Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 juin 1917 17 juin 1917
Description : 1917/06/17 (T6,N473). 1917/06/17 (T6,N473).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484971s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
V 473
-19,
DE LA GUERRE
•' 2* B&U)
\!>
r^TRANGÈRES
Paris, 17 juin 1917.
nlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
, LIIONS MILITAIRES
,
St 0c UE DES OPERATIONS
Ychaet Cl entaI. -— Dans le secteur de
:UIII, à f:" les Anglais ont continué le
faire P'euve d'épuisement. L'acti-
It. ie%'été même assez res-
• a *
r¡ il ztt, sur le canal d'Ypres,
Df tnidi pt d'intensité au cours de
Pédant la soirée, contre
ta d'à ll^erie allemandes au sud
"idn Uve en arrière. L'artillerie aile-
'^tiri au iV-n dans le bois de Ploegsteert,
de ce bois, des tirs de des-
i sur des t tranchées ennemies plei-
tentatives des Anglais
I >^lristallêr SUr le terrain conquis ont
îh ~ent
1 tn^Ceiïioin+enrayées par des tirs de
• allemande dans le sec-
aillsj qlie par des batteries
1H Lille. 8 contre-attaque heureuse
i Angiak iie nous a permis d'enle-
1 Ah ,feu giS 'pluieu.rs fusils automati-
l ell eartillerie sur tout le front
d'-°Ul'n6p h 7,u® à être modéré pen-
ififtIl n'y a eu aucune at-
Ici également les lourdes
s!,k1'es rnr , Anglais, le 8 juin, dans
i Ils Anglais, le 8 juin, dans
Ha; €s atta^r, Uj? contre Lens, leur ont
temn nécessaire pour
'•''Ht, r leuVa formations bouleversées.
'Ne* ^arrêt nécessaire pour
r ét6
Je» été nwlments complémentaires,
H|!S Itar envi? sur un front de 6 kilo-
0n deux divisions cana-
Une divis- anglaise. Les com-
de. les pe h Qordmairement acharnés,
ri peri e8 exc-eptionnellement élc-
¡!Ill os bU s sont Une preuve éloquente.
i»^ ^von Pu nmUs Fflre compte des per-
*n„e^toyant le dernier re-
^^is et
s abords de nos posi.
S^Patr^Ma r>fA ^lon de St-Quentin, plu-
C ^êeJa rJfn"mies ont été repous-
t1' dll nUit du 8 au 9, et pendant
! C m ho,, 11 9 A t aPrès-midi du 9 une
'l'es détachements d'as-
ver f Alaincourt a ramené
r°m ?risonr?lers et 3 mitrailleuses.
corld.t l'Ai
k riJ10'- en raison des mau-
iSa Vl®^ibi. lité, l'activité de
î^i i,JUeinte- Cependant les
mS ?!frses °nt , dirigé pendant
D 0118 i
f) M Ans ]} lircontre le fort de
^ait? i'le a nuit du 8 au 9 un dé-
** ïKaQvarois a exécuté un
h%iJe eur vei:s le Poteau. En
,,,I \))\j el'dUn ,Il ale, ainsi que dans le
;' éCi\V°firi.i °rit accomplissant leur
ret é en même temps
h fusils-mitrailleurs
"It tem". es- - Journaux alle-
? 't\!t¡ - T,
i '& C^t^l est (îiffîcile de pouvoir
q'UJeIs sont le carac-
I\I\¡\¡X l1.e, 191Que, file ces actions de
& «t lï- Tnit(' - tout
'tL de aXols- saute tout
M~ llo : offensivie confiée à
constitue un sérieux danger pour le flanc
gauche du coin formé par le front autri-
chien. Par analogie, nous pouvons nous
attendre à une extension de l'offensivie éga-
lisaient à l'aile opposée, c'est-à-dire entre le
Pusubio et l'Adigie, sur Le flanc droit du
déploiement autrichien. Le communiqué le
dit clairement lorsqu'il enregistre les in-
cursions aériennes faites avec succès au-
dessus de la zone de l'arrière de l'ennemi
dans les vallées principales de cette région
pour détruire les dépôts de munitions, etc.
