Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 juillet 1917 08 juillet 1917
Description : 1917/07/08 (T6,N494). 1917/07/08 (T6,N494).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484992z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ÈESDE LA GUERRE
(E.-!\t"1\., ,t- Bau)
er Oïs
%tI|, ÉTRANGÈRES
\° 494
Paris, 8 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse-Etrangère
CONFIDENTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questions militaires
P" OPERATIONS
Front occidental.- Sur le front Hulluch-
qUel assé-Armentjères- W arneton, malgré
quelques lgouses attaques partielles des
Anglais, l'ancienne ligne n'a pas bougé. L' i-
ï>iw prendra Lille et les villes sœurs .de
aly, et de Tourcoing par une double
toUt On LaMrale est évidente, et il paraît
éviHdS û + que les Français dési-
1!Venlr cette riche région industrielle leur
gara aUssi peu abîmée que possible. A cet
nes sont-ielles esscntiel-
et le 7 ls favorables qu'avant le 9 avril
et le 7 juin La 9 NUllement, autant que j'en
puis juger. La bataille de mines dans les
L-a bataille seulement con eue 1
si h- une rn"- Pas seulement conçue
l'Vili11' - ,,,,,ttee stir Lille, elle avait aus-
t'ser. r but la rupture de tout e' front de
Aucune r^^lic /1 suffisante ne permet
Qr-oi Aucune raison sumsante ne permet
3re que ip Haig se contentera
qes que le général Haig se contentera
SIon SUI' lts übtenus. Au contraire, la pres-
l'arc de l,yser ne cesse Pas ; elle
se ^rection Roeselore et Kartryk. Près
Vs m.U(le T)
de làl. xqrwn ude, et plus au nord, les inonda-
fidils C, o uvrent c'e pays marécageux in-
11 toute action prolongée. Mais les
^ricv0nt retiré leur dernière division en-
Jern,,_. r le fmv, -
h £ Ccrue dpo 1 g s et l'activité nota-
îrom l e ^er des troupes britanniques sur
ne de -11 e rn,,contre la côte flainande * don-
°PérQti ouvean corps à côte flamande don-
11 à larges objectifs qu'unie vaste
.r JI être corjibinée stratégiques
s.. e cr .., Par terre et par
trahIr aucun secret en di-
sant que OUS sommes déjà préparés depuis
\k.sel{id't. 'cett.e év,en tualité. -. (Eugen
•
,:, &l'lilk '! leM:.1
le a"'A. - Vu front russe, 30.6 :
i a He a OUVert le feu hier à 4 h. 40
t- Q contI. lluié à tirer h. ~0
S ae à lr®r jusqu'à 19 heures.
tolit e8 es paraîf f' ~squ'à 19 heures.
tisf8 lès nfaraa aVoir été très ,efficace et
Otlt'),18Qlltes es semblent très sa-
ellr¡, l'dlJ. de' e mortier./? de deux pouces
eîlneinif de L'artillerie
fi~ehï l. e a w. mais elle
tit, - a faifSrf ^s services, L'artillerie
l'u^P sûr ï répondu. mais elle
des Allemands ayant re-
nj d^^f°rrrie nid fe avaient en effet pro-
0Iy^t w,
J't ,ou les armées fraterni-
Î s :t Sllr opérer h d®s rePérages. La ma-
\'oir,s de SOldrer des repérages. La ma-
de-8 8 owats a conscience de ses de-
le Pavn de ses engagements
le 8 ^Hiés. ri n'en stibsiste- pas moins
1l'Uel1 \{es diffiJ s. Il n'en subsiste pas moins
O ^es ficuitéq , Ies agitateurs conti-
(:S^ ( .leu>j^r Sue* encore à l'heure qu'il
6.7.
titrp r cc surprise' » ruse.
11 'a surprise n russe.
