Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 mai 1917 23 mai 1917
Description : 1917/05/23 (T6,N448). 1917/05/23 (T6,N448).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484946q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
'ISTtIlES DE LA.. G VERRE
-
(R.-M:.-A.., -2. I3U) q
];'1' DES,
FFAIIIES ETRANGÈRES
N° 448
Paris, 23 mai 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 '- CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"-ISTIONS lqILITAIRES
QRITIQTJP DES OPERATIONS
qui occidental r,
Passe ur comprendre ce
(entaI Passe actuellement sur le front occi-
Ue faut se rendre uri compte exact de
ceUe d ode sUivie par les Alliés. Comme
ceu e de G% t, elle consiste à exercer une
deux
Press^011 Constant ?*le plus faiWe une
K» a. Constante Sur le plus faible de.s
JUsqU'à ¿ersares et à l'user graduellment
S!lVÓire éède. Aussi importe-t-il peu
lell de 0li Une bataille se livre, ou com-
H le se livre> ou com-
î? eH ri J: ^mètres L™1 ( été n L<* ca-
u
Il on~ laptu rea et le Prisonniers faits sont
3e leur la m du succès. A force
s Pri (WUre Sllccès. A force
des prig edre des canons et de leur faire
ger rs' "es Iliés finiront par obli-
Il Ile an - s leur céder du terrain.
trui 8ive que ce ne soit pas cette année.
î^its Je de j "°mme na donné des
lis COllU prIntemps suivant. Mais, même
n 0 Servent leurs positions, on n'en
dOrra. c;erVellt leurs Positions, on n'en
Pour, Il conel ure avec certitude à la victoire
us to^ds. Lp rsultat ne se mesurera
tlléthn«r^ conano Alliés emploient
a! ! * ^orvvlS6 ^es- Voilà es Alli.és emploient
D X NOrdi t de Grant qui donna la victoire
au x 'Nord"' 'te' 0«ilà ce qu'il imQorte d ne
Une, 214 de VlUlp e- ce Ç^l importe de ne
ah ÙO,,,, 21. lue. - (Ed.) New York
1Qj Le11tiltive faite par des patrouilles
W 8 et lPour rllCünnaltrü des patrouilles
leltlétlld. a force de Ja denisité: d'ef-
1 de Ce de Sesife? tance du front al1
:'11 de < Tn8 a coûté a e-
«<ïu^'êt«&rd(* Pertesf s détachements
détachements
(» to > la tr? aPPrSofrhLéA s de nos fils de fer
e!) etr¡ps et ee? la nuit. furent aperçus
gét ()rts t hasses av? crrfe grosses pertes
a blessét?
1 Une opératiÓn en-
N?J e nom de Cul'" dHans le but de don-
e t eb.s,el'l'&;UX troupes anglaises étroite-
recQ allelila11d s dans le ViUage p.ar les trou-
N «i S^anhfS i «cho^CïmPlètement. On
« (?fr> îà eS que
îilt>i§é lent garni «Se11608 au sud
S %mUt> garnies de troupes pnê-
!ç & £ s o,fe + n bomïh?ar i illen 1 écrasant
tmnchée
tmis P^Cha les dét|a-
î errain eel, empêleha les d-ét~a-
^tif^etllei1" de sortir, Une tentative
SUt> nr dei Monchy n'eul
il~%tr leti,,, es SUccès - i t qui
n» Ct%L ri SIp? Position ; le1feu r°ulant qui
Ste crnarides ame-
rae ripos te d e notre part un tir de
b:Vé\ean.uQj:I"êta le dévelo.ppement de
e sort fut ré-
tinves. le alqlJe noturne des trou-p~es
i „uUeo^,. rie i„ e des troupes
1111" q k "(\h.
