Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 mai 1917 26 mai 1917
Description : 1917/05/26 (T6,N451). 1917/05/26 (T6,N451).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484949z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ÈnES DE L G DERM
(E-m "A, LA GUERRE
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AIEs ÉTRANGÈRES
''------ -
N° 451
Paris, 26 mai 1917.
oultetin l, Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
lqbow
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
!■ Gestions MILITAIRES -
1'r lTïCtUE DES OPERATIONS
Vt italien de la situation
re ^t'ont, - L'examen de la situation
r'Ous porte aux conclusions
1 cellt.re : a) Pnmi r le moment la lutte se
onee nt. e 'Iris la zone qui va de Gorizia
}%ïib) les résultats obtenus nous per-
eto esr)é>.pi. per-
ie l'^ère à Pr, que , nos troupes ne tar-
iei fatt ee a COquérir le Monte-Santo ;
it S Pas cepndant être trop impa-
! P'sitiuns autrichiennes sont
!s wîorJ t f ^ems elt J^r conquête - nécessite
Ort 1 ellnelll m1 d'artillerie ; en ou-
! !ï 5 (Ynnt reçu d'importnts ren-
ltç" pilKr°nt ruL
8 actif et SB, se montre aUJourd hm
XsJ^rs de r-l®11 Plus tenace qu'aux
les te'Santo S de loffensivé c) la prise du
I la résistance
AUrflens S11r les monts San-Gabriele
lebiclls
l"' Sï-h n ni.e!e les- Monts, San-Gabrierle
ÎW* les de Gorizia). Il est
ils GOriZia es 1 n'épargnent
yVai4L?VIls l'ont'h k°-mbkS iardée, comme
- ~e Ja raser ; ce qui
e. S'U S ont Jusqu'ici caressé l'es-
'iLi.^Ui TePrendre cette caressé l'es-
evan, tlle-
.qa.t h 'lVIA TERIEL
lais, est probable que la
V°ie en ï11 prm0nl f0ra au Gouverne-
~l ~le e in de
} C a%l-n Ur°Pe mnnir ses troupes, s'il
î5 Usfn es- iï diw fl1 utilisé par les
n, Y a aux Etats-Unis
rQOfloUl' en e el, et - il leur faudrait deux
t°Ur ém ^lIPe,r U:
équiper une armée H d'un million
', les Prendrait OllS trnchon d'e nouvelles
e M êrrl temps. Par con-
p~ l'g¡'i, ¡es des fUsils utilisés par
k^sin! ét&nt fSqK nqVés aux Etats-
p, s t irnlll: Où e s',aPpr-oviisionni,-~
L^V^Veif^atemient f aPPT'ovllsi°nnev
¡qt"esil, 4tJ1e'ri s arlll'es américaines. -
,. 1. l lean 2" 4
It il e n.l' ,', u".
journaliste de la gue.rre écl.a-
alis1t, e cluesi l,a- guerria. écla-
Pl-ls prête qu'on
n d San un grand
Co e Saü Paulo, 1.4.
'eqll'\ 'llVIAl\l])IaVIENT 11-4.
ûtfe NT
le1l ellSive Illq\l-e d y aVoir quelque dé-
et leqlle et développement
^i Ution n ne le prouve
qui vient de frap-
artiv l e^e- I n
Sponsa^>il :
° Sj les la dlsprç)])ortion en-
e le VëÀ l gain incombent
: fiérX^l irJi \n vpi]}!L11Û" U rempince-
l ISSilll l'e, nis l'opinion
1 serait Un des trois
généraux : Pétain, Foch ou Castelnau. Mes
préférences allaient plutôt à Pétain. Néan-
moins, Nivelle fut nommé peut-être à la
suite de l'intervention et de la pression
d'hommes politiques, ennemis des métho-
des du grand J offre. L'événement démontre
que ce choix ne fut pas très heureux. Avec
Pétain, le haut commandement français
revient à la tradition instaurée par Joffre.
Pétain fut un des généraux « découverts »,
ou, si l'on veut, « (exploités » par Joffre,
qui eut le mérite de découvrir la valeur de
ses subordonnés. La tactique de Pétain
est, à peu de chose près, celle de Joffre, si
bien que les prochaines opérations seront
plus ou moins inspirées par l'esprit du
chef illustre de la Marne. En outre, on
vient de mettre à la tête du grand Etat-Ma-
jor, « un autre illustre capitaine, l'intel-
ligence guerrière la plus claire de France,
le général Foch, le héros des marais de
Saint-Gond et celui qui contribua le plus
puissamment, sur la Marne au triomphe
de la conception stratégique de Joffre JJ. Les
nominations de Pétain et de Foch marquent
qu'on revient aux anciennes méthodes, en
reconnaissant qu'elles étaient assez bonnes.
Elles ont, entre autres avantages, celui de
s'affranchir du parlementarisme et de la
politique, de repousser les ingérences de
députés et sénateurs et de ne pas tenir
compte des impatiences du public. Nous al-
lons donc passer par une période de prépa-
ration et de prudence ; mais, quand Pétain
et Foch lâcheront le coup qu'ils auront
combiné, les conséquences pourront en être
écrasantes pour l'armée allemande qui le
recevra. — (E. Diaz-Retg) Diluvio, 19.5.
