes et de munitions au
sud de Blangy. Dans le secteur de Saint-
Quentin, région de Honnecourt, Hargicourt
et Itancourt, vive activité de patrouilles de
part et d'autre. Sur la route de Laon à
Soissons, l'attaque signalée de nos troupes
de choc hanovriennes a été exécutée avec
une audace extraordinaire. Les positions
ennemies ont été enlevées, sur un front do
300 mètres et une profondeur qui atteint
200 mètres, après quoi la troupe de choc est
revenue sur ses premières positions, con-
formément aux ordres reçus. Sur le front
de l'Aisne, après les combats mentionnés
au communiqué, le feu s'est de nouveau
ralenti, peu après une heure du matin.
Entre le mont Hiver et la route de Corbeny
¡\ Reims seulement, il a augmenté passagè-
rement d'intensité. Les lourdes pertes fran-
çaises sur l'Aisne transforment de plus en
plus le plateau du Chemin des Dames en
un cimetière de l'armée française. Au cours
de nos contre-attaques au Mont-Haut et au
Téton, nous avons ramené un officier. 63
hommes, 4 mitrailleuses et 13 fusils mi-
trainem's. En Champagne. l'activité de
l'aviation a été très intense. Des mouve-
ments importants de l'ennemi, dans la nuit
du 16 juillet, ont été gênés par le bombar-
dement de la gare des Islettes. A 8 h. 30 du
matin, une explosion a été constatée, sui-
vie d'une colonne de fumée de 300 mètres
de hauteur. Vers 10 heures d'autres explo-
sions ont été entendues. — Journaux alle-
mands du 18.7.
——— ——— 1
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis. — De Washington : La cons-
truction de navires se poursuit avec une
très grande rapidité sur les côtes de l'At-
lantique, du Pacifique et des grands lacs.
1.500.000 tonnes sont en construction. —
Birmingham Daily Post, 18.7.
Japon. — Les steamers vendus à Kôbé
en mai, sont au nombre de 18, jaugeant
43.538 tonnes ; le montant global des adjudi-
cations a été de 14.005.000 yen. Le prix par
tonne, qui était en mai 1916 de 176 yen,
s'est élevé à 321 yen (960 francs environ).
Le nombre de bateaux japonais affrétés par
les étrangers augmente ; on en comptait fin
avril 51. jaugeant 119.374 tonnes. — Japan
Chronicle, 2.6.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Russie. - La situation alimentaire de
Pétrograd n'est pas satisfaisante. Les fruits
et les légumes sont rares et chers : les ca-
rottes nouvelles se vendent 5 fr. la botte
deux douzaines de pommes de terre nouvel-
les valent 1 fr. 75, les épinards 2 fr. la li-
vre, les fraises au moins 4 fr., les cerises.
5 fr. la Livre, et tout le reste en proportion. v
Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que les
ouvriers peuvent maintenant Se payer ce
luxe, inabordable pour les bourgeois les
fonctionnaires et les employés de commerce
L'excès de papier-monnaie en circulation a
fait monter démesurément les salaires. On
cite le cas de onze maçons qui, sans être
employés à un travail de guerre, ont gagné
en une semaine 4.738 roubles, ce qui, en
valeur normale du temps de paix, ferait pour
chacun d'eux plus de 1.000 fr. - Daily
Mail, 17.7.
Portugal. — Maintenant que l'on a la cer-
titude que les récoltes de blé et de maïs de
la métropole suffiront à peine à la consom-
mation du pays pendant quatre mois, la
Ligue Economique fait de pressantes dé-
marches auprès du Gouvernement afin d'ob-
tenir que les vapeurs qui emportent des
chargement de liège en Amérique revien-
nent au Portugal avec du blé des Etats-Unis
ou de la République Argentine. - Pri-
meiro de Janeiro, 18.7. -
Argentine. — Les Etats-Unis nous donne-
mt du charbon si nous pouvons le trans-
porter. Il faut demander instamment que
quelques-uns des navires allemands, saisis
a Amérique, soient consacrés au transport
du charbon en Argentine. Du reste, nous
aussi, nous avons des navires allemands,
pourquoi ne pas les acheter ou les louer
— Prensa (arg.), 28.5.
GUERRE ECONOMIQUE
Dans une brochure qui circule aux Etats-
Unis, on accuse l'Allemagne d'avoir d'abord
réduit les industries belges à l'oisiveté, puis
d'avoir réquisitionné les machines sous pré-
texte qu'elles étaient sans occupation. Mais
le peuple américain sait que c'est le blocus
anglais qui a tué les industries belges en
rendant impossible toute importation de
matières premières. Pour conduire sa lutte
contre l'Allemagne, il entend se servir d'ar-
mes honnêtes. Il n'a pas besoin que l'Angle-
terre vienne l'assister avec ses mensonges.