CW feu 5: fut o^route -Monchy-
1 un f -vur fut sOUmis daris la ma"
?81o>iVa »°leH' DÏÏJi ?lmaps rès-midi,
m, ,"IO de a gr'IIMe s'engagea pou i.n
du 0ris ava?g-
¡'qU,Ud-ou,.t Osl\¡on. aVancées dans l'an-
d'uo, f~C -Qn u ViUage..Une nouvelle at-
?^ U& eï e >>( £ L17 heuSff.^rePous.Sée
l, DaOI, i mante. Nos troupes, contre-
1" i C "1- SiS ^Pom l Peht d6Sa j j jté- Une dans
de la ûtwes dans
Une atta-
8 et v0u^t dans
ertes et l'U~r fut. rePoussée
e les Anglais furent rc-
jetés dans leur position de départ où de
nouveaux combats s'engagèrent avec nos
détachements qui les poursuivaient. Les
avantages remportés par les Anglais sur
le front d'Artois depuis leur succès initial
du lundi de Pâques et le repli du front al-
lemand ne se chiffrent guère que par quel-
ques centaines de mètres. Les gains de ter-
rain sur la ligne si disputée des villages
d'Acheville-Fresnoy-Oppy-Gavrelle-Rœux at-
teignent à peine les positions avancées du
système des défenses allemandes échelon-
nées en profondeur. Malgré tout, les Anglais
devront continuer l'attaque, sans égard
pour l'étendue, de leurs pertes. Car tout le ra-
vitaillement pour la ligne de combat doit
passer par les côtes de Vimy et du Point-
du-Jour, qui se trouvent exposées au feu
efficace de notre artillerie et sur les pentes
dénudées. desquelles, lorsque le temps est
un peu clair, on peut distinguer chaque
homme isolé. — (Officiel) Nordd. Alla.
Ztg et tous les journaux allemands du 16.5.
— La phase actuelle de la bataille sur
l'Aisne et en Champagne est marquée par
des réactions allemandes de petite ampli-
tude, mais très efficaces. Avec les ruines
de la ferme Sainte-Berthe, au sud-ouest de
Filain, les Français avaient du moins ga-
gné un point d'où leur vue pouvait plonger
dans la vallée de l'Ailette, encore éloignée
de plusieurs kilomètres, qui était le pre-
mier objectif de la grande attaque du 16
avril. Or. une contre-attaque heureuse
vient de les en rejeter. Des troupes origi-
naires des villes hanséatiques, de l'Olden-
burg et du Schleswig-Holstein ont enlevé
la ferme. Les contre-attaques ennemies,
aussitôt déclenchées sont demeures in-
fructueuses : les Français furent chaquiei
fois rejetés dans des 'corps à corps achar-
nés. Nos troupes d'assaut pressèrent l'ad-
versaire qui reculait et ramenèrent encore
des tranchées françaises voisines 60 pri-
sonniers. Les Français 'ont cherché, par
de furicusies contre-attaques, à effacer no-
tre succès du 13 mai sur la cote 108, où
la carrière est tombée entre nos mains.
Cette perte de terrain en cet endroit est
extrêmement désagréable pour l'ennemi,
car la hauteur nous' permet d'avoir vue
par-dessus la vallée de l'Aisne, dans le dos
des positions françaises de la plaine de
Juvincourt. Après l'échec de leur contre-
attaque du 13 mai, les Français déclen-
chèrent un nouvel assaut le 14, à 6 h. 1/2.
du matin. Les assaillants pris isous notre
tir de destruction ne purent mille part
aborder nos positions. De nombreux ras-
semb-lements de troupes furent dispersés
par notre feu. Après quoi, pendant toute
La journée un bombardement d'artillerie
lourde et de mines s'abattit sur nos tran-
chées, et vers le soir de nouvelles vagues
d'assaut s'élancèrent. Trois fois les Fran-
çais attaquèrent, trois fois ils furent re-
poussés, soit par notre feu, soit dans des
corps à corps acharnés. Des attaquer par-
tielles échouèrent également près de
Craonnelle et à l'ouest de la route Cor-
bieny — Berry-au-Bac, Les communiqués
anglais et français parlent toujours de la
ligne « Hindenburg ». Il n'y a pas de ligne
« Hindenburg », à moins que l'on ne
veuille appliquer ce nom à tout le'sys-
tème de positions établi sur l'ordre du ma-
réchal von Hindenburg.- (Officiel) Nordd.
Allg. Ztg. et tous Les journaux allemands
du 16.5.
