Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 juillet 1917 19 juillet 1917
Description : 1917/07/19 (T6,N505). 1917/07/19 (T6,N505).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64850035
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
'1
'( -
ITÈRES DE LA GUERRE\
(E.-M. A., 2* Bau) v - (
V ET DES - -
!FFAIItEs ÉTRANGÈRES
N° 505
Paris, 19 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
1 Font occidental. — Du front français,
15.7 : Au cours de l'attaque d'hier, déclen-
Ché après une préparation d'artillerie qui
faIt duré deux jours, les Français ont at-
teint les deux objectifs qu'ils avaient en
u-e. Du côté du Mont-Haut, les troupes
sont arrivées au but en six minutes et, ce
qUI est plus important, l'ennemi a perdu
on dernier poste d'observation vers le Sud
rJ~S pouvoir réussir, en dépit de ses efforts
itérés à regagner la moindre partie du
terrain. - Times, 17.7.
, Front oriental. — Nous n'étudierons pas
s résultats stratégiques de cette première
phase de l'offensive russe. La. bataille mo-
derne se développe selon des plans et avec
.des objectifs stratégiques ; mais les plans
-ne forrnent que l'ossature technique de la
Drno •" ^'objectif ne peut être atteint que
progressIvement et il n'est pas toujours
gécessaire qu'on l'obtienne de vive force.
iieini ra le but lorsque l'usure de l'en-
Pluq , sera suffisamment profonde pour ne
llus lui permettre de prolonger la bataille.
A Cette Usure de l'ennemi, la Russie révolu-
o Ollnalre vient1 de travailler puissamment,
de J- calculer que la première semaine
k 'v¿J.'eUSIve russe n'a. pas coûté aux Aus-
l-AUemands moins de 150.000 hommes.
Le tuP8 dépasse les espérances que les
c°ftditm ^S T,/I'arm6e russe pouvaient nous
conditions L'importance décisive de la; nous
Pérati'on de tous les Alliés se manifeste
foie e plus. La formule du front uni-
le b reste vrai. Or, c'est en Autriche que
le blop .î ennemi se montre le moins solide.
se montre le moins solide.
encore des régiments tchèques
chie endre en masse; les divisions autri-
Plusllnes ont fourni, comme toujours, le
t}tr grnd ombre de prisonniers. C'est
contre l'Autriche qu'il faut concentrer tous
J°s - Qrts. - Corr. della Sera, 15.7.
-
<1ellt 'lUI" le front oriental, les Russes son-
hl 1-entenlent les nouvelles positions que
nous avons occupées conformement à nos
Il jUi eIltre le Dniester et les Carpathes. Le
11 juillet attaques partielles de' l'en-
Il Juillet, des attaques partiell-es de' l'en-
nemi ont e'ui lieu près de Grabowka et de
cL ^0tre fï°Zl?P elles ont été étouffées
e Part feu, Dans la région de Brzezany,
de -urt 'e e de Godow et à l'est de
vini n .i.ntensification du feu, par
«toà^ts Vers 22 heures, les Russes atta-
tll, al" SUI" un front d'un kilomètre envi-
t'sù^Près Pilleurs fortes vagues de fe.
kJ^aque s'écroula sous notre tir avec de
es Pour l'ennemi. - Sur le
« r-ouml i poui! l'ennemi. — Sur le
PartiinvJar^erie ennemie a été
U menl' dans la région de
~Latirii£ ii Des travaux de retranche-
i«ehnpr l8 au nord-est de l'embouchure
tj eiilnioii furent détruits par notre feu.
au in juiUet, nous avons fait dans
le secteur de Brzezany et de Zborow 1.900
prisonniers, parmi lesquels 22 officiers. Le
nombre relativement faible des prisonniers
donne une idée des effroyables pertes des
Russes qui, fauchés par rangs entiers, n'ont
pu aborder nos tranchées que dans des cas
isolés. Suivant des rapports envoyés du
front, certaines compagnies ont fondu dans
la fournaise jusqu'à un effectif de 30 à 40
hommes. Particulièrement lourdes ont été
les pertes de la division du Transàmour.
