Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 mai 1917 12 mai 1917
Description : 1917/05/12 (T6,N437). 1917/05/12 (T6,N437).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484935x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
-
JI¡¡¡¡StÈES D Ji: LA cihure
(8'-\I.-A.,.. Bail)
tTDES
AFpAturL,,RIUNGÈRES •
- N° 437
Paris, 12 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
i * CL'QMFLOFM I I I* F1 confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
,' qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
', de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
o Il'! nt Occidental - Les Anglo-Français
gUl'e Se leurs attaques de grande enver-
§Ul'e n0 en revenir a-ux actions de détail,
.oOlllb ües,- accompagnées et suivies d'un
Pl'an defQent énergique -et, continu. Les
todeÇÙts prétendent que cette nouvelle mé-
ltgne a. POUr but d'empêcher, derrière Les
!§nes en?rïllesi les concentrations et mou-
,eoients troupes, qui permettent .aux
Iais nds d.ep'arer à la pression des Alliés.
glu-]';!' a vr,al dire,, le véritable but des Atb
^anoa^1 .G est de réaliser' une prudente
f Cotloinie de -forces, une économie d'hom-
mes Le,« i ont causé des
plei-te~ .s cternien)' assauts ont causé des
éTir»^ Iïl^s' Leur chiffre- a alarmé le
l^Ple îran ^aiSl Il s'est convaincu que l'ex-
rii Pr-orlio qui a caractérisé la bril-
lante prodigalité qui a -caractérisé la POlI-tl
Pellt-ètlqèt'\el du général NIvelle, influencé
-
OllgIQS Par,le, généralissime anglais, Sir
1 ribnn Halg. - (Capitaine Fontibre)
---. Cùa (esp.), 5.5. -.
CéllOlltIYle des ordres trouvés par nous le
Ar!6^ êtrp' tous les ballons allemands de-
giJ^is. aVa 5 par les Français et les
offpnlï commencement de la
Ie- La première grande atta-
an eRnerïiîp Ur nos ballons captifs eut
(,aie se renouvela tous les jours.
aises escadrilles fran-
ulol1S. t ancèènt contre nos lignes de
u: lellrs Ce^l ^ci furent en partie ramenés
4?>leU- rs 4rpilf Pendant que les mitrailleu-
W t les canons anti-aèriens ouvraient le
III éllent e e escadrilles île combat en-
%e 'î1- Aussitôt, les ballons re-
^ontf^nt avpp.Urs observateurs, de sorte
tfJr)'iiVles 0b'seSrvntÎ1-01?8 "furent à peine inter-
îr,4 ?s un
sri lés F Jnstat. Du.6 avril. à la fin du
rça's seuls entreprirent sur
1nUi ,;t en- rhasnPagne 46 attaques contre
%p ^°hs. t, qu'à en -dé-
8 Bu°; PaW e es 5 cas, les observateurs
Cescàs, les observateurs
H SS^> iè^^ateurt!'6 * atterrir en parachute.
en - ba 110n qui, dès les
iServa la nUit suirro du matin jusque tard
t litli s-Il~lent du-haut de leur ob-
^ancpi^f 1 les mouvements de
N i1 1:i'ont ÏnÏ*- S/ne petite part à nos
fifinB Iaff^-bataille défensive du
k °cès 0S°6nta 1 - Notre supériorité dans le
'fl'1l1 odei'oWv^10P en ballon, comme
jalls 1 pal'tie 1-5lSJls r^ ivu +^e 'de nt^J.e supériorité générale
de laguerre,
H v1 ^ive^'Ulvt à 1wfV-0?lS au travail in"
,.]_ 5 leur du pays pen-
- n-s airs IVer clerIl' i Ulténeur du pays pen-
eVOPS au t.ravail in-
il, S, 't ti tiorl S'es terre CD mIne dans
nu t ? 1' IV, l qVJ ^3 terre comin,e dan.,
,ny ™8d'^ril, nos aviâ-
te S caïh'ta sur,,
ont abattus sur absi tJe front occidental 3D
aPDartlr, + l'Entente: à
40 1s de rn-w ajouter 6 abattus.
J., 4.5. lllU). -\fÜnèhen-Alfç¡sl1.
