Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 mai 1917 25 mai 1917
Description : 1917/05/25 (T6,N450). 1917/05/25 (T6,N450).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484948j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
N° 450
(E-to-a LA GUERRE
(E"M., z- B.,.)
AIRES ETRANGÈRES
Paris, 25 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
II CONFIDENTIEL
0.,
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE OPERATIONS n'a
deurnrti, ellcé" en même temps que
!S J^ 'arico-Anfrri !!S Sur le front occi-
etal Franco-Anglais sur le du fait (ïue
non du fait que
e Ilos 11 s, voulu marquer le pas tandIs
de nos alliés marchaient mais de ce que,
spécial de guerre en
îé °l'olo0i §ne, en iSOn des conditions
ne convenait pas avant
\o g' nt présent d'entreprendre une
ection vigoureuse destinée à avoir une conti-
nous ? ?reuse ept insistante. Ce n'est
les nous qui avons stante. Ce n'est
ont nos alliés marqué le pas ; ce
à - et ils ont très sur le front ouest, ont
Il et is ont très bien fait - avancer
sur action pour ne pas donner au maré-
cial Hundemburg la pas donner au maré-
positions d'arrière Jets de repli sur
engagée sur tout le La lutte d'artillerie
cuino à la mer Les attaques d'infanterie
au nord et à jusqu'ici avec succès, spé-
et à1, ava à Ti vlrl' t , attaque des
h est de à Tivoli, dans la zone
s de l est de Gorizia. L'attaque des
8 d ela ri ~e gauche de l~Isonzo au
Jd fil>» t>- si 4re, 16 dîie fflciles qu'el-
a et difficiles qu'el-
de Pourîvl nf Une nécessité
orcés obtenus de pouvoir continuer les
ernier jusqu'à celle nos offensives
le:r, car S°cuPatbne o de novembre
ellt de l'occupationemie sur le
anto Lelles dens et sur , les positions
n ei Saints Il [Monte-
notre constitue, Snn-Gï nKr leI! eï î au nord
notre avance au tuait un sérieux obstacle
plan > Î1 es
Naturel de la et sur te
suffisant Hotrp offensive est plus vaste,
ou importe i!?'18 avons des forces
suffisantes de e développer. Si fort qu'il
lit lie Peut nous ernpaner des POSI-
rr être ein Par4-,r des posi-
que notre ac-ii 0n of-
ut iUs vaste. -
on té s¡ prése t zorn. lesoffensives
Colonel 13, Barone) Giorn, d'Italia 19. 5
Jusqu'à présent toutes les offensives
offensive actuelle à lcnr début qne
éthanée d'une - ita leur premier élan.
ble, C'est une Ieone est plus fai-
n r,, 'Ittiè re et non fai-
chaîné d'une manière irréfléchie et aveu-
gle. imposée par les
net 1 tentative
un sérieux Pas ses Impressionna-
et le premier tentative
tesme hypertholique des premiers moments
er le, cette 1Pagne moments
êCsS 'tSéqh 03 qu ; pourrait provo-
Ull achemine-
ment plus rapide vers la paix séparée.
C'est donc une offensive périlleuse, une
offensive de vie ou de mort. — (Capitaine
Fontibre) Tribuna (esp.), 18.5.
— Au lieu de précéder l'offensive de l'En-
tente, comme cela fut projeté, l'offensive
italienne suit, en boitillant, les insuçcès
stratégiques de la France et de l'Angleterre,
La cause, de ce retard est facile à décou-
vrir. L'Italie craignait une offensive alle-
mande et austro-hongroise à travers le Ty-
rol, et avait pris ses dispositions en vue de
la défensive. Comme cette offensive ne s'est
pas produite, l'Italie a eu besoin d'un cer-
tain délai pour procéder à un regroupement
en vue de sa propre offensive. En stratégie,
le temps a une valeur toute relative. On
peut souvent en perdre sans inconvénient.
Mais il existe aussi des circonstances où
une semaine perdue équivaut à une bataille
perdue. Si l'Italie la cru par hasard qu'elle
devait attendre l'effet produit par une offre
de paix séparée à l'Autriche-Hongrie, elle
a prouvé à nouveau l'ignorance complète
qu'ont nos ennemis de l'unité parfaite des
Puissances centrales touchant leurs buts
de guerre politiques et militaires. Profitant
du calme, des mois d'hiver, les Austro-Hon-
grois ont travaillé heaucoup à leurs posi-
tions de l'Isonzo, qu'ils ont considérable-
ment améliorées en augmentant leur artil-
lerie et leurs effectifs. Les Italiens ne pou-
vaient pas faire bénéficier leur attaque die
la surprise, car on savait qu'ils étaient
prêts et on les attendait. Jusqu'au 18.5, nos
alliés ont capturé 3.000 prisonniers, alors
que l'assaillant n'a pu annoncer qu'un chif-
fre légèrement supérieur au double de ce
nombre. La bataille continue et constitue
un sacrifice sanglant et inutile de l'Italie
aveuglée et livrée enchalnée à l'Entente.
