Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 juillet 1917 14 juillet 1917
Description : 1917/07/14 (T6,N500). 1917/07/14 (T6,N500).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484998f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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ts DE LA GUERRE
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f Ua.1)
VDRS
%^PSJ^H.VNGËRES
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N° 500
Paris, 14 juillet 1917.
nletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
IjJJJt orientai. — Les Russes ont attaqué
s'est de nouveau répandu à
.1 qui ?g Journaux sont pleins de nouvel-
'disci Jetnt une lumière très trouble sur
dey PlIne de l'armée russe. Mais nous
devorils exploiter ces renseignements
Ve i grande prudence. Les journées
lore J- tli" et du 1er juillet témoignent que
'à e offensive de l'armée russe est jus-
6nt intacte. Au point de vue mi-
lit ela Sieul est à considérer. L'armée
n'a remporté aucun avantage bien
"le gt. a3u^ avec au moins 20 divisions
"droits une supériorité de 5 et
en h.ommes con tire un. Les pertes
dépassent tous les précédents.
"elque Unités sont anéanties », annonce
1 corrin muniqué. La troupe n'a donc cer-
en Pas été avare de son sang. Si la
Cheruh est demeurée interdite, il faut
6che h el' les causes dans la lourdeur
u ttiéth 0( d'attaque, dans la médiocre
t ce (les sImples soldats, dans l'in-
ev°lonte' de vaincre de nos hommes et
1'dell1 ans la supériorité de notre com-
ifii erri€nt sUbalterne: capitaines, lieute-
V son. officiers. L'efficacité du tir de
ii erie r 1Sse semble n'avoir pas été
es b L en!lemi avait engagé de nom-
"ih^s b-mles disposant d'abondantes
Ma ents y^isées pendant les 6 mois
, q Gtlrl' Le fait que les Russes ont choi-
111\8. n'a r!e comme théâtre de leurs atta-
etit ri d'extraordinaire. Il n'y faut
'té e d'lIn 011' Une contradiction à leur exi-
V V cJ l'ne PaIx sans annexions ni indem-
'rl,I}Ts IUI l'origine de la guerre, c'est
Il >s la direction de Lemberg,
0tlt ^hl rc la décision. C'est par là
:.c!)gl'ie COmpté réaliser l'invasion de
.séPar>ot- la Transylvanie. Les ten-
lre egal.eahstes de l'Ukraine conseil-
;rida. dalls ? de chercher un succès mi-
Vi0(l, région, afin d'étouffer ces
dances dans lei~ germe. Enfin il eist
libi, l,es Russes cherchent dans la
d'un pm?roeau. aussi grand que
cte
1. la. te de la Galicie, une compensation à
°'°Sne, de la Courlande et
l.lu y.^Uani Si on a cru, en Angle-
;„|t là esn- r"r, a-n e e, que cette offensive se-
1tprise pour notre Etat-Major,
iitie de ces illusions qui ont déjà
tant de Danses désagréables à nos
de de mai, le commu-
i^daif la remarque que
VfS1 ûf à des attaques russo-rou-
iC^is et (jp d'ailleurs, n'a pas
eff, et de mettre aux Anglais, aux
ïïU » îoï« *eWv ItahenLS la reprise de leurs
T ^l'unitîs sur une grande échelle.
Qne iw actlOn et de front fait
^^l Hindenburg est
Poussés par les effets de notre
guerre sous-marine, l,es. ennemis devront
continuer leurs attaques, qu'elles soient ou
non sans espoir. II est probable en effet
que, du côté de l'Entente, de nouvelles of-
fensives sont en préparation et que la se-
conde moitié de 1917 ne sera pas moins agi-
tée que la première. — (Col. Gädke)
Vorwärts, 6.7.