Mu; w ^°Us hûtono Pas de crier victoire.
r Javons D de qllOJ est capable
Sse; Unn 11® Pavons prévoie
'%Cons(v?aUeilt> jusaLn" ou arriveront les ar-
hqt' de la réVolufi, arriveront les ar-
tlps ^ive ce ne^ présages sont
de- Brous^niJn? t que des présages.
: o'f ]°caux^ ?V 'Peut n'avoir que
résultats ] Gea Ux llI a S une chose est
>fst quv ril nais u^e chose est
ant, Jes Auslro-
tfa n^illiu^ e Po^1 lP^lus compteCr e sur )a
, 1 Su-tiront-oriental. Ce front
devra être gardé et surveillé. Il ne sera
plus possible à Hindenburg ni à Boroevic
d'en retirer des troupes pour les lancer
contre les Franco-Anglais ou contre nous.
l'opolo d'Istlalia, 4.7.
Considérations d'ensemble. - L'offensive
russe actuellement en cours est-elle bien
celle qui avait été prévue lors de l'élabora-
tion du plan général de la campagne de
1917 par les Puissances de l'Entente ? Ce
qui est certain c'est qu'elle se déclenche
avec un retard considérable, qui nuit à
l'efficacité stratégique du plan d'ensemble.
On pouvait iprévoir cette offensive, car le
commandement français, après l'échec de
son offensive de printemps, s'était contenté
de procéder à de grands déplacements de
troupes sans entreprendre d'opération de
grand style ; il voulait visiblement laisser
aux Russes l'honneur de l'attaque et sur-
prendre les Puissances Centrales par l'of-
fensive russe, venant en échelon. Mais les
Allemands s'y attendaient depuis plusieurs
semaines ; la reprise d'activité des Russes
n'en constitue pas moins un accroissement
de charge pour la défensive austro-alleman-
de. Comme tentative de percée l'attaque
des Russes a échoué, mais leur offensive
n'est pas pour cela terminée ; deux armées
russes paraissent y avoir pris part ; la on-
zième, l'ancienne adversaire de l'armée
Bothmer, et une nouvelle armée, création
de la Russie révolutionnaire, constituée par
les meilleurs éléments de toutes les trou-
pes russes ; une telle masse — il faut l'éva-
luer à 8 ou 10 corps d'armée — n'a pu être
concentrée qu'en ramenant des troupes du
Sereth, où l'armée roumaine a fait sa réap-
parition avec d'assez grandes forces. C'est
le général Gutor qui a dirigé l'attaque ;
mais les états-majors français et anglais
lui ont. donné de nombreux conseils : c'est
à leur influence qu'il faut attribuer le rac-
courcissement du front d'attaque, la gi-
gantesque préparation d'artillerie et l'émis-
sion de gaz par contre l'attaque d'infan-
terie porte la marque des assauts russes,
par vagues qui se changent vite en colon-
nes. Si ces troupes ont été animées d'un
esprit révolutionnaire, elles ont attaqué
avec une fougue et un élan beaucoup plus
grands qu'au temps de Nicolas II. Leurs
succès, locaux et coûteux, ne sauraient
succès, d'effet stratégique, car la possession
de Koniouchy n'ouvre aucune route et n'af
faiblit pas la ligne de défense établie entre
Zloczov et Brzezany sur la rive gauche
de la Gnita Lipa, puisque la défensive a
réussi-à organiser à l'ouest de Koniouchy
une position qui rend impossible une per-
cée des Russes vers Pomorzany et Brze-
zany. Gutor étendrait-il l'offensive aux ai-
les. c'est-à-dire vers le cours inférieur de
la Narajovka et vers le Bug supérieur ? —
Sur le front français Lens était encore aux
Allemands le 1.7, mais ne doit être consi-
déré que comme un poste avancé. La nou-
velle défensive en zones fortifiées s'est donc
montrée jusqu'ici, à l'Est comme à l'Ouest
supérieure à l'attaque; et la phrase de
Clausewitz qui fait de la défensive la forme
supérieure de la guerre reste toujours
vraie, surtout si Ton n'oublie pas dans cette
phrase la « réaction îoudrovantP dont.
