Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 juillet 1917 21 juillet 1917
Description : 1917/07/21 (T6,N507). 1917/07/21 (T6,N507).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64850050
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ICTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2* Bau)
! ET DES
!-A.PFAlnES ÉTRANGÈRES
1 ——————
N° 507
Paris, 21 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
MATERIEL
Allemagne. — De Lausanne : Des ren-
seignements venus de la région de Cons-
tance permettent d'affirmer que l'on ne
construit plus de dirigeables dans les ate-
liers Zeppelin de Friedrichshafent Des mil-
liers d'ouvlliers sont employés à la cons-
truction intensive des aéroplanes. — Daily
Telegraph, 17.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — D'après les
évaluations anglaises et américaines, il y a
aux Etats-Unis 500.000 « embusqués » an-
glais. Or, ceux qui cherchent à les recruter
ge comptent pas en enrôler plus de 50.000.
ans ces conditions, le devoir du Gouver-
nement est net. Il convient de ne pas en-
voyer un seul soldat américain en Europe
avant que ces embusqués ne soient an
iront. Pershing y est allé. pour l'effet mo-
?-: Mais il convient que la France et la
Grande-Bretagne livrent leurs batailles
vec leurs propres forces tant qu'elles au-
ont des hommes pour le faire. Que le Ca-
grda, l'Australie, la Nouvelle-Zélande éta-
issent la conscription. Que tous les An-
sjais embusqués aux Etats-Unis soient en-
°yes en Flandre. Alors, si besoin est, nous
ons au secours de l'Angleterre. Mais alors
élément. (Ed.) New York American, 16.6.
l' AVIATION. — Depuis la création du Bu-
aeuu des Constructions aéronautiques, on
10 Parle de construire, aux Etats-Unis,
re'OOO..mèm 100.000 aéroplanes. La guer-
fr a prIS de telles proportions que les chif-
fr les plus énormes ne nous étonnent
'Pa* '• Mais, en fait, le Bureau a proposé
de ïnstUlre 3.500 aéroplanes d'ici la fin
année- Sur ce nombre, 194 seulement
de Jllsq ICI été commandés, car on manque
pourédlts. Et les 3.500 avions projetés ne
bro l'ont être fabriqués avant le 31 décem-
bre que si on fait diligence. — New York
nernporter la victoire avec une flotte aé-
très l. arr*éricaine de 100.000 aéroplanes, c'est
te o len. Mais il y a certaines difficultés.
Le do rrespondant du World à Washington
d6 une ce matin. Il montre comment
partout le peuple s'enthousiasme pour le
Ajoute- érlen des $ 600 millions. Mais il
: Il en résulte que certaines per-
^onnpo J?er|sent qu'il ne sera plus néces-
d'envoyer une grande armée en
!l e t
s y fe si un nombre suffisant d'aviateurs
S abord. Il est probable cependant
qu'il fa 11 1'1 une grande armée américaine
POUr ekn°ut»eni.r efficacement le corps d'avia-
leUrs SOutenir efficacement le corps d'avia-
teurs.» C'est IÙ toujours le danger des bel-
0ns des stratèges amateurs. Elles
ent ] agent la foi dans les miracles et ren-
s gens impatients des méthodes de
et de victoire solides et banales.
L'imagination populaire s'enflamme tou-
jours pour les panacées parfaites : l'inven-
tion qui doit annihiler les sous-marins, l'ar-
tifice qui produira les navires par millions
de tonnes, et maintenant le plan parfait
pour gagner la guerre dans les airs. Il se-
rait vain de diminuer l'importance énorme
de l'aviation dans la guerre moderne. Mais
nous nous rapprochons de la terre ferme
quand nous nous demandons si les 100.000
avions doivent passer avant l'armée, la ma-
rine, les constructions maritimes, l'alimen-
tation et autres matières de minime impor-
tance. — (Ed.) Evening Post, 20.6.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Quelques troubles se sont pro-
duits, du fait de certains soldats qui refu-
saient de partir, dans la brigade russe en
formation, qui doit être envoyée en France
pour compléter les unités qui s'y trouvent
déjà. Les délégués des troupes russes en
France, qui sont récemment arrivés en
Rm,s'¡e, se sont rendus à Louga (province
de Pétrograd) où se forme la brigade de
renfort et ont fait part des revendications
de leurs commettants ; ils ont, en outre,
montré la nécessité d'envoyer des réserves
en France. La résolution a été prise de se
soumettre entièrement aux décisions du
Soviet et du Gouvernement provisoire. —
Journaux russes du 31.5/13.6.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
V
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège. — La Norvège nous délègue une
mission qui nous réclamera des envois,
de blé, de maïs et d'avoine. Pendant. ce
temps, les souis-marins allemands coulent
ses navires, et des norvégiens bien connus
exportent en Allemagne le nickel employé
à la fabrication des torpilles. Dans ces con-
ditions, l'attitude du Gouverneiment norvé-
gien est extraordinaire. Ses envoyés auront
de la peine à prouver qu'ils méritent la
moindre considération. Tant que la Nor-
vège se soumettra sans protester à la des-
truction de sa flotte de commerce par l'Al-
lemagne, nous n'aurons absolument aucune
raison de la ravitailler. — (Ed.) New York
Times, 18.6.
