Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 mai 1917 21 mai 1917
Description : 1917/05/21 (T6,N446). 1917/05/21 (T6,N446).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484944w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
%;S DE LA GUERRE
(E.-M.A., 2. Ba)
Et des
GÈRES
N° 446
Paris, 21 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
!;t' CONFIDENTIEL
è,
tt..-
N OT A.- Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres -
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
y QUESTIONS MILITAIRES
m 1 "—————
CRITIQUE DES OPERATIONS
0cc-^enta^ — Les. deux traits ca-
}o {lis .ont été, de, la part de l'ennemi :
Poiotil livî ^0n des contre-attaques aux
Js u e.s plus sensibles ; 2° la défense,
ii 'Wan dernier homme, des.-positions tac-
loient ,importanues. La limitation des
crois e-attaques a été accompagnée d'un ac-
I^°issetnfldans leur masse, lequel d'ail-
leur8 4e compense pas la réduction de leur
ivans l'ensemble, l'énergilel défen-
W décline. - D'autre part,
lecuuJnse désespérée de Rœux ie-t de Bul-
iip 1 pas un renouveau d'é-
r» act^^allpmma^ nde ; elle, met en relief le ca-
tallCe de plus en plus UirHent de la résis-
l'éserv cOmme dernière ressource. - Les
pr^yes emies ont été sacrifiées à un
sihî Drno-ramme ; puis la tactique a dû
'ib-le i ée parce qu'il est devenu impos-
Phént anccr les pertes. - Ces
la vi laissent percevoir uncl,
Mitadinée ci^diV\^e cris:el dans la situa-
î gn'e n'est Pa& élüi-
gné ; J'a décis-iori dans la guerre occiden-
^le est Pas éloignée non plns.Westminst.
^7.5.
'rle!)te'S ^proUéS français et anglais,
livri des combats qui sont ac.
q\lUe sV'r le front oocidental"
'JîifilTig^nt e Hi^nn denburg, qu'ils prétendent
lr|e x «nfnn„^ certains lendroitss et mê-
%e e en d'autres points, com-
de te dé'Si SD:q n Par, exemple. Ils ont choisi
S ? rnrils!§nation dans l'intention évidente
et de l'E cette. lrnpressiün, dans les peu-
les neutres, que
"nit p c°ûstitn V f p important et le
ï(îête di ^'ev^ard »v
com5er??nd, pour la con-
deassiêgée &e s'il s' aglisls.a,i t d'une
de IV\e. oégée,. s.e livrerait la bataille
ïi^Port Veut SQUligneT l'important
Vlfeel'Sac;tn&.Pi eîa8érer les succès
sjjf les défaites subies.
de préoi®Qa ?r (ïu v il n'existe: pas de
r sï ^ure
(\ Do '?us c:eurg, sl,lon ne veut pas dé-
s l sembl& du système
6 <)tÏ établi dans cette régioiIlJ sur
del'i'i,ett laI' lechal Hindenburg et s'éten-
Pt 'es Mdisposées les unes
lè|'« l^ TOreeq s- frdnki Ztg., 16.5.
«)§«■ - .c.
ni, ar 10s Nunès as-s-ure qu'il
t. - as'sure qu'il
C ttt 11 aPPareaini^!]îf p protection contre
t i'Pilles?râce ? el les navires se-
p21 ^o l 'Pfir 18 à i-
t als a'ahn°b[5 d( de toute avarte-
appareil va d'abord être expérimenté
-1 t uiiec'rnl-nissioi-i d'ingénieurs
le mes. eSSaIS seront ré-
e Qtorités navales. Seculo,
Allemagne. — La Technische Rundschau,
16.'5, publie le schéma et la description
d'un télémètre indicateur de direction pour
buts mobiles.
COMMANDEMENT
Allemagne. — Il est surprenant de voir
que dans la guerre actuelle les noms des
chefs qui ont livré des batailles victorieu-
ses sont relativement peu connus et que
leurs exploits personnels sont restés plutôt
à l'arrière-plan. Par contre, pendant la
guerre de 1870-71, les noms des chefs d'ar-
mée avaient bénéficié d'une publicité et
d'une popularité plus grandes. Pourtant
l'influence des grands chefs dans les ba-
tailles livrées au cours de la guerre ac-
tuelle n'est pas moindre, car c'est princi-
palement à la persévérance et à l'énergie
des. chefs que nous devons l'échec des ten-
tatives ennemies de percer notre front,
sans toutefois oublier la bravoure héroïque
et la force de résistance de nos troupes.
