Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 juillet 1917 16 juillet 1917
Description : 1917/07/16 (T6,N502). 1917/07/16 (T6,N502).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6485000x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
N° 502
l
Itères DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
A.lfi.ES ÉTRANGÈRES
Paris, le 16 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Peut-être ce qu'il y
a de plus grave dans le revers que nous
venons de subir dans la région de l'Yser,
:est qu'il a été dû à la supériorité de l'avia-
IOn allemande en ce point du front. Il res-'
Sort du nombre! d'avions ennemis abattus
Par nos canons spéciaux et signalés dans
ftos communiqués que les aviateurs alle-
111Ûll'diSi ont survolé nos lignes bien plus
meuvent qu'aux jours de la bataille d'Ar-
ras ou de celle de Messines. Si ce fait
Pouvait s'expliquer par le renforcement de
,il défense aérienne de Londres, on ne s'en
Inquiéterait guère ; malheureusement il
semble que ce soit tout le contraire. On
dIraIt donc que nous subissons des consé-
quences d'un manque relatif, mais général,
appareils. il peut avoir d'autres consé-
quences fâcheuses avant qu'on réussisse à
Y suppléer. - (Ed.) Daily Chronicle, 12.7.
-- Du, G. Q. G. britannique L'attaque
quémandé près de Nieuport n'a pas eu, à
Qacoup près, l'importance qu'on lui a
tQtrluée ; il est douteux que les forces bri-
LI nlllques engagées aient été égales au
riQmK des prisonniers annoncés par le
fttttiuniqué allemand. — Times, 14.7.
letront oriental. — Sud de Brzezany, 6 juil-
It Le,s Russes n'ont pas encdre retrouvé
fra orüe, de reprendre leurs attaques sur le
front OÙ ils ont. déclenché, des deux côtés
de 1 a Zlta-Llpa, l'offensive sur Brzezany
ait leur ouvrir la route de Lemberg.
r, Il 'es le nombre de leurs morts à 4.000,
Siolls que &ur le front d'une de nos divl-
fSiol)" et. au même chiffre devant la divi-
°u mane- Le terrain et littéralement
Coiivof die cadavres russes. Nos positions,
.() llt le feu roulant ennemi avait fait un
'^rrip, champ d'entonnoirs, sont depuis
lObs lhps recontetruites. De nombreux bal-
et }' fs ennemis continuent à tenir l'air
tivité de l'aviation est toujours in-
se r violent feu d'artillerie a été di-
dolent fep d'artillerie a été di:
'jgé cjn r , 'Dziki La'ny, .arête dénudée qui
s'avance au sud de POSUChOV, dans la di-
-est jusqu'à la Zlota-Lipa et que
coupent les deux fronts adverses. Les
Saxons étaient chargés de tenir cette posi-
-
tl-S n e de très violentes attaques. Les
ll:ss^g ®e maintiennent encore en des
LhoitUs Ifo.és de notre ligne et à l'instant
ici la dernière heure de la soirée,
ta i ent un violent feu roulant. Ils
tentent eUl chance, encore une fois bien
qu'ils aient été aujourd'hui repoussés plus
au nord, sur le front Bœhm-Ermolli, avec
Rf-îtioll s épouvantables. Dans cette opé-
Rh s sii v divisions se succédèrent en va-
t~s renouvelées. On a compté
ta?' Èn assaut les unes derrière les au-
(Ii p.rêtarfIère on avait placé de la cava-
P-rêtA 1 à foncer dans la brèche. Deux
Vl'iv- sion* er corps de la garde se trou-
PaSmïi - les troupes d'assaut qui atta-
quèrent avec un mordant remarquable,
sans toutefois obtenir le moindre succès.
Le front austro-allemand résista si victo-
rieusement à cette violente poussée que
l'on peut parler d'une complète victoire dé-
fensive. En un seul point, les Russes péné-
trèrent dans nos lignes, mais en furent re-
jetés immédiatement. — Frankf. Ztg. 97.
