Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 juin 1917 06 juin 1917
Description : 1917/06/06 (T6,N462). 1917/06/06 (T6,N462).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849600
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
DE LA GUERRE
'"A-, feau) -
ET DES -
AllIEs liTl\.ANGÈRE3
N° 462
Paris, 6 juin 1917.
oulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
t*
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS. IILITAIKES
De - OPERATIONS
Jatieiro, 31.5 @: La flotte de
I sÙrv t,reSlhenne va bientôt participer à
V^ei'lfor, e.de l'Atlantique du Sud. -
XVoae-Janeiro, 1.6.
tnCott«id TIÚE DES OPERATIONS
0Jls d'ensemble. - Les com-
W'5Ués al'é'rnands annoncent que l'acti-
tel) dill ilr.tIllerie est particulièrement in-
(Ue, Vens le ecteur nord du front britanni-
que. ne.Il11paralt s'attendre à être at-
taqué til ail ?Ue nouvel endroit. Mieux
iii. ri ne pas r1 endrOit. lVlIeux
[Il. Il conPs uter d'avance ces chos'e::,-
r,ie • Q:lent plutôt de comparer la cam-
; avec la bataille de la Som-
;'0rrlr,f 1 dp^- °P facilement ce qui s'est
e0?1 ne se' rend pas assez
•^e! Ilo affaires sont en bien men-
!% ai,|f ?Urd'hui qu'en 1916. Il n'y a
ées* ^son îreDonceri jusqu'à présent,
Ilr QSe avant les Allemands sur la
Itr;a.se qlIe
,W. Vr-
i ec dp rw avant tout de sens po-
t'et tr le C de habileté nous pouvons ré-
u. Rl -ffraïi? irlandais, et récupé-
4e:¡etlt inllt. grand nombre de soldats à
sables ; nous pourrons obtenir
!f^rirl^0Us de son énorme force
P-oulrQrls faire comprendre, à
W tableTYif l1 <( sortir de la guerre
01-t ernelit "- L'an, prochain les
rie cli-ns rornpront à notre avan-
ibre de^s forccs en présence. Avec
\!^>JXMiiSoefe inS0QMSSSWS
rt¡erait nthoUiaste, la fin de la guer-
(IQf\)s sQItJ.rd., 2..6. -
^lo^re^^aires la veille, de grands évé-
d'epuis le 5.5 on peut
.'Off en sivé franco-anglaise a
(llltl'e lY)e l'kve Ital,i,enne s'est arrêtée le
tQt dntente ne peut pas recon-
\tl'ltttàeh choses si elle n'est pas
«S^ à e^ tirer les conséquences qui
(:t Cqq \lrtsd'e aut , à de nou-
eQI' !u Qil s f1r0,r9qu,e Sarrail,
tS),SoS%2roîf'fpflSsè^reernet' 1l attaque, de on put
It',al) a. b. o}e el l'Entente prenait le
Il..e "ffensive général,e : il n'en
1 Off 1 Itp ftp su de l'immobHité'du
Urbain et de l'impossibilité
f°is etél plus de coordonner
If -q~ 1, Prl t e"te
îiiij S f V ç^ et J>0'urréaliser l'unité
rlt'tt J:ie l'Ente et française. Pourtant
I'.tl!J
- er et rt trles anglaises avec
jJ- et les rnor|i^ors du type
r ent Un rle dès novem-
^N«kp0l>s i^Port et aussi en Afrique
{)!lt as destrnctioll du croiseur
; a^x Italiens la çon-
i - et l'e'ur ont permis
ainsi de se rapprocher dû flanc gauche de
l'Hermada. — A l'Est, divers indices font
prévoir une reprise d'activité des Russes ;
il est impossible de préciser dans quelle
mesure l'armée russe est apte et disposée
à prendre sa part d'unie offensive générale
de l'Entente. Une forte démonstration sur
la Duna, dans le secteur Smorgon-Barano-
vitchi, où, l'artillerie se montre active, à
Brody jet à Zloczov, où Broussilov est le
plus près de Lemberg, ou bien sur le front
des Carpathes et du Séreth, suffirait pour
occasionner la reprise de l'offensive anglo-
française, de l'offensive italienne et de celle
de Sarrail. Cette nouvelle attaque générale
sera probablement combinée avec une atta-
que par mer, plan qui ferait apparaître sous
son véritable jour l'envoi en Europe de flot-
tes légères japonaises et américaines. Pé-
tain a probablement terminé son regroupe-
ment ; l'Angleterre a amené des renforts
sur le front et dessiné entre Ypres et Bé-
thune une sorte de nouvel arc offensif ; en
l'utilisant pour attaquer entre Wytschaiete
et Neuve-Chapelle, avec Ypres comme point
d'appui, pendant qu'Allenby renouvellerait
sa tentative de percer sur la Scarpe, sir
D. Haig pourrait espérer remporter un suc-
cès dans la direction .dIe' Lille et déborder
cette ville par le Nord ; il risquerait d'ail-
leurs de s'empêtrer dans le système défen-
sif, échelonné en profondeur, qui s'étend
vers Lille au nord de Cambrai et de. Douai,
et qui ne peut pas être emporté d'assaut.
