Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 mai 1917 11 mai 1917
Description : 1917/05/11 (T6,N436). 1917/05/11 (T6,N436).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484934h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
l¡jIStÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2. Bau)
%AIhr, Et DES
FFAlnES ÉTRANGÈRES
----
N° 436
Paris, 11 mai. 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NO TA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C 0 N F 1 D E NT 1 EL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- V^l^il * qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
T~
QUESTIONS MILITAIRES
GHITIQUE DES OPERATIONS
Pt t Illeidental * - La prise du plateau
IlCe aOlllle est un gain tactique dimpor-
Suit d,les anÇais peuvent maintenant,
ai ressp h Laon et tourner l'imprenable
iv^er Vp la forêt de Saint-Gobain, soit
er
avan cervers l'est, et prendre à revers les
t aJ'il? lerïlandes de la vallée de la
Suippe. S0 1S ^es Plans alliés devient un
sens des plans alliés devient un
jj c^ir 6 tnous voyons qu'une mê-
t% k ^Çaisgg générale inspire les opérations
s britanniques. Nous cher-
chons à env ei i°PP er ^es ^ro^s bastions de la
,. les trois bastions de la
de laoenlle : l'égion de La Bassée, région
0ri pt r
paglle, et La Fère, positions de Cham-
Pan A leu" Pl;lt de jonction, les deux
8 travZ^[]ent à encercler Saint-Quen-
tin tle Chll rnouvement convergent. Les AI-
*iés^r cherohîent Pas à rompre le front par
lle seul erchent pas iL rompre le front par
que" Is se contentent d'y
lts, e Pied en une demi-douzaine de
il d'Ai„
mints et d'él lurgir ensuite les brèches ainsi
trIJt. de la e 01 eche large d'un mille sur le
j a entraîné la grande re-
e du Printemps. Une demi-
l116 de hr.eci hes donneront des résul-
^\Srn}'Core nii> lmPortants. (Ed.) M anches t.
~ard., 'U. s Irr'Portants. (Ed.) Ila,neliest.
PasSern^e bataille du front occidental
S/ spt?Us- Lp L anjourd'hui pour gagnée
Ilil] ,a Percé ™part reste inébranlé. Il
sera percée nUlle part. Quand, jour par
lif)rl pre«se eni np!le Prétend que notre
la Pri s ennemie prétend que notre
ilSs l est enfoncée, elle com-
!'-t vlr,A ?rreur nn^re^ens'ble ! car les po-
sent une erreuur co 8 sont sans cesse défen-
0nl sans cesse défen-
re a hrlvnU^e acharnée qui doit
(j1)8t ClPOSitio 1 qu'il se trouve de-
? (lte Dlus q PInclpale. Aujourd'hui on
a
lus lie jarnlis , que les communi-
ilQ]e;IS, soi partIculièrement ceux des
,e litt¡t à 1\ cOmposés et écrits tout spé-
tliZ ''usagp Pu,bli.c allemand. Ne
<*] r
l?n §ez 2, as. si vnnSf *le Vous sentez pas
H ;rernent' n vous ne vous sentez pas
calme le vrai et fSPfZ forls pOlIr peser avec
ont /t;x, ,Les espérances de
nos ennemis ont été déçuesune fois de
pluus leur plan est aujourd'hui bien clair ;
ll3ï ?m>? ts de In ?°S ori TTindenbura,
lS J £ ~trf; 8ai 1 posltlOn ITmoenburg,
hIJ ,s Pl'l'e Saisis e e S1 de l'Aisne, de-
de leurs gonds.
r
l'éc l'Sel' Seï1burff e de venir derrière la
position Hindenburg. de lA rnbottrr et de
Ur(}l]t. l) Lelle-mêmp ensemble était
ainsi conçu comme un ecrasrment tactique
0(>él]e' Ils sleflt à l'f) .st.rntégique. Nos en-
'Sn n r 1 Un toilt autre
nemis avaient à l'origine un tout autre
é°bello ia n f°^tinuer sur
lri II)d(,Ilb lrg, par la bataille de la
lin • ci zi
bi^1* eo Sa. COncentration
nootre ailt e moyen tac-
Ilotr '
veilleusement conçu, mis à l'épreuve de la
théorie et de la pratique, et dont il a fait
enfin le bien commun de toutes les armées
allemandes, c'est la défense mobile. Nous
combattons aujourd'hui devant un arrière-
terrain aménagé de la façon la plus gran-
diose pour une destination défensive. Cette
défense mobile, par où nous sommes reve-
nus aux anciennes bases éprouvées de la
méthode militaire allemande, montre com-
ment nous avons réussi à repousser l'en-
nemi. Grâce au travail mental fourni sous
la direction de Hindenburg et de Luden-
dorff, sur le front occidental, chaque chef,
chaque caporal à la tête de son escouade,
sait en chaque cas ce qu'il doit faire et ce
qu'il doit ne pas faire. L'automne et l'hi-
ver derniers ont été utilisés pour le tra-
vail à un point qu'on peut à peine imaginer.
