Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 mai 1917 09 mai 1917
Description : 1917/05/09 (T6,N434). 1917/05/09 (T6,N434).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484932p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ftEs DE LA GUERRE
1 k•■,"■•a-, a-c.)
M?PATd Er DES
S étrangères
N° 434
Paris, 9 mai 1917
i bulletin Quotidien de Presse Etrangère
, 1 CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
t
riQUESTIONS MILITAIRES
ft~r , OPERATIONS
1. erre'
ft >err aerlenne. - Deux de nos avia-
: tOn dil Oil. connnuniqUkJll sur la destru,c-
muni(luent sur la destruc-
l 110ur, < le, c
le @ suivants : A
VeUe f ? un dirigeable ennemi était
VU e, deux de nps pilotes d'hydravions à
%lUa nfl s'avèrent. Le premier
dal- qua. âus tôt. Arrivé à la hauteur du
de f^le, ii ? Arrivé à la hauteur du
e 50 e1 11 le mitrailla à une distance
I^Vpr!n e^ètrpo criblant l'enveloppe et la
J de 4qA balles. Les Anglais ripos-
lern [op de lnitrailleuses. L'avion al-
le b?i étaj ulie vin,,jtaine de mètres
ler k Upn aIt à Une vingtaine de mètres
q r a. l'al' UflIld celui-ci commença à brû-
a T aviateur le contourna et
ea.d il lere, 'aviateur le contourna et
« 8rf0lldl: ,revIt, le dirigeable set cabrait
i la mer. A une hauteur
être sl la nacelle disparut dans les
'N f s- Les
r()O[' ehco les restes du dirigeable brûle-
rJn5 1:>,
SUrfano fn 1 , trois minute envi-
et rçUt le iNce de l'eau- Le second avion
Xriï^,,rsUivit l ie à environ 800 mètres
^rson Cette hauteur. Avant de
lii ïHT16' qui, comme' celle
S^r l€r qui, coniiiiie, celle
avion, I*Iltextreiiiement ra-
dirigeable descendu à
, l'i Pom ^èt.rpe et lui envova presque à
nt 150 hbi envoya presque à
f» WtvUé^e,^Se€n;t - Après avoir viré,
,le dirigea.ble se re-
!'*H^^UieVir (îiîs me?" c'étail un
res- Les rnetres cubes du type
Les nuelles allongées por-
Él Pftl a l'avflnt es nacelles allongées por-
* une hélice à
I k io n,iit dn Past, 3.5.
t Oll[ l}ée dnnUlt du 29 au ,i0 avril et dans
îU 30. des aviateurs allemands
î î pm reprises la 8are
QIQtiOi)Dort de D PlusH'urs reprises la gare
K ke c,' des camps d'a-
,,. Flandre ainsi que
S)S d Ces dpôts de munitions dans
y' C1®rm°nt et Cam-
l l'If)S'f e.sCad' , el mon e am-
M' a jeté G-700 kilos
sur les dépôts de munitions et
d^ireS des £
V 4 !r0s ?-Temvp o ! n de MOllrmelon et
tre Hi4 bom-
^\Sb £ lbr« sur la galle: d'Epernay
sur 130uvercourt [sic] et
,~tr [eile ] L)
8 elise810f}s té !lombr'e'ux incendies et
e <;Ilériel}s, Près d' OI¥Ilen t du succès de ces
6 fie > n0S reconnaissan-
d'Ara reconnaissan-
an*1* rePéré rigrandes ipasses
J'Ata~,~l ~rie 'Ill glaise Prêtes à marcher. Sur
^lî^8 dû h"Archer. Sur
'rriè e l" toute lane nos aviateurs
t'€nn à S fonr néAe' les mouve-
uiie rinde distance
TOSTRvf et signalé
lii) lOtiS llfante toutes les mesur.es
ppi~ es par l'infilit erle 'enn«ernte Trois de
t^is\sU(w^e en ie enn
IlelQbsès Gun grou OIlt attaqué aVec un
c avec un
Trois de
) PareIls d De plus, 1 ennemi R
âl i rJ es- De nfn 1 ennemi a
es. ans Ies ballons sont
1 l| eils dans dffes f' combats aé-
riens et 3 appareils abattus par nos ca-
nons spéciaux. Dans la nuit, un autre avion
a été contraint d'atterrir avant d'avoir pu
jeter des bombes. — (Agence W o 1 f f )
Leipz. Nst. Nachr., 3.5.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Nous assistons main-
tenant à des opérations soudaines de nos
réserves qui se glissent habilement dans
les coupures du terrain à l'abri du feu
ennemi. Elles bondissent à l'improviste
sur le flanc des lignes de tirailleurs enne-
mies, se ruent sur les vagues d'assaut déjà
fauchées par le feu de la défense, rejet-
tent l'adversaire des portions de terrain
qu'il a déjà annoncées comme définitive-
ment conquises, et font chanceler la force
morale des troupes ennemies dont la for-
ce physique a déjà souffert de notre feu.