Guerre navale. — Quelst le bilan de la
récente action navale de l'Adriatique ? A
tenir compte des risques inévitables aux-
quels sont exposées nos forces navales, ce
bilan est, sans aucun doute, défavorable à
l'ennemi. Deux ou trois de ses croiseurs
légers — peut-être quatre — ont été ava-
riés : l'un d'eux au moins a subi de graves
dommages. La puissance navale de l'adver-
saire en est sérieusement diminuée. La
perte d'un vapeur de commerce, d'un tor-
pilleur, de barques de pêche et de petits
remorqueurs, ne nous affaiblit pas. L'en-
nemi, pour se consoler, prétend avoir coulé
un de nos croiseurs, qui n'a pas quitté sa
base ; des avions imaginaires auraient bom- -
bardé nos navires et nos torpilleurs, ; enfin,
pour le besoin de la cause, nos chalutiers
se transforment en torpilleurs et en des-
troyers. — (Pausario) Corr. d. Sera, 19.5.
— L'Empereur a adressé un télégramme
de félicitations à l'amiral Njegovan à pro-
pos du combat, du canal d'Otrante ; il lui
confère l'ordre de la Couronne de fer. La
marine a rempli une tâche qui montre qu'elle
sait faire preuve d'un véritable esprit mili-
taire vis-à-vis d'un ennemi supérieur en
nombre. Les flottes unies de l'Angleterre,
de la France et de l'Italie n'ont pas eu rai-
son de la résistance de la flotte austro-hon-
groise et n'ont même pu l'empêcher de pas-
ser à l'offensive. La mémorable nuit de
l'Ascension restera une page glorieuse dans
l'histoire de notre flotte. De petits croiseurs
ont rompu le blocus italien Mais la plus
belle marque de cet esprit offensif a été
donnée par les combats du canal d'Otrante
où 20 bateaux de surveillance, 3 navires de
commerce et un contre-torpilleur italien ont
été coulés. — Neue Freie Presse, 18.5.
Considérations d'ensemble. — L'offensive
générale de l'Entente n'est pas seulement
privée de la collaboration russe, elle man-
que aussi de simultanéité dans les atta-
ques; cette offensive se développe par éche-
lons, peut-être intentionnellement. Dans ce
cas le but recherché serait d'attirer sur un
point toutes les réserves de la défensive
pour lui en rendre le déplacement plus dif-
ficile en attaquant ensuite en un deuxième,
puis en un troisième point. L'avenir nous
apprendra, si l'armée russe sera en état de
prononcer une quatrième attaque succédant
à celles du front occidental, de Macédoine
et de l'Isonzo. En tout cas les Puissances
centrales feront bien de maintenir sur le
front Est une quantité d'hommes et de ma-
tériel suffisante pour éviter les surprises. Il
ne faut pas perdre de vue non plus le flanc
-
(R.-M:.-A.., -2. I3U) q
];'1' DES,
FFAIIIES ETRANGÈRES
N° 448
Paris, 23 mai 1917.
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 '- CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"-ISTIONS lqILITAIRES
QRITIQTJP DES OPERATIONS
qui occidental r,
Passe ur comprendre ce
(entaI Passe actuellement sur le front occi-
Ue faut se rendre uri compte exact de
ceUe d ode sUivie par les Alliés. Comme
ceu e de G% t, elle consiste à exercer une
deux
Press^011 Constant ?*le plus faiWe une
K» a. Constante Sur le plus faible de.s
JUsqU'à ¿ersares et à l'user graduellment
S!lVÓire éède. Aussi importe-t-il peu
lell de 0li Une bataille se livre, ou com-
H le se livre> ou com-
î? eH ri J: ^mètres L™1 ( été n L<* ca-
u
Il on~ laptu rea et le Prisonniers faits sont
3e leur la m du succès. A force
s Pri (WUre Sllccès. A force
des prig edre des canons et de leur faire
ger rs' "es Iliés finiront par obli-
Il Ile an - s leur céder du terrain.
trui 8ive que ce ne soit pas cette année.
