Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 juin 1917 07 juin 1917
Description : 1917/06/07 (T6,N463). 1917/06/07 (T6,N463).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484961d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
N° 463
TDNE LA GUERRE
(E.-M.-A.., 2" Bau) Il
Er fiES
AIES ÉTRANGÈRES
Paris, 7 juin 1917.
1
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisês
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
r QnITIQ:uE DES OPERATIONS
S 1
pro It,^eu- - (Du quartier général,
r entrée h grande bataille du Carso est
s lign e dans sa phase de tassement.
eaux P s atteintes fourniront de nou-
actioIl lHnts de départ pour le jour où
lon SeflJePrise : pour le moment les
troupes s'v ^jrrêtent et les consolident. Ce
a et les consolident. Ce
etid dOIlb.:1 donner l'offensive de mai, elle
le^ce T haUs autres Italiens avons
W, 'stariop les forces. humaines
:t,ç s aVor^ | qUe l'ennemi nous oppose.
Nous avons tort. * La vérité est que l'Autri-
jd Uit , core d'excellents soldats. -
L. Ambrosini) Stampa, 2.6. —
-Jnt ^idérar *na d'ensemble. — Regardons
les faits en d'ensemble. - Regardons
SUccès fac., Aujourd'hui, en dépit de
'st es SOIlt s Illlhtaires encourageants, teo
est - Sont en Çr^sence d'une situation qui
r!r PW qUI a des chances de le
'fS()IrdUe ecore. La guerre peut encore,
ilv \1s & SI les, Etats-Unis ne sont pas
N r, 0lriptit
r \,Pl'Olnroyer clés hommes en France
rQs orga.ni .ae, 'et,à commencer sans dé-
rssoet de la a. Ion des transports mariti-
Kd\iP ? t S^atiûn systématique des
411 de la nation. La
s teinporairem-ent en dehors
guerre la France presque à la li-
(i.f.ses rew 0Urces ; l'Italie encore inca-
fîNd 6 Par succès une attaque,
Par baut commandement al-
tX i«% celle qui détruisit la
vl.Ui d , Al-Igl.,eterre luttant. contre une
\lIQ le deViellt anUe lion encpre maîtrisée,
chaqùe - jopr plus sérieuse,
ils ! De Se Prés de la situation militaire,
^'11 s 6 PrésXpnîe au)°wd'hui. Les Etats-
V lie
^rh'^in eiU i« < le coup décisif. Mais
!!I¡"ieiDa' aband faire que si le peuple
Juerile sera, petite, et
h se la ?4^nter de fournir aux
ar§eni .- fournir aux
v() s Q rg.agner et des aliments. Nous
„ ^er la ^aerre si nous sommes
fl î'e 1863 17 et 1918 ce que nous
()\¡v D¡¡ss,POUrra et 1864, mais la guerre
(lNÏ^Séï°Urr>a îêff rPeidue si deux ans
rA 'rîN s on er nori ornier. Nous ne
il^bjk/ace sUccès si nous ne regar-
^ent K f^1! que nos Alliés
battus sans notre se-
S()I\11 péril XS{R f t ?Ue cel^ a implique pour l'ave-
Pas promptement,
résolument, et sans imposer de limite à
q e();tr¡Dt.ll llOUSle.w York Tribune, 2.5.
ÎSK 1 "SSiOll ISer., vous avez sans
que l'llemagne se dé-
Ol trsé (iPcut être retar-
^Oafi^i ^rcpiif q\,le les Alliés
andpe et de démoraliser
écraséeessi - qu'ils ne les
1 écras es, mais qu'ils leur
L
ont mené dure vie, et les ont chassées de
leurs retranchements dans une série de
victoires quotidiennes. Vous avez cette im-
pression parce que la censure dénature'
les faits. Nous allons vous dire les faits.
