Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 mai 1917 13 mai 1917
Description : 1917/05/13 (T6,N438). 1917/05/13 (T6,N438).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484936b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
^%T £ Pî?
UEs DE LA GUERRE
ET DES, )
AFFAlItES ÉTfiA:'\GÈn:cS -
N° 438
Paris, /3 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
,. QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
ce[rout. occidental. — Les Français ont,
cette îoie remporté de plus granas succès
Uque* s 4ue les Anglais : ils se sont em-
fctlfre de la PDsition du Chemin des Daines
arrêtés niXaill0n et Craonne, mais ont été
Der'. Par des contre-attaques et n'ont pu
Ùe ce!' les importantes positions avancées
r8 Allemn ■ Une lois encore, l'attaque
,!. a Pas atteint son but; celui-ci doit evi-
ru^toent At 1
ce, rtir, eot être la conquète du plateau de
JnavviiiKgnon -4 l'Ouest et du plateau de Itau-
sans Id:-Sait-Croix à l'Est. En acceptant
t118 ^iscu^Q le chiffre de 6.000 Prison-
qntfis fallernnds donné par les communi-
on peut le trouver encore
lesquek restreint eu égard aux 35 km.
air f6 6n l'attaque. Les Fran-
buiviUx Positin pas être parvenus jus-
bable POsItrons d'artillerie. Il est pro-
ieUe «n!? 10ns allemandes au sud
.b Iql,tt.sont organisées surtout avec
a S Celles-ci, malgré un
des ieîîiem d'obus de gros calibre qui
ci dutr" jours, ont semé la mort. Les suc-
les !faé ctiq'Ues dp l'assaillant ont comprimé
Craonn IOns allemandes du plateau de
Pression et de i Vlgrî0ïl et accentué la
ïier rt°n sur l'aii
«^ âU point de don-
{j la sé nq'l,etudes à la défensive au sujet
la s®-curité dp ~i défensive au su j et
fois ; rétendre de la ligne Corbény-Boucon-
ille prnai, On ne pouvait pas encore cette
tlges aIt re à rompre l'ensemble des
^fivp V OUs verrons si une
troisièm® attaoup française de grand style
r?IftbL. temps
r exploiter les succès
luble ofre les 5 et 6.5 par Michele\ La
,k,le e o/fensive innUf Par Micbeler. La
'13 et 4 5 sle. anglo-française prononcée
'i\ib de l'ss ,aIle nord, les 5 coi-itribtié sen-
Lmpritde la situa-
e fOIS-CI l'unité d'action
s'pr%J,0rte et l'attirrufpar échelons bien
]'H ee a'n rioint h
déoa la ierme volonté de coniinuer
co~ (lpSi;Ve. L Angieterro de continuer
Y est contrainte
an t contre ses
l^ u* d dans Ces maritimf8- Il est surpre-
nant, dans ces conditions en se Plaçant
lal\ , dcu X èalm S de Vue - qile le front ita-
reste calme (tegemann) nund, 8.5.
- vue-Que l, e front ita-
Pr ce d J.n tactique a,ntéi.*d'abord
llemande Se dis"
ri gi- de"n tactique ant2lered'abord
deteh erlt). a n'est Plus liée
^te^lriées é Ur lesaueiu concentre
lne Ou à s 6 des Positions
netni d :sqUlLes eHe concentre
ter JP;uPériei du ch°c i^Ï;t- au contraire,
t - Irrésistible d'un en-
Perte^ recul orfnn et en matériel,
arrièr.p 61 de rm0rriW 2n pour évi:
D-ertL, s Irill't
ré et de L's
w SeqfVm LS est es, atm de résister en
, ï,r?le< SUr l'enne-
e^ista^fnc® Onsuitie sur l'enne-
ante® nos lIgnes. Les
, Sont Plus employées
pour remplir continuellement les premières
lignes à l'effet d'y permettre une longue et
tenace résistance ; tlles sont employées
principalement pour les contne-attaques. La
mission des éléments avancés, qui n'ont pas
à compter avec certitude sur l'arrivée de
renforts, est de retenir l'assaillant jusqu'à
ce que les positions en arrière aient été oc-
cupées par nos réserves. Il appartient au
commandement de grouper les réserves de
façon qu'elles puissent intervenir sûrement,
sans être exposées à des pertes inutiles du
fait de l'artillerie ennemie. Etant donnée
la supériorité en nombre de l'artillerie en-
nemie de tous calibres et la consommation
inouïe de munitions qu'elle fait, il ne peut
plus être question de « positions » de pre-
mière ligne, car lorsqu'une position a été
exposée pendant un certain temps au feu
roulant ennemi, elle est complètement
anéantie : les entonnoirs se touchent ; tout
le terrain est bouleversé, et ce qui reste
des occupants cherche un refuge dans les
trous d'obus et essaie d'arrêter, par son
feu, l'avance de l'infanterie ennemie. La
mission de l'artillerie allemande est d'em-
pêcher un bombardement concentré des po-
sitions allieimandes. Elle doit contre-battre
l'artillerie ennemie ; en même temps, elle
doit empêcher le ravitaillement en muni-
tions de cette artillerie. A l'aide d'obus à
gaz, elle doit rendre impossible l'emploi de
la traction animale à ce ravitaillement. Elle
doit, en outre, bombarder les points de con-
centration des troupes ennemies et empê.