— Sous le titre : « La quatrième défaite
des Anglais» : L'attaque anglaise dhier,
précédée d'une formidable préparation d'ar-
tillerie, pouvait être considérée comme re-
poussée à midi, après sept heures de
combats acharnés. Les divisions anglai-
ses ont reçu une saignée terrible. L'eur
tentative de percée a échoué pour la qua-
trième fois. Les troupes de choc anglaises
étaient précédées des fameux tanks, aux-
quels notre artillerie fit un bel accueil. On
vit plusieurs fois des - explosions de ces
monstres - pesants projeter en l'air les co-
lonnes d'assaut qui les suivaient. En cer-
tains endroits, les vagues d'assaut se re-
nouvelèrent cinq fois. Le grand nombre de
prisonniers que nous avons faits prouve
que nous sommes, maîtres de la situation
sur l'ensemble du front occidental. — (A. R.
Meyer) Berlin. Tagbl., 5.5.
— Le développement de la bataille gigan-
tesque du front occidental confirme un fait
déjà établi : à savoir que nos adversaires
dédaignent de nous attaquer simultanément.
Chacun des grands groupes ennemis atta-
que séparément. Il est à remarquer que les
Français attaquent de plus en plus rare-
ment,. et avec des, troupes moins nombreu-
ses, exception faite peut-être pour l'attaque
du 16.4. Ils ont probablement dû être em-
pêchés de faire des attaques plus nombreu-
ses par- l'intervention opportune de l'artil-
lerie allemande, qui occupe des positions
très avantageuses, dispose d'abondantes
munitions et est bien renseignée par nos
aviateurs et d'autres agents de renseigne-
ments sur les points de rassemblement des
colonnes d'assaut ennemies, lesquelles sont
aussitôt soumises à un tir approprié. La su-
périorité des aviateurs allemands- sur les
aviateurs français est si grande que ceux-
ci n'osent plus se montrer de jour au-des-
sus des lignes allemandes. Ils n'accomplis-
sent leurs vols de reconnaissance que la
nuit à l'arrière de nos lignes. - (Général
von Ardenne) Berlin. Tagbl., 6.5.
— Il résulte des ordres dont nous nous
sommes emparés que l'offensive tentée
par 4 divisions françaises, dans la région
comprise entre l'Aisne et le fort de Bri-
mont, avait pour objectif la voie ferrée Ber-
méricourt-Aguilcourt.. Leur attaque princi-
pale ayant été rejetée avec des pertes san-
glantes pour eux, les Français tentèrent
vers le soir" plusieurs attaques partielles
-qui furent toutes repoussées. A deux repri-
ses, ils tentèrent des coups de surprise
sans préparation d'artillerie, mais la plu-
part des vagues d'assaut furent brisées
par nos tirs de barrage. - Berlin. Tagbl.,
6.5,
Front italien. - lt Dans la conviction
qu'une grande offensive austro-allemande
est sur le point de se déclencher contre
elle, l'Italie s'est minutieusement prépa-
rée à la résistance. Bien que cette pré-
voyance soit sans doute des mieux justi-
fiées, il est permis de regretter qu'au mo-
ment où la Grande-Bretagne et la France
démontrent si fortement l'avantage qu'el-
les ont trouvé à prendre et à garder fini- „
tiative, les armées admirablement équi-
pées et commandées de l'Italie soient inca-
pables de prendre part à une- offensive gé-
nérale contre l'ennemi commun ». — (Ed.)
Glasgow Herald, 7.5. -
Guerre navale. — Dans une lette publiée.
par le Times, 7.5, l'amiral Sir R. Custance
reproche aux autorités navales d'avoir
adopté une doctrine fausse, à savoir que
l'on peut être victorieux, sur mer sans li-
vrer bataille. Cette théorie, exposée dans
une brophure qui fut distribuée aux élèves
du Naval. Wai4 College en 1906, inspira
le mémoire officiel adressé le 19.11 1910
par l'Amirauté au War Office. Elle forma
la base des instructions données pour les
grandes manœuvres, à trois reprises au
moins. Enfin, elle fut appliquée au début
de la guerre, car la flotte fut, massée dans
l'extrême nord, dans l'idée de couper les
communications de l'ennemi, comme si cet
objectif pouvait l'emporter sur la destruc-
tion des forces adverses. Cette doctrine est
la cause fondamentale de nos difficultés
actuelles.. Le Globe (Ed.), id., se félicite
que les - idées de Sir R. Custance n'aient
pas- prévalu, Le sous-marin est un élé-
ment entièrement nouveau de la guerre
navale, ce serait une folle imprudence que
de placer nos meilleurs navires en un en-
droit où ils seraient constamment expo-
sés aux attaques de ces ennemis insidieux.