Afrique orientale portugaise. — Le minis-
tre des Colonies a déclaré à la Chambre
des Députés que, d'après la dépêche qu'il
vient de recevoir de Lourenço-Marquès,
une colonne anglaise, partie de M'tomia,
marchait sur les Allemands campés à Ma-
cumba et allait coopérer avec une colonne
portugaise quli doit - s'avancer dans la mê-
me direction en partant de Nanguar. Il a
ajouté que les Anglais entreprennent une
autre campagne dans les monts Oisulu en
liaison avec la colonne portugaise de La-
go. — Seculo. 10.7.
— De Lisbonne 10.7 : La colonne de Tété
est arrivée près de Massanga après avoir
engagé le combat avec les rebelles qui fu-
rent repoussés. Nos pertes sont légères. La
colonne va continuer sa marche vers Mu-
gar La colonne de Manica a occupé, le 3.7,
Catandica où les rebelles opposaient une
forte résistance. Primeiro de Janeiro, 11.7.
Considérations d'ensemble. — On peut
considérer comme nulle l'aide que la Rus-
sie peut fournir à l'Entente, même, au cas
d'une problématique offensive, 'qu'une con-
tre-offensive des Allemands pourrait chan-
ger en débâcle. Il est vrai que les Alliés
ont trouvé deux nouveaux amis, l'Améri-
que et la. Grèce. Mais est-ce, que les Etats-
Unis pourront faire autre chose que d'en-
voyer 60 à 70.000 volontaires dans le cou-
rant de 1918 ? L'armée hellénique qui te-
nait tant là son ancien roi, se rangera-t-elle
loyalement contre les Coalisés ? La tragédie
grecque finira par un fiasco et, summa sum-
marum, la perte des effectifs moscovites ne
sera pas contre-balancée par les troupes de
Vénizélos et celles de Pershing. Tijd, 30.6.
— L'instant est-il venu pour l'Allema-
gne de lancer une offensive ? Depuis l'échec
des offensives ennemies et le remplace-
ment du général Nivelle nous entendons
nos adversaires se demander si le moment
d'une offensive allemande n'est pas encore
arrivé. Du côté allemand, d'ailleurs, on
soulève aussi cette question de la grande
offensive ; elle est assez intéressante pour
toucher même ceux qui souscrivent à la
« paix à tout prix » et qui affirment ainsi
qu'ils n'ont encore rien compris à l'essence
de cette guerre. Quelle est donc pour nous
la situation dans l'Ouest ? Pendant des an-
nées, et maintenant encore depuis des
mois. nous avons résisté stratégiquement
à des armées de plusieurs millions de sol-
dats, à des ennemis supérieurs en nombre.
Nous devons cependant, nous demander si
nous pourrions actuellement disposer sur
l'un des fronts de la supériorité numérique
indispensable pour une offensive. A l'entre
prendre, ne risquerions-nous pas d'être ar-
rêtés, par la fatigue et. l'épuisement de no-
tre force offensive, avant d'avoir atteint no-
tre but ? Nous n'aimons pas les attaques
qui ne portent pas en elles les promesses
a un succès certain. Nous terminons plutôt
nos opérations stratégiques par une pour-
suite comme en Mazurie, en Pologne, en
Lithuanie, en Serbie, en Albanie, en Rou-
manie. Qu'on ne veuille pas voir dans no-
tre prudence un manque de hardiesse. Pas
plus que l'attaque, la défense n'a jamais
été pour nous un but. Nous cherchons par
elle à atteindre le vrai but, militaire et po-
litique. Faire de la stratégie de gloriole ne
convient nullement au sérieux et au senti-
ment de responsabilité de notre haut com-
mandement. Ce qui arrive, lorsque l'offen-
sive est en elle-même un but nous l'avons
vu dans l'attaque de printemps exécutée
par le général Nivelle à l'est et à l'ouest de
Reims. Elle n'a rapporté à l'ennemi que
des montagnes de cadavres et à son chef
que le surnom injurieux de « buveur de