cher l'arrivée des renforts. Si l'attaque en-
nemie est déclenchée, un tir de barrage ef-
ficace derrière les premières vagues d'as-
saut doit obtenir l'isolement des assail-
lants et, grâce à un tir concentré, mettre
ceux-ci sous une « cloche de feu ». — B. Z.
am Mittag, 8.5.
— Le théâtre de la bataille du 5 mai a
été de nouveau toute la chaîne de hau-
teurs, allant de Yauxaillon-Laffaux à
Craonne, sur 'laquelle court de l'est ù
l'ouest le Chemin des Dames. Les coups les
plus forts paraissent avoir été portés aux
deux ailes. La nature du terrain explique
que nos troupes n'aient pu éviter des per-
tes locales de terrain étroitement circons-
crites. D'une manière générales la position
dominante du Chemin des. Dames a cepen-
dant été conservée. Les Français nom-
ment une série de fermes, mais. n'ont pas
eux-mêmes la prétention d'être entrés -en
possession de tous ces foyers de la ba-
taille. Ces fermes se trouvent sur la
croupe et en partie sur le chemin de crête.
11 ne saurait donc s'agir que de déplace-
ments infimes du front. Au centre (nord
de Brave), les Français paraissent avoir
dépassé le Chemin des Dames ; du moins,
notre communiqué du 6 annonçait que nos
troupes se trouvent là sur le versant nord
de la croupe. A l'aile droite (près de
Craonne), où l'ennemi cherche à tourner le
bord oriental du plateau (dans la direction
de Corbény) la concentration massive de
l'artillerie adverse a permis aux Français
d'occuper le « Winterberg » (promontoire
du plateau de Craonne faisant saillie vers
l'Est). Ils furent rejetés par une vigoureuse
contre-attaque. Les Allemands occupent
maintenant la pente septentrionale, les
Français la pente méridionale, tandis que
la crête elle-même reste inoccupée entre les
deux lignes. Elle est sans doute telle-
ment arrosée par les deux artilleries qu'elle
est intenable pour les deux partis. D'après
le communiqué français, le village de
Craonne aurait été abandonné par les Alle-
mands; de notre côté, toutefois, ce fait n'est
pas confirmé directement. La version fran-
çaise n'est pas invraisemblable, si l'on se
souvient que Craonne a déjà été signalé
comme une position avancée formant sail-
lant. Mais, en parlant de victoire et d'une
destruction partielle de la position Sieg-
fried, les Français prouvent tout simple-
ment qu'ils n'ont aucune idée de l'empla-
cement de nos véritables positions princi-
pales. Ce n'est pas une tranchée que la po-
sition Siegfried, pas même, une hauteur
ou un fort cuirassé, mais un système brit-N
lamment combiné et incomparablement dé-
fendu de lignes de positions et de points
d'appui, à l'intérieur duquel se tiennent les
soldats allemands. — Fran/if. Ztg., 8.5.
— Le succès tactique des Français dans
les batailles des 5 et 6.5 consiste en ce qu'ils
ont pu occuper nos tranchées avancées,
situées sur des hauteurs, et bouleversées
par le bombardement, et qu'ils ont pu at-
teindre l'arète du plateau. Dès avant ces ba-
tailles, ils se trouvaient déjà sur ces hau-
teurs ou tout près d'elles. Tant que le sec-
teur Craonne-Hurtebise, et, sur l'autre aile,
le plateau de Malmaison, n'auront pas été
pris par les Français, ils ne leur servira
pas à grand'chose d'avoir, de certaines
hauteurs, des vues sur la vallée de l'Ailette.