Boroevic a donne le plus frappant exemple
près de l'Hermada. (stegemann) Bund, 4.7.
— La conference de -Saiiit-Jeuii-de-Mati
rienne avait fait prévoir une offensive. gé-
nérale de l'Entente. Evidei-nment, u-ne fois
de plus, l'unité de dessein n'a pu s'établir,
car, tandis qu'à l'Ouest les armées anglo-
françaises épuisées par leurs
que l'armée de Cadorna gravement battue
que semblent pas pouvoir gravement battue,
ne semblent pas pouvoir encore frapper un
nouveau coup puissant, les Russes engagent
leur offensive tant annoncée. Mais il ne
peut guère être question d'une offensive
au vrai sens technique du mot. Il s'agit
simplement d'une tentative d'offensive fai-
te par l'armée de la rivn.,l^ffensi• ve 'ai-
- '-'J !.JUIl, tentative
condamnée d'avance à l'échec. Partout les
attaques engagées mollement et évidem-
ment à contre-cœur, sur le front oriental,
se sont aussitôt brisées Il était à priori
certain que l'armée russe ébranlée dans son
moral et dans son organisation n'est plus
capable d'une offensive comportant quelque
chance de succès. Notre communiqué sou-
nement outre expressément que le Gouver-
ligne en outre sou-
nement provisoire n'envoie au feu ses sol-
dats que sous la pression des Puissances
occidentales. On lès y envoie en vaill. On-
voit bien que Kérensky n'a pas réussi, mal-
gré tous ses discours à réchauffer la volon-
té belliqueuse des soldak la V01011-
Il se peut que cet échec entraine de graves
conséquences pour la D. de graves
ves surtout pour r nU:SSle - mais gra-
ves surtout pour le Gouverne.ment 'Dctuel, qui
envoie sas moujiks verser leur sang devant.
nos fils de fer, à l'heurt of, r George
proclame une fois George
proclame une fois de plus un programme
impérialiste. C'est pour de telles ambitions
que la Russie doit telles
que la Russie doit de nouveau se saigner.
En même temps, nous que Hin-
denburg et Ludendorff rendent visite au
quartier général austro-honagrois. Ce n'est
pas dans une intention de pure forme, pour
rendre la visite qu'il ont reçue récemment.
En effet, on nous annonce qu'à leur voya;
ge se rattacheront des entretiens qui au-
ront lieu à Vienne. Peut-être cette indica-
tion signifie-t-elle que des modifications im-
portantes de la situation générale sont pro-
jetées, ou même en train de s'accomplir.
En font cas, les entretiens de Vienne ne
peuvent manquer en un tel m *une portée spéciale. - <*eup Rmlfsche
Landeszlg., 2-7. 7?~c/~
ESPIONNAGE
Etats-unis- De Washingten. 4.7 : Les-
transports pOl' les sons-marins donnent à
penser que les Allemands avaient été avisés
par des espions du départ eté avisés
esipère que la censure des télégrammes pour.
l'étranger sera désormais plrus rigoureuse.
Les journaux du malin rapportent que les
espions ont pu être mis sur la voie des
mouvements de troupes interview
d'un fonctionnaire de la Croix-ROlH!eà New-
York qui * Pl aignait du i-nanqtie de confort
des trains qui avaient transporté les sol-
(E.-!\t"1\., ,t- Bau)
er Oïs
%tI|, ÉTRANGÈRES
\° 494
Paris, 8 juillet 1917.
