Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 mai 1917 10 mai 1917
Description : 1917/05/10 (T6,N435). 1917/05/10 (T6,N435).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849333
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
de LA GUERRE
(¡';"I.'A., 2- Bau)
~Aîn ET DES
AFFAIRES ÉTHANGÈRE3
N° 435
Paris, 10 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
l OPERATIONS
Les « cercles diplomatiques d'un ou deux
tienJrs cosr!lopolitJes » de Londres s'entre-
lirln IIlt d UEe solution inédite de la ques-
0n des u^"marins- Si la Norvège et le
r',
i\Urfeniark- i;r|, rvenaient dans Norvège et le
PGlés rrark Intervenaient dans la guerre aux
d es notre flotte pourrait blo-
<î, !ler étroit fmen^ les côtes allemandes, et
fi''pocher i
ler.tet. la les sous-mariEs, de sortir. On ob-
\1'lÍS J'a se de la frontière danoise.
ilt a ne ne possède pas tant
m,i*e puisse envisager de gaîté
Ur la er ation d'un front nouveau.
(Ie tr'(jUs avons en Grande-Bretagne assez
cff. tr°uF>es pour former un corps expédi-
lriajr e et envahir le Slesvig-Holstein. -
P. 08t, 5.5.
« t'ta G!\I'rIQUE DES OPERATIONS
v(¡U;-.; Occidental. - Les nouveaux tra-
!J[Jsent Idéfense des Allemands ne se com-
iCrit Us d lignes de tranchées ininter-
Ues< m»;
me. s de réseaux de tranchées
,(:. Ceu d rnplacements pour mitrailleu-
1Tl les « Mebu » (Maschinen
Eis* ®etun^îterstand) sont en ciment
es Guv onstrults avec le plus grand soin.
(V ?UvragPQ entièrement souterrains, se
cHr,<
^rnPr sent dp trois fosses contenant cha-
si, » salle hv aboutissant à une
^ce nar « on monte aux positions
irihvleUr d'un Un escalier de ciment à
t des fa Un pUits, revêtu de béton. L'ori-
rrlrle Sorte ses est circulaire et recouvert
S" Ortc' de couvercle en acier et en ci-
rfient i'^rvu d'une rneurtrière horizontale,
Jr01^, et d'une petite ou-
KVeaii quelono pouces au-dessus du
J soi par
rs .~re qu~ où e la mitrailleuse. Il
e qu'en r iSOn de leur surface si
d^s (Î& chaS cunSp ® des fosses à mitrail-
gra de prise à l'artillerie, qui
d'lit- fiâire Preuve-Pour les atteindre d'une
^r '^PrécisinnT'ennemi a multiplié
Mneuh 11 et il a SU r ^er parti de tous les
(:rJrlt¡rtS de terrait brer parti de tous les
es Positif et des ruines pour
le sysredoutables. Ainsi
V l^us, système des travaux de dé-
UrrCl sans
êl'lrl6cl' aTXlpa' n a?S être encore la guerre
? est à ™ stade in-
rtlls )s le «Wtre c^f fi? e* - Times, 8.5.
~%s Va»,ef anrfr? ,ns des assail*
après que les trois pre-
d'assaut e
\jrPlter y^^es des cî!fent été repous-
f! Fs n°s d soldats français se
SHe^tenant à la
(;rnd:-s b des pOêr Ignes, ne tenant à la
NS? le poêle
brrit wrHPfirer pour leurs
l% d'avane dans des villages
La réception que leur
i\Né^^eus?» r
t»Ur i ^orip^ Usieurs arrêpta leurs loua-
J°n. eVrs furent
no&r?>dce e bIllets de logemen t
de logement
.¿ n)tre on t devait186' aprè8 la
Elu déb t eValt !e Poursuivre
qu'ûu début, V e®un»e - XLû^t e de 100 mè-
tres par 3 minutes. Les bataillons tenaient
4 à 500 mètres de front. Les régiments
étaient disposés en trois échelons et étaient
renforcés chacun par un bataillon de Séné-
galais. Chaque régiment avait été muni
d'environ 8.000 grenades à main qui de-
vaient suivre sur des voitures spéciales. —
(A. R. Meyer) Berlin. Tagbl., 3.5.
— Du front : La ville de Laon est bom-
bardée par l'artillerie française à longue
portée. Des obus sont tombés, sur la gare,
mais aussi sur les anciennes casernes et sur
l'Hôtel-Dieu, près de l'église Saint-Martin.