Sur le front occidental, nous avons trois
groupes d'armées qui sont commandés, en
partant de l'aile droite, par le Kronprinz
de Bavière, le Kronprinz allemand et le
duc Albrecht de Wurtemberg.. Le chef
d'Etat-Major du groupe du Kronprinz alle-
mand est le colonel comte von Schulen-
burg. Le général von Boehn commande une
armée sur l'Aisne, son chef d'Etat-Major
est le lieutenant-colonel Reinhardt. Le gé-
néral Fritz von Below est à la tête d'une
armée en Champagne, son chef d'Etat-Ma-
jor est le commandant von Klüber, qui,
avant la guerre, fut attaché militaire à
Bruxelles et à Paris. Le général von-
Gallwitz commande une armée devant
Verdun. Sur le front anglais il faut signaler
notamment le général Otto von Below, qui
commande une armée en Artois, et dont le
chef d'Etat-Major est le colonel von Los-
berg. — B. Z. am Mittag; 14.5.
EFFECTIFS
Angleterre. — Il est possible que nous de-
vions poursuivre la guerre sans être effica-
cement aidés par la Russie, et sans avoir la
liberté de laisser le Continent « cuire dans
son jus » comme nous fîmes à l'époque de
Napoléon. Cela expliquerait l'élévation de
l'âge militaire à 50 ans. Le Gouvernement a
sans doute donné à la Chambre des Com-
munes, en comité secret, les raisons de sa
décision. Mais il devrait éclairer également
l'opinion publique. Quoi qu'il en soit, il
semble que cette mesure ait été provoquée
par le fiasco de la campagne pour le Ser-
vice National. En habillant les hommes en
khaki on peut leur faire faire bien des
choses. Les syndicats eux-mêmes ne voient
pas cela d'un mauvais, œil : c'est un pas de
plus vers la socialisation complète du gou-
vernement britannique. — (A. F. Pollard)
Liverp. Post, 16.5.
Armée grecque de la Défense Nationale.
— Le Themistoclis, transatlantique réquisi-
tionné par le Gouvernement de la D. N.,
aurait débarqué à Salonique 6.000 hommes
levés dans les îles. Le même jour, les va-
peurs Syria et Heleni sont partis de Salo-
nique pour Samos, où ils vont chercher les
recrues. — Patris, 20.4/3.5.
PERTES
Puissances de l'Entente. — Les journaux
allemands du 15.5 publient un nouveau ta-
bleau du nombre des prisonniers internés
en Allemagne. De la comparaison de ce ta-
bleau, arrêté à la date du 10.4, avec le pré-
cédent arrêté au 1.2 [Cf. Bull. n° 443,- p. 2,
col. 2], il résulte que le nombre des prison-
niers s'est accru comme suit :
Officiers Hommes
-
Français. 203 15.211
Russes. 492 39.047
Belges 1 18
Anglai-s 367 6.167
Serbes. » 89
Boumains 1.373 61.240
Italiens. 5 529-
Portugais Il 14
Japonais Il 2
Total 2.441 122.317.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — L'agriculture manque de
bras. Aussi propose-t-on de faire appel à
la main-d'œuvre chinoise. La belle idée que
voilà ! Le Chinois est actif ; il est docile,
et i] se contente d'un salaire si peu éle-
vé ! Nous autres Américains apprendrons
un certain nombre de choses qu'il nous se-
ra utile de savoir dans cette guerre « pour
l'humanité et la démocratie » ! - (Ed.)
New York Call, 18.4.
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège et Allemagne. — De Christiania :
Répondant à un correspondant occasionnel
qui demandait l'interdiction d'exporter du
nickel en Allemagne « afin que la Norvège
sorte de cette situation tragique qui fait
que des marins norvégiens sont tués à
l'aide- du nickel norvégien utilisé pour la
construction des torpilles de sous-marins d,
le Tidens Tegn donne les explications SU"-
vantes : « La fonderie de nickel dei Chris-"
tianssand a signé avant la guerre un con-
trat qui l'oblige à livrer sa production à
l'Allemagne pendant plusieurs années.
L'Etat seul peut, par un décret d'interdic-
tion, empêcher que notre nickel soit expé-
dié en Allemagne. Une telle interdiction ne
gênerait pas sensiblement la fabrication
des torpilles allemandes, mais l'aide que
la Norvège prête à l'Allemagne est dégra-
dante pour notre peuple. » — National-
tidende, 5.5.
(E.-M.A., 2. Ba)
Et des
GÈRES
N° 446
Paris, 21 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
!;t' CONFIDENTIEL
è,
tt..-
N OT A.- Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres -
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
y QUESTIONS MILITAIRES
m 1 "—————
CRITIQUE DES OPERATIONS
0cc-^enta^ — Les. deux traits ca-
Poiotil livî ^0n des contre-attaques aux
Js u e.s plus sensibles ; 2° la défense,
ii 'Wan dernier homme, des.-positions tac-
loient ,importanues. La limitation des
crois e-attaques a été accompagnée d'un ac-
I^°issetnfldans leur masse, lequel d'ail-
leur8 4e compense pas la réduction de leur
ivans l'ensemble, l'énergilel défen-
W décline. - D'autre part,
lecuuJnse désespérée de Rœux ie-t de Bul-
iip 1 pas un renouveau d'é-
r» act^^allpmma^ nde ; elle, met en relief le ca-
tallCe de plus en plus UirHent de la résis-
l'éserv cOmme dernière ressource. - Les
pr^yes emies ont été sacrifiées à un
sihî Drno-ramme ; puis la tactique a dû
'ib-le i ée parce qu'il est devenu impos-
Phént anccr les pertes. - Ces
la vi laissent percevoir uncl,
Mitadinée ci^diV\^e cris:el dans la situa-
î gn'e n'est Pa& élüi-
gné ; J'a décis-iori dans la guerre occiden-
^le est Pas éloignée non plns.Westminst.
^7.5.
'rle!)te'S ^proUéS français et anglais,
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q\lUe sV'r le front oocidental"
'JîifilTig^nt e Hi^nn denburg, qu'ils prétendent
lr|e x «nfnn„^ certains lendroitss et mê-
%e e en d'autres points, com-
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"nit p c°ûstitn V f p important et le
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com5er??nd, pour la con-
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(\ Do '?us c:eurg, sl,lon ne veut pas dé-
s l sembl& du système
6 <)tÏ établi dans cette régioiIlJ sur
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Pt 'es Mdisposées les unes
lè|'« l^ TOreeq s- frdnki Ztg., 16.5.
«)§«■ - .c.
ni, ar 10s Nunès as-s-ure qu'il
t. - as'sure qu'il
C ttt 11 aPPareaini^!]îf p protection contre
t i'Pilles?râce ? el les navires se-
p21 ^o l 'Pfir 18 à i-
t als a'ahn°b[5 d( de toute avarte-
appareil va d'abord être expérimenté
-1 t uiiec'rnl-nissioi-i d'ingénieurs
le mes. eSSaIS seront ré-
e Qtorités navales. Seculo,
Allemagne. — La Technische Rundschau,
16.'5, publie le schéma et la description
d'un télémètre indicateur de direction pour
buts mobiles.
COMMANDEMENT
Allemagne. — Il est surprenant de voir
que dans la guerre actuelle les noms des
chefs qui ont livré des batailles victorieu-
ses sont relativement peu connus et que
leurs exploits personnels sont restés plutôt
à l'arrière-plan. Par contre, pendant la
guerre de 1870-71, les noms des chefs d'ar-
mée avaient bénéficié d'une publicité et
d'une popularité plus grandes. Pourtant
l'influence des grands chefs dans les ba-
tailles livrées au cours de la guerre ac-
tuelle n'est pas moindre, car c'est princi-
palement à la persévérance et à l'énergie
des. chefs que nous devons l'échec des ten-
tatives ennemies de percer notre front,
sans toutefois oublier la bravoure héroïque
et la force de résistance de nos troupes.