Bulletin Quotidien de Presse-Etrangère
CONFIDENTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Questions militaires
P" OPERATIONS
Front occidental.- Sur le front Hulluch-
qUel assé-Armentjères- W arneton, malgré
quelques lgouses attaques partielles des
Anglais, l'ancienne ligne n'a pas bougé. L' i-
ï>iw prendra Lille et les villes sœurs .de
aly, et de Tourcoing par une double
toUt On LaMrale est évidente, et il paraît
éviHdS û + que les Français dési-
1!Venlr cette riche région industrielle leur
gara aUssi peu abîmée que possible. A cet
nes sont-ielles esscntiel-
et le 7 ls favorables qu'avant le 9 avril
et le 7 juin La 9 NUllement, autant que j'en
puis juger. La bataille de mines dans les
L-a bataille seulement con eue 1
si h- une rn"- Pas seulement conçue
l'Vili11' - ,,,,,ttee stir Lille, elle avait aus-
t'ser. r but la rupture de tout e' front de
Aucune r^^lic /1 suffisante ne permet
Qr-oi Aucune raison sumsante ne permet
3re que ip Haig se contentera
qes que le général Haig se contentera
SIon SUI' lts übtenus. Au contraire, la pres-
l'arc de l,yser ne cesse Pas ; elle
se ^rection Roeselore et Kartryk. Près
Vs m.U(le T)
de làl. xqrwn ude, et plus au nord, les inonda-
fidils C, o uvrent c'e pays marécageux in-
11 toute action prolongée. Mais les
^ricv0nt retiré leur dernière division en-
Jern,,_. r le fmv, -
h £ Ccrue dpo 1 g s et l'activité nota-
îrom l e ^er des troupes britanniques sur
ne de -11 e rn,,contre la côte flainande * don-
°PérQti ouvean corps à côte flamande don-
11 à larges objectifs qu'unie vaste
.r JI être corjibinée stratégiques
s.. e cr .., Par terre et par
trahIr aucun secret en di-
sant que OUS sommes déjà préparés depuis
\k.sel{id't. 'cett.e év,en tualité. -. (Eugen
•
,:, &l'lilk '! leM:.1
le a"'A. - Vu front russe, 30.6 :
i a He a OUVert le feu hier à 4 h. 40
t- Q contI. lluié à tirer h. ~0
S ae à lr®r jusqu'à 19 heures.
tolit e8 es paraîf f' ~squ'à 19 heures.
tisf8 lès nfaraa aVoir été très ,efficace et
Otlt'),18Qlltes es semblent très sa-
ellr¡, l'dlJ. de' e mortier./? de deux pouces
eîlneinif de L'artillerie
fi~ehï l. e a w. mais elle
tit, - a faifSrf ^s services, L'artillerie
l'u^P sûr ï répondu. mais elle
des Allemands ayant re-
nj d^^f°rrrie nid fe avaient en effet pro-
0Iy^t w,
J't ,ou les armées fraterni-
Î s :t Sllr opérer h d®s rePérages. La ma-
\'oir,s de SOldrer des repérages. La ma-
de-8 8 owats a conscience de ses de-
le Pavn de ses engagements
le 8 ^Hiés. ri n'en stibsiste- pas moins
1l'Uel1 \{es diffiJ s. Il n'en subsiste pas moins
O ^es ficuitéq , Ies agitateurs conti-
(:S^ ( .leu>j^r Sue* encore à l'heure qu'il
6.7.
titrp r cc surprise' » ruse.
11 'a surprise n russe.
Mu; w ^°Us hûtono Pas de crier victoire.
r Javons D de qllOJ est capable
Sse; Unn 11® Pavons prévoie
'%Cons(v?aUeilt> jusaLn" ou arriveront les ar-
hqt' de la réVolufi, arriveront les ar-
tlps ^ive ce ne^ présages sont
de- Brous^niJn? t que des présages.
: o'f ]°caux^ ?V 'Peut n'avoir que
résultats ] Gea Ux llI a S une chose est
>fst quv ril nais u^e chose est
ant, Jes Auslro-
tfa n^illiu^ e Po^1 lP^lus compteCr e sur )a
, 1 Su-tiront-oriental. Ce front
devra être gardé et surveillé. Il ne sera
plus possible à Hindenburg ni à Boroevic
d'en retirer des troupes pour les lancer
contre les Franco-Anglais ou contre nous.
l'opolo d'Istlalia, 4.7.