Les aviateurs français jettent presque tou-
tes les nuits des bombes sur la ville. Au
cours d'une seule nuit j'ai été témoin de
trois bombardements successifs. Nous
avons dû transporter une partie de nos
ambulances dans la cathédrale, où existent
actuellement trois cents lits. Des poêles ont
été installés dans la sacristie. Une cha-
pelle de ce monument vénérable a été lais-
sée aux Français pour la célébration du
culte. Je n'ai pu obtenir l'autorisation de
visiter les tours, dont les clefs sont dépo-
sées à la commandatur. Personne n'a accès
aux tours, même pas les officiers, pour que
les Français ne puissent pas croire que
nous y avons établi un poste d'observation
comme eux-mêmes l'avaient fait à Reims.
Si la bataille se rapprochait de Laon, nous
n'aurions pas besoin des tours de la cathé-
drale, car nous disposons d'assez de bal-
lons captifs qui montent bien plus haut que
les tours. Si la cathédrale de Reims a été
endommagée gravement, c'est parce que
les Français l'ont voulu. En ce moment,
d'ailleurs, ils sont en train, en collabora-
tion avec les Anglais, d'anéantir la cathé-
drale de Saint-Quentin. Ils devraient être
assez raisonnables pour épargner au moins
celle de Laon ; car aucun motif d'ordre mi-
litaire ne les en empêcherait. Au surplus,
toute la population civile se trouve encore
dans la ville et elle appréhende avec an-
goisse le bombardement de sa vieille cité.
— Ibid.
MATERIEL
Etats-Unis. — Le succès de l'offensive
anglaise est dû en premier lieu à l'aviation
Beaucoup d'aviateurs tombent, mais grâce
à leurs photographies, les objectifs et les
voies des attaques qui y conduisent sont
nettement connus. Cela signifie le salut de
milliers d'hommes. Or, nous avons à cet
égard été dépassés par l'Europe, au point
que, selon le témoignage de Ruth Law,
notre plus brillante aviatrice, pas un sur
les centaines d'aéroplanes envoyés, par
nous à la France et à l'Angleterre n'a été
jugé bon pour le service. Les nvions an-
glais, dont quelques-uns font plus de 180
kilomètres à l'heure, s'élèvent avec beau-
coup plus d'aisance et sont d'un manie-
ment à la fois plus sûr et plus facile. Ce
n'est pas la peine d'envoyer des armées en
Europe, s'il leur manque pee guides néces-
saires dans les combats. — (Ed.) Sun,$.4.
ESPIONNAGE
Norvège. — De Christiania, 28.4 : On pré-
pare un contrôle effectif de l'invasion étran-
gère en Norvège. Un comité a été institué
en vue d'organiser la police contre l'espion-
nage, et une loi provisoire sur l'immigra-
tion est en projet. — Nationaltidende, 28.4.
- De Copenhague, 3.5 : a Le correspon-
dant à Christiania du Nationaltidende an-
nonce que les journaux norvégiens font al-
lusion au fait que l'envoi de télégrammes
chiffrés, de Norvège à l'étranger, est en-
core autorisé, et prétendent y voir une des
raisons pour lesquelles les sous-marins al-
lemands sont si bien informés. Ils deman-
dent qu'on interdise les câblogrammes chif-
frés, disant que l'Etat norvégien n'est nul-
lement obligé de permettre aux espions
l'emploi de ses lignes télégraphiques. Ces ré-
clamations sont appuyées par les autorités
militaires et l'administration des télégra-
phes ». — Daily Telegraph, 5.5.
——— *b ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Etats-Unis. — Le Gouvernement est ré-
solu à empêcher que des fortunes scanda-
leuses ne se fassent aux dépens de la na-
tion et à la faveur d'une calamité géné-
rale, comme il advint lors de la guerre
contre l'Espagne. Le jour même de la dé-
claration de létat de guerre avec l'Allema-
gne, M. Daniels, ministre de la Marine,
économisait 100 millions de francs au profit
de l'Etat : 1° en obtenant une réduction
dans le prix de l'acier destiné aux navires
en construction ; 2° en exigeant une dimi-
nution sensible dans le prix de revient des
torpilles. Voilà un bon départ, qui fait bien
augurer de la suite « Des prix raisonna-
bles seront impitoyablement exigés » Les
industriels ont si bien compris, que, d'eux-
mêmes, ils font preuve d'un esprit tout
nouveau de quasi-désintéressement. Quant
aux autres, ceux qui ne comprendraient
pas, le Gouvernement a l'autorisation lé-
gislative de les traiter sévèrement, et l'on
ne peut douter de son humeur. — (Ed.)
World, 8.4.
MARINE MARCHANDE
Le président du Comité directeur des Chan-
tiers fédéraux. M. Denman, annonce qu'à
partir d'octobre, les navires-transports en
bois seront construits à raison de 200.000
tonnes par mois, sans que la construction
des unités en acier soit le moins du monde
ralentie. Or, comme l'a très bien vu le ca-
pitaine Persius, du Berliner Tageblatt,
c'est en automne prochain que les trans-
ports seront le plus nécessaires aux Al-
liés. Après cela, la récolte anglaise, si fai-
ble soit-elle, provoquera une amélioration
dans la situation du tonnage, pendant quel-
ques mois du moins. Puis, si funeete que
puisse être la guerre sous-marine, nous e*.
