Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 mai 1917 24 mai 1917
Description : 1917/05/24 (T6,N449). 1917/05/24 (T6,N449).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849474
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
1
de LA G UEllRE
(E.-M.-J\., Z. B.,.)
AFFAIRE r DES - l,
FFAIIIES liYflANGÈRES
N° 449
Paris, 24 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
y UESTIONS MILITAIRES
l'ton. OPERATIONS
Seiii^ arrête-V Nos ennemis auraient in-
de Pari-?vance de notre- droite, non
tOlljou 11t parèeque cette aile menace
^sible riP près un point extrême-
groise n^pnarcliie austro-hon-
groi. seville de Trieste, à laquelle nos
&lSiQ.ll lif,s tienni » immensément pour des
Ct ori liQtre awir de caractère politique,
Ce qUe lque et pnrfr/v nercia1, mais aussi par-
Wi 5rfU , ^âtre riv* par la partie méridio-
^Us en ninJ^ lons de l'Isonzo me-
Plus en Plus le système de communi-
] ola - PIll VOle ferrée qui relient ristrie et
a SUrtout r avec l'intérieur de
rchie. Ln
rnonireh le* La Perte de ces communica-
Hs »f'ait au détriment de l'ennemi un
a notable, -même pour la con-
5 sur mer. Si la zone de
'I^ste 7ei*ait & troP mîf er entre nos mains,
et, ré Suiterlit isolement, au point de
es cornI- llunicatiolis, de la formidable
et base navale de Pola,
Lï ^C&itle li r' Ueté t Spioriîr J\ ? Autrichiens de la
la f, fitte V.ar dp la nécessité pour
utres S r du rePaire où
d'i6 s'étauntieaiïpliie e f?ï^tce Pour repaire ou
elle aét ,itt aP'e, fût-ce pour en gagner
cas xquels rnanqueraient en tout
ractères de force défensive que
p
bnïède lanPUlSsante ? ni?ce istrienn. Voilà
CCii? sDp!?Î- aleiïxent nos ennemis accu-
tion vovnnnos ennemis accu-
<îri?Sle\ \M«s coAu i LUr «auche, dans la
bles :y les dj IS Courte vers la zone de
Qa.llt s : fn;?- dlfficult2« lf es Plus la zone de
eor. s du fintenant considéra-
6 les correspon-
? !11 n°us sia
Puissante
'ibrp ^iratinfadô bouchfs^ SeÎ u de Sros ca"
le f qUoi ils la region h ,,
,KrS qS01 s il* « fendent à J*îr fe™e sur tout
leur tt 1 Hefnjada. Voilà
• Soiizo ferme sur tout
Ï!SttaUchVe 011 en' a tls spécialement à
~~t'a lit les orl en a 1 a preuve en com-
n Jr°nts sn„ Preuve en com-
tice qu'ils ont
SS s en Ie rePliant H ont
111 nous : la
Wi ^anifest^iw.
(CoL re en sorte
que le recul de leur gauche soit toujours
toT" Ë ri11' de tout le reste du front.
^firrr°ne) fpZi eRarazione^ 18.5.
tr^t H? l«s ii °Urvniau|x u £ B^daP^t ne ces-
Ue Go'nzia se
n rtuellemen?en Possession
l ZSiro-HZoÏn'l o?rois> qui d,ominaient fa
? Cucco rlele et du dominaient ta
MQV'i^ï.' du l«l^h Uf'C4n Hes;i p^Au,
u p lele 'du
îvSef felc fe- u d e notre artill(,rip., est d(,-
S"6 ™ Gabriele.
notre eaari^ltilnllene, est de-
son abl>e p4
'l SilVQZio. de se transfor-
Sï;21-5 neutre- iP-
tl's d'O 0UVeIle bataille
l''fnStn,°? des Ha-
t dl e,~ d dans, les sec-
Î! PosiS Il~;ale,ano, ainsi
r ct de o et -
°^s» ta, rizia Dans le pmmi-er
CS eff ?5n® ten°i ainsi
'lOl'eir leuS les ,eforts des Italiens
leuls pos 't"Ons furent vains.