Considérations d'ensemble. - L'offensive
russe actuellement en cours est-elle bien
celle qui avait été prévue lors de l'élabora-
tion du plan général de la campagne de
1917 par les Puissances de l'Entente ? Ce
qui est certain c'est qu'elle se déclenche
avec un retard considérable, qui nuit à
l'efficacité stratégique du plan d'ensemble.
On pouvait iprévoir cette offensive, car le
commandement français, après l'échec de
son offensive de printemps, s'était contenté
de procéder à de grands déplacements de
troupes sans entreprendre d'opération de
grand style ; il voulait visiblement laisser
aux Russes l'honneur de l'attaque et sur-
prendre les Puissances Centrales par l'of-
fensive russe, venant en échelon. Mais les
Allemands s'y attendaient depuis plusieurs
semaines ; la reprise d'activité des Russes
n'en constitue pas moins un accroissement
de charge pour la défensive austro-alleman-
de. Comme tentative de percée l'attaque
des Russes a échoué, mais leur offensive
n'est pas pour cela terminée ; deux armées
russes paraissent y avoir pris part ; la on-
zième, l'ancienne adversaire de l'armée
Bothmer, et une nouvelle armée, création
de la Russie révolutionnaire, constituée par
les meilleurs éléments de toutes les trou-
pes russes ; une telle masse — il faut l'éva-
luer à 8 ou 10 corps d'armée — n'a pu être
concentrée qu'en ramenant des troupes du
Sereth, où l'armée roumaine a fait sa réap-
parition avec d'assez grandes forces. C'est
le général Gutor qui a dirigé l'attaque ;
mais les états-majors français et anglais
lui ont. donné de nombreux conseils : c'est
à leur influence qu'il faut attribuer le rac-
courcissement du front d'attaque, la gi-
gantesque préparation d'artillerie et l'émis-
sion de gaz par contre l'attaque d'infan-
terie porte la marque des assauts russes,
par vagues qui se changent vite en colon-
nes. Si ces troupes ont été animées d'un
esprit révolutionnaire, elles ont attaqué
avec une fougue et un élan beaucoup plus
grands qu'au temps de Nicolas II. Leurs
succès, locaux et coûteux, ne sauraient
succès, d'effet stratégique, car la possession
de Koniouchy n'ouvre aucune route et n'af
faiblit pas la ligne de défense établie entre
Zloczov et Brzezany sur la rive gauche
de la Gnita Lipa, puisque la défensive a
réussi-à organiser à l'ouest de Koniouchy
une position qui rend impossible une per-
cée des Russes vers Pomorzany et Brze-
zany. Gutor étendrait-il l'offensive aux ai-
les. c'est-à-dire vers le cours inférieur de
la Narajovka et vers le Bug supérieur ? —
Sur le front français Lens était encore aux
Allemands le 1.7, mais ne doit être consi-
déré que comme un poste avancé. La nou-
velle défensive en zones fortifiées s'est donc
montrée jusqu'ici, à l'Est comme à l'Ouest
supérieure à l'attaque; et la phrase de
Clausewitz qui fait de la défensive la forme
supérieure de la guerre reste toujours
vraie, surtout si Ton n'oublie pas dans cette
phrase la « réaction îoudrovantP dont.
Boroevic a donne le plus frappant exemple
près de l'Hermada. (stegemann) Bund, 4.7.
