Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 juillet 1917 02 juillet 1917
Description : 1917/07/02 (T6,N488). 1917/07/02 (T6,N488).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849867
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
T GUERRE
DE LA GUERRE
fL is.,, Ï-B»)
SsV"
; ÉTRANGÈRES
j ------
N° 488
Paris, 2 juillet 1917.
ftolletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
i QUESTIONS MILITAIRES
oaIIQUE DES OPERATIONS
?tollt 0riental *
- Depuis Plusieurs jours.
Ws r.n ^«iUnifm Depuis plusieurs jours.
I)t l'lés annoncent un accroisse-
Qgit jours h sur le front russe. H
\Ugges' uJours des mêmes secteurs où les
0 se remuent davantage: le front de
lIes. Q e une partie du front des Carpa-
m n uancl on considère l'état intérieur de
Oe i i, Ssie, On n'est pas enclin à croire à
~s ?ratlde nff
S-Ve de l'armée russe,
1ilie xétant déjà Persuadés, et
SroSe faisait J0Urnellement ressortir de
côté que rnillensive russe ne ferait que
1e, s (je !3eins impérialistes de l'En-
Sir les cl(iJ®lns impérialistes de l'En-
avons bien des fois entendu
sez 1 ds Hus ses que la Russie a été
1.l)gletllgtelnps 1 agneau expiatoire de
''lrlefr!0 part, certains milieux
F°nt P"OI)agande pour une offensive
"et pour une offensive
:'le f t'ont ru il est vrai, ne
les est vrai, ne
}I des e. faIble partie dans le grand con-
ert des v IX rUsses: el'es sont couvertes
:s. due v°ix ni.nul"ueiJU's, (Iui ne parlent
liJi$ini
llS lUi sOute au nom du Gouvernement,
1:1 qUe prot res en puis'sance. Le
;qftnt Presque SfejUnlrierement des combats
'tq
Qi qU'et) Tllet de conclure à la cause : on
,lit ,,,cet.te l'é gloil des officiers fran-
sonlS de longs, mois
activ'- té 's l'aVtidmlPerUi-e russe. C'est à
.^UiiK ®Ui"% rf
er l'a .®armée russe » qu'il
imrie sn f.le front croissante de l'a r-
itle SUI' ru I - croissante de l'ar-
ple sur le fro t oriental. Ils savent que
,
H celap' siié dà e rLp ^ngIeterre et de la
fer^Slve russe et c'est
e, Par u intervention décidée
ils sVf°^ent de créer la pos-
lie Q e !,epré btaIlIe.. Dans l'espoir que les
;irtrlchieallIes decl,enchés par l'artille.
\[\ ]p 60 lés Par rarti!le-
t\I)Ç'I' les Offle .provoqueraient l'offensive
d artillerie anglais et
Nhi rroset Continuellement nos li-
nQDoAlle d'hi gros calibre. D'après nos li-
ei\ des re- D'après le com-
de quelque
tNVdaÎ1 lle °nt éclaitïé t ÏÏ Klrln'b, aba, qui ce-
f
P S€1?core une of-
rnrr»inentp' rt ?nt donné l'état
Ie la tr c,
vSwsJ ^tWrè's tHrafhéirsesnt Lqui règne sur les di-
p~ l~ee4 IIPS d U fm t russe et l'influence
ive rauPe a accfup- russe et l'influence
SveiC>s erï ,na °its de ia îns l'armée russe
o qe "droitsde la ligne de combat,
l). 111r l'en. re S'attendre à une attaque
V^^ePe|Jt irA re s'att S! f à une attaque
aUt f^111'6 le u front à un signal
pal ~-~ que Broussilov a
\^Jifîe i^-ï^anlrià î ïent de l'armée ne
réPopularité de ce gé-
zeî, e 1, Offensive.Alannheimer
26.6 e" Mannheimer
C?d mpagne de Méso-
qui .) Olitit a Perte de Kut a
fat 41 CI iric Préhension des difficult.és
> Sî^le & et ?mal rid,rigée- Il y eut là
3eté de aln.si préhensIon des difficultés
Pq qlli s troupue de la force et de la
1.a «K de la force et entre-
d it aUrait ú ennemies., Une entre-
/l n été exécutâû soigneusement
l ,,' utee avec Précipitation
et avec une confiance exagérée. Des avan-
ces successives ont été faites au hasard,
sans plan stratégique mûrement étudié. Sir
John Nixon qui, avec son optimisme con-
fiant, voulut l'offensive, en porte la plus
lourde responsabilité ! — (Ed.) Daily
Telegraph, 27.6.
