Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 juin 1917 30 juin 1917
Description : 1917/06/30 (T6,N486). 1917/06/30 (T6,N486).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484984d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
(tv m Lr A A GUERRE
[t-t.,.20 Bou)
2* Bauj
•»Cétrangères
"---
N° 486
Paris, 30 juin 1917.
- -
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIRES
i RlTlQUE DES OPERATIONS
,',' CI\ITIQUE DES OPERATIONS
tOl1t Malien i
I Italien. - L'aspect politique du pro-
6 par. la guerre n'a cessé
eV. fllir plus grave depuis deux ans.
\1'18 lese espoirs avec lesquels elle avait
îfem s armp
Ht 1 e de i là conquête - de Trieste, du
:'Iet)t d et de la cÓte dalmate, établisse-
*enrp it g e et création d'une
:JlQlie IP.IUence italienne en Asie-Mineure,
, é qu'un petit nombre.
W:Li e ûe peut plús compter voir l'Autri-
I/¡a.cr .lldrer sous les coups de la Russie.
,J'i| 3 vité du r
Wre -à T'a i- front oriental permet au
r le de ramener ses divi-
t V J ilUr llsnnin î et dans le Trentin. En
;é de - a le,_au seuil de sa troisième an-
samh a devant elle une perspec-
entes n qu'au cours des années
:I:;e jet:'4-!_I_. est essentiel aujourd'hui
[■».. Jette■*
Sh-o? Si'—■ (Ea /a? Sefressources dans la
ev Yurk Tribune, 27.5.
Une fois les accords 18.
l'es accords re-
'russe ? - « L'armée russe fera à
* •îi'I st f Ce qu elle fait maintenant, car
Air a de faire autre cho~
~s auront convaincu le
iViVçfi.ff^ent rv? , se: celui-ci devra con-
avork ^r-!organiser et la reédu-
t¡htOl1rs du tr déjà vu les effets que les
i.' le de fa rés éloquent M. Kerensky, mi-
W® h Guerre, ont obtenus au front.
'!leq îfCessité ? pas besoin d'être éclairé
ré de Prendre l'offensive, mais
poin à la faire prendre.
àue ^issimSniA par d par là pai'
si il ses d'artifice, contmuera donc.
d'afi
à d'artifice, continuera donc.
%r Ses nivT devra remédier , en
ses ppres efforts. » - (C. N,I-)
'!I 'SJ,b 'oe. "Q"
~~-o.
ati^ \ol?J H Se,mble' - L'ensemble
:llld¡{ une trôs POlitiqúe ne peut manquer
grande influence sur les
1.1 ( Occidental. Déjà la bâté
ffensive de prin.
I/Ier et des rSSentle de la situation en
itlglellS l'a RouvQ,it craindre ep Angle-
ii$ £ vem-s étaoini de nos sous-marins :
Il:1:8er Velltiv etalt résolue à une straté-
1 parce qu'elle craignait de
I^À jf 1;\ à 1 f,arrière-plan. De
D( X %lder de l'offensive
ation tiVAm^me et de la
facte Urs importants. Le
~~t et f-,,,,,,i.,s doi,t, se poser maiii
question de savoir s'il
L du même train qu'au-
forces de son ar-
let¡ q,e etDGlr nir le succès
suite le sùccès politique
attendre le concours
~rt %f; cNJsps; mtssx
L. d'été n'apporte
pas im changement décisif, prolongerait la
guerre jusque dans l'année 1918. Etant don-
né l'état des choses en Russie et le trouble
apporté par nos sous-marins, ce parti pour-
rait n'être plus politiquement réalisable,
tout en se justifiant au point de vue stra-
tégique. Voilà qui achève de compliquer la
réflexion du côté français. De tous côtés
d'ailleurs, l'intervention de l'Amérique a
compliqué les calculs militaires. L'Amérique
est un facteur matériellement important,
mais qui, au cas le plus favorable, ne sau-
rait devenir efficace qu'après un long temps.
l-a mobilisation de l'Amérique durera toute
une année. Dès lors se pose une question
que la politique est incapable de résoudre ;
que neut-on obtenir militairement pendant
que dure cette mobilisation? Selon la ré-
ponse à cette question, l'Entente décidera
ce qu'elle doit tenter encore dans le cou-
rant de l'année. Il n'est d'ailleurs question
de découragement ni en France ni en An-
gleterre. Les convoitises de la France, qui
réclame la province rhénane, l'Alsace-Lor-
raine, la Syrie et une indemnité de guerre,
persistent comme auparavant, et les convoi-
tises de l'Angleterre sont encore plus gran-
des. Sans doute, dans ces deux pays, quan-
fi té d'hommes, dès à présent, regardent de
telles exigences comme une sorte de foliè.