Etant donné que nos vaillants alliés accom-
plissent simplement leur devoir, étant don-
né leur excellent commandement et le cou-
rage de leurs régiments aguerris, il n'y a
pas à craindre que les Italiens remportent
plus de succès que les Anglais et les Fran-
çais n'en ont remporté sur le front occi-
dental. — (C. Endres) Frankf. Zig., 20.5.
Considérations d'ensemble. — Les Puis-
sances centrales livrent en ce moment, si-
multanément, trois batailles géantes. Une
pareille lutte est sans précédent dans l'his-
toire. Ces batailles sont des batailles dé-
fensives. On peut se rendre compte de leur
importance ainsi que de celle des forces
qui y sont engagées, en pensant que les
Anglais seuls ont envoyé dans l'arène du
Nord de la France un million de combat-
tants, c'est-à-dire deux fois et demie le
nombre total des combattants engagés par
tous les belligérants lors de la « bataille
des nations » de Leipzig. La bataille sur le
front occidental allemand rappelle celles
d'Iéna et d'Auerstadt en ce sens qu'elle est
livrée par deux groupes d'armées distincts,
l'aile anglaise et l'aile française. Il en
est de même de la bataille de Macédoine
qui n'est menée que par les ailes. C'est seu-
lement sur le front italien que des nations
se trouvent face à face sur un terrain de
combat unique. Les trois Puissances occi-
dentales auraient bien voulu faire éclater
une quatrième bataille en Orient. Lorsque
leurs gouvernants et leurs chefs militai-
res se sont rencontrés, il y a environ deux
mois, dans un petit village italien, ils ont
dû compter certainement sur une offen-
sive russe de grand style déclenchée
en même temps. La révolution russe
leur a gâté leur plan — provisoi-
rement du moins, — et ils durent
rayer ce plan de leurs calculs. Par là, la
révolution russe nous a valu, dès ses dé-
buts, des avantages stratégiques apprécia-
bles. Cette bataille défensive du front oc-
cidental dure déjà depuis 6 semaines, celle
de Macédoine et du front italien depuis 6
jours. On ne peut prévoir la durée de ces
batailles. Elles ne cesseront que lorsque
les assaillants seront « usés » et que leurs
assauts deviendront de plus en plus fai-
bles. L'épuisement des combattants y sera
pour beaucoup. La situation tactique sur
les champs de bataille est la suivante :
les Anglais ont pu, au cours de la semaine
dernière, avancer leurs batteries vers l'Est,
et ils s'appliquent à bouleverser, par leur
feu, les positions avancées allemandes. En
même temps ils engagent dans les com-
bats des masses immenses d'infanterie qui
se brisent contre le front allemand comme
des vagues contre des rochers. Les posi-
tions allemandes près de Lens et Avion
sont à l'abri des attaques anglaises depuis
que nous avons repris Fresnoy. Les têtes
de pont de Saint-Quentin et de La Fère
sont, il est vrai, sous le feu de l'artillerie
lourde des Anglais, que ceux-ci ont avan-
cée, et ces deux belles villes sont vouées à
la destruction, mais les Anglais doivent
penser qu'elles ne sont pas encore mûres
pour l'assaut, car aucune attaque d'infan-
terie n'a encore été tentée. L'artillerie alle-
mande, excellemment placée, soutenue par
la maîtrise exemplaire de nos avions et de
nos ballons captifs, a su étouffer dans l'œuf
de nombreuses attaques anglaises. Un
facteur important de la victoire est la dis-
simulation des canons. Notre artillerie a
poussé ce jeu de cache-cache jusqu'à la vir-
tuosité. Là où l'infanterie anglaise a atta-
qué, elle le fit en formation massives mais,
il faut le reconnaître, avec crânerie. Le
village de Bullecourt qui fut chaudement
disputé, fut, bien qu'il ait été repris il y a
trois jours par une attaque énergique exé-
cutée par un bataillon de la garde,
spontanément évacué par nos troupes.
L'ennemi ne s'en aperçut que 24 heures
après. Les Français non plus ne peuvent
se vanter d'aucun succès depuis le 16
avril. Leur offensive, conçue sur une vaste
échelle, s'est fractionnée en un grand nom-
bre de combats locaux échelonnés sur un
front de 200 kilomètres. Les contre-attaques
allemandes ont partout rétabli la situa-
tion là où les Français ont pu passagère-
(E-to-a LA GUERRE
(E"M., z- B.,.)