Ils en avaient déjà avant ces grandes ba-
tailles. Mais ce qu'ils aperçoivent de l'au-
tre côté de l'Ailette, c'est le massif de l'Ai-
lette, une position de hauteurs parallèle au
Chemin des Dames ; mais le chemin jus-
que-là est bien long, et ils ne peuvent réa-
liser que des gains locaux au prix d'énor-
mes pertes. — Id., 9.5.
Front balkanique. — Le Times demandait
l'autre jour quand le général Sarrail allait
commencer son offensive.Venant du Times,
cette question était passablement audacieu-
se. Ce journal et son rédacteur militaire se
sont toujours opposés à l'envoi de ressour-
ces sérieuses à Sarrail. Ils ont été en cela
les fidèles interprètes du War Office qui
n'a jamais collaboré sincèrement à l'expé-
dition de Salonique. D'où l'immobilité du
front de Macédoine. Les armées s'v trou-
vent dans des. conditions sanitaires déplora-
bles. 60.000 hommes ont été atteints de pa-
ludisme l'an dernier, et l'on n'a rien fait
La Thessalie. s'offre à nous, mais les inté-
rêts du roi Constantin l'ont emporté sur
ceux des démocrates grecs et des Alliés. —
(Ed.) Freeman's Journal, 10.5.
UEs DE LA GUERRE
ET DES, )
AFFAlItES ÉTfiA:'\GÈn:cS -
N° 438
Paris, /3 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
,. QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
ce[rout. occidental. — Les Français ont,
cette îoie remporté de plus granas succès
Uque* s 4ue les Anglais : ils se sont em-
fctlfre de la PDsition du Chemin des Daines
arrêtés niXaill0n et Craonne, mais ont été
Der'. Par des contre-attaques et n'ont pu
Ùe ce!' les importantes positions avancées
r8 Allemn ■ Une lois encore, l'attaque
,!. a Pas atteint son but; celui-ci doit evi-
ru^toent At 1
ce, rtir, eot être la conquète du plateau de
JnavviiiKgnon -4 l'Ouest et du plateau de Itau-
sans Id:-Sait-Croix à l'Est. En acceptant
t118 ^iscu^Q le chiffre de 6.000 Prison-
qntfis fallernnds donné par les communi-
on peut le trouver encore
lesquek restreint eu égard aux 35 km.
air f6 6n l'attaque. Les Fran-
buiviUx Positin pas être parvenus jus-
bable POsItrons d'artillerie. Il est pro-
ieUe «n!? 10ns allemandes au sud
.b Iql,tt.sont organisées surtout avec
a S Celles-ci, malgré un
des ieîîiem d'obus de gros calibre qui
ci dutr" jours, ont semé la mort. Les suc-
les !faé ctiq'Ues dp l'assaillant ont comprimé
Craonn IOns allemandes du plateau de
Pression et de i Vlgrî0ïl et accentué la
ïier rt°n sur l'aii
«^ âU point de don-
{j la sé nq'l,etudes à la défensive au sujet
la s®-curité dp ~i défensive au su j et
fois ; rétendre de la ligne Corbény-Boucon-
ille prnai, On ne pouvait pas encore cette
tlges aIt re à rompre l'ensemble des
^fivp V OUs verrons si une
troisièm® attaoup française de grand style
r?IftbL. temps
r exploiter les succès
luble ofre les 5 et 6.5 par Michele\ La
,k,le e o/fensive innUf Par Micbeler. La
'13 et 4 5 sle. anglo-française prononcée
'i\ib de l'ss ,aIle nord, les 5 coi-itribtié sen-
Lmpritde la situa-
e fOIS-CI l'unité d'action
s'pr%J,0rte et l'attirrufpar échelons bien
]'H ee a'n rioint h
déoa la ierme volonté de coniinuer
co~ (lpSi;Ve. L Angieterro de continuer
Y est contrainte
an t contre ses
l^ u* d dans Ces maritimf8- Il est surpre-
nant, dans ces conditions en se Plaçant
lal\ , dcu X èalm S de Vue - qile le front ita-
reste calme (tegemann) nund, 8.5.