— Malgré les échecs qu'ils ont subis, les
Allemands, loin d'être découragés, cher-
chent toujours « le point de moindre résis-
tance », par où ils pourraient rompre, de
Leur côté, le front franco-anglais. Sont-ce
là des suppositions gratuites inventées par
nous ?. Véritablement-, nous plaignons
l'illustre général Pétain de prendre le com-
mandement des troupes françaises en des
circonstances bien critiques et bien diffi-
ciles !. Gageons que ses efforts subiront
le même sort que ceux de ses deux malheu-
reux prédécesseurs ! — (Leonidas) Siglo
Futuro, id.
Brésil. — De Rio-de-Janeiro, 19.5 : Le
général Filipe Napoleão Aché a été nommé
président de la mission militaire chargée
d'aller étudier sur le front français l'équi-
pement des soldats et l'emploi des grenades
à main. — Seculo, 20.5.
EFFECTIFS
Canada. — De Montréal, 21.5 : L'annonce
faite par Sir Robert Borden de l'établisse-
ment du service obligatoire limité, pour
compléter l'armée canadienne jusqu'à con-
currence de 500.000 hommes, et plus, s'il
est nécessaire; a été reçue par l'approba-
tion unanime de la presse. La majorité de
l'élite franco-canadienne est en faveur de
la nouvelle mesure.Il faudra quelque temps
pour que le système devienne populaire
chez les « habitants », les paysans tranco-
canadiens ; mais on compte qu'ils y don- -
neront leur consentement, et on ne redoute
pas de troubles de ce côté. On pense d'au-
tre part que l'opposition se ralliera au pro-
jet de conscription, mais demandera un plé-
biscite. — Daily Telegraph, 21.5.
Pologne. — Le 16.5 commencera dans les
deux zones du Royaume polonais l'incor-
poration des volontaires qui s'étaient fait
inscrire antérieurement sur les listes d'en-
rôlement. On les avait laissés chez eux,
jusqu'ici, en attendant une décision du
Conseil, d'Etat à cet égard. Quoique le Con-
seil d'Ètat n'ait pas encore lancé l'appel
qu'on avait annoncé, le colonel Herzbruch,
qui dirige les services de la « Force armée
polonaise », a considéré qu'il n'y avait pas
lieu de tarder davantage. Outre les volon-
taires précédemment inscrits, on incorpo-
rera ceux qui en feront la demande aux di-
vers bureaux de recrutement. On a consti-
tué spécialement pour ces contingents nou-
veaux des centres d'instruction qui sont au
nombre de trois et qui portent le nom de
« cours d'instruction de la force armée po-
lonaise ». Ils dépendent de-l'inspection éta-
blie au gouvernement général de Varsovie.
Les chefs de ces centres sont des majors
allemands. On y a détaché des officiers et
soldats de tous les régiments d'infanterie
des Légions, mais on n'a choisi que des
Polonais originaires des territoires conquis -
sur la Russie. Pour-le commandement des
bataillons on a désigné en majorité des
officiers allemands ou autrichiens. -La moi-
tié des compagnies est commandée par
des officiers allemands, l'autre moitié par
des officiers polonais auxquels sont ad-
joints des officiers allemands. Naprzód, 15.5
MORAL DES TROUPES
Armée britannique. — Des Anglais .qui
furent capturés lors de nos attaques contre
Frenoy les 8 et 9.5, ont déclaré qu'ils
n'ont qu'une confiance médiocre dans leurs
jeunes officiers arrivés récemment d'An-
gleterre. Les officiers capturés ne produi-
sent pas une bien bonne impression. La
lassitude de la guerre et le découragement
sont généraux. « Every body is sick of the
war. » Aucun des prisonniers ne comprend
pourquoi on continue la guerre, et nom-
breux sont ceux qui demandent : « What
are we fighting for M, pourquoi, en somme,
combetons-nous ? Deutsche Tagesztg., 21.5.
ESPIONNAGE
Norvège. — Le Tribunal de Bergen vient
d'infliger 90 jours de prison à un Allemand
qui se livrait à l'espionnage et qui avait
essayé d'avoir jles renseignements sur le
trafic maritime norvégien auprès d'un capi-
taine norvégien ; l'Allemand cherchait éga-
lement à connaître l'emplacement des navi-
res de guerre anglais. On enquête sur une
autre affaire d'espionnage, il s'agit d'une
(E-m "A, LA GUERRE
'< Bau)
t"r ))Es - - i
AIEs ÉTRANGÈRES
''------ -
N° 451
Paris, 26 mai 1917.
oultetin l, Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
lqbow
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
!■ Gestions MILITAIRES -
1'r lTïCtUE DES OPERATIONS
Vt italien de la situation
re ^t'ont, - L'examen de la situation
r'Ous porte aux conclusions
1 cellt.re : a) Pnmi r le moment la lutte se
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eto esr)é>.pi. per-
ie l'^ère à Pr, que , nos troupes ne tar-
iei fatt ee a COquérir le Monte-Santo ;
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!s wîorJ t f ^ems elt J^r conquête - nécessite
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l"' Sï-h n ni.e!e les- Monts, San-Gabrierle
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yVai4L?VIls l'ont'h k°-mbkS iardée, comme
- ~e Ja raser ; ce qui
e. S'U S ont Jusqu'ici caressé l'es-
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Saint-Gond et celui qui contribua le plus
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— Malgré les échecs qu'ils ont subis, les
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l'illustre général Pétain de prendre le com-
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Armée britannique. — Des Anglais .qui
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ESPIONNAGE
Norvège. — Le Tribunal de Bergen vient
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trafic maritime norvégien auprès d'un capi-
taine norvégien ; l'Allemand cherchait éga-
lement à connaître l'emplacement des navi-
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