Sur le front occidental, nous avons trois
groupes d'armées qui sont commandés, en
partant de l'aile droite, par le Kronprinz
de Bavière, le Kronprinz allemand et le
duc Albrecht de Wurtemberg.. Le chef
d'Etat-Major du groupe du Kronprinz alle-
mand est le colonel comte von Schulen-
burg. Le général von Boehn commande une
armée sur l'Aisne, son chef d'Etat-Major
est le lieutenant-colonel Reinhardt. Le gé-
néral Fritz von Below est à la tête d'une
armée en Champagne, son chef d'Etat-Ma-
jor est le commandant von Klüber, qui,
avant la guerre, fut attaché militaire à
Bruxelles et à Paris. Le général von-
Gallwitz commande une armée devant
Verdun. Sur le front anglais il faut signaler
notamment le général Otto von Below, qui
commande une armée en Artois, et dont le
chef d'Etat-Major est le colonel von Los-
berg. — B. Z. am Mittag; 14.5.
EFFECTIFS
Angleterre. — Il est possible que nous de-
vions poursuivre la guerre sans être effica-
cement aidés par la Russie, et sans avoir la
liberté de laisser le Continent « cuire dans
son jus » comme nous fîmes à l'époque de
Napoléon. Cela expliquerait l'élévation de
l'âge militaire à 50 ans. Le Gouvernement a
sans doute donné à la Chambre des Com-
munes, en comité secret, les raisons de sa
décision. Mais il devrait éclairer également
l'opinion publique. Quoi qu'il en soit, il
semble que cette mesure ait été provoquée
par le fiasco de la campagne pour le Ser-
vice National. En habillant les hommes en
khaki on peut leur faire faire bien des
choses. Les syndicats eux-mêmes ne voient
pas cela d'un mauvais, œil : c'est un pas de
plus vers la socialisation complète du gou-
vernement britannique. — (A. F. Pollard)
Liverp. Post, 16.5.
Armée grecque de la Défense Nationale.
— Le Themistoclis, transatlantique réquisi-
tionné par le Gouvernement de la D. N.,
aurait débarqué à Salonique 6.000 hommes
levés dans les îles. Le même jour, les va-
peurs Syria et Heleni sont partis de Salo-
nique pour Samos, où ils vont chercher les
recrues. — Patris, 20.4/3.5.
PERTES
Puissances de l'Entente. — Les journaux
allemands du 15.5 publient un nouveau ta-
bleau du nombre des prisonniers internés
en Allemagne. De la comparaison de ce ta-
bleau, arrêté à la date du 10.4, avec le pré-
cédent arrêté au 1.2 [Cf. Bull. n° 443,- p. 2,
col. 2], il résulte que le nombre des prison-
niers s'est accru comme suit :
Officiers Hommes
-
Français. 203 15.211
Russes. 492 39.047
Belges 1 18
Anglai-s 367 6.167
Serbes. » 89
Boumains 1.373 61.240
Italiens. 5 529-
Portugais Il 14
Japonais Il 2
Total 2.441 122.317.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis. — L'agriculture manque de
bras. Aussi propose-t-on de faire appel à
la main-d'œuvre chinoise. La belle idée que
voilà ! Le Chinois est actif ; il est docile,
et i] se contente d'un salaire si peu éle-
vé ! Nous autres Américains apprendrons
un certain nombre de choses qu'il nous se-
ra utile de savoir dans cette guerre « pour
l'humanité et la démocratie » ! - (Ed.)
New York Call, 18.4.
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège et Allemagne. — De Christiania :
Répondant à un correspondant occasionnel
qui demandait l'interdiction d'exporter du
nickel en Allemagne « afin que la Norvège
sorte de cette situation tragique qui fait
que des marins norvégiens sont tués à
l'aide- du nickel norvégien utilisé pour la
construction des torpilles de sous-marins d,
le Tidens Tegn donne les explications SU"-
vantes : « La fonderie de nickel dei Chris-"
tianssand a signé avant la guerre un con-
trat qui l'oblige à livrer sa production à
l'Allemagne pendant plusieurs années.
L'Etat seul peut, par un décret d'interdic-
tion, empêcher que notre nickel soit expé-
dié en Allemagne. Une telle interdiction ne
gênerait pas sensiblement la fabrication
des torpilles allemandes, mais l'aide que
la Norvège prête à l'Allemagne est dégra-
dante pour notre peuple. » — National-
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