MARINE MARCHANDE
Allemagne. — La presse anglaise signale
les efforts du Gouvernement allemand
pour reconstituer, dès la fin de la guerre.
sa flotte de commerce. Elle devra, au bout
de neuf ans, avoir regagné son tonnage,
qui était de 5 millions de tonnes, au 31
juillet 1914. « Sur ce total, dit-on, 2. mil-
lions ont été détruits ou saisis par l'enne-
mi, 1 million est bloqué dans des ports
neutres et le reste, 2 millions, se trouve
plus ou moins immobilisé, dans des ports
d'Allemagne. » Pour réparer ces pertes,
l'Etat fournira, non pas des avances, mais
des subsides non remboursables. Sur le
prix d'inventaire de chaque navire au 31
juillet 1914, il sera immédiatement payé
aO %, - puis une indemnité extraordi-
naire de cherté de matériaux et de main-
d'œuvre, qui s'élèvera de 20 à 80 du
supplément de frais de construction en-
courus de ce chef, et qui sera d'autant
plus élevée que le navire sera mis plus
tôt en construction, — enfin les 50 res-
tant à payer sur le prix d'inventaire de
juillet 1914. La préférence sera donnée
d abord aux cargo-boats plutôt .qu'aux pa-
quebots Les frais d'entretien des navirès
et des équipages internés seront intégra-
lement payes.— Times. 17.7.
GUERRE ECONOMIQUE
Biens français en Alsace-Lorraine — A
la demande posée par le député Windeck
relativement à la liquidation et l'expro-
priation des biens séquestrés en Alsace-
Lorraine [Cf. Bull. n° 501, p 2 c 1] M.
von Jonquières, directeur de Ministère
[au Département de l'Intérieur] répond le
13 juillet, il la séance du Reichstag qu'il
a fallu à la longue étendre à l'Alsace-Lor-
raine les mesures générales prescrites au
début de la guerre au sujet du séques-
tre. Le Gouvernement y a été contraint
en considération des procédés employés
pdr certains Etats ennemis à rencontre
des propriétés allemandes. Voss ZIg., 11 -7
- Suivant la Frankf. Ztg., 14.7, M. von
Jonquières a parlé de représailles contre
les procédés du Gouvernement français.
AVENIR ECONOMIQUE
Brésil. — De Porto Alegre, 12.7 • L'Etat
de Rio-Grande do Sul continue de recevoir
un grand courant d'émigration japonaise
Le secrétaire d'Etat pour l'Agriculture a
déclare à la, presse que les autorités de
l'Etat prendront toutes les mesures néces-
saires pour assurer le placement de 7 500
familles japonaises dans la colonisation de
l'Etat Les journaux font un grand éloge
des colons japonais et affirment qu'ils sau-
ront donner une vive impulsion à la poly-
culture tout en aidant les nationaux à délo-
ger les immigrants allemands. Lucla 12.7
——— ——-
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
BUTS DE LA GUERRE
Pourquoi 10 millions de jeunes Wriô
cains ont-ils répondu à l'appel de la loi '?