Le scorbut sévit dans de nombreuses divi-
sions de l'armée russe. Avant' de mettre
les troupes en route, on leur avait promis
qu'elles allaient dans un secteur tranquille
et n'auraient pas à attaquer. — (Agence
Wolff) Journaux allemands, 13.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis: AVIATION. —
Le contre-amiral Peary, de la marine amé-
ricaine, a fait les déclarations suivantes :
« Les Etats-Unis possèdent de grands hydro-
planes capables de transporter des canons
lourds et des torpilles. Le torpillage récent
du navire de commerce anglais Gena yar
un avion-torpilleur montre que d'autres
pays que le nôtre ont développé l'invention
du contre-amiral Fiske, brevetée en 1912. Si
les Allemands peuvent employer des avions-
torpilleurs, il n'y a pas de raison pour que
les Anglais et nous ne les employions pas
aussi. Les Alliés ont des hydroplanes pou-
vant soulever 21 personnes à plus de 2.000
mètres. Les pius grosses torpilles pèsent
moins que 21 personnes. Les avions-torpil-
leurs pourraient donner la solution de la
guerre maritime. En effet, jusqu'iqi, les na-
vires de guerre anglais ne peuvent aller at-
taquer les côtes aux eaux peu profondes par
lesquelles s'échappent les sous-marins,
parce que des mines les en empêchent, et
qu'on ne. peut relever ces mines, sous le
feu des canons de la flotte allemande Or
nous pouvons former une escadre de cent
avions-torpilleurs qui empêcheraient les
dreadnoughts allemands de sortir et per-
mettraient ainsi aux navires anglais d'ac-
complir leur tâche. Il nous faut de plus
10.000 hydroplanes contre les sous-marins. »
— New York Herald, 18.6.
— La domination de l'air par les Alliés,
tel est le but du projet de crédits de$600
millions qui va bientôt être proposé au
Congrès. Il s'agit de construire, la flotte la
plus formidable d'aéroplanes ,. et d'hydro-
planes que le monde art jamais vue Tous
les stratèges alliés reconnaissent que' cette
domination de l'air est absolument essen-
tielle à la victoire, On y parviendra en con-
sacrant à l'aviation les ressources jusqu'ici
latentes des Etats-Unis. On augmentera la
capacité des usines qui fabriquent déjà fts-
avions, on construira de nouvelles usines
pour produire les aéroplanes de modèles
jusqu'il inconnus en, Amérique, et l'on mo-
bil sera la vaste armée des mécaniciens des
Etats-Unis pour servir dans l'entreprise
qu'on proclame la plus importante, de la
guerre. Le ministre de la guerre Baker sou-
tient le programme d'aviation de toute son
énergie et de tout son enthousiasme La
construction des avions et l'instruction des
aviateurs pourront être menées à bien sans
gêner en nm la formation des armées et la
fourniture du matériel et des munitions aux
Alliés. Et, tandis qu'il faudra du temps
avant que les armées et le mafi tériel soient
prêts, le grand projet Çtériien fournira aux
Etats-Unisle moyen le plus ra.pide et le
plus efficace de faire leplus ra-pide et le
plus IEJocace de faire sentir leur participa-
tion à la lutte gigantesque. lly a aussi à
considérer l'économie de tonnage que per-
mettra le programme aérien. En effet, l'usa-
ge le pl us efficace qu'on puisse faire de
notre tonnage est de l'employer au trans-
port des avions, quJ¡ exigent reJûbvement
peu de place. - Neli York lIcra/d, 1!Uî
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
x COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. - La Gaceta [journal officiel]
d'aujourd'hui publie l'ordonnance royale
suivante, complétant celle du 4 juillet der-
mer [Cf. Bull. n° 498, p 1, c. 2] Article 1er :
l'exportation des huiles fines autorisées
pourra se faire en barils ou en tonneux;
art. 2 : à défaut de marque ou oétiqu'ette
déposée, les exportateurs pourront fournir,
une autre preuve de l'existance commer-
ciale de leurs produits avant l'ordonnance
royale du 4 juillet dernier ; art 3 • l'expor-
tation des huiles fines ne pourra s'effectuer
que par les douanes de Port-Bou, Barce-
lone, Tarragone, Alicante, Cadix,
Séville, Malaga, Buelva, Vigo et Irun. -
Accion, 14.7.
MARINE MARCHANDE
Canada. - L'appel de M. Lloyd George-
deamandant des navires, a été entendu par e
Canada. En plus des auanHtl^ du ie
en bois, parmi lesquels des voiliers de îTûnS
tonnes en construction sur les côtes de lu
Nouvelle-Ecosse et de la Colombie Britan-
nique, de nombreux steamers en acier cSont
en chantier. Une cOmpagnie, à Montréal,
travaille à. 6 cargos de 7.000 tonnes, aussi
bien qu'à plusieurs navires de moindre ton-
nage, parmi lesquels un cto
tonnes. A Levis, sur le Saint-Laurent, un
bateau d'acier de 5 000 S fnnrm est en cons-
truction. Trois autres, d'un tonnage total
de 6.800 Sur les en chantier à New-
Glasgow. Sur les Grands Lacs,on trouve
des chantiers construisant des navires en
acier qui jaugent jusqu'à 8 000 tonnes, y
compris des bateaux-citernes, Sur le Paci-
fique, un chantier construit 5 navires de
8.800 tonnes, et un autre deux de 4.600 ton-
nés. - (Mark Woln) New York
Tribune, 16.6.
