Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 juin 1917 05 juin 1917
Description : 1917/06/05 (T6,N461). 1917/06/05 (T6,N461).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484959b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
t
[ --
DE LA GUERRE
S- Bta)
U Er DRS
ArnES I\TRANGÈRES
N° 461 -
Paris, 5 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés -
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. ,
GESTIONS MILITAIRES
CO CrrlQUE DES OPERATIONS
Ir' llS1d6rt.
d ensemble. — Les enne-
i p1, l'Alle rnagne ont eu, vers le milieu
1:: ,1 éClle;S' Y;nx ouverts à cette certitude,
Cilec dû ii eHr dernière offensive et du
? 6 la force allemande.
l'eG,\lV!el'ne: des ,pertes françaises impose au
'%frilernent français la conscience de ses
U' a dé é3 à l'égard du peuple. M. Rl-
;idéPem+ la situation sous un M. Ri-
e ftiini.t ^nation sous un aspect
^h J nr11 a■ n'avait encore présenté,
re Vaient, nnu, le 22 mai, que des fau-
;: fr'Qnç eé comm.ises par le commande-
t'a a-is et que l'on avait conçu,
nces exagérées au su-
( ^°C^ei &Usive Cfampagnl. Il s'est ex-
Je lK )°i'S .cfM? Î avec franchise. Il a far-
? tr0l erité, quand il a prétendu
0rces wn,corangl aïs e s avaient mis
- s' '! seul' en échec, puisque
'Illll) It11QtiOll,- J>elJ.t se trouver dans une
i
nt ail n'est pas victorieux. Le
t Urvenu dans le haut com-
ees françaises donne la
\'iS K r^nce îlon que l'on dut éprou-
T» n iinsuccès du général
'lJr: ! i|t§ênéraï i ]Pétairi pourvu de toii-
i''1 î .^Ution!rieoessaires, peut être
-n, le dictateur militaire
NnJl0ÎUni I Sq clpm
hn Poiî- 1 au cours de cet
\e de Pourra POsuivre la lutte.. Les An-
'V116 letmin Ulr'ont fnféflniment voiler l'éten-
lf|(! h Peïtes
n l0Iïlm,es et en vais-
LIO Yd GeornP J?Ue son va-tout com-
DS,fteNétP()léQllo:ge 'J)Ue son va-tout com-
ïWt1, da £ r°^ûimîS18 les décisions espé-
Sfpi ! 'Vajat lront pas Nous pouvons
1'^ trSj(- cln°?V1'ct'ori'- Gette année
âtit Sqrl ermei la conclusion
vfJH^e ^-movfi ennemis ont
fl1! e ll'y b °'Yens. L'intervention de
.Nni amv Vourra rien changer. - (E.
GtJt: ) 088. Ztg ., 30.5.
ih\¡kl. - d0 °-
'q 'l'a.u -, b' lVlORAL DES TROUPES
Ir It¡¡\.¡ e, - b ,- la guerre
g>n362.000 Austra-
VN %eri§agés Austra-
i1 soit 14 de la po-
q e itt,
rtier gé^éral italien :
'^îe'3^d Q uartier général italien:
secfe le calme qUI
le Secteur ?Ustro"ru s&e. Un
f "*{^5* a m rfph ien' commandant
€1. ï-le îronf
la ^'er-)1 Prison^6 Bukovine, écrit
er Par nous, que
;.4¡,,:llt e\Cordi&l&S est vrament idéale
l'e beJIi-l e IJet vrai ment idéale
^\îk S J'( tfr, k ÎÏÏ'géram t ïi ci,te l'épisode
- - Il cite l'épisode
c fBnlchlen tue d'un
NX ? é , ut, gliettenr russe. Peu de
S\T !n iî1 "ies sanillle autrichienne1
sarls armes, se pré-
- aire >nc fv russes, en ~gi-
s s~^arlementaires
» eT' fcvu^^es pour l'acte
s
« inconscient » commis par leur officier ;
ils assurent que de pareils faits ne se re-
produiront pas à l'avenir et que « les sol-
dats ont fait le nécessaire pour que le cou-
pable soit éloigné des lignes ». — (Baccio
Bacci) Giorn. d'Italia, 31.5.