sang ». Nous ne voudrions pas avoir sur la
conscience la Vie de centaines de milliers
d hommes comme ceux qui ont versé leur
sang pour la France, l'Angleterre et l'ita-
lie dans les trois derniers mois. Nous esti-
mons l'adversaire avec plus de justice qu'il
ne nous estime nous et nos alliés. Si l'on a
maintenant,, dans le camp ennemi le plus
grand besoin de raviver la confiance per-
due dans le commandement, la confiance
des Puissances Centrales dans Hindenburg,
et Ludendorff n'a fait que s'accroitre. Nous
savons qu.ils n'ont pas le défaut de suresti-
mer notre force. Si maintenant notre Etat-
Major ne s'est pas encore décidé à une
grande offensive dans l'ouest c'est qu'il
s'est dit, avant tout que notre situation
générale n'exige pas encore l'attaque déci-
sive sur terre. La guerre offensive, c'est no-
tre marine qui la mène avec un succès
écrasant et décisif. Pour des raisons t'ï nolih
ques aussi nous ne devons P pas nrmAr"
piter tête baissée dans une offensive. Ce
serait un coup de dés et le peuple allemand
ne peut qu être reconnaissant aux , chefs de
son armée d'avoir le souci de ménager le
sang allemand. Nous pouvons avoir tous
les. jours de petits succès nous évi-
tons les offensives qui ne sont pas et ne
peuvent être entièrement décisives. - (Mo-
raht) Kreuzzlg10.7
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis : AVIATION. -
Déclarations d'un membre du bureau de
production aérienne du Conseil de la Défense
Nationale : Un temps viendra où les avie,
teurs alliés recevront leur instruction au.-Z
Etats-Unis. les appareils d'instruction se-
ront produite ici, et les élèves y seront
amenés au lieu d'expédier les '8lppareils en
Europe. De cette manière, on réalisera une
sérieuse économie de tonnage. - Public,
Ledger, 12.6.
— Le mois dernier, l'aviation a pris la
première -place dans toutes les discussions
sur la participation des Etats-Unis à la
guerre européenne. On propose ma~ntenant
de constituer un ministère spécial de l'aéro-
nautique, dont le ministre PpSntojt place
l
Itères DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
A.lfi.ES ÉTRANGÈRES
Paris, le 16 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Peut-être ce qu'il y
a de plus grave dans le revers que nous
venons de subir dans la région de l'Yser,
:est qu'il a été dû à la supériorité de l'avia-
IOn allemande en ce point du front. Il res-'
Sort du nombre! d'avions ennemis abattus
Par nos canons spéciaux et signalés dans
ftos communiqués que les aviateurs alle-
111Ûll'diSi ont survolé nos lignes bien plus
meuvent qu'aux jours de la bataille d'Ar-
ras ou de celle de Messines. Si ce fait
Pouvait s'expliquer par le renforcement de
,il défense aérienne de Londres, on ne s'en
Inquiéterait guère ; malheureusement il
semble que ce soit tout le contraire. On
dIraIt donc que nous subissons des consé-
quences d'un manque relatif, mais général,
appareils. il peut avoir d'autres consé-
quences fâcheuses avant qu'on réussisse à
Y suppléer. - (Ed.) Daily Chronicle, 12.7.
-- Du, G. Q. G. britannique L'attaque
quémandé près de Nieuport n'a pas eu, à
Qacoup près, l'importance qu'on lui a
tQtrluée ; il est douteux que les forces bri-
LI nlllques engagées aient été égales au
riQmK des prisonniers annoncés par le
fttttiuniqué allemand. — Times, 14.7.
letront oriental. — Sud de Brzezany, 6 juil-
It Le,s Russes n'ont pas encdre retrouvé
fra orüe, de reprendre leurs attaques sur le
front OÙ ils ont. déclenché, des deux côtés
de 1 a Zlta-Llpa, l'offensive sur Brzezany
ait leur ouvrir la route de Lemberg.
