Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 juillet 1917 10 juillet 1917
Description : 1917/07/10 (T6,N496). 1917/07/10 (T6,N496).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484994s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
DE LA GUERRE
£ • Bau)
ET DES
ÆlnES y-£TRANGÈRE3
---
N° LI ;,.)
Paris, 10 juillet 1917.
'Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale dé MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
l'r OPERATIONS
le front oriental. — Depuis avant-hier, sur
t russe, la bataille bat son plein. Les
Qr: Ont fait pour leur offensive les pré-
thoi ,Ifs Les plus complets. Dans le secteur
choisi Ont été assemblées de grandes mas-
IrQitde troupes particulièrement bien ira*
tfUitie p8 et de moral excellent, comme la gar-
k divisions sibériennes et de la région
Sb £ de l'Amour; en outre des lance-
Qtre es et des pièces de tous, calibres, entre
Sof1#11'canoîl sur rails de très gros cali-
QQt qui fut cependant vite mis hors de com-
I!Qes •11 seul coup de mortier. Depuis quel-
(Ue8 °Urs l'activité de l'artillerie ennemie
Itolil accrue sur tout le front. Pour nous
K sur le véritable objectif de leur of-
!irse e, les Russes firent des feintes en di-
,!Q(je S Parties du front.; elles furent dé-
■^ée :et manquèrent complètement leur
lUsse est le secteur de Brzezany que les
ont choisi comme point de percée.
H de J'artillerie y a sans- cesse augmen-
■ (j'ir,jensité. Le 26 juin, dans la soirée, il
ÎMs ProP°rtions d'un feu roulant d'une
1). e vIolence. Les secteurs à l'arrière
iSiu Positions de combat furent très for-
t Pas ornbard-êts. Mais notre artillerie ne
Pas ell reste. avec celle de l'ennemi. Elle
tt it très efficacement les batteries
erset 3 et, dès que l'on put constater que
~lp s tra "ées russes commençaient à se
'tA(i>ljr (,es les Pr^ sous un virent feu de
ii Hcti les prit sous un violent feu de
n, si bien que l'infanterie ennemie
qtla.q\) lnt prsque nulle part à bondir pour
a que A deux endroits seulement elle
Un au cours de la nuit et avec des for-
Plus importantes, de gagner du
- q btlraroais échoua, arrêtée par nos tirs
ij DÓ¡ g.e. Dans la matinée du 30 juin,
Poin ts sensiblea de la bataille, le feu
fj^ïrii rCornrnenÇa peu à peu à augmenter
f) e Co Il atteignit par endroits une vio-
considérable ; surtout les lance-bom-
e 1 é, bas montrèrent une très grande ac-
\QtolileIlc I)? l'aprè5,-midi, de fortes attaques
%rrieUc rzezany et de Koniouchy, mais
flirent Partout complètement repous-
par notre feu. Vers 9 heures et demi
^'°ir "^ses. déclenchèrent un nouvel
rlrJU de bQ nord--ouest de Zloczov, mais nos
ijQeV¡lie t,l'ag eurent vite raison de cette
Hv f4, 'le t0^ive. Une tentative d'attaque
Wes fî^
S ! une A. Cet SUd de Brzezany a subi le même
;Qts cet p ils essayèrent, sans au-
iN\ ^V^,tH lon d'artillerie, de sortir de
:IIJte{2hes onR et de prendre d'assaut nos
Nn» s- Il subirent de lourdes pertes et
CT»1 battre en retraite. Leur
i. jh^e fipt alors son activité qui s'est
t- r Fon continue vers le matin du
r,
0* e8 deux premiers jours de l'of-
~0tée Par la France et l'Angle-
M. Tes w,PP°rté à l'ennemi que de ~lour-
l'e l' s]s 'l ait pu enregistrer le
u tut initial. De notre côté nous
A
avions dans Le combat des troupes de pres-
que tous nos alliés. Les Autrichiens, les
Hongrois, les Allemands, les Turcs, tous ont
la même part à la victorieuse résistance que
nous avons opposée aux attaques russes.