- vue-Que l, e front ita-
Pr ce d J.n tactique a,ntéi.*d'abord
llemande Se dis"
ri gi- de"n tactique ant2lered'abord
deteh erlt). a n'est Plus liée
^te^lriées é Ur lesaueiu concentre
lne Ou à s 6 des Positions
netni d :sqUlLes eHe concentre
ter JP;uPériei du ch°c i^Ï;t- au contraire,
t - Irrésistible d'un en-
Perte^ recul orfnn et en matériel,
arrièr.p 61 de rm0rriW 2n pour évi:
D-ertL, s Irill't
ré et de L's
w SeqfVm LS est es, atm de résister en
, ï,r?le< SUr l'enne-
e^ista^fnc® Onsuitie sur l'enne-
ante® nos lIgnes. Les
, Sont Plus employées
pour remplir continuellement les premières
lignes à l'effet d'y permettre une longue et
tenace résistance ; tlles sont employées
principalement pour les contne-attaques. La
mission des éléments avancés, qui n'ont pas
à compter avec certitude sur l'arrivée de
renforts, est de retenir l'assaillant jusqu'à
ce que les positions en arrière aient été oc-
cupées par nos réserves. Il appartient au
commandement de grouper les réserves de
façon qu'elles puissent intervenir sûrement,
sans être exposées à des pertes inutiles du
fait de l'artillerie ennemie. Etant donnée
la supériorité en nombre de l'artillerie en-
nemie de tous calibres et la consommation
inouïe de munitions qu'elle fait, il ne peut
plus être question de « positions » de pre-
mière ligne, car lorsqu'une position a été
exposée pendant un certain temps au feu
roulant ennemi, elle est complètement
anéantie : les entonnoirs se touchent ; tout
le terrain est bouleversé, et ce qui reste
des occupants cherche un refuge dans les
trous d'obus et essaie d'arrêter, par son
feu, l'avance de l'infanterie ennemie. La
mission de l'artillerie allemande est d'em-
pêcher un bombardement concentré des po-
sitions allieimandes. Elle doit contre-battre
l'artillerie ennemie ; en même temps, elle
doit empêcher le ravitaillement en muni-
tions de cette artillerie. A l'aide d'obus à
gaz, elle doit rendre impossible l'emploi de
la traction animale à ce ravitaillement. Elle
doit, en outre, bombarder les points de con-
centration des troupes ennemies et empê.
cher l'arrivée des renforts. Si l'attaque en-
nemie est déclenchée, un tir de barrage ef-
ficace derrière les premières vagues d'as-
saut doit obtenir l'isolement des assail-
lants et, grâce à un tir concentré, mettre
ceux-ci sous une « cloche de feu ». — B. Z.
am Mittag, 8.5.
— Le théâtre de la bataille du 5 mai a
été de nouveau toute la chaîne de hau-
teurs, allant de Yauxaillon-Laffaux à
Craonne, sur 'laquelle court de l'est ù
l'ouest le Chemin des Dames. Les coups les
plus forts paraissent avoir été portés aux
deux ailes. La nature du terrain explique
que nos troupes n'aient pu éviter des per-
tes locales de terrain étroitement circons-
crites. D'une manière générales la position
dominante du Chemin des. Dames a cepen-
dant été conservée. Les Français nom-
ment une série de fermes, mais. n'ont pas
eux-mêmes la prétention d'être entrés -en
possession de tous ces foyers de la ba-
taille. Ces fermes se trouvent sur la
croupe et en partie sur le chemin de crête.
11 ne saurait donc s'agir que de déplace-
ments infimes du front. Au centre (nord
de Brave), les Français paraissent avoir
dépassé le Chemin des Dames ; du moins,
notre communiqué du 6 annonçait que nos
troupes se trouvent là sur le versant nord
de la croupe. A l'aile droite (près de
Craonne), où l'ennemi cherche à tourner le
bord oriental du plateau (dans la direction
de Corbény) la concentration massive de
l'artillerie adverse a permis aux Français
d'occuper le « Winterberg » (promontoire
du plateau de Craonne faisant saillie vers
l'Est). Ils furent rejetés par une vigoureuse
contre-attaque. Les Allemands occupent
maintenant la pente septentrionale, les
Français la pente méridionale, tandis que
la crête elle-même reste inoccupée entre les
deux lignes. Elle est sans doute telle-
ment arrosée par les deux artilleries qu'elle
est intenable pour les deux partis. D'après
le communiqué français, le village de
Craonne aurait été abandonné par les Alle-
mands; de notre côté, toutefois, ce fait n'est
pas confirmé directement. La version fran-
çaise n'est pas invraisemblable, si l'on se
souvient que Craonne a déjà été signalé
comme une position avancée formant sail-
lant. Mais, en parlant de victoire et d'une
destruction partielle de la position Sieg-
fried, les Français prouvent tout simple-
ment qu'ils n'ont aucune idée de l'empla-
cement de nos véritables positions princi-
pales. Ce n'est pas une tranchée que la po-
sition Siegfried, pas même, une hauteur
ou un fort cuirassé, mais un système brit-N
lamment combiné et incomparablement dé-
fendu de lignes de positions et de points
d'appui, à l'intérieur duquel se tiennent les
soldats allemands. — Fran/if. Ztg., 8.5.