— La conference de -Saiiit-Jeuii-de-Mati
rienne avait fait prévoir une offensive. gé-
nérale de l'Entente. Evidei-nment, u-ne fois
de plus, l'unité de dessein n'a pu s'établir,
car, tandis qu'à l'Ouest les armées anglo-
françaises épuisées par leurs
que l'armée de Cadorna gravement battue
que semblent pas pouvoir gravement battue,
ne semblent pas pouvoir encore frapper un
nouveau coup puissant, les Russes engagent
leur offensive tant annoncée. Mais il ne
peut guère être question d'une offensive
au vrai sens technique du mot. Il s'agit
simplement d'une tentative d'offensive fai-
te par l'armée de la rivn.,l^ffensi• ve 'ai-
- '-'J !.JUIl, tentative
condamnée d'avance à l'échec. Partout les
attaques engagées mollement et évidem-
ment à contre-cœur, sur le front oriental,
se sont aussitôt brisées Il était à priori
certain que l'armée russe ébranlée dans son
moral et dans son organisation n'est plus
capable d'une offensive comportant quelque
chance de succès. Notre communiqué sou-
nement outre expressément que le Gouver-
ligne en outre sou-
nement provisoire n'envoie au feu ses sol-
dats que sous la pression des Puissances
occidentales. On lès y envoie en vaill. On-
voit bien que Kérensky n'a pas réussi, mal-
gré tous ses discours à réchauffer la volon-
té belliqueuse des soldak la V01011-
Il se peut que cet échec entraine de graves
conséquences pour la D. de graves
ves surtout pour r nU:SSle - mais gra-
ves surtout pour le Gouverne.ment 'Dctuel, qui
envoie sas moujiks verser leur sang devant.
nos fils de fer, à l'heurt of, r George
proclame une fois George
proclame une fois de plus un programme
impérialiste. C'est pour de telles ambitions
que la Russie doit telles
que la Russie doit de nouveau se saigner.
En même temps, nous que Hin-
denburg et Ludendorff rendent visite au
quartier général austro-honagrois. Ce n'est
pas dans une intention de pure forme, pour
rendre la visite qu'il ont reçue récemment.
En effet, on nous annonce qu'à leur voya;
ge se rattacheront des entretiens qui au-
ront lieu à Vienne. Peut-être cette indica-
tion signifie-t-elle que des modifications im-
portantes de la situation générale sont pro-
jetées, ou même en train de s'accomplir.
En font cas, les entretiens de Vienne ne
peuvent manquer en un tel m *une portée spéciale. - <*eup Rmlfsche
Landeszlg., 2-7. 7?~c/~
ESPIONNAGE
Etats-unis- De Washingten. 4.7 : Les-
transports pOl' les sons-marins donnent à
penser que les Allemands avaient été avisés
par des espions du départ eté avisés
esipère que la censure des télégrammes pour.
l'étranger sera désormais plrus rigoureuse.
Les journaux du malin rapportent que les
espions ont pu être mis sur la voie des
mouvements de troupes interview
d'un fonctionnaire de la Croix-ROlH!eà New-
York qui * Pl aignait du i-nanqtie de confort
des trains qui avaient transporté les sol-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Michon Jean Hippolyte Michon Jean Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Michon Jean Hippolyte" or dc.contributor adj "Michon Jean Hippolyte")Odeurs ultramontaines / par l'abbé *** [Michon],... /ark:/12148/bd6t5392256x.highres Histoire de l'Angoumois, par François Vigier de La Pile,... suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, par François de Corlieu,... annoté par Gabriel de La Charlonye, et des Noms et ordre des maires, échevins et conseillers de la maison commune d'Angoulême, par M. J. Sanson,... publiée avec des documents inédits sur l'histoire de l'Angoumois, par J.-H. Michon /ark:/12148/bd6t5368994n.highres
- Auteurs similaires Michon Jean Hippolyte Michon Jean Hippolyte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Michon Jean Hippolyte" or dc.contributor adj "Michon Jean Hippolyte")Odeurs ultramontaines / par l'abbé *** [Michon],... /ark:/12148/bd6t5392256x.highres Histoire de l'Angoumois, par François Vigier de La Pile,... suivie du Recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême, par François de Corlieu,... annoté par Gabriel de La Charlonye, et des Noms et ordre des maires, échevins et conseillers de la maison commune d'Angoulême, par M. J. Sanson,... publiée avec des documents inédits sur l'histoire de l'Angoumois, par J.-H. Michon /ark:/12148/bd6t5368994n.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6484992z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6484992z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6484992z/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6484992z/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6484992z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6484992z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6484992z/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest