Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 juin 1917 18 juin 1917
Description : 1917/06/18 (T6,N474). 1917/06/18 (T6,N474).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849726
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ÏTES D,P L ,LA GUERRE
NU
"* •> 2* Bau )
ET bns ,
V^^>'GÈRE3
y 474
Paris, 18 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WfiSTlQIES'MILITAIBES
q 'd OPERATIONS
lSChaeteCl nta1. - Dans le secteur de
acIue anglaise continue à
■ ^ar Contre, l'activité britannique
iJt ■ ^Udup sur tout le front des Flandres
dunt8, L'artillerie allemande a
J Partouav9c vigueur et a réduit au
nce dies ta;:t avc viguBur et a réduit au
'Les att,enes ennemies près d'Y-
"Vs r es Ansi f on^ poursuivi avec leurs
ï^ibres la destruction des localités de
Ont' :été arneton et Deulemont. Les An-
! de s'a repOussés partout où ils ont
\déta.'ch vancer avec des patrouilles ou
: d'une Inents de .reconnaissance de la
/Une
e à oPFtgnie, ainsi au sud de
Ifif l'ouest de Vambeke et des
à l'ouie^t /iDouve- L'attaque de la
1bel.1reUlSt de Warneton, effectuée le
bel, res dusoir, par des forces impor-
a échmiA lourdes pertes.
I1Je ÔtUé avec de lourdes pertes.
Je proiAtA du canal de La Bassée,
fée. S joetee des Anglais ne s'est pas
nombreux points où des
^réParat; se tenait prêtes, l'atta-
¡\Jlé!:'! Par n ? a été reconnue à temps
ta Par ri.otre feu de destruction sur
tranchées notre feu de destruction sur
Ira i estubpr>? lnes de soldats, ainsi
peestubert et de Loos. Sur plusieurs
3 t il est vrai, sont sortis
'!i s licrn s et sont parvenus jusque
es1 Lancées allemandes, en
tie après dp* explosions de mines. Ce-
es s explosions de mines. Ce-
%^6 ,^^em a'c^'etnents d'assaut les ont
médiatement re e té s. A usud de la
v4fe i feux r^jetfs- Au sud de la
feu ~c dei destruction allemands
Ie de s es tentatives d'attaque des
j (}e ent pro,dui're. Sur le front de
s» Om entrtriSes de patrouilles fran-
S\ échoiL'attaque de troupes
f al lerïianH à l'ouest de Cerny,
tra le c,ommuniqu.é, a nettoyé
: lïi^t s françaises sur une
M ïio^ if mxf' Un autre élément de
Inètres a encore -été net-
,1 \1(jI11Jftlciens ramené comme prison-
de se, cler et 34 hommes. A l'ouest
i) (les Aarm , la région de la cote 304,
iç' l'a 1et des grenades à main
sQr lVité l est de la Meuse égale
'IJQQrs qUelqleS Inines et de l'artillerie
, SC QUI Drés Points plus intense que
'r 'Qrrê 2.6, ents. - Journaux alle-
!.!, t ,L
bataille des Flandres se
ge. Les s tell dlVJsions anglaises enga-
,'i\¡.I)t¡t l, elleiïient éprouvées qu'elles
v{* 'ès e k%é le combat. Les An-
o Vides rtJ.ifts de relever les diverses
l ,:ID eqti es, les au rpos et d'en com-
? lJe ons ^onrwP , acements auxquels
Y ito lieu demandent du
,e ïfta 1116 a dépense inouïe en mu-
doute rendu indispen-
'\tiolqis se. il arnent nouveau. Rien ne
de 1o par contre, que
Offl1.. Ja énoncé à la conti-
SJVe. Au contraire la té-
nacité traditionnelle, on peut même dire
la rage de bouledogue avec laquelle le peu-
ple anglais poursuit toute entreprise com-
mencée donne à croire qu'une tentative
nouvelle se produira dans un temps plus
ou moins rapproché. Seulement, elle ne re-
trouvera pas les conditions favorables qui
permirent d'attaquer le saillant de Wyts-
chaete. En outre les hauteurs de Kemmel
à 178 mètres d'altitude et Neuve-Eglise
à 78 mètres, offraient à l'artilerie anglaise
des positions qui dominaient Wytschaete et
Messines et plaçaient ces deux localités
sous la menace la plus directe des canons
ennemis. La situation des deux fronts ad-
verses était le résultat des durs combats
de l'automne 1914, au cours desquels les
puissances de l'Entente voulaient, en éten-
dant leur aile nord, faire avancer leurs
troupes le plus loin possible dans la direc-
tion d'Anvers et de Bruxelles. Depuis lors,
les deux adversaires étaient restés dans
cette région face à face sur les mêmes po-
sitions. Au point de vue stratégique, nous
avons gagné à ce long repos de pouvoir
faire de Lille, qui n'était pas encore en état
de défense, un très fort pivot capable de
protéger l'aile gauche de ce secteur. Nos
positions, en avant de la forteresse, tenaient
la rive droite de la Lys entre Armentières
et Warneton, tandis que sur la rive gau.
che, dans le bois Ploegsteert, les Anglais
avaient poussé jusqu'à la dépression maré-
cageuse de la rivière ; une attaque de leur
part pouvait donc être prise de tlanc par le
sud. Sir Douglas Haig ayant, malgré cette
circonstance défavorable déclenché son at-
taque du saillant d'Ypres jusqu'à Armen-
tières, ces feux de flanquement se firent
particulièrement sentir à l'ennemi. Des
pièces lourdes, montées sur rail, dont l'ac-
tivité était réglée par avions, dirigeaient
leur feu sur le flanc anglais avec la plus
grande efficacité. Au centre du front d'at-
taque entre Saint-Eloi au nord et Messi-
nes, des explosions de mines, d'une puis-
sance'et d'une étendue inusitées jusqu'alors
purent pratiquer dans nos lignes avan-
cées une brèche par où se précipita l'infan-
terie. La contre-attaque des réserves qui
se tenaient prêtes à intervenir permit à
nos troupes d'occuper une position passant
par la corde de l'arc du saillant de Wyts-
chaete, depuis le coude du canal d'Ypres
jusqu'à l'ouest de Warneton, ligne soigneu-
sement préparée, qui offrit à l'ennemi une
nouvelle barrière rectiligne impossible à
tourner. — Köln. Ztg., 12.6.
Russie et Italie. — De Berne, 13.6 : L'opi-
nion publique de l'Entente fera bien de ne
pas se bercer de vaines illusions et de ne
plus compter sur l'aide de la Russie. En
ce qui nous concerne, on dit que les
deux tiers des effectifs autrichiens ont été
déplacés et sont en route vers le front ita-
lien. On a remarqué en ces derniers temps
une grande activité dans le haut comman-
dement ennemi. Le chef d'Etat-Major s'est
rendu plusieurs fois à Trente et à Lubiana
[Leybach] pour présider des conférences
militaires et des conseils. Dans la presse
de province autrichienne et dans la presse
hongroise recommencent à circuler des
bruits d'offensive autrichienne sur le front
italien. Il n'y a d'ailleurs aucune raison de
s'alarmer ! Notre opinion publique doit être
désormais convaincue de notre supériorité
guerrière sur l'ennemi. — (Pio Mari) Idea
Nazionale, 14.6.
MATERIEL
Etats-Unis. — Le Gouvernement a dû
abandonner tout espoir d'armer les troupes
américaines du fusil Springfield, et adopter
le fusil anglais Enfield, modifié pour em-
ployer la balle américaine. Le Gouverne-
ment a été contraint à cette mesure par
l'insuffisance de la production des usines
qui fournissent le Springfield, et par le
grand nombre, au contraire, d'usines amé-
ricaines qui fabriquent déjà des Enfield
pour l'armée anglaise. Mais ces Enfield, sur
le conseil des experts militaires anglais et
français qui désirent que les Etats-Unis
fournissent leurs propres munitions sans
rien enlever aux Alliés, seront modifiés, de
façon à tirer la balle américaine. Chicago
Tribune, 16.5.
— Les Etats-Unis ont dû s'adresser à la
France pour obtenir des aéroplanes pour
leur armée. Les machines de fabrication
américaine n'ont pu remplir les conditions
imposées par le ministère de la Guerre.
Aussi les commandes ont-elles été placées
à l'étranger. Une première! commande a été
passée de 1.800 appareils. La Commission
de l'Aviation a fait savoir au ministère de
la Guerre que la France pourra fournir
tous les appareils nécessaires à l'armée
américaine. Or, rien que pour la nouvelle
armée de 500.000 hommes, on prévoit 48
escadrilles, comptant chacune 24 pilotes.
Pour chaque pilote, il faudra trois appa-
reils. C'est donc 3.456 appareils que la
France devra nous fournir d'ici quelques
mois. — NeuJ York American, id.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'abdication du roi Constantin .: PRESSE
ANGLAISE. — Nous ne savons à peu près rien
du nouveau roi de Grèce ; nous n'avons
donc pas la preuve qu'il ne se soit point
laissé corrompre par les influences déplo-
rables de la cour et de sa famille. Les
Dousmanis, les Metaxas, les Gounaris et
les Streit vont être exilés. Mis n'auront-ils
plus le moyen de poursuivre leurs intrigues
à Athènes, et ne laissent-ils point derrière
eux de successeurs ? Quelque joie que nous
éprouvions en voyant rétablir l'unité de
la Grèce et en escomptant le retour proba-
ble de M. Vénizélos à Athènes, nous ne
pouvons nous empêcher d'être sensibles
aux dangers que recèle la nouvelle combi-
naison. Elle ne sera tolérable qu'à la con-
dition d'être ratifiée par la volonté du
peuple grec, qui devrait avoir l'occasion de
NU
"* •> 2* Bau )
ET bns ,
V^^>'GÈRE3
y 474
Paris, 18 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
WfiSTlQIES'MILITAIBES
q 'd OPERATIONS
lSChaeteCl nta1. - Dans le secteur de
acIue anglaise continue à
■ ^ar Contre, l'activité britannique
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dunt8, L'artillerie allemande a
J Partouav9c vigueur et a réduit au
nce dies ta;:t avc viguBur et a réduit au
'Les att,enes ennemies près d'Y-
"Vs r es Ansi f on^ poursuivi avec leurs
ï^ibres la destruction des localités de
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! de s'a repOussés partout où ils ont
\déta.'ch vancer avec des patrouilles ou
: d'une Inents de .reconnaissance de la
/Une
e à oPFtgnie, ainsi au sud de
Ifif l'ouest de Vambeke et des
à l'ouie^t /iDouve- L'attaque de la
1bel.1reUlSt de Warneton, effectuée le
bel, res dusoir, par des forces impor-
a échmiA lourdes pertes.
I1Je ÔtUé avec de lourdes pertes.
Je proiAtA du canal de La Bassée,
fée. S joetee des Anglais ne s'est pas
nombreux points où des
^réParat; se tenait prêtes, l'atta-
¡\Jlé!:'! Par n ? a été reconnue à temps
ta Par ri.otre feu de destruction sur
tranchées notre feu de destruction sur
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peestubert et de Loos. Sur plusieurs
3 t il est vrai, sont sortis
'!i s licrn s et sont parvenus jusque
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tie après dp* explosions de mines. Ce-
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%^6 ,^^em a'c^'etnents d'assaut les ont
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j (}e ent pro,dui're. Sur le front de
s» Om entrtriSes de patrouilles fran-
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: lïi^t s françaises sur une
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Inètres a encore -été net-
,1 \1(jI11Jftlciens ramené comme prison-
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i) (les Aarm , la région de la cote 304,
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sQr lVité l est de la Meuse égale
'IJQQrs qUelqleS Inines et de l'artillerie
, SC QUI Drés Points plus intense que
'r 'Qrrê 2.6, ents. - Journaux alle-
!.!, t ,L
bataille des Flandres se
ge. Les s tell dlVJsions anglaises enga-
,'i\¡.I)t¡t l, elleiïient éprouvées qu'elles
v{* 'ès e k%é le combat. Les An-
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l ,:ID eqti es, les au rpos et d'en com-
? lJe ons ^onrwP , acements auxquels
Y ito lieu demandent du
,e ïfta 1116 a dépense inouïe en mu-
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'\tiolqis se. il arnent nouveau. Rien ne
de 1o par contre, que
Offl1.. Ja énoncé à la conti-
SJVe. Au contraire la té-
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trouvera pas les conditions favorables qui
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à 178 mètres d'altitude et Neuve-Eglise
à 78 mètres, offraient à l'artilerie anglaise
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protéger l'aile gauche de ce secteur. Nos
positions, en avant de la forteresse, tenaient
la rive droite de la Lys entre Armentières
et Warneton, tandis que sur la rive gau.
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avaient poussé jusqu'à la dépression maré-
cageuse de la rivière ; une attaque de leur
part pouvait donc être prise de tlanc par le
sud. Sir Douglas Haig ayant, malgré cette
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tières, ces feux de flanquement se firent
particulièrement sentir à l'ennemi. Des
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leur feu sur le flanc anglais avec la plus
grande efficacité. Au centre du front d'at-
taque entre Saint-Eloi au nord et Messi-
nes, des explosions de mines, d'une puis-
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purent pratiquer dans nos lignes avan-
cées une brèche par où se précipita l'infan-
terie. La contre-attaque des réserves qui
se tenaient prêtes à intervenir permit à
nos troupes d'occuper une position passant
par la corde de l'arc du saillant de Wyts-
chaete, depuis le coude du canal d'Ypres
jusqu'à l'ouest de Warneton, ligne soigneu-
sement préparée, qui offrit à l'ennemi une
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tourner. — Köln. Ztg., 12.6.
Russie et Italie. — De Berne, 13.6 : L'opi-
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deux tiers des effectifs autrichiens ont été
déplacés et sont en route vers le front ita-
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s'alarmer ! Notre opinion publique doit être
désormais convaincue de notre supériorité
guerrière sur l'ennemi. — (Pio Mari) Idea
Nazionale, 14.6.
MATERIEL
Etats-Unis. — Le Gouvernement a dû
abandonner tout espoir d'armer les troupes
américaines du fusil Springfield, et adopter
le fusil anglais Enfield, modifié pour em-
ployer la balle américaine. Le Gouverne-
ment a été contraint à cette mesure par
l'insuffisance de la production des usines
qui fournissent le Springfield, et par le
grand nombre, au contraire, d'usines amé-
ricaines qui fabriquent déjà des Enfield
pour l'armée anglaise. Mais ces Enfield, sur
le conseil des experts militaires anglais et
français qui désirent que les Etats-Unis
fournissent leurs propres munitions sans
rien enlever aux Alliés, seront modifiés, de
façon à tirer la balle américaine. Chicago
Tribune, 16.5.
— Les Etats-Unis ont dû s'adresser à la
France pour obtenir des aéroplanes pour
leur armée. Les machines de fabrication
américaine n'ont pu remplir les conditions
imposées par le ministère de la Guerre.
Aussi les commandes ont-elles été placées
à l'étranger. Une première! commande a été
passée de 1.800 appareils. La Commission
de l'Aviation a fait savoir au ministère de
la Guerre que la France pourra fournir
tous les appareils nécessaires à l'armée
américaine. Or, rien que pour la nouvelle
armée de 500.000 hommes, on prévoit 48
escadrilles, comptant chacune 24 pilotes.
Pour chaque pilote, il faudra trois appa-
reils. C'est donc 3.456 appareils que la
France devra nous fournir d'ici quelques
mois. — NeuJ York American, id.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'abdication du roi Constantin .: PRESSE
ANGLAISE. — Nous ne savons à peu près rien
du nouveau roi de Grèce ; nous n'avons
donc pas la preuve qu'il ne se soit point
laissé corrompre par les influences déplo-
rables de la cour et de sa famille. Les
Dousmanis, les Metaxas, les Gounaris et
les Streit vont être exilés. Mis n'auront-ils
plus le moyen de poursuivre leurs intrigues
à Athènes, et ne laissent-ils point derrière
eux de successeurs ? Quelque joie que nous
éprouvions en voyant rétablir l'unité de
la Grèce et en escomptant le retour proba-
ble de M. Vénizélos à Athènes, nous ne
pouvons nous empêcher d'être sensibles
aux dangers que recèle la nouvelle combi-
naison. Elle ne sera tolérable qu'à la con-
dition d'être ratifiée par la volonté du
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