INTERNES
Corps d'armée Khadjopoulos. — La Patris
du 5/18.5 publie une lettre de Saloniqua,
datée du 30.4/13.5, qui apprend ce qui est
advenu du corps d'armée Khadjopoulos,
que les Allemands avaient d'abord interné
à Gôrlitz : « Après mille aventures, pieds
nus, en haillons et le ventre creux, est arri-
vés, la semaine dernière, à Vodéna, d'où il a
été envoyé à Saloniqme., le soldat George
Karadjis, natif d'Agrinion. Ce soldat ra-
conte qu'il venait d'être congédié du 27e
d'infanterie (Salonique) et qu'il arrivait à
Cavalla pour y chercher du travail, quand
les Bulgares y firent leur entrée, après la
reddition de Khadjopoulos. Comme il était
encore vêtu de ses effets militaires, les
Bulgares se saisirent de lui. Au milieu de
janvier 1917, les Allemands envoyèrent les
soldats de Khadjopoulos de Gôrlitz à So-
fia, où ils reçurent des fusils bulgares et de
Sofia au front de Monastir. Ils étaient com-
mandés en fait par leurs sous-officiers,
parce que les officiers restent toujours en
deuxième ligne. Les Allemands gardent les
Grecs dans un camp à part ; ils se défient
d'eux ; ils les font travailler aux tranchées
et aux roytes. Ils leur donnent par jour
320 grammes d'un pain de mauvaise qua-
lité. Tous les dix jours, les Grecs touchent
des légumes secs, et plus rarement, de la
viande. Plusieurs fois, les Allemands leur
ont donné de la viande de chien, en lieur
disant que c'était du lapin. Les soldats et les
sous-officiers grecs sont exaspérés. Ils en
veulent particulièrement à Khadjopoulos
qui, vêtu de l'uniforme bulgare, sert dans
l'état-major germano-bulgare. Quand ils
étaient à Gôrlitz, leurs officiers rossaient
ceux qui laissaient voir leurs vrais senti-
ments. Les soldats grecs sont vêtus d10
l'uniforme bulgare. Les gendarmes grecs
de Cavalla, officiers et soldats, sont en
fonction à Berlin. »
- ——— ., ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Autriche-Hongrie. )— Le correspondant
du Times (2.6) à Berne a recueilli les infor-
mations suivantes sur la vie à Vienne,
il y a quelques jours. Restaurants et salles
de spectacles sont bondés ; les rues sont
pleines de monde ; les devantures des ma-
gasins exposent les dernières modes. Les
classes fortunées seules, il est vrai, peu-
vent profiter de ce luxe qui coûte des prix
exorbitants. Les classes moyennes et ou-
vrières sont dans la gêne ou dans le dé-
nûment. On ne peut se procurer ni café,
ni beurre, ni graisse, ni macaroni, ni riz,
ni savon, ni cuir, ni pétrole. On a des
cartes pour tout, sauf pour la viande par-
ce qu'elle est hors dp prix. Les cartes ne
servent pas à grand'chose puisqu'on ne
peut trouver les articles auxquels elles
donnent droit. Une paire de chaussures
d'homme coûte 85 couronnes ; un costume,
300 couronnes et plus ; une petite boîte de
sardines, 4 cour. 50 ; la viande de 6 à
14 couronnes le kilo ; le beurre de Dane-
mark, 14 couronnes le kilo , le fromage,
de 5 à 7 couronnes le kilo, etc.
PRODUCTION
Etats-Unis. — Deux obstacles s'opposent
à l'intensification de notre production agri-
cole : la difficulté d'obtenir des semences,
ou de l'argent pour en acheter, et celle
de trouver de la main-d'œuvre. Pour la
main-d'œuvre, on a parlé de conscription
agricole. Pour les semences, il faudrait que
soit créé un organisme officiel capable de
servir d'intermédiaire entre les fermiers
et le Gouvernement, d'étudier les besoins
des fermiers, et de mettre à leur disposi-
tion des semences fournies par le Gouver-
nement. En attendant, l'initiative privée
a agi. Dans les Etats de New-York, New-
Jersey et Connecticut, il s'est constitué des
comités de banquiers, de fermiers et d'hom-
mes d'affaires qui dressent le tableau des
besoins des fermiers, et les font connaître
au Gouvernement. C'est là d'excellente be-
sogne. — (Ed.) yew York Tribune¡, 29.4.
— Le mois d'avril a été assez favorable
pour qu'on puisse compter dans l'Ouest sur
une augmentation de 30 millions de bois-
seaux (un boisseau = 35 litres} sur ce qu'on
avait prévu. La crise n'en sera pas moins
aiguë d'ici à l'été à cause du peu qui nous
reste en stock. Le Gouvermement devra
avoir l'œil ouvert pour empêcher le gas-
pillage et régler, au mieux des intérêts de
tous, les achats des Alliés. (Ed.) Springfield
Republican, 30.4.
MAIN-D'ŒUVRE
Portugal. — Deux mille ouvriers portu-
gais vont être embauchés par contrat pour
aller travailler en Angleterre. Seculo, 30-5.