Les offensives alliées, en France, ont été
de's échecs horriblement sanglants ; le
peuple français est rempli d'indignation par
les fautes fatales de Nivelle, et réclame
bruyamment qu'on punisse comme ils le
méritent les chefs responsables des horri-
bles- massacres des trois dernières semai-
nes et plus ; l'offensive anglaise a été ar-
rêtée dans sa course par les plus terri-
bles massacres de toute la guerre ; les
tranchées, embranchements et nids de
mitrailleuses de Hindenburg se sont révé-
lés un système parfait de défense contre
les préparations de l'artillerie et les assauts
de l'infanterie anglaises ; d'énormes réser-
ves ramenées de l'Est, où la Russie n'est
plus une menace, ont donné aux Allemands
la supériorité des hommes et du matériel ;
et le Gouvernement français sait, et le
Gouvernement anglais sait, et notre Gou-
vernement devrait savoir que la situation
militaire a revêtu un aspect entièrement
favorable à Hindenburg, et que les Alliés
n'ont pas une chance sur dix d'être vain-
queurs, et ont à peine une chance sur
trois d'éviter une défaite complète, à moins
que l'Amérique ne puisse accomplir le dou-
ble miracle de sauver l'Angleterre des
sous-marins, et d'envoyer en Europe assez
de troupes pour repousser l'offensive que
les Allemands commencent à dessiner. —
(Ed.) New York American, 3.5. x
MATERIEL
Etats-Unis. - Nous construisons 200 con-
tre-sous-marins de 33 mètres de long. Mais
les sous-marins atteignent quelquefois 2.000
tonnes, et ils ont pénétré dans l'Atlantique.
Pour les combattre, nos contre-sous-marins
ne seront ni assez nombreux, ni assez puis-
sante. Pour chasser le sous-marin, dans
l'Atlantique, rien ne vaudra le destroyer
puissant, rapide, et lourdement armé. Un
contre-sous-marin idéal serait aussi le tor-
pilleur aujourd'hui désuet. Or, nous en pos-
sédons 15, qu'il suffirait d'armer avec des
canons de trois pouces. Et nous ne sau-
rions rien faire de mieux que de construire
des quantités énormes de torpilleurs et de
destroyers. - (Nauticus) New York
Tribune, 3.5.
-Allemagne. - Lorsque j'ai visité, en ma
qualité de journaliste, les fabriques alle-
mandes de munitions, une chose m'a frap-
pé : la prodigalité avec laquelle on em-
ployait le cuivre. L'Allemagne n'en est cer-
tainement pas à court. Quant à la produc-
tion des canons, j'ai appris, dans une usine
de Magdebourg, que 12 canons achevés en
sortaient tous les jours. 7.000 ouvriers y
sont employés à la fabrication des canons.
La production de cette usine était environ
1/8 de celle de Krupp, qui fabrique 1.000
canons par semaine, et celle de Krupp était
environ 1/3 de la production totale de l'Al-
lemagne. — (O. K. Davis) New York
Times, 2.5.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — Déclara-
tions d'un spécialiste américain des ques-
tions maritimes : « Avec le tonnage actuel-
lement disponible, on pourrait transporter
500.000 hommes en France en un an, en
travaillant à haute pression, si aucun acci-
dent ne venait retarder le transport, et il
est plus probable que la chose prendrait
18 mois. Aussi, le plus tôt possible, des
troupes américaines devraient être en-
voyées en Europe sur tous les navires qui
quittent les ports américains. Les quatre
paquebots américains New York, Philadel-
phia, Saint-Louis et Saint-Paul pourraient
transporter 2.000 soldats chacun, en plus
de leur chargement habituel. Dans les mê-
mes conditions, les Manchuria, Minnesota,
Finland et Kroonland et les paquebots des
Compagnies anglaises et françaises pour-
raient aussi en transporter de 2 à 3.000 cha-
cun. Sur les transports qui ne sont pas
aménagés pour le transport des passagers,
on pourrait disposer des hamacs pour les
troupes dans l'entrepont. Une fois réparés,
les navires allemands ou autrichiens sai-
sis pourraient recevoir de 40 à 50.000 hom-
mes. » — New York Times, 2.5.
Allemagne. — La garde des frontières al-
lemandes est assurée actuellement par des
soldats de 46 et 47 ans qui reçoivent leur
instruction militaire en même temps qu'ils
accomplissent leur service. Ils n'attendent
que la fin de leur période d'instruction pour
être envoyés au front où ils assureront
des services de l'arrière. Leur place sera
prise alors par -des hommes plus vieux
encore. — Gazette de Hollande, 19.5.
1 ——— 0 ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
PRODUCTION
Panama. - Les autorités de la Répu-
blique de Panama étudient, en - prévision
d'une guerre longue, la création de « zones
agricoles » pour éviter que le pays souffre
des rigueurs de la faim. Le Nuevo Tiempo
de Tegucigalpa, qui annonce cette nouvelle,
préconise l'application d'une mesure sem-
blable au Honduras. — Fonografo, de Ma-
racaibo (Venezuela), 24.4.