Chaque jour passé par la flotte allemande
de haute mer dans le canal de Kiel est un
jour de victoire navale pour nous.
Considérations d'ensemble. — Le mors
passé sera inscrit en lettres d'or dans les
annales de l'histoire allemande : cinq
grandes et puissantes attaques,, autant de
brillantes victoires pour nos héroïques en-
fants, autant d'écrasantes défaites pour nos
ennemis. Au cours de ces combats, nous
avons fait aux Anglais 4.364 prisonniers,
dont 59 officiers et leur avons enlevé 22 ca-
nons, 153 mitrailleuses et lance-mines : aux
Français nous avons capturé 87 officiers,
5.930 hommes, 144 mitrailleuses. En outre.
nous avons anéanti beaucoup plus de 300
avions et ballons captifs et plusieurs dou-
zaines d'automobiles blindées. On ne peut
encore établir 4e total des pertes san-
glantes subies en avril par nos eimemi.
en particulier par les ^Anglais : mais les
listes de pertes britanniques du 16 au ~?5
avril comptent déjà 101.703 noms dont
36.14O morts. Sur les champs de bataille
d'Italie et de Russie — si l'on excepte la
éprise d'une tête de pont -sur le Stokhod --
aucune grande opération n'a eu lieu. Nous
avons pris aux. Italiens 12 offie:Í-E'rs,- 321
hommes, 5 mitrailleuses; aux Russes, 132
officiers, 9.896 hommes, 15 canons, 159 mi-
trailleuses. En Macédoine, les Anglais ont
encore éprouvé une sanglante défaite. O
sont eux aussi qui, en avril, ont supporté le
poids des combats en Asie Mineure. Alors
que sur le Tigre, ils parvenaient à avan-
cer encore un peut ils se sont, pour la
JI¡¡¡¡StÈES D Ji: LA cihure
(8'-\I.-A.,.. Bail)
tTDES
AFpAturL,,RIUNGÈRES •
- N° 437
Paris, 12 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
i * CL'QMFLOFM I I I* F1 confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
,' qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
', de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
o Il'! nt Occidental - Les Anglo-Français
gUl'e Se leurs attaques de grande enver-
§Ul'e n0 en revenir a-ux actions de détail,
.oOlllb ües,- accompagnées et suivies d'un
Pl'an defQent énergique -et, continu. Les
todeÇÙts prétendent que cette nouvelle mé-
ltgne a. POUr but d'empêcher, derrière Les
!§nes en?rïllesi les concentrations et mou-
,eoients troupes, qui permettent .aux
Iais nds d.ep'arer à la pression des Alliés.
glu-]';!' a vr,al dire,, le véritable but des Atb
^anoa^1 .G est de réaliser' une prudente
f Cotloinie de -forces, une économie d'hom-
mes Le,« i ont causé des
plei-te~ .s cternien)' assauts ont causé des
éTir»^ Iïl^s' Leur chiffre- a alarmé le
l^Ple îran ^aiSl Il s'est convaincu que l'ex-
rii Pr-orlio qui a caractérisé la bril-
lante prodigalité qui a -caractérisé la POlI-tl
Pellt-ètlqèt'\el du général NIvelle, influencé
-
OllgIQS Par,le, généralissime anglais, Sir
1 ribnn Halg. - (Capitaine Fontibre)
---. Cùa (esp.), 5.5. -.