Considérations d'ensemble. — Sur tous
les fronts règne actuellement un calme gé-
néral. A ce point de vue là tout au moins
nos ennemis peuvent parler d'unité d'ac-
tion. Cependant l'intention de reprendre
l'offensive ne fait pas de doute et il n'y
a qu'à attendre le lieu et le moment où
l'attaque se déclenchera. C'est sur le front
britannique que les préparatifs d'une nou-
velle offensive se font le plus remarquer.
Dans l'armée russe, les hommes qui dé-
tiennent le pouvoir, soutenus par quel-
ques chefs militaires et des missions anglo-
françaises, cherchent par la propagande à
mettre en mouvement une nouvelle offensi-
ve. Dans l'armée française l'esprit d'offensi-
ve tend sérieusement à diminuer à la suite
des pertes considérables subies dans la
grande attaque du printemps. Le fait se
marque de plus en plus nettement. Outre les
déclarations de Painlevé à la Chambre, nous
en avons pour preuves de nombreuses let-
tres tombées entre nos mains. Quant à
-
l'Italie, de nouvelles concessions ont dû la
décider à reprendre l'offensive. — Düssel-
dorfer General Anzeqer, 26.6.
— La situation militaire est caractérisée
par l'échec de l'Entente au cours des offen-
sives de printemps qu'elle considérait com-
me des opérations décisives et par le nou-
veau problème qui se pose aux puissances
centrales. Que pense faire l'Entente pour
occuper le temps entre son dernier insuc-
cès et une nouvelle offensive entreprise au
printemps prochain avec le concours d'une
armée américaine encore inexistante ? Il v
a quelque temps, on eût dit qu'une pro-
chaine attaque convergente des armées de
l'Entente sur tous les fronts était immi-
nente, et l'explosion des mines de Wyts-
chaete paraissait en avoir donné le signal.
Cette action des Alliés aurait probablement
déjà eu lieu si des difficultés insurmonta-
bles n'avaient surgi dans le camp de nos
adversaires. On se rend compte aussi que
l'armée anglaise n'a pas réussi à tirer le
moindre profit stratégique de la brèche de
Wytschaete. Pourtant la question de la
probabilité d'une prochaine offensive géné-
rale de l'Entente n'est pas ainsi liquidée.
Les événements des dernières semaines sur
le front occidental indiquent d'importants
préparatifs, des regroupements et des fein-
tes, particulièrement dans le secteur an-
glais. Les attaques et les reconnaissances
se multiplient. Les armées allemandes, elles
aussi, montrent un redoublement d'activité.
Les Anglais ont attaqué avec une violence
particulière sur l'arc de Lens. Ils poursui-
vent ainsi leur ancien but : l'attaque contre
le secteur sud de Lille. Mais la solidité par-
faite de la position de Lens, qui depuis des
mois défie les bombardements et les as-
sauts, prouve que les Anglais, malgré une
apparence de succès tactique dans la ré-
gion d'Arras nont rien obtenu d'essentiel.
Il n'en va pas autrement un peu plus au
sud ou le secteur Bullecourt-Fontaine est
toujours le théâtre d'infructueuses tta-
ques ennemies. Dans la phase actuelle de
préparation à de nouveaux efforts perce
nettement l idee d'une opération conver-
gente contre Lille. Sur le front français,
comme dans le secteur anglais l'ennemi
continue à travailler sur les anciens points
d'attaque (par exemple près de Vauxaillon,
à l'extrémité occidentale du Chemin des
Dames) sans qu'aucun indice permette de
deviner ce que Pétain trame pour - la pé-
riode prochaine. - Frankf. Ztg., 27.6.