Dans les autres secteurs, ils amenèrent
continuellement des réserves fraîches pour
alimenter les vagues d'assaut, affaiblies
par des attaques infructueuses. La physio-
nomie: du combat changea constamment
d'aspect : celui qui venait d'exécuter une
attaque était attaqué à son tour. Le com-
bat dura jusqu'à la nuit, — dans des corps
à corps les hommes se combattaient à la
baïonnette et à la grenade. Mais la journée
se décida en notre faveur. Les positions
si chaudement disputées restèrent entre
nos mains. Lorsque, la nuit venue, l'infan-
terie italienne s'arrêta, tout le secteur fut
pris sous un feu extrêmement violent de
l'artillerie ennemie. Sur les hauteurs à
l'est de Gorizia, les combats ne furent pas
moins âpres, depuis Salcano jusqu'à Ver-
toïjba, même aspect : en certains points
l'ennemi réussit à pénétrer dans nos tran-
chées avancées ; mais nos contre-attaques
immédiates l'en chassèrent aussitôt. Les Ita-
liens avaient engagé leurs meilleures trou-
pes, entre autres la brigade Emilia, mais
un bataillon de landsturm composé de
Viennois, et commandé par le capitaine
Sonnewent leur infligea une défaite. Cette
brigade avait atteint nos tranchées avan-
cées à la suite d'une attaque exécutée avec
une grande bravoure. Les Viennois les
chassèrent en leur capturant 400 prison-
niers. Sur le Carso le tir très bien réglé de
notre artillerie empêcha l'ennemi de débou-
cher. Le nombre des prisonniers, s'accroît,
il approche déjà de 3.000. — B. Z. am
Mittag, 18.5.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front italien. — Les Italiens ont pris leur
temps ! Leurs effectifs étaient au complet
depuis des mois, les troupes qui occu-
paient les premières lignes étaient rappro-
chées les unes des autres pour faire place
aux renforts ; à l'arrière du front'on avait
constitué de nouveaux dépôts de muni-
tions, de nouvelles réserves et de nouvel-
les ambulances. Dès le mois de mars le
général Boroevic, commandant des armées
de l'Isonzo, m'avait dit : « Nous attendons
l'attaque des Italiens avec la ferme con-
fiance que la dixième bataille de l'Isonzo
n'aura pas d'autre résultat que les neuf
précédentes ». Cadorna ne s'est décidé à
lancer l'offensive que deux mois après. Est-
ce pour des raisons d'ordre politique ou
parce que le ravitaillement en charbon et
en munitions était arrêté du fait des sous-
marins allemands et austro-hongrois ? Il
est inutile d'ajouter que.l'armée Boroevic
n'a pas été surprise par l'offensive et que
de ce côté aussi, les effectifs ont été com-
plétés, les moyens de défense multipliés et
les forces de contre-attaque amplement pré-
parées. Notre armée ne doit pas craindre
une tactique comme celle employée par l'ar-
tillerie italienne, qui consiste à bombarder
tout le front de l'Isonzo, de la mer jusqu'à
la tête de pont de Tolmino, long de 55 ki-
lomètres, pour ensuite, concentrer le feu
sur des points qui lui paraissent les plus
faibles et les attaquer brusquement. Car
toutes nos positions étaient également for-
tes. Le temps clair du mois de mai a favo-
risé nos reconnaissances. Jour et nuit nos
escadrilles d'avions tenaient les airs, pho-
tographiant les positions ennemies, obser-
vant les mouvements de troupes, décou-
vrant les nouveaux emplacements des bat-
teries, jetant des bombes incendiaires sur
les stations de chemin de fer, les bara-
quements et combattant les avions et les
ballons captifs ennemis. La liste que vient
de publier l'Aéro-Club autrichien et qui
donne les noms des 612 pilotes, 47 hydro-
aviateurs et de 109 aérostiers, nous donne
la mesure du développement que l'aviation
a reçue en Autriche-Hongrie au cours de
cette guerre et particulièrement sur le
front de l'Isonzo. Les Italiens ont manqué
« d'élan» aussi bien à Plava qu'à Biglia,
et une proclamation qui fut trouvée sur
eux en donne la preuve. Elle met en garde
les soldats italiens contre les dangers qui
les menacent s'ils se laissaient faire pri-
'sonniers, et dit textuellement : « Est-il pos-
sible que vous n'ayez pas encore tous com-
pris que l'on meurt de faim en Autriche,
que les Autrichiens sont des misérables
barbares qui n'épargnent ni les prison-
niers, ni les déserteurs, ni les morts, ni les
blessés ? Il vaut mieux mourir que de vivre
parmi ces chiens que la faim a fait enra-
ger. Vos malheureux camarades qui sont
tombés entre les mains des Autrichiens,
vous l'écrivent. Avant que de vous rendre
pour mourir d'une mort lente, pensez donc
que la victoire est proche, car l'Amérique
s'est rangée de notre côté ; elle nous don-
nera des soldats et de l'argent, autant que
nous en demanderons. Ajoutez les millions
de soldats -anglais aux armées française,
russe, italienne et américaine et songez à
l'immense quantité d'hommes et de canons
dont nous disposons en commun!» (L. Adelt)
Berlin. Tagbl., 17.5.