'( -
ITÈRES DE LA GUERRE\
(E.-M. A., 2* Bau) v - (
V ET DES - -
!FFAIItEs ÉTRANGÈRES
N° 505
Paris, 19 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Etrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
1 Font occidental. — Du front français,
15.7 : Au cours de l'attaque d'hier, déclen-
Ché après une préparation d'artillerie qui
faIt duré deux jours, les Français ont at-
teint les deux objectifs qu'ils avaient en
u-e. Du côté du Mont-Haut, les troupes
sont arrivées au but en six minutes et, ce
qUI est plus important, l'ennemi a perdu
on dernier poste d'observation vers le Sud
rJ~S pouvoir réussir, en dépit de ses efforts
itérés à regagner la moindre partie du
terrain. - Times, 17.7.
, Front oriental. — Nous n'étudierons pas
s résultats stratégiques de cette première
phase de l'offensive russe. La. bataille mo-
derne se développe selon des plans et avec
.des objectifs stratégiques ; mais les plans
-ne forrnent que l'ossature technique de la
Drno •" ^'objectif ne peut être atteint que
progressIvement et il n'est pas toujours
gécessaire qu'on l'obtienne de vive force.
iieini ra le but lorsque l'usure de l'en-
Pluq , sera suffisamment profonde pour ne
llus lui permettre de prolonger la bataille.
A Cette Usure de l'ennemi, la Russie révolu-
o Ollnalre vient1 de travailler puissamment,
de J- calculer que la première semaine
k 'v¿J.'eUSIve russe n'a. pas coûté aux Aus-
l-AUemands moins de 150.000 hommes.
Le tuP8 dépasse les espérances que les
c°ftditm ^S T,/I'arm6e russe pouvaient nous
conditions L'importance décisive de la; nous
Pérati'on de tous les Alliés se manifeste
foie e plus. La formule du front uni-
le b reste vrai. Or, c'est en Autriche que
le blop .î ennemi se montre le moins solide.
se montre le moins solide.
encore des régiments tchèques
chie endre en masse; les divisions autri-
Plusllnes ont fourni, comme toujours, le
t}tr grnd ombre de prisonniers. C'est
contre l'Autriche qu'il faut concentrer tous
J°s - Qrts. - Corr. della Sera, 15.7.
-
<1ellt 'lUI" le front oriental, les Russes son-
hl 1-entenlent les nouvelles positions que
nous avons occupées conformement à nos
Il jUi eIltre le Dniester et les Carpathes. Le
11 juillet attaques partielles de' l'en-
Il Juillet, des attaques partiell-es de' l'en-
nemi ont e'ui lieu près de Grabowka et de
cL ^0tre fï°Zl?P elles ont été étouffées
e Part feu, Dans la région de Brzezany,
de -urt 'e e de Godow et à l'est de
vini n .i.ntensification du feu, par
«toà^ts Vers 22 heures, les Russes atta-
tll, al" SUI" un front d'un kilomètre envi-
t'sù^Près Pilleurs fortes vagues de fe.
kJ^aque s'écroula sous notre tir avec de
es Pour l'ennemi. - Sur le
« r-ouml i poui! l'ennemi. — Sur le
PartiinvJar^erie ennemie a été
U menl' dans la région de
~Latirii£ ii Des travaux de retranche-
i«ehnpr l8 au nord-est de l'embouchure
tj eiilnioii furent détruits par notre feu.
au in juiUet, nous avons fait dans
le secteur de Brzezany et de Zborow 1.900
prisonniers, parmi lesquels 22 officiers. Le
nombre relativement faible des prisonniers
donne une idée des effroyables pertes des
Russes qui, fauchés par rangs entiers, n'ont
pu aborder nos tranchées que dans des cas
isolés. Suivant des rapports envoyés du
front, certaines compagnies ont fondu dans
la fournaise jusqu'à un effectif de 30 à 40
hommes. Particulièrement lourdes ont été
les pertes de la division du Transàmour.