— Armée du Sud, 4 juillet : La journée
d'hier s'est passée plus calmement sur les
parties nord du front de combat de Galicie,
mais elle a amené de nouvelles luttes très
violentes dans la région de Brzezany. La
petite ville, si joliment située sur les pen-
tes de la Suisse de Podolie a gravement
souffert de l'artillerie russe. Mais toutes
les espérances de l'ennemi de conquérir la
ville même et de la dépasser en s'empa-
rant de la route de Lemberg, se sont bri-
sées hier. Les Russes, hier, ont attaqué
de nouveau trois fois dans l'ancienne direc-
tion, des deux côtés de la vallée de la Zlota
Lipa. Ni nos troupes, ni notre commande-
ment n'hésitent à rendre hommage au
mordant de l'adversaire et à son courage à
braver la mort. Dans les dernières semai-
nes, on a dépensé beaucoup d'encre à prou-
ver qu'une armée à ce point démoralisée
par les bouleversements politiques ne se-
rait pas avant longtemps capable d'offen-
sive. Il est bon que, sans se laisser égarer
par de telles réflexions, le commandement
allemand et austro-hongrois ait pris toutes
ses mesures pour la défense. Les faits des
derniers jours ont en tout cas montré que
le soldat russe obéit à ses chefs, qu'ils tien-
nent leur autorité du Tsar ou de la Répu-
blique, et que ces masses épaisses qui dé-
ferlaient en vagues toujours renouvelées
pouvaient être portées en avant sans le
fouet des cosaques et sans que l'artillerie
russe tirât sur leurs tranchées pour les en
faire sortir. On ne sait jusqu'à quel point
agi la promesse faite aux soldats par Ké-
rensky, que la préparation d'artillerie se-
rait assez écrasante pour qu'ils pussent en-
suite avancer sur Brzezany l'arme à la
bretelle. Il faut attendre pour voir quelle
impression tant de sacrifices inutiles pro-
duiront sur les troupes qui ont pris part à
l'offensive. Nous n'avons pas encore d'in-
formations définitives sur le total des per-
tes russes : mais devant le secteur d'une
seule compagnie ottomane, on a compté
plus de 500 cadavres. Et les pertes russes
sont pareilles tout le long du front d'atta-
que, même là où, comme sur la Lysonia
et sur les collines qui descendent vers la
vallée de la Ceniovka, les Russes ont atta-
qué à partir de tranchées situées trop près
des nôtres pour qu'il fut possible de pren-
dre l'intervalle sous un barrage d'artillerie.
C'est précisément sur ces points que les
Russes ont donné vainement l'assaut her
dans la matinée et l'après-midi. Vers le
soir sur la largeur de deux secteurs de
compagnie, ils poussèrent une troisième at-
taque qui pénétra dans notre position.
Mais les Saxons qui défendaient la posi-
tion les rejetèrent par une contre-attaque
immédiate. Les positions sont partout
maintenues. Dans cette troisième journée
de combat les Russes ne se sont toujours
pas rapprochés de leur objectif. — Frankf.,
Ztg., 6.7.
— Comme la première la seconde gran-
de offensive russe en Galicie orientale a
échoué complètement. Les plus récents
renseignements confirment que la défaite
du 6 juillet compte parmi les plus lour-
des défaites russes de toute la guerre.
Broussilov, commandant en chef de la Rus-
sie démocratique, n'a fait que renchérir
sur sa méthode de sacrifices en masses
inaugurée l'année dernière. Aux dernières
attaques entre Koniouchy et Larvy-Kovce,
il fit avancer les colonnes d'assaut éche
lonnées sur 15 vagues, avec un mépris des
vies humaines qui n'a certainement pas de
précédent dans l'histoire. Ces vagues, qui
offraient un objectif particulièrement vul-
nerable, furent littéralement fauchées par
les feux combinés de notre artillerie de
nos mitrailleuses et de notre mouquete-
rie. On rapporte que les champs de cada-
vres de la Galicie orientale sont les plus
horribles de toute la guerre. Broussilov
s'est surpasse lui-même. Fréquemment les
attaques ont été déclenchées sans métho-
de. Le commandement, soit supérieur, soit
subalterne, semble être insuffisant et man-
quer de conscience. A Godov, la confian-
ce des troupes d'assaut russes devait être
fortifiée, à l'exemple des Anglais par
l'entrée en ligne de six tanks. Ils furent
promptement arrêtés par notre feu. \'('rs
midi, à la suite du carnage que: notre ar-
tillerie avait fait dans les rangs des co-
lonnes russes, l'esprit d'offensive des Rus-
ses était complètement brisé. Les masses
d'assaut refluèrent à la débandade comme
prises de panique et furent décimées par.
nos feux de mitrailleuses et nos avions
de chasse. L'attaque signalée plus au
nord, au sud de la voie ferrée Zloczov-
Tarnopol, fut déclenchée sur un front de
6 à 8 kilomètres jusqu'à la chaussée
Zloczov-Zborov. Elle, fut enravée, comme
l'autre, dans le sang. Une nouvelle at-
taque russe déclenchée vers 8 heures du
soir, au nord de Zborov, a eu le même
sort que les précédentes. Comme dans cer- *'
taines occasions sur le front occidental,
des masses de cavalerie se tenaient prè:
tes en divers endroits, d'une part pour for-
tifier la confiance des troupes, d'autre part
pour enfoncer le front, la percée une fois
faite. Comme sur le front occidental, l'em-
ploi de ces masses de cavalerie échoua ïï
mentablement. Avant même d'avoir pu en
trer en action, elles furent disloquées par
notre excellent tir à longue portée Grâce
à la liaison de toutes les armes, nos per-
tes ont été relativement faibles. Urie atta-
que de surprise tentée par les Russes con-
tre la hauteur de Lysonia, au sud de
Brzezany, fut repoussée de façon sanglan-
te. Deux autres attaques russe'g par sur-
prise, sur la hai,leu?Tfe af"
la nuit du 7 juillet subirent le même sort.