(¡';"I.'A., 2- Bau)
~Aîn ET DES
AFFAIRES ÉTHANGÈRE3
N° 435
Paris, 10 mai 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
l OPERATIONS
Les « cercles diplomatiques d'un ou deux
tienJrs cosr!lopolitJes » de Londres s'entre-
lirln IIlt d UEe solution inédite de la ques-
0n des u^"marins- Si la Norvège et le
r',
i\Urfeniark- i;r|, rvenaient dans Norvège et le
PGlés rrark Intervenaient dans la guerre aux
d es notre flotte pourrait blo-
<î, !ler étroit fmen^ les côtes allemandes, et
fi''pocher i
ler.tet. la les sous-mariEs, de sortir. On ob-
\1'lÍS J'a se de la frontière danoise.
ilt a ne ne possède pas tant
m,i*e puisse envisager de gaîté
Ur la er ation d'un front nouveau.
(Ie tr'(jUs avons en Grande-Bretagne assez
cff. tr°uF>es pour former un corps expédi-
lriajr e et envahir le Slesvig-Holstein. -
P. 08t, 5.5.
« t'ta G!\I'rIQUE DES OPERATIONS
v(¡U;-.; Occidental. - Les nouveaux tra-
!J[Jsent Idéfense des Allemands ne se com-
iCrit Us d lignes de tranchées ininter-
Ues< m»;
me. s de réseaux de tranchées
,(:. Ceu d rnplacements pour mitrailleu-
1Tl les « Mebu » (Maschinen
Eis* ®etun^îterstand) sont en ciment
es Guv onstrults avec le plus grand soin.
(V ?UvragPQ entièrement souterrains, se
cHr,<
^rnPr sent dp trois fosses contenant cha-
si, » salle hv aboutissant à une
^ce nar « on monte aux positions
irihvleUr d'un Un escalier de ciment à
t des fa Un pUits, revêtu de béton. L'ori-
rrlrle Sorte ses est circulaire et recouvert
S" Ortc' de couvercle en acier et en ci-
rfient i'^rvu d'une rneurtrière horizontale,
Jr01^, et d'une petite ou-
KVeaii quelono pouces au-dessus du
J soi par
rs .~re qu~ où e la mitrailleuse. Il
e qu'en r iSOn de leur surface si
d^s (Î& chaS cunSp ® des fosses à mitrail-
gra de prise à l'artillerie, qui
d'lit- fiâire Preuve-Pour les atteindre d'une
^r '^PrécisinnT'ennemi a multiplié
Mneuh 11 et il a SU r ^er parti de tous les
(:rJrlt¡rtS de terrait brer parti de tous les
es Positif et des ruines pour
le sysredoutables. Ainsi
V l^us, système des travaux de dé-
UrrCl sans
êl'lrl6cl' aTXlpa' n a?S être encore la guerre
? est à ™ stade in-
rtlls )s le «Wtre c^f fi? e* - Times, 8.5.
~%s Va»,ef anrfr? ,ns des assail*
après que les trois pre-
d'assaut e
\jrPlter y^^es des cî!fent été repous-
f! Fs n°s d soldats français se
SHe^tenant à la
(;rnd:-s b des pOêr Ignes, ne tenant à la
NS? le poêle
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La réception que leur
i\Né^^eus?» r
t»Ur i ^orip^ Usieurs arrêpta leurs loua-
J°n. eVrs furent
no&r?>dce e bIllets de logemen t
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.¿ n)tre on t devait186' aprè8 la
Elu déb t eValt !e Poursuivre
qu'ûu début, V e®un»e - XLû^t e de 100 mè-
tres par 3 minutes. Les bataillons tenaient
4 à 500 mètres de front. Les régiments
étaient disposés en trois échelons et étaient
renforcés chacun par un bataillon de Séné-
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d'environ 8.000 grenades à main qui de-
vaient suivre sur des voitures spéciales. —
(A. R. Meyer) Berlin. Tagbl., 3.5.
— Du front : La ville de Laon est bom-
bardée par l'artillerie française à longue
portée. Des obus sont tombés, sur la gare,
mais aussi sur les anciennes casernes et sur
l'Hôtel-Dieu, près de l'église Saint-Martin.