Leurs pertes, grâce aux. excellente^ mesures
défensives prises par le commandement et à
la liaison exemplaire de toutes les armes,
sont extrêmement faibles. — (Agence
W o ~1 f f) Frank. Ztg., 2.7.
— Sur le front oriental ont eu. lieu hier
des combats qui comptent parmi les plus
durs qui aient jamais fait rage dans l'Est.
Après deux juurs d'une préparation d'artil-
lerie sans exemple, notamment par de très
gros calibres, l'infanterie russe passa à
l'attaque. Elle se précipita contre nos posi-
tions en vagues sans cesse alimentées de
troupes fraîches, avec une supériorité nu-
mérique de cinq à six contre un. Après de
très violents combats, pleins d'alternatives,
presque partout les champs d'entonnoirs
restèrent intégralement entre nos mains.
Sur les points où l'ennemi avait pénétré
dans nos lignes, il en fut rejeté par des
contre-attaques et l'adversaire ne réussit à
prendre pied dans notre position que près
du village de Koniouchy, qui a été perdu.
Un barrage fur établi en arrière, et de nou-
velles tentatives des Russes pour élargir
leur gain furent étouffées dans le sang. Le
tir de l'artillerie ennemie et l'activité des
patrouilles se sont étendues vers le nord
jusqu'au Stokhod inférieur. Dans le coude
du Stokhod, les Russes ont attaqué sur un
front de quatre kilomètres sans prépara-
tion d'artillerie ; ils ont été repoussés. Les
attaques des Russes, qui se produisent sous
la pression de l'Entente et à l'instigation du
potentat actuel Kerenky, et qui, autant
qu'on peut le savoir, ont été approuvées
par le Conseil des Ouvriers et Soldats sont
dirigées contre l'armée ~Boelim-Ermolli,
exactement contre la partie de cette armée
qui est constituée par l'armée aUemande du
Sud. L'année dernière, grâce à la fermeté
de ses troupes et au commandement génial
dfâ son chef le comte Bothmer, l'armée
allemande du Sud a arrêté les grandes atta-
ques russes. C'est ce même endroit que les
Russes ont choisi pour leurs nouvelles atta-
ques, probablement parce qu'ils comptaient
qu'un succès remporté à cette place si dis-
putée et dans la direction de Lemberg sti-
mulerait le reste des troupes russes et l'en-
traînerait à une offensive. Il est à suppo-
ser que les préparatifs de la grande attaqué
actuelle remonient à longtemps déjà et que
de gros effectifs étaient tenus prêts. L'en-
nemi dispose sans doute encore de beau-
coup de troupes dans ce secteur. ---: Frank.-
ZilJ., 3.7.
Guerre aérienne. — L'attaque aérienne du
7.7 a produit à Londres une irritation des
plus vives qui, dans certains quartiers de
l'East End, a provoqué des désordres.
Malgré tout, Lord Montagu of Beaulieu
reste hostile à « des représailles propre-
ment dites ». Mais il préconise une vaste
offensive par les airs. Ce serait un moyen,
dit-il, de HI franchir les lignes allemandes
sans avoir à les percer », d'aller attaquer
Jes fabriques de munitions de la Westpha-
lie, ainsi que les ponts du Rhin, et de pa-
ralyser l'aviation allemande, qui serait
forcée d'immobiliser bon nombre de ses
appareils, loin du front, pour la seule pro-
tection des villes de l'intérieur. L'avantage
que l'ennemi recherche au détriment de
l'Angleterre, celle-ci l'obtiendrait par suite
de sa supériorité aérienne. On peut poser
en principe qu'il « faut avoir cinq machi-
nes à terre pour une dans les airs » : si donc
l'année prochaine « les Américains pou-
vaient fabriquer 25.000 avions, et en tenir
5.000 en action dans les airs, la guerre se-
rait bien vite terminée. » Il serait d'ailleurs
utile qu'en Angleterre, les services de
l'aviation navale et ceux de la guerre fus-
sent centralisés sous la direction d'un mi-
nistre unique de l'aviation, rendue par là
même u indépendante des autres armes ». 4
— Daily Mail (contin.), 9.7.