Les principes de la défense mobile consis-
tent à recevoir sans raideur, en y cédant,
le choc de l'ennemi, pour diminuer les per-
tes, et à contre-attaquer résolument, en en-
gageant les meilleurs soldats réunis en
formations d'élite. Quand une telle troupe
d'assaut passe à l'attaque, il n'y a pas
moyen de tenir. Anglais ou Français, il faut
plier. Les troupes d'assaut allemandes en-
traînent avec elles la victoire.. (E. von
Salzmann) Vossische Ztg., 6.5.
Considérations d'ensemble. - Sur le
front occidental, les Français et les An-
glais partent tour à tour des, coups offen-
sifs aux positions allemandes. Au moment
où d'un côté on recommence des préparatifs
pour déchaîner une nouvelle tempête d'ar-
tillerie, on attaque de l'autre avec de l'in-
fanterie, afin de garder complètement l'ini-
tiative stratégique. Les ordres sont donnés
avec la ponctualité d'une représentation
cinématographique et les soldats alliés sor-
tant de leurs tranchées possèdent une con-
fiance absolue dans la réussite de leur ma-
nœuvre. Par ailleurs, les communiqués
britanniques reconnaissent que les Turcs
ont reçu des renforts en Palestine. Les po-
liticiens qui, voyaient déjà installée une ad-
ministration belge en ce pays ont donc
vendu la peau de l'ours. Maasbode, 25.4.
PRISONNIERS
Allemagne. — On avait jusqu'à présent
regretté qu'il fût impossible aux prison-
niers de régler certaines de leurs affaires
pour lesquelles la légalisation de leur signa-
ture était exigée. Le Conseil fédéral vient
de lever cette difficulté. Désormais la signa-
ture d'un prisonnier allemand, confirmée
par deux autres, prisonniers allemands
d'un grade au moins égal à celui de capo-
ral (Unteroffizier) sera considérée comme
étant bien celle de ce prisonnier. Une at-
testation écrite émanant de l'administra-
tion étrangère dont dépendent les deux té-
moins suffira pour établir l'autenthicité' de
cette pièce. Il est donc possible maintenant
de se procurer des pièces dont la signature
doit être légalisée, par exemple des pou-
voirs pour opérations concernant le ca-
dastre, pour certaines opérations commer-
ciales, etc. — Leipz. Volksztg., 4.5,
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Bolivie. — On a trouvé des nappes abon-
dantes de pétrole lourd et léger en Bolivie,
surtout dans la région septentrionale du
Parapiti. Ce pétrole contient beaucoup de
gazoline ; il n'est comparable à ce point
de vue qu'au pétrole de Pensylvanie ou de
Sumatra. — Pais (boliv.), cité par Mercurio
(chil.), 22.3.
COMMERCE EXTERIEUR
Mexique. — On annonce que le général
Carranza a signé un décret qui établit une
forte augmentation sur la taxe d'exporta-
tion du pétrole brut et de ses sous-produits.
Le taux de la taxe variera avec la densité
spécifique du pétrole. Tout pétrole d'une
densité supérieure à 0,94 sera taxé de
80 centavos par tonne. Pour les pétroles
plus légers, il y aura une taxe addition-
nelle de 10 centavos par tonne pour chaque
degré au-dessous de 0,94. La taxe nouvelle
serait applicable au 1er juillet. La taxe ac-
tuelle est de 60 centavos par tonne, quelle
que soit la densité. — Commercial and
Financial Chronicle, 7.4.