î^its Je de j "°mme na donné des
lis COllU prIntemps suivant. Mais, même
n 0 Servent leurs positions, on n'en
dOrra. c;erVellt leurs Positions, on n'en
Pour, Il conel ure avec certitude à la victoire
us to^ds. Lp rsultat ne se mesurera
tlléthn«r^ conano Alliés emploient
a! ! * ^orvvlS6 ^es- Voilà es Alli.és emploient
D X NOrdi t de Grant qui donna la victoire
au x 'Nord"' 'te' 0«ilà ce qu'il imQorte d ne
Une, 214 de VlUlp e- ce Ç^l importe de ne
ah ÙO,,,, 21. lue. - (Ed.) New York
1Qj Le11tiltive faite par des patrouilles
W 8 et lPour rllCünnaltrü des patrouilles
leltlétlld. a force de Ja denisité: d'ef-
1 de Ce de Sesife? tance du front al1
:'11 de < Tn8 a coûté a e-
«<ïu^'êt«&rd(* Pertesf s détachements
détachements
(» to > la tr? aPPrSofrhLéA s de nos fils de fer
e!) etr¡ps et ee? la nuit. furent aperçus
gét ()rts t hasses av? crrfe grosses pertes
a blessét?
1 Une opératiÓn en-
N?J e nom de Cul'" dHans le but de don-
e t eb.s,el'l'&;UX troupes anglaises étroite-
recQ allelila11d s dans le ViUage p.ar les trou-
N «i S^anhfS i «cho^CïmPlètement. On
« (?fr> îà eS que
îilt>i§é lent garni «Se11608 au sud
S %mUt> garnies de troupes pnê-
!ç & £ s o,fe + n bomïh?ar i illen 1 écrasant
tmnchée
tmis P^Cha les dét|a-
î errain eel, empêleha les d-ét~a-
^tif^etllei1" de sortir, Une tentative
SUt> nr dei Monchy n'eul
il~%tr leti,,, es SUccès - i t qui
n» Ct%L ri SIp? Position ; le1feu r°ulant qui
Ste crnarides ame-
rae ripos te d e notre part un tir de
b:Vé\ean.uQj:I"êta le dévelo.ppement de
e sort fut ré-
tinves. le alqlJe noturne des trou-p~es
i „uUeo^,. rie i„ e des troupes
1111" q k "(\h.
CW feu 5: fut o^route -Monchy-
1 un f -vur fut sOUmis daris la ma"
?81o>iVa »°leH' DÏÏJi ?lmaps rès-midi,
m, ,"IO de a gr'IIMe s'engagea pou i.n
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¡'qU,Ud-ou,.t Osl\¡on. aVancées dans l'an-
d'uo, f~C -Qn u ViUage..Une nouvelle at-
?^ U& eï e >>( £ L17 heuSff.^rePous.Sée
l, DaOI, i mante. Nos troupes, contre-
1" i C "1- SiS ^Pom l Peht d6Sa j j jté- Une dans
de la ûtwes dans
Une atta-
8 et v0u^t dans
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détachements qui les poursuivaient. Les
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ques centaines de mètres. Les gains de ter-
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nées en profondeur. Malgré tout, les Anglais
devront continuer l'attaque, sans égard
pour l'étendue, de leurs pertes. Car tout le ra-
vitaillement pour la ligne de combat doit
passer par les côtes de Vimy et du Point-
du-Jour, qui se trouvent exposées au feu
efficace de notre artillerie et sur les pentes
dénudées. desquelles, lorsque le temps est
un peu clair, on peut distinguer chaque
homme isolé. — (Officiel) Nordd. Alla.
Ztg et tous les journaux allemands du 16.5.
— La phase actuelle de la bataille sur
l'Aisne et en Champagne est marquée par
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tude, mais très efficaces. Avec les ruines
de la ferme Sainte-Berthe, au sud-ouest de
Filain, les Français avaient du moins ga-
gné un point d'où leur vue pouvait plonger
dans la vallée de l'Ailette, encore éloignée
de plusieurs kilomètres, qui était le pre-
mier objectif de la grande attaque du 16
avril. Or. une contre-attaque heureuse
vient de les en rejeter. Des troupes origi-
naires des villes hanséatiques, de l'Olden-
burg et du Schleswig-Holstein ont enlevé
la ferme. Les contre-attaques ennemies,
aussitôt déclenchées sont demeures in-
fructueuses : les Français furent chaquiei
fois rejetés dans des 'corps à corps achar-
nés. Nos troupes d'assaut pressèrent l'ad-
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sonniers. Les Français 'ont cherché, par
de furicusies contre-attaques, à effacer no-
tre succès du 13 mai sur la cote 108, où
la carrière est tombée entre nos mains.