AIRES ETRANGÈRES
Paris, 25 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
II CONFIDENTIEL
0.,
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE OPERATIONS n'a
deurnrti, ellcé" en même temps que
!S J^ 'arico-Anfrri !!S Sur le front occi-
etal Franco-Anglais sur le du fait (ïue
non du fait que
e Ilos 11 s, voulu marquer le pas tandIs
de nos alliés marchaient mais de ce que,
spécial de guerre en
îé °l'olo0i §ne, en iSOn des conditions
ne convenait pas avant
\o g' nt présent d'entreprendre une
ection vigoureuse destinée à avoir une conti-
nous ? ?reuse ept insistante. Ce n'est
les nous qui avons stante. Ce n'est
ont nos alliés marqué le pas ; ce
à - et ils ont très sur le front ouest, ont
Il et is ont très bien fait - avancer
sur action pour ne pas donner au maré-
cial Hundemburg la pas donner au maré-
positions d'arrière Jets de repli sur
engagée sur tout le La lutte d'artillerie
cuino à la mer Les attaques d'infanterie
au nord et à jusqu'ici avec succès, spé-
et à1, ava à Ti vlrl' t , attaque des
h est de à Tivoli, dans la zone
s de l est de Gorizia. L'attaque des
8 d ela ri ~e gauche de l~Isonzo au
Jd fil>» t>- si 4re, 16 dîie fflciles qu'el-
a et difficiles qu'el-
de Pourîvl nf Une nécessité
orcés obtenus de pouvoir continuer les
ernier jusqu'à celle nos offensives
le:r, car S°cuPatbne o de novembre
ellt de l'occupationemie sur le
anto Lelles dens et sur , les positions
n ei Saints Il [Monte-
notre constitue, Snn-Gï nKr leI! eï î au nord
notre avance au tuait un sérieux obstacle
plan > Î1 es
Naturel de la et sur te
suffisant Hotrp offensive est plus vaste,
ou importe i!?'18 avons des forces
suffisantes de e développer. Si fort qu'il
lit lie Peut nous ernpaner des POSI-
rr être ein Par4-,r des posi-
que notre ac-ii 0n of-
ut iUs vaste. -
on té s¡ prése t zorn. lesoffensives
Colonel 13, Barone) Giorn, d'Italia 19. 5
Jusqu'à présent toutes les offensives
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éthanée d'une - ita leur premier élan.
ble, C'est une Ieone est plus fai-
n r,, 'Ittiè re et non fai-
chaîné d'une manière irréfléchie et aveu-
gle. imposée par les
net 1 tentative
un sérieux Pas ses Impressionna-
et le premier tentative
tesme hypertholique des premiers moments
er le, cette 1Pagne moments
êCsS
Ull achemine-
ment plus rapide vers la paix séparée.
C'est donc une offensive périlleuse, une
offensive de vie ou de mort. — (Capitaine
Fontibre) Tribuna (esp.), 18.5.
— Au lieu de précéder l'offensive de l'En-
tente, comme cela fut projeté, l'offensive
italienne suit, en boitillant, les insuçcès
stratégiques de la France et de l'Angleterre,
La cause, de ce retard est facile à décou-
vrir. L'Italie craignait une offensive alle-
mande et austro-hongroise à travers le Ty-
rol, et avait pris ses dispositions en vue de
la défensive. Comme cette offensive ne s'est
pas produite, l'Italie a eu besoin d'un cer-
tain délai pour procéder à un regroupement
en vue de sa propre offensive. En stratégie,
le temps a une valeur toute relative. On
peut souvent en perdre sans inconvénient.
Mais il existe aussi des circonstances où
une semaine perdue équivaut à une bataille
perdue. Si l'Italie la cru par hasard qu'elle
devait attendre l'effet produit par une offre
de paix séparée à l'Autriche-Hongrie, elle
a prouvé à nouveau l'ignorance complète
qu'ont nos ennemis de l'unité parfaite des
Puissances centrales touchant leurs buts
de guerre politiques et militaires. Profitant
du calme, des mois d'hiver, les Austro-Hon-
grois ont travaillé heaucoup à leurs posi-
tions de l'Isonzo, qu'ils ont considérable-
ment améliorées en augmentant leur artil-
lerie et leurs effectifs. Les Italiens ne pou-
vaient pas faire bénéficier leur attaque die
la surprise, car on savait qu'ils étaient
prêts et on les attendait. Jusqu'au 18.5, nos
alliés ont capturé 3.000 prisonniers, alors
que l'assaillant n'a pu annoncer qu'un chif-
fre légèrement supérieur au double de ce
nombre. La bataille continue et constitue
un sacrifice sanglant et inutile de l'Italie
aveuglée et livrée enchalnée à l'Entente.