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. —
Il n'y a * en ce moment qu'une seule campa-
gne, qu'une seule bataille : l'offensive sur
le front occidental. La guerre sous-marine
elle-même n'est qu'une partie de cette ba-
taille. Elle constitue une attaque extraordi-
nairement ambitieuse sur nos communica-
tions avec la France. Notre droite est enga-
gée si avant que notre gauche, sur mer,
est en grand péril. De son côté l'Allemagne
a lancé sa droite si audacieusement que, si
elle échoue, tout son avenir commercial, fi-
nancier et inlernational sera défintivement
ruiné. Jamais depuis le début de l'histoire
une pareille partie n'a été engagée. La cam-
pagne sous-marine pose deux problèmes.
L'un, celui de la prépondérance maritime
dans l'avenir, ne pourra être résolu qu'après
la guerre. L'autre, purement pratique, plu
restreint et plus facile que le premier, con-
siste à réduire nos pertes au taux d'avant
la derrière quinzaine, c'est-à-dire à 6 mil-
lions de tonnes par an. et à construire l'an-
née prochaine 4 millions de tonnes. Cela
n'a rien d'impossible. — (Student of Warv;
Manchest. Guard., 5.5.
- Les résultats de l'intensification de la
guerre sous-marine allemande continuent à
dépasser les espérances les plus hardies.
La progression mensuelle est édifiante : du
butin de 781.000 tonnes pour février, on
passa à 886.000 pour mars, et les données
fournies pour avril par les submersibles
rentrés au port jusqu'au 8 mai accusent un
(E.-M.-A., 2. Bau)
%AIhr, Et DES
FFAlnES ÉTRANGÈRES
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N° 436
Paris, 11 mai. 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NO TA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C 0 N F 1 D E NT 1 EL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
- V^l^il * qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
T~
QUESTIONS MILITAIRES
GHITIQUE DES OPERATIONS
Pt t Illeidental * - La prise du plateau
IlCe aOlllle est un gain tactique dimpor-
Suit d,les anÇais peuvent maintenant,
ai ressp h Laon et tourner l'imprenable
iv^er Vp la forêt de Saint-Gobain, soit
er
avan cervers l'est, et prendre à revers les
t aJ'il? lerïlandes de la vallée de la
Suippe. S0 1S ^es Plans alliés devient un
sens des plans alliés devient un
jj c^ir 6 tnous voyons qu'une mê-
t% k ^Çaisgg générale inspire les opérations
s britanniques. Nous cher-
chons à env ei i°PP er ^es ^ro^s bastions de la
,. les trois bastions de la
de laoenlle : l'égion de La Bassée, région
0ri pt r
paglle, et La Fère, positions de Cham-
Pan A leu" Pl;lt de jonction, les deux
8 travZ^[]ent à encercler Saint-Quen-
tin tle Chll rnouvement convergent. Les AI-
*iés^r cherohîent Pas à rompre le front par
lle seul erchent pas iL rompre le front par
que" Is se contentent d'y
lts, e Pied en une demi-douzaine de
il d'Ai„
mints et d'él lurgir ensuite les brèches ainsi
trIJt. de la e 01 eche large d'un mille sur le
j a entraîné la grande re-
e du Printemps. Une demi-
l116 de hr.eci hes donneront des résul-
^\Srn}'Core nii> lmPortants. (Ed.) M anches t.
~ard., 'U. s Irr'Portants. (Ed.) Ila,neliest.
PasSern^e bataille du front occidental
S/ spt?Us- Lp L anjourd'hui pour gagnée
Ilil] ,a Percé ™part reste inébranlé. Il
sera percée nUlle part. Quand, jour par
lif)rl pre«se eni np!le Prétend que notre
la Pri s ennemie prétend que notre
ilSs l est enfoncée, elle com-
!'-t vlr,A ?rreur nn^re^ens'ble ! car les po-
sent une erreuur co 8 sont sans cesse défen-
0nl sans cesse défen-
re a hrlvnU^e acharnée qui doit
(j1)8t ClPOSitio 1 qu'il se trouve de-
? (lte Dlus q PInclpale. Aujourd'hui on
a
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,e litt¡t à 1\ cOmposés et écrits tout spé-
tliZ ''usagp Pu,bli.c allemand. Ne
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l?n §ez 2, as. si vnnSf *le Vous sentez pas
H ;rernent' n vous ne vous sentez pas
calme le vrai et fSPfZ forls pOlIr peser avec
ont /t;x, ,Les espérances de
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pluus leur plan est aujourd'hui bien clair ;
ll3ï ?m>? ts de In ?°S ori TTindenbura,
lS J £ ~trf; 8ai 1 posltlOn ITmoenburg,
hIJ ,s Pl'l'e Saisis e e S1 de l'Aisne, de-
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r
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Ur(}l]t. l) Lelle-mêmp ensemble était
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ment nous avons réussi à repousser l'en-
nemi. Grâce au travail mental fourni sous
la direction de Hindenburg et de Luden-
dorff, sur le front occidental, chaque chef,
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qu'il doit ne pas faire. L'automne et l'hi-
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vail à un point qu'on peut à peine imaginer.