Pourquoi le peuple vient-il de souscrire
d'une façon aussi éclatante l'Emprunt de la
Liberté ? Pourquoi ? ce n'est pas pour ren-
dre l'Alsace-Lorraine à la France ; ni pour
remplacer le Croissant par la Croix sur les
édifices de Jérusalem ; ni pour donner
Constantinople à la Russie ; ni pour agrun-
(E.-M. A., 2* Bau)
! ET DES
!-A.PFAlnES ÉTRANGÈRES
1 ——————
N° 507
Paris, 21 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
MATERIEL
Allemagne. — De Lausanne : Des ren-
seignements venus de la région de Cons-
tance permettent d'affirmer que l'on ne
construit plus de dirigeables dans les ate-
liers Zeppelin de Friedrichshafent Des mil-
liers d'ouvlliers sont employés à la cons-
truction intensive des aéroplanes. — Daily
Telegraph, 17.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — D'après les
évaluations anglaises et américaines, il y a
aux Etats-Unis 500.000 « embusqués » an-
glais. Or, ceux qui cherchent à les recruter
ge comptent pas en enrôler plus de 50.000.
ans ces conditions, le devoir du Gouver-
nement est net. Il convient de ne pas en-
voyer un seul soldat américain en Europe
avant que ces embusqués ne soient an
iront. Pershing y est allé. pour l'effet mo-
?-: Mais il convient que la France et la
Grande-Bretagne livrent leurs batailles
vec leurs propres forces tant qu'elles au-
ont des hommes pour le faire. Que le Ca-
grda, l'Australie, la Nouvelle-Zélande éta-
issent la conscription. Que tous les An-
sjais embusqués aux Etats-Unis soient en-
°yes en Flandre. Alors, si besoin est, nous
ons au secours de l'Angleterre. Mais alors
élément. (Ed.) New York American, 16.6.
l' AVIATION. — Depuis la création du Bu-
aeuu des Constructions aéronautiques, on
10 Parle de construire, aux Etats-Unis,
re'OOO..mèm 100.000 aéroplanes. La guer-
fr a prIS de telles proportions que les chif-
fr les plus énormes ne nous étonnent
'Pa* '• Mais, en fait, le Bureau a proposé
de ïnstUlre 3.500 aéroplanes d'ici la fin
année- Sur ce nombre, 194 seulement
de Jllsq ICI été commandés, car on manque
pourédlts. Et les 3.500 avions projetés ne
bro l'ont être fabriqués avant le 31 décem-
bre que si on fait diligence. — New York
nernporter la victoire avec une flotte aé-
très l. arr*éricaine de 100.000 aéroplanes, c'est
te o len. Mais il y a certaines difficultés.
Le do rrespondant du World à Washington
d6 une ce matin. Il montre comment
partout le peuple s'enthousiasme pour le
Ajoute- érlen des $ 600 millions. Mais il
: Il en résulte que certaines per-
^onnpo J?er|sent qu'il ne sera plus néces-
d'envoyer une grande armée en
!l e t
s y fe si un nombre suffisant d'aviateurs
S abord. Il est probable cependant
qu'il fa 11 1'1 une grande armée américaine
POUr ekn°ut»eni.r efficacement le corps d'avia-
leUrs SOutenir efficacement le corps d'avia-
teurs.» C'est IÙ toujours le danger des bel-
0ns des stratèges amateurs. Elles
ent ] agent la foi dans les miracles et ren-
s gens impatients des méthodes de
et de victoire solides et banales.
L'imagination populaire s'enflamme tou-
jours pour les panacées parfaites : l'inven-
tion qui doit annihiler les sous-marins, l'ar-
tifice qui produira les navires par millions
de tonnes, et maintenant le plan parfait
pour gagner la guerre dans les airs. Il se-
rait vain de diminuer l'importance énorme
de l'aviation dans la guerre moderne. Mais
nous nous rapprochons de la terre ferme
quand nous nous demandons si les 100.000
avions doivent passer avant l'armée, la ma-
rine, les constructions maritimes, l'alimen-
tation et autres matières de minime impor-
tance. — (Ed.) Evening Post, 20.6.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Quelques troubles se sont pro-
duits, du fait de certains soldats qui refu-
saient de partir, dans la brigade russe en
formation, qui doit être envoyée en France
pour compléter les unités qui s'y trouvent
déjà. Les délégués des troupes russes en
France, qui sont récemment arrivés en
Rm,s'¡e, se sont rendus à Louga (province
de Pétrograd) où se forme la brigade de
renfort et ont fait part des revendications
de leurs commettants ; ils ont, en outre,
montré la nécessité d'envoyer des réserves
en France. La résolution a été prise de se
soumettre entièrement aux décisions du
Soviet et du Gouvernement provisoire. —
Journaux russes du 31.5/13.6.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
V
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège. — La Norvège nous délègue une
mission qui nous réclamera des envois,
de blé, de maïs et d'avoine. Pendant. ce
temps, les souis-marins allemands coulent
ses navires, et des norvégiens bien connus
exportent en Allemagne le nickel employé
à la fabrication des torpilles. Dans ces con-
ditions, l'attitude du Gouverneiment norvé-
gien est extraordinaire. Ses envoyés auront
de la peine à prouver qu'ils méritent la
moindre considération. Tant que la Nor-
vège se soumettra sans protester à la des-
truction de sa flotte de commerce par l'Al-
lemagne, nous n'aurons absolument aucune
raison de la ravitailler. — (Ed.) New York
Times, 18.6.