Front arménien. — Quelle peut être la
raison de l'évacuation de (Mouch par les
Russes ? On ne voit que des raisons poli-
tiques, car c'est bien volontairement qu'on
a rendu cette ville aux Turcs qui ont di-
rigé le gros de leurs troupes vers la Mé-
sopotamie. Les fronts en Arménie et dans
les territoires du Taurus forment un de
ces points que l'on peut considérer comme
la pierre de touche d'une armée. C'est sur
de pareilles positions que se montre avant
tout si une armée est disciplinée et unie
On peut bien entendu, supposer que l'a-
bandon de Mouch est le résultat d'une
manœuvre stratégique, mais il est possi-
ble que les événements qui se passent
dans la capitale moscovite aient eu une
influence sur les soldats du Caucase où
la vie est très dure pour eux et où la dé-
sorganisation a donc des suites peu com-
patibles avec le moral nécessaire. -
de LA G UEllRE
(E.-M.-J\., Z. B.,.)
AFFAIRE r DES - l,
FFAIIIES liYflANGÈRES
N° 449
Paris, 24 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
y UESTIONS MILITAIRES
l'ton. OPERATIONS
Seiii^ arrête-V Nos ennemis auraient in-
de Pari-?vance de notre- droite, non
tOlljou 11t parèeque cette aile menace
^sible riP près un point extrême-
groise n^pnarcliie austro-hon-
groi. seville de Trieste, à laquelle nos
&lSiQ.ll lif,s tienni » immensément pour des
Ct ori liQtre awir de caractère politique,
Ce qUe lque et pnrfr/v nercia1, mais aussi par-
Wi 5rfU , ^âtre riv* par la partie méridio-
^Us en ninJ^ lons de l'Isonzo me-
Plus en Plus le système de communi-
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a SUrtout r avec l'intérieur de
rchie. Ln
rnonireh le* La Perte de ces communica-
Hs »f'ait au détriment de l'ennemi un
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5 sur mer. Si la zone de
'I^ste 7ei*ait & troP mîf er entre nos mains,
et, ré Suiterlit isolement, au point de
es cornI- llunicatiolis, de la formidable
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Lï ^C&itle li r' Ueté t Spioriîr J\ ? Autrichiens de la
la f, fitte V.ar dp la nécessité pour
utres S r du rePaire où
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p
bnïède lanPUlSsante ? ni?ce istrienn. Voilà
CCii? sDp!?Î- aleiïxent nos ennemis accu-
tion vovnnnos ennemis accu-
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'ibrp ^iratinfadô bouchfs^ SeÎ u de Sros ca"
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leur tt 1 Hefnjada. Voilà
• Soiizo ferme sur tout
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SS s en Ie rePliant H ont
111 nous : la
Wi ^anifest^iw.
(CoL re en sorte
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toT" Ë ri11' de tout le reste du front.
^firrr°ne) fpZi eRarazione^ 18.5.
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Ue Go'nzia se
n rtuellemen?en Possession
l ZSiro-HZoÏn'l o?rois> qui d,ominaient fa
? Cucco rlele et du dominaient ta
MQV'i^ï.' du l«l^h Uf'C4n Hes;i p^Au,
u p lele 'du
îvSef felc fe- u d e notre artill(,rip., est d(,-
S"6 ™ Gabriele.