r, Il 'es le nombre de leurs morts à 4.000,
Siolls que &ur le front d'une de nos divl-
fSiol)" et. au même chiffre devant la divi-
°u mane- Le terrain et littéralement
Coiivof die cadavres russes. Nos positions,
.() llt le feu roulant ennemi avait fait un
'^rrip, champ d'entonnoirs, sont depuis
lObs lhps recontetruites. De nombreux bal-
et }' fs ennemis continuent à tenir l'air
tivité de l'aviation est toujours in-
se r violent feu d'artillerie a été di-
dolent fep d'artillerie a été di:
'jgé cjn r , 'Dziki La'ny, .arête dénudée qui
s'avance au sud de POSUChOV, dans la di-
-est jusqu'à la Zlota-Lipa et que
coupent les deux fronts adverses. Les
Saxons étaient chargés de tenir cette posi-
-
tl-S n e de très violentes attaques. Les
ll:ss^g ®e maintiennent encore en des
LhoitUs Ifo.és de notre ligne et à l'instant
ici la dernière heure de la soirée,
ta i ent un violent feu roulant. Ils
tentent eUl chance, encore une fois bien
qu'ils aient été aujourd'hui repoussés plus
au nord, sur le front Bœhm-Ermolli, avec
Rf-îtioll s épouvantables. Dans cette opé-
Rh s sii v divisions se succédèrent en va-
t~s renouvelées. On a compté
ta?' Èn assaut les unes derrière les au-
(Ii p.rêtarfIère on avait placé de la cava-
P-rêtA 1 à foncer dans la brèche. Deux
Vl'iv- sion* er corps de la garde se trou-
PaSmïi - les troupes d'assaut qui atta-
quèrent avec un mordant remarquable,
sans toutefois obtenir le moindre succès.
Le front austro-allemand résista si victo-
rieusement à cette violente poussée que
l'on peut parler d'une complète victoire dé-
fensive. En un seul point, les Russes péné-
trèrent dans nos lignes, mais en furent re-
jetés immédiatement. — Frankf. Ztg. 97.
Afrique orientale portugaise. — Le minis-
tre des Colonies a déclaré à la Chambre
des Députés que, d'après la dépêche qu'il
vient de recevoir de Lourenço-Marquès,
une colonne anglaise, partie de M'tomia,
marchait sur les Allemands campés à Ma-
cumba et allait coopérer avec une colonne
portugaise quli doit - s'avancer dans la mê-
me direction en partant de Nanguar. Il a
ajouté que les Anglais entreprennent une
autre campagne dans les monts Oisulu en
liaison avec la colonne portugaise de La-
go. — Seculo. 10.7.
— De Lisbonne 10.7 : La colonne de Tété
est arrivée près de Massanga après avoir
engagé le combat avec les rebelles qui fu-
rent repoussés. Nos pertes sont légères. La
colonne va continuer sa marche vers Mu-
gar La colonne de Manica a occupé, le 3.7,
Catandica où les rebelles opposaient une
forte résistance. Primeiro de Janeiro, 11.7.
Considérations d'ensemble. — On peut
considérer comme nulle l'aide que la Rus-
sie peut fournir à l'Entente, même, au cas
d'une problématique offensive, 'qu'une con-
tre-offensive des Allemands pourrait chan-
ger en débâcle. Il est vrai que les Alliés
ont trouvé deux nouveaux amis, l'Améri-
que et la. Grèce. Mais est-ce, que les Etats-
Unis pourront faire autre chose que d'en-
voyer 60 à 70.000 volontaires dans le cou-
rant de 1918 ? L'armée hellénique qui te-
nait tant là son ancien roi, se rangera-t-elle
loyalement contre les Coalisés ? La tragédie
grecque finira par un fiasco et, summa sum-
marum, la perte des effectifs moscovites ne
sera pas contre-balancée par les troupes de
Vénizélos et celles de Pershing. Tijd, 30.6.