Etant donné que nos vaillants alliés accom-
plissent simplement leur devoir, étant don-
né leur excellent commandement et le cou-
rage de leurs régiments aguerris, il n'y a
pas à craindre que les Italiens remportent
plus de succès que les Anglais et les Fran-
çais n'en ont remporté sur le front occi-
dental. — (C. Endres) Frankf. Zig., 20.5.
Considérations d'ensemble. — Les Puis-
sances centrales livrent en ce moment, si-
multanément, trois batailles géantes. Une
pareille lutte est sans précédent dans l'his-
toire. Ces batailles sont des batailles dé-
fensives. On peut se rendre compte de leur
importance ainsi que de celle des forces
qui y sont engagées, en pensant que les
Anglais seuls ont envoyé dans l'arène du
Nord de la France un million de combat-
tants, c'est-à-dire deux fois et demie le
nombre total des combattants engagés par
tous les belligérants lors de la « bataille
des nations » de Leipzig. La bataille sur le
front occidental allemand rappelle celles
d'Iéna et d'Auerstadt en ce sens qu'elle est
livrée par deux groupes d'armées distincts,
l'aile anglaise et l'aile française. Il en
est de même de la bataille de Macédoine
qui n'est menée que par les ailes. C'est seu-
lement sur le front italien que des nations
se trouvent face à face sur un terrain de
combat unique. Les trois Puissances occi-
dentales auraient bien voulu faire éclater
une quatrième bataille en Orient. Lorsque
leurs gouvernants et leurs chefs militai-
res se sont rencontrés, il y a environ deux
mois, dans un petit village italien, ils ont
dû compter certainement sur une offen-
sive russe de grand style déclenchée
en même temps. La révolution russe
leur a gâté leur plan — provisoi-
rement du moins, — et ils durent
rayer ce plan de leurs calculs. Par là, la
révolution russe nous a valu, dès ses dé-
buts, des avantages stratégiques apprécia-
bles. Cette bataille défensive du front oc-
cidental dure déjà depuis 6 semaines, celle
de Macédoine et du front italien depuis 6
jours. On ne peut prévoir la durée de ces
batailles. Elles ne cesseront que lorsque
les assaillants seront « usés » et que leurs
assauts deviendront de plus en plus fai-
bles. L'épuisement des combattants y sera
pour beaucoup. La situation tactique sur
les champs de bataille est la suivante :
les Anglais ont pu, au cours de la semaine
dernière, avancer leurs batteries vers l'Est,
et ils s'appliquent à bouleverser, par leur
feu, les positions avancées allemandes. En
même temps ils engagent dans les com-
bats des masses immenses d'infanterie qui
se brisent contre le front allemand comme
des vagues contre des rochers. Les posi-
tions allemandes près de Lens et Avion
sont à l'abri des attaques anglaises depuis
que nous avons repris Fresnoy. Les têtes
de pont de Saint-Quentin et de La Fère
sont, il est vrai, sous le feu de l'artillerie
lourde des Anglais, que ceux-ci ont avan-
cée, et ces deux belles villes sont vouées à
la destruction, mais les Anglais doivent
penser qu'elles ne sont pas encore mûres
pour l'assaut, car aucune attaque d'infan-
terie n'a encore été tentée. L'artillerie alle-
mande, excellemment placée, soutenue par
la maîtrise exemplaire de nos avions et de
nos ballons captifs, a su étouffer dans l'œuf
de nombreuses attaques anglaises. Un
facteur important de la victoire est la dis-
simulation des canons. Notre artillerie a
poussé ce jeu de cache-cache jusqu'à la vir-
tuosité. Là où l'infanterie anglaise a atta-
qué, elle le fit en formation massives mais,
il faut le reconnaître, avec crânerie. Le
village de Bullecourt qui fut chaudement
disputé, fut, bien qu'il ait été repris il y a
trois jours par une attaque énergique exé-
cutée par un bataillon de la garde,
spontanément évacué par nos troupes.
L'ennemi ne s'en aperçut que 24 heures
après. Les Français non plus ne peuvent
se vanter d'aucun succès depuis le 16
avril. Leur offensive, conçue sur une vaste
échelle, s'est fractionnée en un grand nom-
bre de combats locaux échelonnés sur un
front de 200 kilomètres. Les contre-attaques
allemandes ont partout rétabli la situa-
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