-- (Ed.) Milwaulxe Free Press, 18.6.
,.. -——
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE ALLIES
La Conférence des Alliés. — M. Sonnino
va faire entendre, à Paris, la voix de l'Italie
Il aurait dû provoquer plus tôt l'occasion
qui se présente aujourd'hui. Reconnaissons
du moins que sa politique se fonde sur un
ferme propos d'amitié avec la France ; nous
(E.-M. A., 2° Bau)
ET DES
lFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 508
PariS",. 22 fuittet 19 f 7.1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
6 -
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
é Front occidental. — Les Anglais ayant
ét6 repoussés par trois fois avec des pertes
sanglante® le 15 juillet, à 4 heures du ma-
n, près de Lombaertzyde, ont rassemblé
t e nouveau, vers 11 heures du matin des
poupes d'assaut des deux côtés de la route
e N'ieuport, à Lombaertzyde. Le pulissant
s eu de destruction dirigé immédiatement
sUr les tranchées ennemies n'a pas permis
1 tbaque projetée de se déclencher. En
rtols dans la nuit du 15 juillet, il s'est
Produit, en même temps que les attaques
nnemies déjà signalées, une autre attaque
un fort détachement de reconnaissance
c JglUIS près de Bullecourt. Elle a échoué
.;oml!le les autres. L'ennemi, qui avait pé-
r:tre dans nos lignes sur un point, en a été
.ePoussé par un corps à corps. Le chiffre
hes, prisonniers ramenés de nos attaques
Yeuses au sud-ouest de Courtecon s'est
é lelé à 375 hommes. Au cours de 5 contre-
Laques furieuses tentées dans la nuit du
8S juillet et renouvelées à plusieurs repri-
on au cours de la journée, les Français
IOUd subi des pertes extraordinairement
urdes. L'attaque signalée contre le pla-
viol de la Bovelle a été précédée par un
cahbnt feu d'artillerie et de mines de tout
calibre l'quel, du~ra d.eux fi eure.sl et v-ers
-
heures de l'après-midi s'accéléra en feu
de ra^ale. L'attaque française, qui échoua
Pran ns feux, a coûté de nouveau aux
nuit les plus lourds sacrifices. Dans la
bornk 15 au 16 juillet, nos aviateurs ont
t ?-vfardé les localités de Châlons, Prosnes
t, t Ourrnelon et attaqué à la mitrailleuse
(W 5~jectif® intéressants. Un fort détache-
<îu ir e reconnalissance qui, dans la nuit
du 15 au 16, attaquait, après une prépara-
tion Tl artIllene d'une heure, nos positions
QU nord-ouest de Prunay a été repoussé à
k fusils et de grenades. A l'ouest de
15 jUin se, nous avons repoussé, à l'aube du
15 ote e, urne faible attaque ennemie contre
a 04. Dans l'après-midi, le feu enne-
tt e, té. très violent, dès 5 heures, contre
les n l0ns de combat de la cote 304 puis
a. dim; , d'intensité vers minuit pour re-
tïOI)S e le matin de nouveau çontre nos po-
& MeiU depuis le bois d'Avocourt jusqu'à
- E e. '-- Journaux allemands du 17.7.
- p n Flandre le duel d'artillerie a con-
tinué ? V°acharnement pendant la jour-
ljurs f 16 juillet. Les Anglais dirigeaient
leurs d'artillerie et de lance-bombes,
î-^is
Cère SUr SOIrée, avec une violence particu-
lière sur n?S, positions du secteur de Lille.
o ^°trirrip î)r<>cédemment, l'activité de l'avia-
^'°n est ^e intense. En Artois, l'activité
h
d Ja jo f'fle, modérée en général au cours
lu nltre, a pris de l'intensité au cours
de la nuit. Elle était dirigée contre nos
U C,l d Qn la région d'Aubers, au sud
• 11 Cfinn 1 de La Bassée, à l'est de Loos et
au sud de Lens. Dans la matinée du 17,
nos positions à l'est de Monchy ont été
prises sous un violent feu d'artillerie. Le
16 juillet, à 4 h. 1/2 dy matin, à l'ouest de
Hulluch, une patrouille qui avait pénétré
dans nos tranchées sous la protection d'un
rideau de projectiles, a été rejetée avec
pertes au cours d'un combat à la grenade.
Une de nos patrouilles a pénétré dans les
lignes ennemies sur la voie ferrée de La
Bassée à Grenay et a abattu une sentinelle.
Nos batteries ont bombardé avec succès
des dépôts de troupes et de munitions au
sud de Blangy. Dans le secteur de Saint-
Quentin, région de Honnecourt, Hargicourt
et Itancourt, vive activité de patrouilles de
part et d'autre. Sur la route de Laon à
Soissons, l'attaque signalée de nos troupes
de choc hanovriennes a été exécutée avec
une audace extraordinaire. Les positions
ennemies ont été enlevées, sur un front do
300 mètres et une profondeur qui atteint
200 mètres, après quoi la troupe de choc est
revenue sur ses premières positions, con-
formément aux ordres reçus. Sur le front
de l'Aisne, après les combats mentionnés
au communiqué, le feu s'est de nouveau
ralenti, peu après une heure du matin.