MATERIEL
France. - Du front de Champagne
« Sur un bout de route près de Berry-au-
Bac, nous avons compté jusqu'à 23 tanks
blindés, des 66 que l'artillerie allemande a
détruits quand ils avançaient vers ses li-
gnes. Leur inutilité a été pleinement démon-
trée : ils vont si lentement, et offrent un
but si précis à l'artillerie qu'ils n'arrivent
pas à s approcher des positions n « Certai-
nes balles spéciales fabriquées suivant le
principe des projectiles des canons de ma-
rine destinés à traverser les plaques blin-
dées des cuirasses- sont employées contre
les tanks; elles ont la partiè dure de ce
qu on peut appeler la tête recouverte d'un
acier doux qui fait l'effet de lubrifiant,
comme l'huile facilite l'œuvre du perfora-
teur. C'est ainsi que l'on a obtenu que la
balle de mitrailleusev traverse les plaques
d'acier nickelé avec lesquelles ont été cons-
truits les tanks ». « Nous ne nous sommes
jamais expliqué cette régularité des heures
du feu de l'artillerie française, qui permet à
l'adversaire de se mettre à couvert un mo-
ment avant que n'arrive la première gre-
nade. Pourquoi les Français n'avancent-t-ils
pas, un seul jour, le moment ? La raison
semble en être la suivante : pendant le jour,
ils n'ont pu accumuler des unitions auprès
des pièces et ils mettent à profit l'obscu-
rité. Les artilleurs ne commencent que
quand chaque canon a sa réserve au com
plet. Mais alors, pourquoi ne tirent-ils pas
un quart d'heure avant ou après? n -
(Antonio Azpeitua) ABC, 26.6.
— ——-
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Italie et Allemagne. - De Zurich : L'ar-
ticle de fond des Mùnchner Neueste
i\achrichten,2(3.Q, constitue un étrange docu-
ment. On sait que la presse allemande n'est
pas précisément tendre à notre égard.
Apres 'toutes les insolences que nous a va-
notre entrée en guerre, chaque fois
que l'occasion s'en présente, de tous côtés,
s'élèvent des choeurs d'indignation et de
haine contre les Il tratti--e-s » que nous som-
mes. Il est bien vrai qu'un certain parti
allemand, représenté par le prince de Bu-
DE LA GUERRE
fL is.,, Ï-B»)
SsV"
; ÉTRANGÈRES
j ------
N° 488
Paris, 2 juillet 1917.
ftolletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
i QUESTIONS MILITAIRES
oaIIQUE DES OPERATIONS
?tollt 0riental *
- Depuis Plusieurs jours.
Ws r.n ^«iUnifm Depuis plusieurs jours.
I)t l'lés annoncent un accroisse-
Qgit jours h sur le front russe. H
\Ugges' uJours des mêmes secteurs où les
0 se remuent davantage: le front de
lIes. Q e une partie du front des Carpa-
m n uancl on considère l'état intérieur de
Oe i i, Ssie, On n'est pas enclin à croire à
~s ?ratlde nff
S-Ve de l'armée russe,
1ilie xétant déjà Persuadés, et
SroSe faisait J0Urnellement ressortir de
côté que rnillensive russe ne ferait que
1e, s (je !3eins impérialistes de l'En-
Sir les cl(iJ®lns impérialistes de l'En-
avons bien des fois entendu
sez 1 ds Hus ses que la Russie a été
1.l)gletllgtelnps 1 agneau expiatoire de
''lrlefr!0 part, certains milieux
F°nt P"OI)agande pour une offensive
"et pour une offensive
:'le f t'ont ru il est vrai, ne
les est vrai, ne
}I des e. faIble partie dans le grand con-
ert des v IX rUsses: el'es sont couvertes
:s. due v°ix ni.nul"ueiJU's, (Iui ne parlent
liJi$ini
llS lUi sOute au nom du Gouvernement,
1:1 qUe prot res en puis'sance. Le
;qftnt Presque SfejUnlrierement des combats
'tq
Qi qU'et) Tllet de conclure à la cause : on
,lit ,,,cet.te l'é gloil des officiers fran-
sonlS de longs, mois
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.^UiiK ®Ui"% rf
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imrie sn f.le front croissante de l'a r-
itle SUI' ru I - croissante de l'ar-
ple sur le fro t oriental. Ils savent que
,
H celap' siié dà e rLp ^ngIeterre et de la
fer^Slve russe et c'est
e, Par u intervention décidée
ils sVf°^ent de créer la pos-
lie Q e !,epré btaIlIe.. Dans l'espoir que les
;irtrlchieallIes decl,enchés par l'artille.