Dans la région de Kirlibaba, pendant toii-
te la journée, feu intense d'artillerie, sur
l1,.O." positions. - Journaux allemands
du 8.7.
ts DE LA GUERRE
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N° 500
Paris, 14 juillet 1917.
nletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
IjJJJt orientai. — Les Russes ont attaqué
s'est de nouveau répandu à
.1 qui ?g Journaux sont pleins de nouvel-
'disci Jetnt une lumière très trouble sur
dey PlIne de l'armée russe. Mais nous
devorils exploiter ces renseignements
Ve i grande prudence. Les journées
lore J- tli" et du 1er juillet témoignent que
'à e offensive de l'armée russe est jus-
6nt intacte. Au point de vue mi-
lit ela Sieul est à considérer. L'armée
n'a remporté aucun avantage bien
"le gt. a3u^ avec au moins 20 divisions
"droits une supériorité de 5 et
en h.ommes con tire un. Les pertes
dépassent tous les précédents.
"elque Unités sont anéanties », annonce
1 corrin muniqué. La troupe n'a donc cer-
en Pas été avare de son sang. Si la
Cheruh est demeurée interdite, il faut
6che h el' les causes dans la lourdeur
u ttiéth 0( d'attaque, dans la médiocre
t ce (les sImples soldats, dans l'in-
ev°lonte' de vaincre de nos hommes et
1'dell1 ans la supériorité de notre com-
ifii erri€nt sUbalterne: capitaines, lieute-
V son. officiers. L'efficacité du tir de
ii erie r 1Sse semble n'avoir pas été
es b L en!lemi avait engagé de nom-
"ih^s b-mles disposant d'abondantes
Ma ents y^isées pendant les 6 mois
, q Gtlrl' Le fait que les Russes ont choi-
111\8. n'a r!e comme théâtre de leurs atta-
etit ri d'extraordinaire. Il n'y faut
'té e d'lIn 011' Une contradiction à leur exi-
V V cJ l'ne PaIx sans annexions ni indem-
'rl,I}Ts IUI l'origine de la guerre, c'est
Il >s la direction de Lemberg,
0tlt ^hl rc la décision. C'est par là
:.c!)gl'ie COmpté réaliser l'invasion de
.séPar>ot- la Transylvanie. Les ten-
lre egal.eahstes de l'Ukraine conseil-
;rida. dalls ? de chercher un succès mi-
Vi0(l, région, afin d'étouffer ces
dances dans lei~ germe. Enfin il eist
libi, l,es Russes cherchent dans la
d'un pm?roeau. aussi grand que
cte
1. la. te de la Galicie, une compensation à
°'°Sne, de la Courlande et
l.lu y.^Uani Si on a cru, en Angle-
;„|t là esn- r"r, a-n e e, que cette offensive se-
1tprise pour notre Etat-Major,
iitie de ces illusions qui ont déjà
tant de Danses désagréables à nos
de de mai, le commu-
i^daif la remarque que
VfS1 ûf à des attaques russo-rou-
iC^is et (jp d'ailleurs, n'a pas
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ïïU » îoï« *eWv ItahenLS la reprise de leurs
T ^l'unitîs sur une grande échelle.
Qne iw actlOn et de front fait
^^l Hindenburg est
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guerre sous-marine, l,es. ennemis devront
continuer leurs attaques, qu'elles soient ou
non sans espoir. II est probable en effet
que, du côté de l'Entente, de nouvelles of-
fensives sont en préparation et que la se-
conde moitié de 1917 ne sera pas moins agi-
tée que la première. — (Col. Gädke)
Vorwärts, 6.7.