Cette perte de terrain en cet endroit est
extrêmement désagréable pour l'ennemi,
car la hauteur nous' permet d'avoir vue
par-dessus la vallée de l'Aisne, dans le dos
des positions françaises de la plaine de
Juvincourt. Après l'échec de leur contre-
attaque du 13 mai, les Français déclen-
chèrent un nouvel assaut le 14, à 6 h. 1/2.
du matin. Les assaillants pris isous notre
tir de destruction ne purent mille part
aborder nos positions. De nombreux ras-
semb-lements de troupes furent dispersés
par notre feu. Après quoi, pendant toute
La journée un bombardement d'artillerie
lourde et de mines s'abattit sur nos tran-
chées, et vers le soir de nouvelles vagues
d'assaut s'élancèrent. Trois fois les Fran-
çais attaquèrent, trois fois ils furent re-
poussés, soit par notre feu, soit dans des
corps à corps acharnés. Des attaquer par-
tielles échouèrent également près de
Craonnelle et à l'ouest de la route Cor-
bieny — Berry-au-Bac, Les communiqués
anglais et français parlent toujours de la
ligne « Hindenburg ». Il n'y a pas de ligne
« Hindenburg », à moins que l'on ne
veuille appliquer ce nom à tout le'sys-
tème de positions établi sur l'ordre du ma-
réchal von Hindenburg.- (Officiel) Nordd.
Allg. Ztg. et tous Les journaux allemands
du 16.5.
Guerre navale. — Quelst le bilan de la
récente action navale de l'Adriatique ? A
tenir compte des risques inévitables aux-
quels sont exposées nos forces navales, ce
bilan est, sans aucun doute, défavorable à
l'ennemi. Deux ou trois de ses croiseurs
légers — peut-être quatre — ont été ava-
riés : l'un d'eux au moins a subi de graves
dommages. La puissance navale de l'adver-
saire en est sérieusement diminuée. La
perte d'un vapeur de commerce, d'un tor-
pilleur, de barques de pêche et de petits
remorqueurs, ne nous affaiblit pas. L'en-
nemi, pour se consoler, prétend avoir coulé
un de nos croiseurs, qui n'a pas quitté sa
base ; des avions imaginaires auraient bom- -
bardé nos navires et nos torpilleurs, ; enfin,
pour le besoin de la cause, nos chalutiers
se transforment en torpilleurs et en des-
troyers. — (Pausario) Corr. d. Sera, 19.5.
— L'Empereur a adressé un télégramme
de félicitations à l'amiral Njegovan à pro-
pos du combat, du canal d'Otrante ; il lui
confère l'ordre de la Couronne de fer. La
marine a rempli une tâche qui montre qu'elle
sait faire preuve d'un véritable esprit mili-
taire vis-à-vis d'un ennemi supérieur en
nombre. Les flottes unies de l'Angleterre,
de la France et de l'Italie n'ont pas eu rai-
son de la résistance de la flotte austro-hon-
groise et n'ont même pu l'empêcher de pas-
ser à l'offensive. La mémorable nuit de
l'Ascension restera une page glorieuse dans
l'histoire de notre flotte. De petits croiseurs
ont rompu le blocus italien Mais la plus
belle marque de cet esprit offensif a été
donnée par les combats du canal d'Otrante
où 20 bateaux de surveillance, 3 navires de
commerce et un contre-torpilleur italien ont
été coulés. — Neue Freie Presse, 18.5.
Considérations d'ensemble. — L'offensive
générale de l'Entente n'est pas seulement
privée de la collaboration russe, elle man-
que aussi de simultanéité dans les atta-
ques; cette offensive se développe par éche-
lons, peut-être intentionnellement. Dans ce
cas le but recherché serait d'attirer sur un
point toutes les réserves de la défensive
pour lui en rendre le déplacement plus dif-
ficile en attaquant ensuite en un deuxième,
puis en un troisième point. L'avenir nous
apprendra, si l'armée russe sera en état de
prononcer une quatrième attaque succédant
à celles du front occidental, de Macédoine
et de l'Isonzo. En tout cas les Puissances
centrales feront bien de maintenir sur le
front Est une quantité d'hommes et de ma-
tériel suffisante pour éviter les surprises. Il
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