Costa-Rica. - La récolte du café s'an-
nonce excellente au Costa-Rica. — Intor-
macion (Cost.-Ric.), 1.5.
MARINE MARCHANDE
Puissances de l'Entente. — Les conversa-
tions à Washington ont été assez franches
pour que l'on dise aujourd'hui que la
question du tonnage l'emporte sur toutes
TDNE LA GUERRE
(E.-M.-A.., 2" Bau) Il
Er fiES
AIES ÉTRANGÈRES
Paris, 7 juin 1917.
1
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisês
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
r QnITIQ:uE DES OPERATIONS
S 1
pro It,^eu- - (Du quartier général,
r entrée h grande bataille du Carso est
s lign e dans sa phase de tassement.
eaux P s atteintes fourniront de nou-
actioIl lHnts de départ pour le jour où
lon SeflJePrise : pour le moment les
troupes s'v ^jrrêtent et les consolident. Ce
a et les consolident. Ce
etid dOIlb.:1 donner l'offensive de mai, elle
le^ce T haUs autres Italiens avons
W, 'stariop les forces. humaines
:t,ç s aVor^ | qUe l'ennemi nous oppose.
Nous avons tort. * La vérité est que l'Autri-
jd Uit , core d'excellents soldats. -
L. Ambrosini) Stampa, 2.6. —
-Jnt ^idérar *na d'ensemble. — Regardons
les faits en d'ensemble. - Regardons
SUccès fac., Aujourd'hui, en dépit de
'st es SOIlt s Illlhtaires encourageants, teo
est - Sont en Çr^sence d'une situation qui
r!r PW qUI a des chances de le
'fS()IrdUe ecore. La guerre peut encore,
ilv \1s & SI les, Etats-Unis ne sont pas
N r, 0lriptit
r \,Pl'Olnroyer clés hommes en France
rQs orga.ni .ae, 'et,à commencer sans dé-
rssoet de la a. Ion des transports mariti-
Kd\iP ? t S^atiûn systématique des
411 de la nation. La
s teinporairem-ent en dehors
guerre la France presque à la li-
(i.f.ses rew 0Urces ; l'Italie encore inca-
fîNd 6 Par succès une attaque,
Par baut commandement al-
tX i«% celle qui détruisit la
vl.Ui d , Al-Igl.,eterre luttant. contre une
\lIQ le deViellt anUe lion encpre maîtrisée,
chaqùe - jopr plus sérieuse,
ils ! De Se Prés de la situation militaire,
^'11 s 6 PrésXpnîe au)°wd'hui. Les Etats-
V lie
^rh'^in eiU i« < le coup décisif. Mais
!!I¡"ieiDa' aband faire que si le peuple
Juerile sera, petite, et
h se la ?4^nter de fournir aux
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v() s Q rg.agner et des aliments. Nous
„ ^er la ^aerre si nous sommes
fl î'e 1863 17 et 1918 ce que nous
()\¡v D¡¡ss,POUrra et 1864, mais la guerre
(lNÏ^Séï°Urr>a îêff rPeidue si deux ans
rA 'rîN s on er nori ornier. Nous ne
il^bjk/ace sUccès si nous ne regar-
^ent K f^1! que nos Alliés
battus sans notre se-
S()I\11 péril
Pas promptement,
résolument, et sans imposer de limite à
q e();tr¡Dt.ll llOUSle.w York Tribune, 2.5.
ÎSK 1 "SSiOll ISer., vous avez sans
que l'llemagne se dé-
Ol trsé (iPcut être retar-
^Oafi^i ^rcpiif q\,le les Alliés
andpe et de démoraliser
écraséeessi - qu'ils ne les
1 écras es, mais qu'ils leur
L
ont mené dure vie, et les ont chassées de
leurs retranchements dans une série de
victoires quotidiennes. Vous avez cette im-
pression parce que la censure dénature'
les faits. Nous allons vous dire les faits.