— Le sénateur Carlos Richter ayant de-
mandé des explications au sujet du re-
crutement de travailleurs portugais pour
l'Angleterre, le ministre de l'Intérieur lui
a répondu (31.5) qu'il n'était pas au cou-
rant des conditions de l'engagement, mais
qu'il pouvait assurer néanmoins que les
ouvriers ne partiront que s'ils y consentent
librement. Primeiro de Janeiro, 1.6.
COMMERCE EXTERIEUR
Danemark. — De Copenhague, 26.5 :
(agence ,H i t z a u) : Le gouvernement da-
nois a prononcé une interdiction d'expor-
tation, entrant immédiatement en vigueur,
pour le matériel roulant des chemins de
fer. L'interdiction ne s'appliquera pas aux
[ --
DE LA GUERRE
S- Bta)
U Er DRS
ArnES I\TRANGÈRES
N° 461 -
Paris, 5 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés -
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. ,
GESTIONS MILITAIRES
CO CrrlQUE DES OPERATIONS
Ir' llS1d6rt.
d ensemble. — Les enne-
i p1, l'Alle rnagne ont eu, vers le milieu
1:: ,1 éClle;S' Y;nx ouverts à cette certitude,
Cilec dû ii eHr dernière offensive et du
? 6 la force allemande.
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'%frilernent français la conscience de ses
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re Vaient, nnu, le 22 mai, que des fau-
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( ^°C^ei &Usive Cfampagnl. Il s'est ex-
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- s' '! seul' en échec, puisque
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GtJt: ) 088. Ztg ., 30.5.
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pable soit éloigné des lignes ». — (Baccio
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du 5/18.5 publie une lettre de Saloniqua,
datée du 30.4/13.5, qui apprend ce qui est
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que les Allemands avaient d'abord interné
à Gôrlitz : « Après mille aventures, pieds
nus, en haillons et le ventre creux, est arri-
vés, la semaine dernière, à Vodéna, d'où il a
été envoyé à Saloniqme., le soldat George
Karadjis, natif d'Agrinion. Ce soldat ra-
conte qu'il venait d'être congédié du 27e
d'infanterie (Salonique) et qu'il arrivait à
Cavalla pour y chercher du travail, quand
les Bulgares y firent leur entrée, après la
reddition de Khadjopoulos. Comme il était
encore vêtu de ses effets militaires, les
Bulgares se saisirent de lui. Au milieu de
janvier 1917, les Allemands envoyèrent les
soldats de Khadjopoulos de Gôrlitz à So-
fia, où ils reçurent des fusils bulgares et de
Sofia au front de Monastir. Ils étaient com-
mandés en fait par leurs sous-officiers,
parce que les officiers restent toujours en
deuxième ligne. Les Allemands gardent les
Grecs dans un camp à part ; ils se défient
d'eux ; ils les font travailler aux tranchées
et aux roytes. Ils leur donnent par jour
320 grammes d'un pain de mauvaise qua-
lité. Tous les dix jours, les Grecs touchent
des légumes secs, et plus rarement, de la
viande. Plusieurs fois, les Allemands leur
ont donné de la viande de chien, en lieur
disant que c'était du lapin. Les soldats et les
sous-officiers grecs sont exaspérés. Ils en
veulent particulièrement à Khadjopoulos
qui, vêtu de l'uniforme bulgare, sert dans
l'état-major germano-bulgare. Quand ils
étaient à Gôrlitz, leurs officiers rossaient
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- ——— ., ———
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ce qu'elle est hors dp prix. Les cartes ne
servent pas à grand'chose puisqu'on ne
peut trouver les articles auxquels elles
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d'homme coûte 85 couronnes ; un costume,
300 couronnes et plus ; une petite boîte de
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14 couronnes le kilo ; le beurre de Dane-
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de 5 à 7 couronnes le kilo, etc.
PRODUCTION
Etats-Unis. — Deux obstacles s'opposent
à l'intensification de notre production agri-
cole : la difficulté d'obtenir des semences,
ou de l'argent pour en acheter, et celle
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main-d'œuvre, on a parlé de conscription
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Republican, 30.4.
MAIN-D'ŒUVRE
Portugal. — Deux mille ouvriers portu-
gais vont être embauchés par contrat pour
aller travailler en Angleterre. Seculo, 30-5.
— Le sénateur Carlos Richter ayant de-
mandé des explications au sujet du re-
crutement de travailleurs portugais pour
l'Angleterre, le ministre de l'Intérieur lui
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rant des conditions de l'engagement, mais
qu'il pouvait assurer néanmoins que les
ouvriers ne partiront que s'ils y consentent
librement. Primeiro de Janeiro, 1.6.
COMMERCE EXTERIEUR
Danemark. — De Copenhague, 26.5 :
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tation, entrant immédiatement en vigueur,
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