Les aviateurs français jettent presque tou-
tes les nuits des bombes sur la ville. Au
cours d'une seule nuit j'ai été témoin de
trois bombardements successifs. Nous
avons dû transporter une partie de nos
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actuellement trois cents lits. Des poêles ont
été installés dans la sacristie. Une cha-
pelle de ce monument vénérable a été lais-
sée aux Français pour la célébration du
culte. Je n'ai pu obtenir l'autorisation de
visiter les tours, dont les clefs sont dépo-
sées à la commandatur. Personne n'a accès
aux tours, même pas les officiers, pour que
les Français ne puissent pas croire que
nous y avons établi un poste d'observation
comme eux-mêmes l'avaient fait à Reims.
Si la bataille se rapprochait de Laon, nous
n'aurions pas besoin des tours de la cathé-
drale, car nous disposons d'assez de bal-
lons captifs qui montent bien plus haut que
les tours. Si la cathédrale de Reims a été
endommagée gravement, c'est parce que
les Français l'ont voulu. En ce moment,
d'ailleurs, ils sont en train, en collabora-
tion avec les Anglais, d'anéantir la cathé-
drale de Saint-Quentin. Ils devraient être
assez raisonnables pour épargner au moins
celle de Laon ; car aucun motif d'ordre mi-
litaire ne les en empêcherait. Au surplus,
toute la population civile se trouve encore
dans la ville et elle appréhende avec an-
goisse le bombardement de sa vieille cité.
— Ibid.
MATERIEL
Etats-Unis. — Le succès de l'offensive
anglaise est dû en premier lieu à l'aviation
Beaucoup d'aviateurs tombent, mais grâce
à leurs photographies, les objectifs et les
voies des attaques qui y conduisent sont
nettement connus. Cela signifie le salut de
milliers d'hommes. Or, nous avons à cet
égard été dépassés par l'Europe, au point
que, selon le témoignage de Ruth Law,
notre plus brillante aviatrice, pas un sur
les centaines d'aéroplanes envoyés, par
nous à la France et à l'Angleterre n'a été
jugé bon pour le service. Les nvions an-
glais, dont quelques-uns font plus de 180
kilomètres à l'heure, s'élèvent avec beau-
coup plus d'aisance et sont d'un manie-
ment à la fois plus sûr et plus facile. Ce
n'est pas la peine d'envoyer des armées en
Europe, s'il leur manque pee guides néces-
saires dans les combats. — (Ed.) Sun,$.4.
ESPIONNAGE
Norvège. — De Christiania, 28.4 : On pré-
pare un contrôle effectif de l'invasion étran-
gère en Norvège. Un comité a été institué
en vue d'organiser la police contre l'espion-
nage, et une loi provisoire sur l'immigra-
tion est en projet. — Nationaltidende, 28.4.
- De Copenhague, 3.5 : a Le correspon-
dant à Christiania du Nationaltidende an-
nonce que les journaux norvégiens font al-
lusion au fait que l'envoi de télégrammes
chiffrés, de Norvège à l'étranger, est en-
core autorisé, et prétendent y voir une des
raisons pour lesquelles les sous-marins al-
lemands sont si bien informés. Ils deman-
dent qu'on interdise les câblogrammes chif-
frés, disant que l'Etat norvégien n'est nul-
lement obligé de permettre aux espions
l'emploi de ses lignes télégraphiques. Ces ré-
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militaires et l'administration des télégra-
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——— *b ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Etats-Unis. — Le Gouvernement est ré-
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leuses ne se fassent aux dépens de la na-
tion et à la faveur d'une calamité géné-
rale, comme il advint lors de la guerre
contre l'Espagne. Le jour même de la dé-
claration de létat de guerre avec l'Allema-
gne, M. Daniels, ministre de la Marine,
économisait 100 millions de francs au profit
de l'Etat : 1° en obtenant une réduction
dans le prix de l'acier destiné aux navires
en construction ; 2° en exigeant une dimi-
nution sensible dans le prix de revient des
torpilles. Voilà un bon départ, qui fait bien
augurer de la suite « Des prix raisonna-
bles seront impitoyablement exigés » Les
industriels ont si bien compris, que, d'eux-
mêmes, ils font preuve d'un esprit tout
nouveau de quasi-désintéressement. Quant
aux autres, ceux qui ne comprendraient
pas, le Gouvernement a l'autorisation lé-
gislative de les traiter sévèrement, et l'on
ne peut douter de son humeur. — (Ed.)
World, 8.4.
MARINE MARCHANDE
Le président du Comité directeur des Chan-
tiers fédéraux. M. Denman, annonce qu'à
partir d'octobre, les navires-transports en
bois seront construits à raison de 200.000
tonnes par mois, sans que la construction
des unités en acier soit le moins du monde
ralentie. Or, comme l'a très bien vu le ca-
pitaine Persius, du Berliner Tageblatt,
c'est en automne prochain que les trans-
ports seront le plus nécessaires aux Al-
liés. Après cela, la récolte anglaise, si fai-
ble soit-elle, provoquera une amélioration
dans la situation du tonnage, pendant quel-
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