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peuple français est rempli d'indignation par
les fautes fatales de Nivelle, et réclame
bruyamment qu'on punisse comme ils le
méritent les chefs responsables des horri-
bles- massacres des trois dernières semai-
nes et plus ; l'offensive anglaise a été ar-
rêtée dans sa course par les plus terri-
bles massacres de toute la guerre ; les
tranchées, embranchements et nids de
mitrailleuses de Hindenburg se sont révé-
lés un système parfait de défense contre
les préparations de l'artillerie et les assauts
de l'infanterie anglaises ; d'énormes réser-
ves ramenées de l'Est, où la Russie n'est
plus une menace, ont donné aux Allemands
la supériorité des hommes et du matériel ;
et le Gouvernement français sait, et le
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vernement devrait savoir que la situation
militaire a revêtu un aspect entièrement
favorable à Hindenburg, et que les Alliés
n'ont pas une chance sur dix d'être vain-
queurs, et ont à peine une chance sur
trois d'éviter une défaite complète, à moins
que l'Amérique ne puisse accomplir le dou-
ble miracle de sauver l'Angleterre des
sous-marins, et d'envoyer en Europe assez
de troupes pour repousser l'offensive que
les Allemands commencent à dessiner. —
(Ed.) New York American, 3.5. x
MATERIEL
Etats-Unis. - Nous construisons 200 con-
tre-sous-marins de 33 mètres de long. Mais
les sous-marins atteignent quelquefois 2.000
tonnes, et ils ont pénétré dans l'Atlantique.
Pour les combattre, nos contre-sous-marins
ne seront ni assez nombreux, ni assez puis-
sante. Pour chasser le sous-marin, dans
l'Atlantique, rien ne vaudra le destroyer
puissant, rapide, et lourdement armé. Un
contre-sous-marin idéal serait aussi le tor-
pilleur aujourd'hui désuet. Or, nous en pos-
sédons 15, qu'il suffirait d'armer avec des
canons de trois pouces. Et nous ne sau-
rions rien faire de mieux que de construire
des quantités énormes de torpilleurs et de
destroyers. - (Nauticus) New York
Tribune, 3.5.
-Allemagne. - Lorsque j'ai visité, en ma
qualité de journaliste, les fabriques alle-
mandes de munitions, une chose m'a frap-
pé : la prodigalité avec laquelle on em-
ployait le cuivre. L'Allemagne n'en est cer-
tainement pas à court. Quant à la produc-
tion des canons, j'ai appris, dans une usine
de Magdebourg, que 12 canons achevés en
sortaient tous les jours. 7.000 ouvriers y
sont employés à la fabrication des canons.
La production de cette usine était environ
1/8 de celle de Krupp, qui fabrique 1.000
canons par semaine, et celle de Krupp était
environ 1/3 de la production totale de l'Al-
lemagne. — (O. K. Davis) New York
Times, 2.5.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — Déclara-
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tions maritimes : « Avec le tonnage actuel-
lement disponible, on pourrait transporter
500.000 hommes en France en un an, en
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dent ne venait retarder le transport, et il
est plus probable que la chose prendrait
18 mois. Aussi, le plus tôt possible, des
troupes américaines devraient être en-
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quittent les ports américains. Les quatre
paquebots américains New York, Philadel-
phia, Saint-Louis et Saint-Paul pourraient
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de leur chargement habituel. Dans les mê-
mes conditions, les Manchuria, Minnesota,
Finland et Kroonland et les paquebots des
Compagnies anglaises et françaises pour-
raient aussi en transporter de 2 à 3.000 cha-
cun. Sur les transports qui ne sont pas
aménagés pour le transport des passagers,
on pourrait disposer des hamacs pour les
troupes dans l'entrepont. Une fois réparés,
les navires allemands ou autrichiens sai-
sis pourraient recevoir de 40 à 50.000 hom-
mes. » — New York Times, 2.5.
Allemagne. — La garde des frontières al-
lemandes est assurée actuellement par des
soldats de 46 et 47 ans qui reçoivent leur
instruction militaire en même temps qu'ils
accomplissent leur service. Ils n'attendent
que la fin de leur période d'instruction pour
être envoyés au front où ils assureront
des services de l'arrière. Leur place sera
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encore. — Gazette de Hollande, 19.5.
1 ——— 0 ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
PRODUCTION
Panama. - Les autorités de la Répu-
blique de Panama étudient, en - prévision
d'une guerre longue, la création de « zones
agricoles » pour éviter que le pays souffre
des rigueurs de la faim. Le Nuevo Tiempo
de Tegucigalpa, qui annonce cette nouvelle,
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blable au Honduras. — Fonografo, de Ma-
racaibo (Venezuela), 24.4.
Costa-Rica. - La récolte du café s'an-
nonce excellente au Costa-Rica. — Intor-
macion (Cost.-Ric.), 1.5.
MARINE MARCHANDE
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