— Armée du Sud, 4 juillet : La journée
d'hier s'est passée plus calmement sur les
parties nord du front de combat de Galicie,
mais elle a amené de nouvelles luttes très
violentes dans la région de Brzezany. La
petite ville, si joliment située sur les pen-
tes de la Suisse de Podolie a gravement
souffert de l'artillerie russe. Mais toutes
les espérances de l'ennemi de conquérir la
ville même et de la dépasser en s'empa-
rant de la route de Lemberg, se sont bri-
sées hier. Les Russes, hier, ont attaqué
de nouveau trois fois dans l'ancienne direc-
tion, des deux côtés de la vallée de la Zlota
Lipa. Ni nos troupes, ni notre commande-
ment n'hésitent à rendre hommage au
mordant de l'adversaire et à son courage à
braver la mort. Dans les dernières semai-
nes, on a dépensé beaucoup d'encre à prou-
ver qu'une armée à ce point démoralisée
par les bouleversements politiques ne se-
rait pas avant longtemps capable d'offen-
sive. Il est bon que, sans se laisser égarer
par de telles réflexions, le commandement
allemand et austro-hongrois ait pris toutes
ses mesures pour la défense. Les faits des
derniers jours ont en tout cas montré que
le soldat russe obéit à ses chefs, qu'ils tien-
nent leur autorité du Tsar ou de la Répu-
blique, et que ces masses épaisses qui dé-
ferlaient en vagues toujours renouvelées
pouvaient être portées en avant sans le
fouet des cosaques et sans que l'artillerie
russe tirât sur leurs tranchées pour les en
faire sortir. On ne sait jusqu'à quel point
agi la promesse faite aux soldats par Ké-
rensky, que la préparation d'artillerie se-
rait assez écrasante pour qu'ils pussent en-
suite avancer sur Brzezany l'arme à la
bretelle. Il faut attendre pour voir quelle
impression tant de sacrifices inutiles pro-
duiront sur les troupes qui ont pris part à
l'offensive. Nous n'avons pas encore d'in-
formations définitives sur le total des per-
tes russes : mais devant le secteur d'une
seule compagnie ottomane, on a compté
plus de 500 cadavres. Et les pertes russes
sont pareilles tout le long du front d'atta-
que, même là où, comme sur la Lysonia
et sur les collines qui descendent vers la
vallée de la Ceniovka, les Russes ont atta-
qué à partir de tranchées situées trop près
des nôtres pour qu'il fut possible de pren-
dre l'intervalle sous un barrage d'artillerie.
C'est précisément sur ces points que les
Russes ont donné vainement l'assaut her
dans la matinée et l'après-midi. Vers le
soir sur la largeur de deux secteurs de
compagnie, ils poussèrent une troisième at-
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Mais les Saxons qui défendaient la posi-
tion les rejetèrent par une contre-attaque
immédiate. Les positions sont partout
maintenues. Dans cette troisième journée
de combat les Russes ne se sont toujours
pas rapprochés de leur objectif. — Frankf.,
Ztg., 6.7.
— Comme la première la seconde gran-
de offensive russe en Galicie orientale a
échoué complètement. Les plus récents
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du 6 juillet compte parmi les plus lour-
des défaites russes de toute la guerre.
Broussilov, commandant en chef de la Rus-
sie démocratique, n'a fait que renchérir
sur sa méthode de sacrifices en masses
inaugurée l'année dernière. Aux dernières
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les feux combinés de notre artillerie de
nos mitrailleuses et de notre mouquete-
rie. On rapporte que les champs de cada-
vres de la Galicie orientale sont les plus
horribles de toute la guerre. Broussilov
s'est surpasse lui-même. Fréquemment les
attaques ont été déclenchées sans métho-
de. Le commandement, soit supérieur, soit
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l'entrée en ligne de six tanks. Ils furent
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tillerie avait fait dans les rangs des co-
lonnes russes, l'esprit d'offensive des Rus-
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d'assaut refluèrent à la débandade comme
prises de panique et furent décimées par.
nos feux de mitrailleuses et nos avions
de chasse. L'attaque signalée plus au
nord, au sud de la voie ferrée Zloczov-
Tarnopol, fut déclenchée sur un front de
6 à 8 kilomètres jusqu'à la chaussée
Zloczov-Zborov. Elle, fut enravée, comme
l'autre, dans le sang. Une nouvelle at-
taque russe déclenchée vers 8 heures du
soir, au nord de Zborov, a eu le même
sort que les précédentes. Comme dans cer- *'
taines occasions sur le front occidental,
des masses de cavalerie se tenaient prè:
tes en divers endroits, d'une part pour for-
tifier la confiance des troupes, d'autre part
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faite. Comme sur le front occidental, l'em-
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mentablement. Avant même d'avoir pu en
trer en action, elles furent disloquées par
notre excellent tir à longue portée Grâce
à la liaison de toutes les armes, nos per-
tes ont été relativement faibles. Urie atta-
que de surprise tentée par les Russes con-
tre la hauteur de Lysonia, au sud de
Brzezany, fut repoussée de façon sanglan-
te. Deux autres attaques russe'g par sur-
prise, sur la hai,leu?Tfe af"
la nuit du 7 juillet subirent le même sort.
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