Ensuite elles se replient et préparent une
action défensive sur un autre point, car
il n'est pas dans l'esprit de la nouvelle
tactique de tenir le terrain ainsi recon-
quis et de s'y faire détruire par l'artille-
rie ennemie. La mission de ces troupes est
de ménager leurs forces- en vue de nou-
veaux succès. En quoi consistent les le-
çons de cette nouvelle tactique ? Ge n'est
pas dans une résistance rigide sur la ligne
fortifiée qu'en réside l'idée fondamentale,
mais dans une conduite mobile de la dé-
fense sur un terrain préparé à cet effet sur
une grande profondeur. Il s'agit, même
au prix de l'abandon du matériel fixe,
d'évacuer la première ligne, d'échapper
au bombardement ennemi en se retirant
assez loin pour que l'adversaire ne puisse
atteindre les nouvelles lignes avec son ar-
tillerie sans opérer un changement de po-
sition. De fortes réserves sont tenues prê-
tes dans des endroits abrités, une puis-
sante artillerie appuie l'infanterie dans
l'attaque où l'adversaire traverse le ter-
rain semé d'obstacles, qui s'étend entre la
position cédée et la nouvelle ligne. La dé-
fense offensive, alliée à l'utilisation effi-
cace des avantages d'un terrain parfaite-
ment connu, a remplacé la résistance opi-
niâtre. L'anéantissement de l'adversaire
reste notre but. Seule la méthode est nou-
velle. Les combats de la semaine passée
sur l'Aisne ont montré qu'elle a porté ses
fruits. Grâce à la stratégie à larges vues
de nos chefs, à l'esprit offensif, à la meil-
leure instruction et à la discipline de nos
troupes, trente divisions ennemies ont été
en quelques jours mises en pièces. —
Vossische Ztg., 26.4.
— Les Français avancèrent dans l'angle
formé par l'Oise et la Marne jusqu'au canal
qui relie ces deux rivières. A l'est du canal,
leur aile gauche se dirigeait vers les hau-
teurs situées au nord, en passant par Braye
et Cerny, et leur centre contre les formida-
bles positions situées des deux côtés de
Craonne et contre le fort de Brimont,au nord
de Reims ; leur aile droite attaqua à l'est
de cette ville jusqu'à Auberive et deux kilo-
mètres au delà. La bataille décisive se livre,
dans cette région, autour d'une arête, le
Chemin des Dames. Les Allemands sont en
possession de cette ligne. D'après les rap-
ports militaires allemands, les Français ont
utilisé jusqu'ici dans leurs attaques trente
divisions dont dix-huit en première ligne.
Il y a lieu de remarquer à ce sujet, qu'elles
sont tout au plus à neuf bataillons d'infan-
terie, et que, dès lors, étant donnés leurs
faibles effectifs, elles ne peuvent mettre en
ligne que 4.500 à 5.000 baïonnettes. Mais
elles sont plus que largement pourvues de
moyens techniques (mitrailleuses, lance-
bombes, lance - flammes, et une énorme
quantité de grenades à main). Il est notoire
que les attaques françaises échouèrent
d'emblée, et les attaques anglaises après un
premier succès devant Arras. Les pertes en-
nemies furent particulièrement fortes le
28.4. L'une des multiples causes de leur
échec, et la plus directe, est que l'ar-
tillerie allemande a su contre-battre l'artil-
lerie adverse par un feu ouvert opportuné-
ment, c'est-à-dire préventivement, et qu'elle
a employé abondamment les gaz asphy-
xiants pour empêcher l'écrasement de l'in-
fanterie allemande par toutes les sortes de
bombardement découvertes au cours de la
guerre mondiale (feu roulant, de destruction
et tir de barrage, etc.). C'est .pourquoi l'in-
fanterie ennemie ne trouve pas un adver-
saire démoralisé, mais bien un ennemi ca-
pable de combattre ; les communiqués nous
ont fait savoir les pertes gigantesques su-
bies par l'ennemi. Les divisions ennemies
« usées » sont remplacées par des troupes
fraîches. Le dernier acte de ce « drame
grandiose » est seulement en voie de pré-
paration. — (Général von Ardenne) Berlin.