Si l'Entente cherche une décision plus au
nord, entre Nieuport et Ypres, il faudra
qu'elle attaque le flanc maritime d'une tout
autre manière qu'en novembre 1914 ; mais
comme les Allemands l'ont fortifié seule-
ment depuis cette époque, on-ne voit guère
les nouvelles possibilités de succès qui
s'offriraient à l'assaillant. Le duel d'artille-
rie entre Nieuport et Dixmude doit éveiller
l'attention. Dans la direction d'Ostende et de
Gand, French, qui a mis en. mouvement de
nouvelles, forces de l'armée métropolitaine,
pourrait bien chercher des succès dont les
effets n'auraient pas besoin de se faire sen-
tir sur une grande profondeur. — L'armée
française se trouve toujours en position
d'attaque entre Soissons et Moronvilliers ;
sa situation n'est guère favorable sur le
Chemin-des-Dames, elle l'est davantage en
Champagne ; mais là, les Allemands peu-
vent mettre fin à la pression par une ma-
nœuvre de surprise. — Le danger qui me-
nace ses communications maritimes et les
difficultés de -son ravitaillement contrai-
gnent l'Entente à l'offensive ; d'autre part,
Les Puissances Centrales, qui ont terminé
leurs préparatifs de défense, seront obligées
de rèster d'abord sur la défensive pour re-
pousser le choc élastiquement sur les lignes
intérieures, en risquant naturellement de
céder à l'assaillant un peu du terrain con-
quis dans les opérations stratégiques ; il
faut donc s'attendre à de grands combats à
l'Ouest, A des opérations plus ou moins im-
portantes à l'Est et dans les Balkans, et,
probablement à une reprise de la bataille de
l'Isonzo et du Carso. — (Stegemann) Bund,
3.6.
QUESTIONS SANITAIRES
Les chirurgiens anglais s'expriment avec
admiration sur la valeur d'un nouveau spé-
cifique, la flavine, qui, seul parmi les anti-
septiques, détruit les micro-organismes
sans attaquer les tissus, et dont l'action est
fortifiée par le sérum, au lieu d'en être af-
faiblie. La flavine a pour base une matière
colorante ; elle a été découverte par feu
Paul Ehrlich, l'inventeur du salvarsan,
mais c'est au docteur C.-H. Browning et à
ses collègues de l'Institut de Pathologie du
Middlesex Hospital (Londres) que revient
l'honneur d'avoir mis au jour les qualités
antiseptiques inestimables de ce produit. —
(Ed.) Morning Post, 1.6. ~;. ,,";.
Russie. — De Copenhague : D'après les
journaux de Pétrograd, le choléra "â éclaté
en Russie. Dans le district de Vassili Os-
treg 29 personnes sont mortes du choléra en
48 heures. L'élévation de la température de
ces derniers jours a favorablement préparé
le terrain à Pétrograd. On est très inquiet et
on prend rapidement des mesures préser-
vatrices. Il est très probable que le fléau
s'étendra à l'armée du nord-ouest, qui est
en contact permanent avec la capitale.
L'armée du sud-ouest est déjà ravagée par
le choléra, la dysentrie et le typhus exanthé-
matique. Le ministre de la Guerre Kerens-
ky a ordonné la réorganisation du service
sanitaire. Par l'adjonction, sans restrictions,
des médecins juifs hn espère parer à la pé-
nurie du personnel sanitaire dans l'armée,
- Rhein.-Westf. Ztg., 30.5
ORGANISATION
Espagne. — Un journaliste a demandé à
M. Dato s'il était vrai que, lors de son pas-
sage au pouvoir, le Gouvernement avait dé-
cidé de mettre sous les armes 600.000 hom-
mes et de se préparer à défendre les droits
de l'Espagne quand arriverait le moment
historique de signer la paix qui mettra fin
à l'épouvantable hécatombe. - - Bien que
M. Dato ait observé une certaine, réserve, il
résulte de ce dialogue qtfe^ : Gouverne-
ment de M. de Romanones « démolit tout ce -
qui avait été fait par son prédécesseur »,
licenciant une bonne partie de l'armée, an-
nulant les contrats, de sorte que les usines
qui travaillent pour l'armée produisent au-
jourd'hui moins qu'autrefois. - Diltwio.
30.5.
Grèce. — Tout le personnel de la défense
sous-marine grecque a passé à la Révolu-
tion. Les sous-marins de la flotte grecque,
du fait de cette sécession, ne serviront plus
a non, jusqu'à ce que de nouveaux équi-
pages aient été formés ; et les autres sec-
vices de la défense sous-marine sont dans
l'impossibilité de continuer à fonctionner.