\[\ ]p 60 lés Par rarti!le-
t\I)Ç'I' les Offle .provoqueraient l'offensive
d artillerie anglais et
Nhi rroset Continuellement nos li-
nQDoAlle d'hi gros calibre. D'après nos li-
ei\ des re- D'après le com-
de quelque
tNVdaÎ1 lle °nt éclaitïé t ÏÏ Klrln'b, aba, qui ce-
f
P S€1?core une of-
rnrr»inentp' rt ?nt donné l'état
Ie la tr c,
vSwsJ ^tWrè's tHrafhéirsesnt Lqui règne sur les di-
p~ l~ee4 IIPS d U fm t russe et l'influence
ive rauPe a accfup- russe et l'influence
SveiC>s erï ,na °its de ia îns l'armée russe
o qe "droitsde la ligne de combat,
l). 111r l'en. re S'attendre à une attaque
V^^ePe|Jt irA re s'att S! f à une attaque
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pal ~-~ que Broussilov a
\^Jifîe i^-ï^anlrià î ïent de l'armée ne
réPopularité de ce gé-
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26.6 e" Mannheimer
C?d mpagne de Méso-
qui .) Olitit a Perte de Kut a
fat 41 CI iric Préhension des difficult.és
> Sî^le & et ?mal rid,rigée- Il y eut là
3eté de aln.si préhensIon des difficultés
Pq qlli s troupue de la force et de la
1.a «K de la force et entre-
d it aUrait ú ennemies., Une entre-
/l n été exécutâû soigneusement
l ,,' utee avec Précipitation
et avec une confiance exagérée. Des avan-
ces successives ont été faites au hasard,
sans plan stratégique mûrement étudié. Sir
John Nixon qui, avec son optimisme con-
fiant, voulut l'offensive, en porte la plus
lourde responsabilité ! — (Ed.) Daily
Telegraph, 27.6.
Considérations d'ensemble. — Sur tous
les fronts règne actuellement un calme gé-
néral. A ce point de vue là tout au moins
nos ennemis peuvent parler d'unité d'ac-
tion. Cependant l'intention de reprendre
l'offensive ne fait pas de doute et il n'y
a qu'à attendre le lieu et le moment où
l'attaque se déclenchera. C'est sur le front
britannique que les préparatifs d'une nou-
velle offensive se font le plus remarquer.
Dans l'armée russe, les hommes qui dé-
tiennent le pouvoir, soutenus par quel-
ques chefs militaires et des missions anglo-
françaises, cherchent par la propagande à
mettre en mouvement une nouvelle offensi-
ve. Dans l'armée française l'esprit d'offensi-
ve tend sérieusement à diminuer à la suite
des pertes considérables subies dans la
grande attaque du printemps. Le fait se
marque de plus en plus nettement. Outre les
déclarations de Painlevé à la Chambre, nous
en avons pour preuves de nombreuses let-
tres tombées entre nos mains. Quant à
-
l'Italie, de nouvelles concessions ont dû la
décider à reprendre l'offensive. — Düssel-
dorfer General Anzeqer, 26.6.