Les principes de la défense mobile consis-
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le choc de l'ennemi, pour diminuer les per-
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d'assaut passe à l'attaque, il n'y a pas
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traînent avec elles la victoire.. (E. von
Salzmann) Vossische Ztg., 6.5.
Considérations d'ensemble. - Sur le
front occidental, les Français et les An-
glais partent tour à tour des, coups offen-
sifs aux positions allemandes. Au moment
où d'un côté on recommence des préparatifs
pour déchaîner une nouvelle tempête d'ar-
tillerie, on attaque de l'autre avec de l'in-
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tiative stratégique. Les ordres sont donnés
avec la ponctualité d'une représentation
cinématographique et les soldats alliés sor-
tant de leurs tranchées possèdent une con-
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britanniques reconnaissent que les Turcs
ont reçu des renforts en Palestine. Les po-
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vendu la peau de l'ours. Maasbode, 25.4.
PRISONNIERS
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d'un grade au moins égal à celui de capo-
ral (Unteroffizier) sera considérée comme
étant bien celle de ce prisonnier. Une at-
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tion étrangère dont dépendent les deux té-
moins suffira pour établir l'autenthicité' de
cette pièce. Il est donc possible maintenant
de se procurer des pièces dont la signature
doit être légalisée, par exemple des pou-
voirs pour opérations concernant le ca-
dastre, pour certaines opérations commer-
ciales, etc. — Leipz. Volksztg., 4.5,
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Bolivie. — On a trouvé des nappes abon-
dantes de pétrole lourd et léger en Bolivie,
surtout dans la région septentrionale du
Parapiti. Ce pétrole contient beaucoup de
gazoline ; il n'est comparable à ce point
de vue qu'au pétrole de Pensylvanie ou de
Sumatra. — Pais (boliv.), cité par Mercurio
(chil.), 22.3.
COMMERCE EXTERIEUR
Mexique. — On annonce que le général
Carranza a signé un décret qui établit une
forte augmentation sur la taxe d'exporta-
tion du pétrole brut et de ses sous-produits.
Le taux de la taxe variera avec la densité
spécifique du pétrole. Tout pétrole d'une
densité supérieure à 0,94 sera taxé de
80 centavos par tonne. Pour les pétroles
plus légers, il y aura une taxe addition-
nelle de 10 centavos par tonne pour chaque
degré au-dessous de 0,94. La taxe nouvelle
serait applicable au 1er juillet. La taxe ac-
tuelle est de 60 centavos par tonne, quelle
que soit la densité. — Commercial and
Financial Chronicle, 7.4.
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. —
Il n'y a * en ce moment qu'une seule campa-
gne, qu'une seule bataille : l'offensive sur
le front occidental. La guerre sous-marine
elle-même n'est qu'une partie de cette ba-
taille. Elle constitue une attaque extraordi-
nairement ambitieuse sur nos communica-
tions avec la France. Notre droite est enga-
gée si avant que notre gauche, sur mer,
est en grand péril. De son côté l'Allemagne
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elle échoue, tout son avenir commercial, fi-
nancier et inlernational sera défintivement
ruiné. Jamais depuis le début de l'histoire
une pareille partie n'a été engagée. La cam-
pagne sous-marine pose deux problèmes.
L'un, celui de la prépondérance maritime
dans l'avenir, ne pourra être résolu qu'après
la guerre. L'autre, purement pratique, plu
restreint et plus facile que le premier, con-
siste à réduire nos pertes au taux d'avant
la derrière quinzaine, c'est-à-dire à 6 mil-
lions de tonnes par an. et à construire l'an-
née prochaine 4 millions de tonnes. Cela
n'a rien d'impossible. — (Student of Warv;
Manchest. Guard., 5.5.
- Les résultats de l'intensification de la
guerre sous-marine allemande continuent à
dépasser les espérances les plus hardies.
La progression mensuelle est édifiante : du
butin de 781.000 tonnes pour février, on
passa à 886.000 pour mars, et les données
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