>- Patris. 6/19.5. -
'"A-, feau) -
ET DES -
AllIEs liTl\.ANGÈRE3
N° 462
Paris, 6 juin 1917.
oulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
t*
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS. IILITAIKES
De - OPERATIONS
Jatieiro, 31.5 @: La flotte de
I sÙrv t,reSlhenne va bientôt participer à
V^ei'lfor, e.de l'Atlantique du Sud. -
XVoae-Janeiro, 1.6.
tnCott«id TIÚE DES OPERATIONS
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W'5Ués al'é'rnands annoncent que l'acti-
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taqué til ail ?Ue nouvel endroit. Mieux
iii. ri ne pas r1 endrOit. lVlIeux
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r,ie • Q:lent plutôt de comparer la cam-
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e0?1 ne se' rend pas assez
•^e! Ilo affaires sont en bien men-
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Itr;a.se qlIe
,W. Vr-
i ec dp rw avant tout de sens po-
t'et tr le C de habileté nous pouvons ré-
u. Rl -ffraïi? irlandais, et récupé-
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sables ; nous pourrons obtenir
!f^rirl^0Us de son énorme force
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W tableTYif l1 <( sortir de la guerre
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.'Off en sivé franco-anglaise a
(llltl'e lY)e l'kve Ital,i,enne s'est arrêtée le
tQt dntente ne peut pas recon-
\tl'ltttàeh choses si elle n'est pas
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(:t Cqq \lrtsd'e aut , à de nou-
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tS),SoS%2roîf'fpflSsè^reernet' 1l attaque, de on put
It',al) a. b. o}e el l'Entente prenait le
Il..e "ffensive général,e : il n'en
1 Off 1 Itp ftp su de l'immobHité'du
Urbain et de l'impossibilité
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If -q~ 1, Prl t e"te
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jJ- et les rnor|i^ors du type
r ent Un rle dès novem-
^N«kp0l>s i^Port et aussi en Afrique
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; a^x Italiens la çon-
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il est impossible de préciser dans quelle
mesure l'armée russe est apte et disposée
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Brody jet à Zloczov, où Broussilov est le
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occasionner la reprise de l'offensive anglo-
française, de l'offensive italienne et de celle
de Sarrail. Cette nouvelle attaque générale
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d'appui, pendant qu'Allenby renouvellerait
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D. Haig pourrait espérer remporter un suc-
cès dans la direction .dIe' Lille et déborder
cette ville par le Nord ; il risquerait d'ail-
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sif, échelonné en profondeur, qui s'étend
vers Lille au nord de Cambrai et de. Douai,
et qui ne peut pas être emporté d'assaut.
Si l'Entente cherche une décision plus au
nord, entre Nieuport et Ypres, il faudra
qu'elle attaque le flanc maritime d'une tout
autre manière qu'en novembre 1914 ; mais
comme les Allemands l'ont fortifié seule-
ment depuis cette époque, on-ne voit guère
les nouvelles possibilités de succès qui
s'offriraient à l'assaillant. Le duel d'artille-
rie entre Nieuport et Dixmude doit éveiller
l'attention. Dans la direction d'Ostende et de
Gand, French, qui a mis en. mouvement de
nouvelles, forces de l'armée métropolitaine,
pourrait bien chercher des succès dont les
effets n'auraient pas besoin de se faire sen-
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française se trouve toujours en position
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Les Puissances Centrales, qui ont terminé
leurs préparatifs de défense, seront obligées
de rèster d'abord sur la défensive pour re-
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faut donc s'attendre à de grands combats à
l'Ouest, A des opérations plus ou moins im-
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probablement à une reprise de la bataille de
l'Isonzo et du Carso. — (Stegemann) Bund,
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sans attaquer les tissus, et dont l'action est
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faiblie. La flavine a pour base une matière
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Paul Ehrlich, l'inventeur du salvarsan,
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ses collègues de l'Institut de Pathologie du
Middlesex Hospital (Londres) que revient
l'honneur d'avoir mis au jour les qualités
antiseptiques inestimables de ce produit. —
(Ed.) Morning Post, 1.6. ~;. ,,";.
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le terrain à Pétrograd. On est très inquiet et
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s'étendra à l'armée du nord-ouest, qui est
en contact permanent avec la capitale.
L'armée du sud-ouest est déjà ravagée par
le choléra, la dysentrie et le typhus exanthé-
matique. Le ministre de la Guerre Kerens-
ky a ordonné la réorganisation du service
sanitaire. Par l'adjonction, sans restrictions,
des médecins juifs hn espère parer à la pé-
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- Rhein.-Westf. Ztg., 30.5
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Espagne. — Un journaliste a demandé à
M. Dato s'il était vrai que, lors de son pas-
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de l'Espagne quand arriverait le moment
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à l'épouvantable hécatombe. - - Bien que
M. Dato ait observé une certaine, réserve, il
résulte de ce dialogue qtfe^ : Gouverne-
ment de M. de Romanones « démolit tout ce -
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nulant les contrats, de sorte que les usines
qui travaillent pour l'armée produisent au-
jourd'hui moins qu'autrefois. - Diltwio.
30.5.
Grèce. — Tout le personnel de la défense
sous-marine grecque a passé à la Révolu-
tion. Les sous-marins de la flotte grecque,
du fait de cette sécession, ne serviront plus
a non, jusqu'à ce que de nouveaux équi-
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