— La situation militaire est caractérisée
par l'échec de l'Entente au cours des offen-
sives de printemps qu'elle considérait com-
me des opérations décisives et par le nou-
veau problème qui se pose aux puissances
centrales. Que pense faire l'Entente pour
occuper le temps entre son dernier insuc-
cès et une nouvelle offensive entreprise au
printemps prochain avec le concours d'une
armée américaine encore inexistante ? Il v
a quelque temps, on eût dit qu'une pro-
chaine attaque convergente des armées de
l'Entente sur tous les fronts était immi-
nente, et l'explosion des mines de Wyts-
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Cette action des Alliés aurait probablement
déjà eu lieu si des difficultés insurmonta-
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l'armée anglaise n'a pas réussi à tirer le
moindre profit stratégique de la brèche de
Wytschaete. Pourtant la question de la
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rale de l'Entente n'est pas ainsi liquidée.
Les événements des dernières semaines sur
le front occidental indiquent d'importants
préparatifs, des regroupements et des fein-
tes, particulièrement dans le secteur an-
glais. Les attaques et les reconnaissances
se multiplient. Les armées allemandes, elles
aussi, montrent un redoublement d'activité.
Les Anglais ont attaqué avec une violence
particulière sur l'arc de Lens. Ils poursui-
vent ainsi leur ancien but : l'attaque contre
le secteur sud de Lille. Mais la solidité par-
faite de la position de Lens, qui depuis des
mois défie les bombardements et les as-
sauts, prouve que les Anglais, malgré une
apparence de succès tactique dans la ré-
gion d'Arras nont rien obtenu d'essentiel.
Il n'en va pas autrement un peu plus au
sud ou le secteur Bullecourt-Fontaine est
toujours le théâtre d'infructueuses tta-
ques ennemies. Dans la phase actuelle de
préparation à de nouveaux efforts perce
nettement l idee d'une opération conver-
gente contre Lille. Sur le front français,
comme dans le secteur anglais l'ennemi
continue à travailler sur les anciens points
d'attaque (par exemple près de Vauxaillon,
à l'extrémité occidentale du Chemin des
Dames) sans qu'aucun indice permette de
deviner ce que Pétain trame pour - la pé-
riode prochaine. - Frankf. Ztg., 27.6.
MATERIEL
France. - Du front de Champagne
« Sur un bout de route près de Berry-au-
Bac, nous avons compté jusqu'à 23 tanks
blindés, des 66 que l'artillerie allemande a
détruits quand ils avançaient vers ses li-
gnes. Leur inutilité a été pleinement démon-
trée : ils vont si lentement, et offrent un
but si précis à l'artillerie qu'ils n'arrivent
pas à s approcher des positions n « Certai-
nes balles spéciales fabriquées suivant le
principe des projectiles des canons de ma-
rine destinés à traverser les plaques blin-
dées des cuirasses- sont employées contre
les tanks; elles ont la partiè dure de ce
qu on peut appeler la tête recouverte d'un
acier doux qui fait l'effet de lubrifiant,
comme l'huile facilite l'œuvre du perfora-
teur. C'est ainsi que l'on a obtenu que la
balle de mitrailleusev traverse les plaques
d'acier nickelé avec lesquelles ont été cons-
truits les tanks ». « Nous ne nous sommes
jamais expliqué cette régularité des heures
du feu de l'artillerie française, qui permet à
l'adversaire de se mettre à couvert un mo-
ment avant que n'arrive la première gre-
nade. Pourquoi les Français n'avancent-t-ils
pas, un seul jour, le moment ? La raison
semble en être la suivante : pendant le jour,
ils n'ont pu accumuler des unitions auprès
des pièces et ils mettent à profit l'obscu-
rité. Les artilleurs ne commencent que
quand chaque canon a sa réserve au com
plet. Mais alors, pourquoi ne tirent-ils pas
un quart d'heure avant ou après? n -
(Antonio Azpeitua) ABC, 26.6.
— ——-
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Italie et Allemagne. - De Zurich : L'ar-
ticle de fond des Mùnchner Neueste
i\achrichten,2(3.Q, constitue un étrange docu-
ment. On sait que la presse allemande n'est
pas précisément tendre à notre égard.
Apres 'toutes les insolences que nous a va-
notre entrée en guerre, chaque fois
que l'occasion s'en présente, de tous côtés,
s'élèvent des choeurs d'indignation et de
haine contre les Il tratti--e-s » que nous som-
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