MATERIEL
Etats-Unis. — De Washington : Le minis-
tère de la Marine prend des mesures pour
accélérer la construction des navires des-
tinés à faire la chasse aux sous-marins.
La première de ces unités, conforme au
modèle réglementaire, vient de subir avec
succès ses épreuves d'essai. Les autorités
navales des Etats-Unis ont la plus grande
confiance en sa valeur. comme arme de
combat. On est en train d'en construire des
centaines du même type, tant aux chantiers
de l'Etat que dans des ateliers particuliers.
- Westminst. Gaz., 5.7.
EFFECTIFS
France et Angleterre. — On compte que
la France a incorporé jusqu'au début de
1916 environ 435.000 hommes de troupes de
couleur. A l'heure actuelle, France et An-
gleterre emploient ensemble, sur le théâtre
européen à lui seul, de 6 à 700.000 hommes
-de troupes de couleur, dont 4 à 500.000 ap-
partiennent e la France, et 200.000 à l'An-
gleterre. — Reichspost, 4.7. -
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Allemagne. — A Dantzig 1: « Union des
propriétaires » avait décidé une augmenta-
tion générale des loyers- Le commandant
de la forteresse lui a opposé son veto, puis
a rejeté son recours. En conséquence, les
membres de l'Union ont dénoncé les baux
de tuus leurs locataires à la date du 1.7.
Dans certains immeubles, tous les loca-
taires sont atteints, Il s'agit donc, selon
toute, apparence, d'une mesure concertée
d'avance qui jettera à la rue des centaines
de locataires. — B. Z. am Jlittag. 2.7.
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Les organes financiers et
les journaux d'affaires signalent le danger
d'une crise des salaires. En effet, les sour-
ces ordinaires de la main-d'œuvre sont ta-
ries : arrêt dans l'immigration ; demande
énorme de travailleurs (le chômage de 15
£ • Bau)
ET DES
ÆlnES y-£TRANGÈRE3
---
N° LI ;,.)
Paris, 10 juillet 1917.
'Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale dé MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
l'r OPERATIONS
le front oriental. — Depuis avant-hier, sur
t russe, la bataille bat son plein. Les
Qr: Ont fait pour leur offensive les pré-
thoi ,Ifs Les plus complets. Dans le secteur
choisi Ont été assemblées de grandes mas-
IrQitde troupes particulièrement bien ira*
tfUitie p8 et de moral excellent, comme la gar-
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Sb £ de l'Amour; en outre des lance-
Qtre es et des pièces de tous, calibres, entre
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QQt qui fut cependant vite mis hors de com-
I!Qes •11 seul coup de mortier. Depuis quel-
(Ue8 °Urs l'activité de l'artillerie ennemie
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K sur le véritable objectif de leur of-
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■^ée :et manquèrent complètement leur
lUsse est le secteur de Brzezany que les
ont choisi comme point de percée.
H de J'artillerie y a sans- cesse augmen-
■ (j'ir,jensité. Le 26 juin, dans la soirée, il
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1). e vIolence. Les secteurs à l'arrière
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t Pas ornbard-êts. Mais notre artillerie ne
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Plus importantes, de gagner du
- q btlraroais échoua, arrêtée par nos tirs
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Poin ts sensiblea de la bataille, le feu
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S ! une A. Cet SUd de Brzezany a subi le même
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Nn» s- Il subirent de lourdes pertes et
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t- r Fon continue vers le matin du
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M. Tes w,PP°rté à l'ennemi que de ~lour-
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nous avons opposée aux attaques russes.
Leurs pertes, grâce aux. excellente^ mesures
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la liaison exemplaire de toutes les armes,
sont extrêmement faibles. — (Agence
W o ~1 f f) Frank. Ztg., 2.7.
— Sur le front oriental ont eu. lieu hier
des combats qui comptent parmi les plus
durs qui aient jamais fait rage dans l'Est.