Mais les destinées des peuples sont décidées
par des minorités et, aussi longtemps qu'il
en sera ainsi nous devons compter que la
France tâchera de lutter jusqu'au dernier
homme ml l'Angleterre jusqu'au dernier dol-
lar américain. Cela pourrait durer' encore
longtemps. Il est impossible de prédire s'il
c*e produira une grande offensive d'été ou
si l'Entente mènera une guerre expectante
jusqu'à l'intervention de l'Amérique. Plus
In Russie incline à la paix, plus devient
stratégiquement nécessaire pour l'Entente
sur le front occidental, une rapide offensive
tendant à la décision. L'Angleterre et la
France savent que nous pouvons entre-
tenir des rapports amicaux avec une Rus-
sie débarrassée de son impérialisme et qu'a-
lors du même coup, la position de la Rus-
sie en Asie et notre position en Europe se
prouveraient fortifiées. Même le secours mi-
litaire de l'Amérique ne serait plus en état
d'y rien changer.(Endres) Frankf. Zlg.,24.(\.
— Les conditions de la guerre changent
aussi brusquement que les images d'un
kaléidoscope. Le front de Macédoine qui
est resté si longtemps sans intérêt passe
subitement au premier plan de nos préoc-
cupations. Ce n'est probablement pas pour
très longtemps. Le perfide coup d'Etat qui
a obligé le noble roi Constantin à renoncer
au trône, fut précédé d'une action concen-
trique des troupes de l'Entente contre l'ar-
mée grecque. Il s'agissait d'abord tîe la
mettre hors d'état de- nuire. Cet encercle-
.ment n'était pas un chef-d'œuvre de straté-
gie. Il était facile d'embouteiller l'isthme
de Corinthe et du même coup de couper les
troupes grecques et de les enfermer dans
le Péloponèse. Au nord, des troupes fran..
çaises pénétrèrent en Thessalie. A l'ollest,
les Italiens occupèrent Janina, et à l'est,
les Anglais, après avoir abandonné la ligne
de la Strouma, se rapprochèrent du centre
des événements. Quant aux raisons qui ont
déterminé l'Entente à ajouter au bilan de
ses fautes cette nouvelle et monstrueuse
violation du droit des gens - il était clair
depuis longtemps que la guerre sous- mari
ne gênait à tel point les lignes de commu-
nication de Sarrail que la crainte de les
voir menacer davantage était pour son ar-
mée .une question de vie ou de mort La
seule voie d'accès passait par Salonique. Il
fallait en ouvrir d'autres, plus courtes et
plus sûres. Cette- tâche fut commencée par
les Italiens occupant l'Epire. En même
temps, le front de combat devait être
courci afin de pouvoir, avec les troupes
rendues disponibles, occuper, ou plutôt gar-
rotter la Grèce. Sarrail estimait à 75.000
hommes les troupes nécessaires pour cette
opération. Les troupes russes furent ren
voyées parce qu'elles ne voulaient plus -
participer aux combats. Les Anglais, grâce
à l'évacuation de la rive orientale de la
Strouma, purent disposer de troupes qui.
devaient fournir au front de combat les-
nouveaux renforts devenus nécessaires
A. :. -- -:. l' -
Ainsi 1 armee sarrau peut avoir gngné à.
ce regroup.ement et au fait d'avoir à l'ave-
mr son ravitaillement à peu près assuré
et une augmentation de sa force défensive.