Le scorbut sévit dans de nombreuses divi-
sions de l'armée russe. Avant' de mettre
les troupes en route, on leur avait promis
qu'elles allaient dans un secteur tranquille
et n'auraient pas à attaquer. — (Agence
Wolff) Journaux allemands, 13.7.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis: AVIATION. —
Le contre-amiral Peary, de la marine amé-
ricaine, a fait les déclarations suivantes :
« Les Etats-Unis possèdent de grands hydro-
planes capables de transporter des canons
lourds et des torpilles. Le torpillage récent
du navire de commerce anglais Gena yar
un avion-torpilleur montre que d'autres
pays que le nôtre ont développé l'invention
du contre-amiral Fiske, brevetée en 1912. Si
les Allemands peuvent employer des avions-
torpilleurs, il n'y a pas de raison pour que
les Anglais et nous ne les employions pas
aussi. Les Alliés ont des hydroplanes pou-
vant soulever 21 personnes à plus de 2.000
mètres. Les pius grosses torpilles pèsent
moins que 21 personnes. Les avions-torpil-
leurs pourraient donner la solution de la
guerre maritime. En effet, jusqu'iqi, les na-
vires de guerre anglais ne peuvent aller at-
taquer les côtes aux eaux peu profondes par
lesquelles s'échappent les sous-marins,
parce que des mines les en empêchent, et
qu'on ne. peut relever ces mines, sous le
feu des canons de la flotte allemande Or
nous pouvons former une escadre de cent
avions-torpilleurs qui empêcheraient les
dreadnoughts allemands de sortir et per-
mettraient ainsi aux navires anglais d'ac-
complir leur tâche. Il nous faut de plus
10.000 hydroplanes contre les sous-marins. »
— New York Herald, 18.6.
— La domination de l'air par les Alliés,
tel est le but du projet de crédits de$600
millions qui va bientôt être proposé au
Congrès. Il s'agit de construire, la flotte la
plus formidable d'aéroplanes ,. et d'hydro-
planes que le monde art jamais vue Tous
les stratèges alliés reconnaissent que' cette
domination de l'air est absolument essen-
tielle à la victoire, On y parviendra en con-
sacrant à l'aviation les ressources jusqu'ici
latentes des Etats-Unis. On augmentera la
capacité des usines qui fabriquent déjà fts-
avions, on construira de nouvelles usines
pour produire les aéroplanes de modèles
jusqu'il inconnus en, Amérique, et l'on mo-
bil sera la vaste armée des mécaniciens des
Etats-Unis pour servir dans l'entreprise
qu'on proclame la plus importante, de la
guerre. Le ministre de la guerre Baker sou-
tient le programme d'aviation de toute son
énergie et de tout son enthousiasme La
construction des avions et l'instruction des
aviateurs pourront être menées à bien sans
gêner en nm la formation des armées et la
fourniture du matériel et des munitions aux
Alliés. Et, tandis qu'il faudra du temps
avant que les armées et le mafi tériel soient
prêts, le grand projet Çtériien fournira aux
Etats-Unisle moyen le plus ra.pide et le
plus efficace de faire leplus ra-pide et le
plus IEJocace de faire sentir leur participa-
tion à la lutte gigantesque. lly a aussi à
considérer l'économie de tonnage que per-
mettra le programme aérien. En effet, l'usa-
ge le pl us efficace qu'on puisse faire de
notre tonnage est de l'employer au trans-
port des avions, quJ¡ exigent reJûbvement
peu de place. - Neli York lIcra/d, 1!Uî
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
x COMMERCE EXTERIEUR
Espagne. - La Gaceta [journal officiel]
d'aujourd'hui publie l'ordonnance royale
suivante, complétant celle du 4 juillet der-
mer [Cf. Bull. n° 498, p 1, c. 2] Article 1er :
l'exportation des huiles fines autorisées
pourra se faire en barils ou en tonneux;
art. 2 : à défaut de marque ou oétiqu'ette
déposée, les exportateurs pourront fournir,
une autre preuve de l'existance commer-
ciale de leurs produits avant l'ordonnance
royale du 4 juillet dernier ; art 3 • l'expor-
tation des huiles fines ne pourra s'effectuer
que par les douanes de Port-Bou, Barce-
lone, Tarragone, Alicante, Cadix,
Séville, Malaga, Buelva, Vigo et Irun. -
Accion, 14.7.
MARINE MARCHANDE
Canada. - L'appel de M. Lloyd George-
deamandant des navires, a été entendu par e
Canada. En plus des auanHtl^ du ie
en bois, parmi lesquels des voiliers de îTûnS
tonnes en construction sur les côtes de lu
Nouvelle-Ecosse et de la Colombie Britan-
nique, de nombreux steamers en acier cSont
en chantier. Une cOmpagnie, à Montréal,
travaille à. 6 cargos de 7.000 tonnes, aussi
bien qu'à plusieurs navires de moindre ton-
nage, parmi lesquels un cto
tonnes. A Levis, sur le Saint-Laurent, un
bateau d'acier de 5 000 S fnnrm est en cons-
truction. Trois autres, d'un tonnage total
de 6.800 Sur les en chantier à New-
Glasgow. Sur les Grands Lacs,on trouve
des chantiers construisant des navires en
acier qui jaugent jusqu'à 8 000 tonnes, y
compris des bateaux-citernes, Sur le Paci-
fique, un chantier construit 5 navires de
8.800 tonnes, et un autre deux de 4.600 ton-
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