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lerie sans exemple, notamment par de très
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leur gain furent étouffées dans le sang. Le
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jusqu'au Stokhod inférieur. Dans le coude
du Stokhod, les Russes ont attaqué sur un
front de quatre kilomètres sans prépara-
tion d'artillerie ; ils ont été repoussés. Les
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la pression de l'Entente et à l'instigation du
potentat actuel Kerenky, et qui, autant
qu'on peut le savoir, ont été approuvées
par le Conseil des Ouvriers et Soldats sont
dirigées contre l'armée ~Boelim-Ermolli,
exactement contre la partie de cette armée
qui est constituée par l'armée aUemande du
Sud. L'année dernière, grâce à la fermeté
de ses troupes et au commandement génial
dfâ son chef le comte Bothmer, l'armée
allemande du Sud a arrêté les grandes atta-
ques russes. C'est ce même endroit que les
Russes ont choisi pour leurs nouvelles atta-
ques, probablement parce qu'ils comptaient
qu'un succès remporté à cette place si dis-
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traînerait à une offensive. Il est à suppo-
ser que les préparatifs de la grande attaqué
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de gros effectifs étaient tenus prêts. L'en-
nemi dispose sans doute encore de beau-
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Guerre aérienne. — L'attaque aérienne du
7.7 a produit à Londres une irritation des
plus vives qui, dans certains quartiers de
l'East End, a provoqué des désordres.
Malgré tout, Lord Montagu of Beaulieu
reste hostile à « des représailles propre-
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Jes fabriques de munitions de la Westpha-
lie, ainsi que les ponts du Rhin, et de pa-
ralyser l'aviation allemande, qui serait
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appareils, loin du front, pour la seule pro-
tection des villes de l'intérieur. L'avantage
que l'ennemi recherche au détriment de
l'Angleterre, celle-ci l'obtiendrait par suite
de sa supériorité aérienne. On peut poser
en principe qu'il « faut avoir cinq machi-
nes à terre pour une dans les airs » : si donc
l'année prochaine « les Américains pou-
vaient fabriquer 25.000 avions, et en tenir
5.000 en action dans les airs, la guerre se-
rait bien vite terminée. » Il serait d'ailleurs
utile qu'en Angleterre, les services de
l'aviation navale et ceux de la guerre fus-
sent centralisés sous la direction d'un mi-
nistre unique de l'aviation, rendue par là
même u indépendante des autres armes ». 4
— Daily Mail (contin.), 9.7.
MATERIEL
Etats-Unis. — De Washington : Le minis-
tère de la Marine prend des mesures pour
accélérer la construction des navires des-
tinés à faire la chasse aux sous-marins.
La première de ces unités, conforme au
modèle réglementaire, vient de subir avec
succès ses épreuves d'essai. Les autorités
navales des Etats-Unis ont la plus grande
confiance en sa valeur. comme arme de
combat. On est en train d'en construire des
centaines du même type, tant aux chantiers
de l'Etat que dans des ateliers particuliers.
- Westminst. Gaz., 5.7.
EFFECTIFS
France et Angleterre. — On compte que
la France a incorporé jusqu'au début de
1916 environ 435.000 hommes de troupes de
couleur. A l'heure actuelle, France et An-
gleterre emploient ensemble, sur le théâtre
européen à lui seul, de 6 à 700.000 hommes
-de troupes de couleur, dont 4 à 500.000 ap-
partiennent e la France, et 200.000 à l'An-
gleterre. — Reichspost, 4.7. -
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Allemagne. — A Dantzig 1: « Union des
propriétaires » avait décidé une augmenta-
tion générale des loyers- Le commandant
de la forteresse lui a opposé son veto, puis
a rejeté son recours. En conséquence, les
membres de l'Union ont dénoncé les baux
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Dans certains immeubles, tous les loca-
taires sont atteints, Il s'agit donc, selon
toute, apparence, d'une mesure concertée
d'avance qui jettera à la rue des centaines
de locataires. — B. Z. am Jlittag. 2.7.
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — Les organes financiers et
les journaux d'affaires signalent le danger
d'une crise des salaires. En effet, les sour-
ces ordinaires de la main-d'œuvre sont ta-
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