— L'instant est-il venu pour l'Allema-
gne de lancer une offensive ? Depuis l'échec
des offensives ennemies et le remplace-
ment du général Nivelle nous entendons
nos adversaires se demander si le moment
d'une offensive allemande n'est pas encore
arrivé. Du côté allemand, d'ailleurs, on
soulève aussi cette question de la grande
offensive ; elle est assez intéressante pour
toucher même ceux qui souscrivent à la
« paix à tout prix » et qui affirment ainsi
qu'ils n'ont encore rien compris à l'essence
de cette guerre. Quelle est donc pour nous
la situation dans l'Ouest ? Pendant des an-
nées, et maintenant encore depuis des
mois. nous avons résisté stratégiquement
à des armées de plusieurs millions de sol-
dats, à des ennemis supérieurs en nombre.
Nous devons cependant, nous demander si
nous pourrions actuellement disposer sur
l'un des fronts de la supériorité numérique
indispensable pour une offensive. A l'entre
prendre, ne risquerions-nous pas d'être ar-
rêtés, par la fatigue et. l'épuisement de no-
tre force offensive, avant d'avoir atteint no-
tre but ? Nous n'aimons pas les attaques
qui ne portent pas en elles les promesses
a un succès certain. Nous terminons plutôt
nos opérations stratégiques par une pour-
suite comme en Mazurie, en Pologne, en
Lithuanie, en Serbie, en Albanie, en Rou-
manie. Qu'on ne veuille pas voir dans no-
tre prudence un manque de hardiesse. Pas
plus que l'attaque, la défense n'a jamais
été pour nous un but. Nous cherchons par
elle à atteindre le vrai but, militaire et po-
litique. Faire de la stratégie de gloriole ne
convient nullement au sérieux et au senti-
ment de responsabilité de notre haut com-
mandement. Ce qui arrive, lorsque l'offen-
sive est en elle-même un but nous l'avons
vu dans l'attaque de printemps exécutée
par le général Nivelle à l'est et à l'ouest de
Reims. Elle n'a rapporté à l'ennemi que
des montagnes de cadavres et à son chef
que le surnom injurieux de « buveur de
sang ». Nous ne voudrions pas avoir sur la
conscience la Vie de centaines de milliers
d hommes comme ceux qui ont versé leur
sang pour la France, l'Angleterre et l'ita-
lie dans les trois derniers mois. Nous esti-
mons l'adversaire avec plus de justice qu'il
ne nous estime nous et nos alliés. Si l'on a
maintenant,, dans le camp ennemi le plus
grand besoin de raviver la confiance per-
due dans le commandement, la confiance
des Puissances Centrales dans Hindenburg,
et Ludendorff n'a fait que s'accroitre. Nous
savons qu.ils n'ont pas le défaut de suresti-
mer notre force. Si maintenant notre Etat-
Major ne s'est pas encore décidé à une
grande offensive dans l'ouest c'est qu'il
s'est dit, avant tout que notre situation
générale n'exige pas encore l'attaque déci-
sive sur terre. La guerre offensive, c'est no-
tre marine qui la mène avec un succès
écrasant et décisif. Pour des raisons t'ï nolih
ques aussi nous ne devons P pas nrmAr"
piter tête baissée dans une offensive. Ce
serait un coup de dés et le peuple allemand
ne peut qu être reconnaissant aux , chefs de
son armée d'avoir le souci de ménager le
sang allemand. Nous pouvons avoir tous
les. jours de petits succès nous évi-
tons les offensives qui ne sont pas et ne
peuvent être entièrement décisives. - (Mo-
raht) Kreuzzlg10.7
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis : AVIATION. -
Déclarations d'un membre du bureau de
production aérienne du Conseil de la Défense
Nationale : Un temps viendra où les avie,
teurs alliés recevront leur instruction au.-Z
Etats-Unis. les appareils d'instruction se-
ront produite ici, et les élèves y seront
amenés au lieu d'expédier les '8lppareils en
Europe. De cette manière, on réalisera une
sérieuse économie de tonnage. - Public,
Ledger, 12.6.
— Le mois dernier, l'aviation a pris la
première -place dans toutes les discussions
sur la participation des Etats-Unis à la
guerre européenne. On propose ma~ntenant
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