— Le succès tactique des Français dans
les batailles des 5 et 6.5 consiste en ce qu'ils
ont pu occuper nos tranchées avancées,
situées sur des hauteurs, et bouleversées
par le bombardement, et qu'ils ont pu at-
teindre l'arète du plateau. Dès avant ces ba-
tailles, ils se trouvaient déjà sur ces hau-
teurs ou tout près d'elles. Tant que le sec-
teur Craonne-Hurtebise, et, sur l'autre aile,
le plateau de Malmaison, n'auront pas été
pris par les Français, ils ne leur servira
pas à grand'chose d'avoir, de certaines
hauteurs, des vues sur la vallée de l'Ailette.
Ils en avaient déjà avant ces grandes ba-
tailles. Mais ce qu'ils aperçoivent de l'au-
tre côté de l'Ailette, c'est le massif de l'Ai-
lette, une position de hauteurs parallèle au
Chemin des Dames ; mais le chemin jus-
que-là est bien long, et ils ne peuvent réa-
liser que des gains locaux au prix d'énor-
mes pertes. — Id., 9.5.
Front balkanique. — Le Times demandait
l'autre jour quand le général Sarrail allait
commencer son offensive.Venant du Times,
cette question était passablement audacieu-
se. Ce journal et son rédacteur militaire se
sont toujours opposés à l'envoi de ressour-
ces sérieuses à Sarrail. Ils ont été en cela
les fidèles interprètes du War Office qui
n'a jamais collaboré sincèrement à l'expé-
dition de Salonique. D'où l'immobilité du
front de Macédoine. Les armées s'v trou-
vent dans des. conditions sanitaires déplora-
bles. 60.000 hommes ont été atteints de pa-
ludisme l'an dernier, et l'on n'a rien fait
La Thessalie. s'offre à nous, mais les inté-
rêts du roi Constantin l'ont emporté sur
ceux des démocrates grecs et des Alliés. —
(Ed.) Freeman's Journal, 10.5.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Diderot Denis Diderot Denis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Diderot Denis" or dc.contributor adj "Diderot Denis")Mémoires, correspondance et ouvrages inédits de Diderot, publiés d'après les manuscrits confiés en mourant par l'auteur à Grimm. Tome premier [-Tome quatrième]. Tome 4 /ark:/12148/bd6t54206446h.highres Lettres angloises, ou Histoire de Miss Clarisse Harlove [par Samuel Richardson. Traduction par l'abbé A.-F. Prévost]. Nouvelle édition augmentée de l'Éloge de Richardson [par Diderot], des Lettres posthumes et du Testament de Clarisse [traduction par J.-B.-A. Suard]. Tome 3 /ark:/12148/bd6t541817303.highresAlembert D' Alembert D' /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Alembert D'" or dc.contributor adj "Alembert D'")
- Auteurs similaires Diderot Denis Diderot Denis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Diderot Denis" or dc.contributor adj "Diderot Denis")Mémoires, correspondance et ouvrages inédits de Diderot, publiés d'après les manuscrits confiés en mourant par l'auteur à Grimm. Tome premier [-Tome quatrième]. Tome 4 /ark:/12148/bd6t54206446h.highres Lettres angloises, ou Histoire de Miss Clarisse Harlove [par Samuel Richardson. Traduction par l'abbé A.-F. Prévost]. Nouvelle édition augmentée de l'Éloge de Richardson [par Diderot], des Lettres posthumes et du Testament de Clarisse [traduction par J.-B.-A. Suard]. Tome 3 /ark:/12148/bd6t541817303.highresAlembert D' Alembert D' /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Alembert D'" or dc.contributor adj "Alembert D'")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6484936b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6484936b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6484936b/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6484936b/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6484936b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6484936b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6484936b/f1.image × Aide