Tout cela ne s'explique que comme pré-
lude d'urne action plus vaste, même dans
cette direction. Le Pasubio, qui jusqu'à
présent a rempli si brillamment son rôle
comme pilier de résistance, est-il peut-être
sur le point de devenir le pivot d'une ac-
tion d'enveloppement sur le flanc, par re-
prise du programme ébauché en juin der-
nier ? C'est ce que nous apprendront les
événements. - Resto del Carlino, 12.6.
— Le succès de l'offensive italienne, sur
le plateau des Sette Comuni, est très im-
portant comme symptôme de l'affaiblisse-
ment de l'ennemi. Ses troupes se sont mon-
trées impuissantes à contenir l'offensive
italienne sur le moyen Isonzo et le Carso
sans la prompte intervention de nombreux
renforts, tirés d'abord du front galicien
mais prélevés ensuite sur le front du
Trentin, ce qui a contribué non seulement
à faire évanouir toute idée d'offensive en-
tre le Stelvio et l'Adige mais à affaiblir
aussi les lignes de défense qui devaient
constituer les plus forts points d'appui
d'une résistance extrême. La conquête du
Passo dell'Agncllo et d'une bonne partie du
mont Ortegara, constitue la meilleure preu-
ve de cet affaiblissement de la défense au-
trichienne dans le secteur de la Brenta, con-
séquence directe des prélèvements de
troupes sur ce front pour les concentrer
devant le défilé de Querceto. Ainsi notre
récente victoire à l'est de Cima Undici
acquiert plus d'importance qu'on ne pou.
vait lui en attribuer tout d'abord, en tant
qu'elle vient confirmer l'avantage de la
complète: liberté de mouvements, que nous
avons sur l'ennemi contraint à rester par-
tout sur la défensive. — Corriere d'Italia.
13.6.
Considérations d'ensemble. — L'Italie ne
se bornera probablement pas à l'occupa-
tion de Janina, car elle a des visées stra-
tégiques dans la direction de Koritza [S.-O.
du lac Prespa ] et ne peut les réaliser que
si elle dispose de l'Epire comme base d'opé-
rations. — Les Anglais font avancer leur
artillerie sur le terrain conquis, et couvrent
cette opération par des attaques partielles
qui leur coûtent aussi cher que coûtent
aux Allemands les contre-attaques desti-
nées à déranger le travail d'organisation
des Anglais ; ces contre-attaques sont for-
tement appuyées par les canons de gros
calibre à trajectoire tendue, installés il
l'aile ¡md et qui prennent les Anglais de
flanc. Il reste à attendre combien de temps
il faudra aux Anglais pour attaquer la li-
gne Hollebeke-Warneton avec une com-
plète supériorité d'artillerie ; seront-ils en
état de se lancer contre les positions, si fa-
vorables à la défensive, que les Allemands
occupent sur le fleuve et le canal de la
Lys? L'assaillant étant obligé d'attaquer
en masses profondes, ce qui l'expose aux
feux de flanc de la. défensive, il est pro-
bable que les Anglais chercheront à élar-
gir leur front d'attaque vers Armentières
et au sud d'Armentières afin d'enlever aux
Allemands leur position de flanquement.