Mais pour renouveler la force offensive
qu'on ne cesse d'exiger d'elle elle aurait
besoin d'être encore sérieusement renfor-
cée par les Puissances occidentales et l'Ita-
lie. Or celles-ci ne sont-guère en état de le
faire. Sarrail compte peut-être sur l'aide
am-ericaine ? Jusque-là 1^ temps pourrait
américaine ? Jusque-là le temps pourrait
lui sembler long S'il ne saurait être
question à Theuçe actuelle d'aEL
toute l'expédition de Salonique, Ja raison
en est qu'une telle décision por erait au
prestige des Puissances occiLnS
coup dont elles ne pourraient guère se r-e-
lever. Du même coup l'armée grecque bâil-
lonnee se trouverait libérée et l'évacuation
de Monastir ferait évanouir à tout
1. ""A_:J - -
cela qu'il faudra de la Serbie. C'estp
cela qu'il faudra continuer à tenÏ ir sous la
chaleur tropicale de la péninsule balkani-
que. Sur le front russe on remarque moins
qu'à l'intérieur du pays la ésagrégation
des forces du grand empIre. L arnlée garde
une cohésion apparente, et même, procède,
tout le long de l'immense front à des
sées partielles, selon que les commandants
de secteur s'y sentent disposés et dans la
mesure où il ont encore leurs -troupes en -
main. Les combats d'artillerie, où se fait
un énorme gaspiL'age de munitions, ont
heu pour la plupart, sous la pression d'offi-
ders des Puissances occidentales qui se
sont mêm-e attribué le droit de décider l'em-
ploi tactique des batteries. Sur 1e Sereth in-
férietir, l'armée- rouniaine réorganisée pa-
J'aît vouloir manifester uiie certaine acti-
vité, niais sans l'aide énergique de la Rus-
sie ces désirs devront rester tout platoni-
ques. Or une offensive russe de grande en-
vergure est impossible cette année. - (Gé-
néral von Ardenne) Magdeburgische Ztg.,
2 1. 6.
[t-t.,.20 Bou)
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N° 486
Paris, 30 juin 1917.
- -
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIRES
i RlTlQUE DES OPERATIONS
,',' CI\ITIQUE DES OPERATIONS
tOl1t Malien i
I Italien. - L'aspect politique du pro-
6 par. la guerre n'a cessé
eV. fllir plus grave depuis deux ans.
\1'18 lese espoirs avec lesquels elle avait
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Ht 1 e de i là conquête - de Trieste, du
:'Iet)t d et de la cÓte dalmate, établisse-
:JlQlie IP.IUence italienne en Asie-Mineure,
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W:Li e ûe peut plús compter voir l'Autri-
I/¡a.cr .lldrer sous les coups de la Russie.
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r le de ramener ses divi-
t V J ilUr llsnnin î et dans le Trentin. En
;é de - a le,_au seuil de sa troisième an-
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Une fois les accords 18.
l'es accords re-
'russe ? - « L'armée russe fera à
* •îi'I st f Ce qu elle fait maintenant, car
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~s auront convaincu le
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i.' le de fa rés éloquent M. Kerensky, mi-
W® h Guerre, ont obtenus au front.
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D( X %lder de l'offensive
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~rt %f; cNJsps; mtssx
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ponse à cette question, l'Entente décidera
ce qu'elle doit tenter encore dans le cou-
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de découragement ni en France ni en An-
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réclame la province rhénane, l'Alsace-Lor-
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des. Sans doute, dans ces deux pays, quan-
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telles exigences comme une sorte de foliè.
Mais les destinées des peuples sont décidées
par des minorités et, aussi longtemps qu'il
en sera ainsi nous devons compter que la
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lar américain. Cela pourrait durer' encore
longtemps. Il est impossible de prédire s'il
c*e produira une grande offensive d'été ou
si l'Entente mènera une guerre expectante
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stratégiquement nécessaire pour l'Entente
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lors du même coup, la position de la Rus-
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les Anglais, après avoir abandonné la ligne
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lonnee se trouverait libérée et l'évacuation
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chaleur tropicale de la péninsule balkani-
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tout le long de l'immense front à des
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de secteur s'y sentent disposés et dans la
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un énorme gaspiL'age de munitions, ont
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sont mêm-e attribué le droit de décider l'em-
ploi tactique des batteries. Sur 1e Sereth in-
férietir, l'armée- rouniaine réorganisée pa-
J'aît vouloir manifester uiie certaine acti-
vité, niais sans l'aide énergique de la Rus-
sie ces désirs devront rester tout platoni-
ques. Or une offensive russe de grande en-
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