CéllOlltIYle des ordres trouvés par nous le
Ar!6^ êtrp' tous les ballons allemands de-
giJ^is. aVa 5 par les Français et les
offpnlï commencement de la
Ie- La première grande atta-
an eRnerïiîp Ur nos ballons captifs eut
(,aie se renouvela tous les jours.
aises escadrilles fran-
ulol1S. t ancèènt contre nos lignes de
u: lellrs Ce^l ^ci furent en partie ramenés
4?>leU- rs 4rpilf Pendant que les mitrailleu-
W t les canons anti-aèriens ouvraient le
III éllent e e escadrilles île combat en-
%e 'î1- Aussitôt, les ballons re-
^ontf^nt avpp.Urs observateurs, de sorte
tfJr)'iiVles 0b'seSrvntÎ1-01?8 "furent à peine inter-
îr,4 ?s un
sri lés F Jnstat. Du.6 avril. à la fin du
rça's seuls entreprirent sur
1nUi ,;t en- rhasnPagne 46 attaques contre
%p ^°hs. t, qu'à en -dé-
8 Bu°; PaW e es 5 cas, les observateurs
Cescàs, les observateurs
H SS^> iè^^ateurt!'6 * atterrir en parachute.
en - ba 110n qui, dès les
iServa la nUit suirro du matin jusque tard
t litli s-Il~lent du-haut de leur ob-
^ancpi^f 1 les mouvements de
N i1 1:i'ont ÏnÏ*- S/ne petite part à nos
fifinB Iaff^-bataille défensive du
k °cès 0S°6nta 1 - Notre supériorité dans le
'fl'1l1 odei'oWv^10P en ballon, comme
jalls 1 pal'tie 1-
de laguerre,
H v1 ^ive^'Ulvt à 1wfV-0?lS au travail in"
,.]_ 5 leur du pays pen-
- n-s airs IVer clerIl' i Ulténeur du pays pen-
eVOPS au t.ravail in-
il, S, 't ti tiorl S'es terre CD mIne dans
nu t ? 1' IV, l qVJ ^3 terre comin,e dan.,
,ny ™8d'^ril, nos aviâ-
te S caïh'ta sur,,
ont abattus sur absi tJe front occidental 3D
aPDartlr, + l'Entente: à
40 1s de rn-w ajouter 6 abattus.
J., 4.5. lllU). -\fÜnèhen-Alfç¡sl1.
— Sous le titre : « La quatrième défaite
des Anglais» : L'attaque anglaise dhier,
précédée d'une formidable préparation d'ar-
tillerie, pouvait être considérée comme re-
poussée à midi, après sept heures de
combats acharnés. Les divisions anglai-
ses ont reçu une saignée terrible. L'eur
tentative de percée a échoué pour la qua-
trième fois. Les troupes de choc anglaises
étaient précédées des fameux tanks, aux-
quels notre artillerie fit un bel accueil. On
vit plusieurs fois des - explosions de ces
monstres - pesants projeter en l'air les co-
lonnes d'assaut qui les suivaient. En cer-
tains endroits, les vagues d'assaut se re-
nouvelèrent cinq fois. Le grand nombre de
prisonniers que nous avons faits prouve
que nous sommes, maîtres de la situation
sur l'ensemble du front occidental. — (A. R.
Meyer) Berlin. Tagbl., 5.5.
— Le développement de la bataille gigan-
tesque du front occidental confirme un fait
déjà établi : à savoir que nos adversaires
dédaignent de nous attaquer simultanément.
Chacun des grands groupes ennemis atta-
que séparément. Il est à remarquer que les
Français attaquent de plus en plus rare-
ment,. et avec des, troupes moins nombreu-
ses, exception faite peut-être pour l'attaque
du 16.4. Ils ont probablement dû être em-
pêchés de faire des attaques plus nombreu-
ses par- l'intervention opportune de l'artil-
lerie allemande, qui occupe des positions
très avantageuses, dispose d'abondantes
munitions et est bien renseignée par nos
aviateurs et d'autres agents de renseigne-
ments sur les points de rassemblement des
colonnes d'assaut ennemies, lesquelles sont
aussitôt soumises à un tir approprié. La su-
périorité des aviateurs allemands- sur les
aviateurs français est si grande que ceux-
ci n'osent plus se montrer de jour au-des-
sus des lignes allemandes. Ils n'accomplis-
sent leurs vols de reconnaissance que la
nuit à l'arrière de nos lignes. - (Général
von Ardenne) Berlin. Tagbl., 6.5.