Les 9, 10 et 11.6, les Anglais ont effective-
ment prononcé des attaques contre la ligne
Armentières-La Bassée, et, plus au sud,
du côté de Vermelles, de Loos, et jusqu'au
sud de Lens. Au sud et au nord d'Ypres
l'activité de l'artillerie est si intense qu'il
ne faut pas douter d'une plus grande ex-
tension des combats en Flandre. Le bom-
bardement à longue portée que les Anglais
ne cessent d'exécuter sur les têtes de pont
de la Lys,' tant convoitées, et qui s'étend
loin à l'est de Vervick, révèle qu'ils ne s'en
tiendront pas toujours aux combats dans
l'arc de Wytschaete. S'ils prononcent une
attaque de grande envergure, ils seront
obligés de se passer des opérations de mine
qui les ont aidés à Wytschaete : un travail
souterrain de 6 mois leur avait permis de
creuser 19 chambres de mines sous les po-
sitions bétonnées des Allemands ; les dif-
ficultés commencent pour l'assaillant main-
tenant qu'il a dépassé la première ligne
a la plus forte » et qu'il se heurte au sys-
tème de la zone fortifiée. Il faut s'attendre
à de nouvelles opérations navales des An-
glais contre la côte de Flandre. Sur le
front occupé par les Français les combats
aériens font prévoir de nouvelles opéra-
tions. Les reconnaissances françaises vers
le saillant de Saint-Mihiel et sur le front
N.-E. de Verdun méritent l'attention. —
Les Italiens ont commencé le 7.6 un tel
bombardement sur le front tyrolien qu'on
peut' croire à une forte tentative de diver-
sion, ou même à une offensive italienne en-
tre la Brenta et l'Adige. La première hy-
pothèse semble la plus probable ; cepen-
dant il est possible qu'il s'agisse d'une of-
fensive, qui, conçue comme une offensive
venant en échelon, et profitant du retrait
de troupes autrichiennes sur ce point, ait
pour but de reprendre les positions conqui-
ses dans les premiers mois de la guerre
entre l'Adige et la Brenta et perdues il y
a un an. Elle ne peut réussir que si les
Italiens gagnent suffisamment de terrain,
à l'aile droite dans la partie autrichienne
de la vallée de la Brenta vers Borgo, et à
l'aile gauche dans la vallée du Lairi et
vers la Zugna Torta.. — Il faut s'attendre
à des attaques partielles sur le front russe.
— (Stegemann) Bund, 13.6.
MORAL DES TROUPES
Russie. — « Nous avons toujours con-
seillé et conseillons encore une fraternisa-
tion plus large et mieux organisée, comp.
tant sur l'esprit, d'expérience, l'observa-
tion des soldats eux-mêmes pour déjouer
toute duperie, et pour tenir à l'écart les
-19,
DE LA GUERRE
•' 2* B&U)
\!>
r^TRANGÈRES
Paris, 17 juin 1917.
nlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
, LIIONS MILITAIRES
,
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ta d'à ll^erie allemandes au sud
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de ce bois, des tirs de des-
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i Angiak iie nous a permis d'enle-
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nier ? C'est ce que nous apprendront les
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— Le succès de l'offensive italienne, sur
le plateau des Sette Comuni, est très im-
portant comme symptôme de l'affaiblisse-
ment de l'ennemi. Ses troupes se sont mon-
trées impuissantes à contenir l'offensive
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sans la prompte intervention de nombreux
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mais prélevés ensuite sur le front du
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à faire évanouir toute idée d'offensive en-
tre le Stelvio et l'Adige mais à affaiblir
aussi les lignes de défense qui devaient
constituer les plus forts points d'appui
d'une résistance extrême. La conquête du
Passo dell'Agncllo et d'une bonne partie du
mont Ortegara, constitue la meilleure preu-
ve de cet affaiblissement de la défense au-
trichienne dans le secteur de la Brenta, con-
séquence directe des prélèvements de
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devant le défilé de Querceto. Ainsi notre
récente victoire à l'est de Cima Undici
acquiert plus d'importance qu'on ne pou.
vait lui en attribuer tout d'abord, en tant
qu'elle vient confirmer l'avantage de la
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avons sur l'ennemi contraint à rester par-
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bable que les Anglais chercheront à élar-
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et au sud d'Armentières afin d'enlever aux
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tions. Les reconnaissances françaises vers
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N.-E. de Verdun méritent l'attention. —
Les Italiens ont commencé le 7.6 un tel
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tre la Brenta et l'Adige. La première hy-
pothèse semble la plus probable ; cepen-
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