Entre le mont Hiver et la route de Corbeny
¡\ Reims seulement, il a augmenté passagè-
rement d'intensité. Les lourdes pertes fran-
çaises sur l'Aisne transforment de plus en
plus le plateau du Chemin des Dames en
un cimetière de l'armée française. Au cours
de nos contre-attaques au Mont-Haut et au
Téton, nous avons ramené un officier. 63
hommes, 4 mitrailleuses et 13 fusils mi-
trainem's. En Champagne. l'activité de
l'aviation a été très intense. Des mouve-
ments importants de l'ennemi, dans la nuit
du 16 juillet, ont été gênés par le bombar-
dement de la gare des Islettes. A 8 h. 30 du
matin, une explosion a été constatée, sui-
vie d'une colonne de fumée de 300 mètres
de hauteur. Vers 10 heures d'autres explo-
sions ont été entendues. — Journaux alle-
mands du 18.7.
——— ——— 1
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Etats-Unis. — De Washington : La cons-
truction de navires se poursuit avec une
très grande rapidité sur les côtes de l'At-
lantique, du Pacifique et des grands lacs.
1.500.000 tonnes sont en construction. —
Birmingham Daily Post, 18.7.
Japon. — Les steamers vendus à Kôbé
en mai, sont au nombre de 18, jaugeant
43.538 tonnes ; le montant global des adjudi-
cations a été de 14.005.000 yen. Le prix par
tonne, qui était en mai 1916 de 176 yen,
s'est élevé à 321 yen (960 francs environ).
Le nombre de bateaux japonais affrétés par
les étrangers augmente ; on en comptait fin
avril 51. jaugeant 119.374 tonnes. — Japan
Chronicle, 2.6.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Russie. - La situation alimentaire de
Pétrograd n'est pas satisfaisante. Les fruits
et les légumes sont rares et chers : les ca-
rottes nouvelles se vendent 5 fr. la botte
deux douzaines de pommes de terre nouvel-
les valent 1 fr. 75, les épinards 2 fr. la li-
vre, les fraises au moins 4 fr., les cerises.
5 fr. la Livre, et tout le reste en proportion. v
Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que les
ouvriers peuvent maintenant Se payer ce
luxe, inabordable pour les bourgeois les
fonctionnaires et les employés de commerce
L'excès de papier-monnaie en circulation a
fait monter démesurément les salaires. On
cite le cas de onze maçons qui, sans être
employés à un travail de guerre, ont gagné
en une semaine 4.738 roubles, ce qui, en
valeur normale du temps de paix, ferait pour
chacun d'eux plus de 1.000 fr. - Daily
Mail, 17.7.
Portugal. — Maintenant que l'on a la cer-
titude que les récoltes de blé et de maïs de
la métropole suffiront à peine à la consom-
mation du pays pendant quatre mois, la
Ligue Economique fait de pressantes dé-
marches auprès du Gouvernement afin d'ob-
tenir que les vapeurs qui emportent des
chargement de liège en Amérique revien-
nent au Portugal avec du blé des Etats-Unis
ou de la République Argentine. - Pri-
meiro de Janeiro, 18.7. -
Argentine. — Les Etats-Unis nous donne-
mt du charbon si nous pouvons le trans-
porter. Il faut demander instamment que
quelques-uns des navires allemands, saisis
a Amérique, soient consacrés au transport
du charbon en Argentine. Du reste, nous
aussi, nous avons des navires allemands,
pourquoi ne pas les acheter ou les louer
— Prensa (arg.), 28.5.
GUERRE ECONOMIQUE
Dans une brochure qui circule aux Etats-
Unis, on accuse l'Allemagne d'avoir d'abord
réduit les industries belges à l'oisiveté, puis
d'avoir réquisitionné les machines sous pré-
texte qu'elles étaient sans occupation. Mais
le peuple américain sait que c'est le blocus
anglais qui a tué les industries belges en
rendant impossible toute importation de
matières premières. Pour conduire sa lutte
contre l'Allemagne, il entend se servir d'ar-
mes honnêtes. Il n'a pas besoin que l'Angle-
terre vienne l'assister avec ses mensonges.
-- (Ed.) Milwaulxe Free Press, 18.6.
,.. -——
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE ALLIES
La Conférence des Alliés. — M. Sonnino
va faire entendre, à Paris, la voix de l'Italie
Il aurait dû provoquer plus tôt l'occasion
qui se présente aujourd'hui. Reconnaissons
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