— Il résulte des ordres dont nous nous
sommes emparés que l'offensive tentée
par 4 divisions françaises, dans la région
comprise entre l'Aisne et le fort de Bri-
mont, avait pour objectif la voie ferrée Ber-
méricourt-Aguilcourt.. Leur attaque princi-
pale ayant été rejetée avec des pertes san-
glantes pour eux, les Français tentèrent
vers le soir" plusieurs attaques partielles
-qui furent toutes repoussées. A deux repri-
ses, ils tentèrent des coups de surprise
sans préparation d'artillerie, mais la plu-
part des vagues d'assaut furent brisées
par nos tirs de barrage. - Berlin. Tagbl.,
6.5,
Front italien. - lt Dans la conviction
qu'une grande offensive austro-allemande
est sur le point de se déclencher contre
elle, l'Italie s'est minutieusement prépa-
rée à la résistance. Bien que cette pré-
voyance soit sans doute des mieux justi-
fiées, il est permis de regretter qu'au mo-
ment où la Grande-Bretagne et la France
démontrent si fortement l'avantage qu'el-
les ont trouvé à prendre et à garder fini- „
tiative, les armées admirablement équi-
pées et commandées de l'Italie soient inca-
pables de prendre part à une- offensive gé-
nérale contre l'ennemi commun ». — (Ed.)
Glasgow Herald, 7.5. -
Guerre navale. — Dans une lette publiée.
par le Times, 7.5, l'amiral Sir R. Custance
reproche aux autorités navales d'avoir
adopté une doctrine fausse, à savoir que
l'on peut être victorieux, sur mer sans li-
vrer bataille. Cette théorie, exposée dans
une brophure qui fut distribuée aux élèves
du Naval. Wai4 College en 1906, inspira
le mémoire officiel adressé le 19.11 1910
par l'Amirauté au War Office. Elle forma
la base des instructions données pour les
grandes manœuvres, à trois reprises au
moins. Enfin, elle fut appliquée au début
de la guerre, car la flotte fut, massée dans
l'extrême nord, dans l'idée de couper les
communications de l'ennemi, comme si cet
objectif pouvait l'emporter sur la destruc-
tion des forces adverses. Cette doctrine est
la cause fondamentale de nos difficultés
actuelles.. Le Globe (Ed.), id., se félicite
que les - idées de Sir R. Custance n'aient
pas- prévalu, Le sous-marin est un élé-
ment entièrement nouveau de la guerre
navale, ce serait une folle imprudence que
de placer nos meilleurs navires en un en-
droit où ils seraient constamment expo-
sés aux attaques de ces ennemis insidieux.
Chaque jour passé par la flotte allemande
de haute mer dans le canal de Kiel est un
jour de victoire navale pour nous.
Considérations d'ensemble. — Le mors
passé sera inscrit en lettres d'or dans les
annales de l'histoire allemande : cinq
grandes et puissantes attaques,, autant de
brillantes victoires pour nos héroïques en-
fants, autant d'écrasantes défaites pour nos
ennemis. Au cours de ces combats, nous
avons fait aux Anglais 4.364 prisonniers,
dont 59 officiers et leur avons enlevé 22 ca-
nons, 153 mitrailleuses et lance-mines : aux
Français nous avons capturé 87 officiers,
5.930 hommes, 144 mitrailleuses. En outre.
nous avons anéanti beaucoup plus de 300
avions et ballons captifs et plusieurs dou-
zaines d'automobiles blindées. On ne peut
encore établir 4e total des pertes san-
glantes subies en avril par nos eimemi.
en particulier par les ^Anglais : mais les
listes de pertes britanniques du 16 au ~?5
avril comptent déjà 101.703 noms dont
36.14O morts. Sur les champs de bataille
d'Italie et de Russie — si l'on excepte la
éprise d'une tête de pont -sur le Stokhod --
aucune grande opération n'a eu lieu. Nous
avons pris aux. Italiens 12 offie:Í-E'rs,- 321
hommes, 5 mitrailleuses; aux Russes, 132
officiers, 9.896 hommes, 15 canons, 159 mi-
trailleuses. En Macédoine, les Anglais ont
encore éprouvé une sanglante défaite. O
sont eux aussi qui, en avril, ont supporté le
poids des combats en Asie Mineure. Alors
que sur le Tigre, ils parvenaient à avan-
cer encore un peut ils se sont, pour la
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