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t dl e,~ d dans, les sec-
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baïonnette et à la grenade. Mais la journée
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si chaudement disputées restèrent entre
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l'artillerie ennemie. Sur les hauteurs à
l'est de Gorizia, les combats ne furent pas
moins âpres, depuis Salcano jusqu'à Ver-
toïjba, même aspect : en certains points
l'ennemi réussit à pénétrer dans nos tran-
chées avancées ; mais nos contre-attaques
immédiates l'en chassèrent aussitôt. Les Ita-
liens avaient engagé leurs meilleures trou-
pes, entre autres la brigade Emilia, mais
un bataillon de landsturm composé de
Viennois, et commandé par le capitaine
Sonnewent leur infligea une défaite. Cette
brigade avait atteint nos tranchées avan-
cées à la suite d'une attaque exécutée avec
une grande bravoure. Les Viennois les
chassèrent en leur capturant 400 prison-
niers. Sur le Carso le tir très bien réglé de
notre artillerie empêcha l'ennemi de débou-
cher. Le nombre des prisonniers, s'accroît,
il approche déjà de 3.000. — B. Z. am
Mittag, 18.5.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front italien. — Les Italiens ont pris leur
temps ! Leurs effectifs étaient au complet
depuis des mois, les troupes qui occu-
paient les premières lignes étaient rappro-
chées les unes des autres pour faire place
aux renforts ; à l'arrière du front'on avait
constitué de nouveaux dépôts de muni-
tions, de nouvelles réserves et de nouvel-
les ambulances. Dès le mois de mars le
général Boroevic, commandant des armées
de l'Isonzo, m'avait dit : « Nous attendons
l'attaque des Italiens avec la ferme con-
fiance que la dixième bataille de l'Isonzo
n'aura pas d'autre résultat que les neuf
précédentes ». Cadorna ne s'est décidé à
lancer l'offensive que deux mois après. Est-
ce pour des raisons d'ordre politique ou
parce que le ravitaillement en charbon et
en munitions était arrêté du fait des sous-
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est inutile d'ajouter que.l'armée Boroevic
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de ce côté aussi, les effectifs ont été com-
plétés, les moyens de défense multipliés et
les forces de contre-attaque amplement pré-
parées. Notre armée ne doit pas craindre
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tillerie italienne, qui consiste à bombarder
tout le front de l'Isonzo, de la mer jusqu'à
la tête de pont de Tolmino, long de 55 ki-
lomètres, pour ensuite, concentrer le feu
sur des points qui lui paraissent les plus
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toutes nos positions étaient également for-
tes. Le temps clair du mois de mai a favo-
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aviateurs et de 109 aérostiers, nous donne
la mesure du développement que l'aviation
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cette guerre et particulièrement sur le
front de l'Isonzo. Les Italiens ont manqué
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les soldats italiens contre les dangers qui
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'sonniers, et dit textuellement : « Est-il pos-
sible que vous n'ayez pas encore tous com-
pris que l'on meurt de faim en Autriche,
que les Autrichiens sont des misérables
barbares qui n'épargnent ni les prison-
niers, ni les déserteurs, ni les morts, ni les
blessés ? Il vaut mieux mourir que de vivre
parmi ces chiens que la faim a fait enra-
ger. Vos malheureux camarades qui sont
tombés entre les mains des Autrichiens,
vous l'écrivent. Avant que de vous rendre
pour mourir d'une mort lente, pensez donc
que la victoire est proche, car l'Amérique
s'est rangée de notre côté ; elle nous don-
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nous en demanderons. Ajoutez les millions
de soldats -anglais aux armées française,
russe, italienne et américaine et songez à
l'immense quantité d'hommes et de canons
dont nous disposons en commun!» (L. Adelt)
Berlin. Tagbl., 17.5.
Front arménien. — Quelle peut être la
raison de l'évacuation de (Mouch par les
Russes ? On ne voit que des raisons poli-
tiques, car c'est bien volontairement qu'on
a rendu cette ville aux Turcs qui ont di-
rigé le gros de leurs troupes vers la Mé-
sopotamie. Les fronts en Arménie et dans
les territoires du Taurus forment un de
ces points que l'on peut considérer comme
la pierre de touche d'une armée. C'est sur
de pareilles positions que se montre avant
tout si une armée est disciplinée et unie
On peut bien entendu, supposer que l'a-
bandon de Mouch est le résultat d'une
manœuvre stratégique, mais il est possi-
ble que les événements qui se passent
dans la capitale moscovite aient eu une
influence sur les soldats du Caucase où
la vie est très dure pour eux et où la dé-
sorganisation a donc des suites peu com-
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