MARINE MARCHANDE
Allemagne. — La presse anglaise signale
les efforts du Gouvernement allemand
pour reconstituer, dès la fin de la guerre.
sa flotte de commerce. Elle devra, au bout
de neuf ans, avoir regagné son tonnage,
qui était de 5 millions de tonnes, au 31
juillet 1914. « Sur ce total, dit-on, 2. mil-
lions ont été détruits ou saisis par l'enne-
mi, 1 million est bloqué dans des ports
neutres et le reste, 2 millions, se trouve
plus ou moins immobilisé, dans des ports
d'Allemagne. » Pour réparer ces pertes,
l'Etat fournira, non pas des avances, mais
des subsides non remboursables. Sur le
prix d'inventaire de chaque navire au 31
juillet 1914, il sera immédiatement payé
aO %, - puis une indemnité extraordi-
naire de cherté de matériaux et de main-
d'œuvre, qui s'élèvera de 20 à 80 du
supplément de frais de construction en-
courus de ce chef, et qui sera d'autant
plus élevée que le navire sera mis plus
tôt en construction, — enfin les 50 res-
tant à payer sur le prix d'inventaire de
juillet 1914. La préférence sera donnée
d abord aux cargo-boats plutôt .qu'aux pa-
quebots Les frais d'entretien des navirès
et des équipages internés seront intégra-
lement payes.— Times. 17.7.
GUERRE ECONOMIQUE
Biens français en Alsace-Lorraine — A
la demande posée par le député Windeck
relativement à la liquidation et l'expro-
priation des biens séquestrés en Alsace-
Lorraine [Cf. Bull. n° 501, p 2 c 1] M.
von Jonquières, directeur de Ministère
[au Département de l'Intérieur] répond le
13 juillet, il la séance du Reichstag qu'il
a fallu à la longue étendre à l'Alsace-Lor-
raine les mesures générales prescrites au
début de la guerre au sujet du séques-
tre. Le Gouvernement y a été contraint
en considération des procédés employés
pdr certains Etats ennemis à rencontre
des propriétés allemandes. Voss ZIg., 11 -7
- Suivant la Frankf. Ztg., 14.7, M. von
Jonquières a parlé de représailles contre
les procédés du Gouvernement français.
AVENIR ECONOMIQUE
Brésil. — De Porto Alegre, 12.7 • L'Etat
de Rio-Grande do Sul continue de recevoir
un grand courant d'émigration japonaise
Le secrétaire d'Etat pour l'Agriculture a
déclare à la, presse que les autorités de
l'Etat prendront toutes les mesures néces-
saires pour assurer le placement de 7 500
familles japonaises dans la colonisation de
l'Etat Les journaux font un grand éloge
des colons japonais et affirment qu'ils sau-
ront donner une vive impulsion à la poly-
culture tout en aidant les nationaux à délo-
ger les immigrants allemands. Lucla 12.7
——— ——-
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
BUTS DE LA GUERRE
Pourquoi 10 millions de jeunes Wriô
cains ont-ils répondu à l'appel de la loi '?
Pourquoi le peuple vient-il de souscrire
d'une façon aussi éclatante l'Emprunt de la
Liberté ? Pourquoi ? ce n'est pas pour ren-
dre l'Alsace-Lorraine à la France ; ni pour
remplacer le Croissant par la Croix sur les
édifices de Jérusalem ; ni pour donner
Constantinople à la Russie ; ni pour agrun-
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