Tagbl., 2.5.
COMMANDEMENT, ORGANISATION
France. - En étendant les attributions du
chef d'Etat-Major général et en confiant
maintenant cette très haute charge à l'un
des héros de Verdun — à celui qui fut le
premier à soutenir le terrible choc de l'ava-
lanche déchaînée par le Kronprinz, — le
Gouvernement français lui remet la direc-
tion de la guerre ; il le rend responsable
de toutes les opérations. En outre, et d'ac-
cord avec le général Pétain, le Gouverne-
ment va réorganiser certains services
dont le fonctionnement s'était montré défec-
tueux ; il utilisera mieux certains chefs et
punira ceux qui ont manqué à leur devoir.
En un mot : Pétain va se mesurer avec
Hindenburg. - Seculo, 4.5.
— Le général Pétain n'est pas partisan
des attaques partielles, qui coûtent des per-
tes nombreuses et donnent peu de résul-
tats. Il préfère les fronts larges et les vas-
tes opérations. Sa doctrine est qu'il faut
attaquer sur tout le front, dès que les élé-
ments nécessaires sont réunis, et ne nas at-
taquer certains secteurs tandis que les au
très restent immobiles. — (Ciges Aparicio)
Imparcial, 2.5.
1 k•■,"■•a-, a-c.)
M?PATd Er DES
S étrangères
N° 434
Paris, 9 mai 1917
i bulletin Quotidien de Presse Etrangère
, 1 CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
t
riQUESTIONS MILITAIRES
ft~r , OPERATIONS
1. erre'
ft >err aerlenne. - Deux de nos avia-
: tOn dil Oil. connnuniqUkJll sur la destru,c-
muni(luent sur la destruc-
l 110ur, < le, c
le @ suivants : A
VeUe f ? un dirigeable ennemi était
VU e, deux de nps pilotes d'hydravions à
%lUa nfl s'avèrent. Le premier
dal- qua. âus tôt. Arrivé à la hauteur du
de f^le, ii ? Arrivé à la hauteur du
e 50 e1 11 le mitrailla à une distance
I^Vpr!n e^ètrpo criblant l'enveloppe et la
J de 4qA balles. Les Anglais ripos-
lern [op de lnitrailleuses. L'avion al-
le b?i étaj ulie vin,,jtaine de mètres
ler k Upn aIt à Une vingtaine de mètres
q r a. l'al' UflIld celui-ci commença à brû-
a T aviateur le contourna et
ea.d il lere, 'aviateur le contourna et
« 8rf0lldl: ,revIt, le dirigeable set cabrait
i la mer. A une hauteur
être sl la nacelle disparut dans les
'N f s- Les
r()O[' ehco les restes du dirigeable brûle-
rJn5 1:>,
SUrfano fn 1 , trois minute envi-
et rçUt le iNce de l'eau- Le second avion
Xriï^,,rsUivit l ie à environ 800 mètres
^rson Cette hauteur. Avant de
lii ïHT16' qui, comme' celle
S^r l€r qui, coniiiiie, celle
avion, I*Iltextreiiiement ra-
dirigeable descendu à
, l'i Pom ^èt.rpe et lui envova presque à
nt 150 hbi envoya presque à
f» WtvUé^e,^Se€n;t - Après avoir viré,
,le dirigea.ble se re-
!'*H^^UieVir (îiîs me?" c'étail un
res- Les rnetres cubes du type
Les nuelles allongées por-
Él Pftl a l'avflnt es nacelles allongées por-
* une hélice à
I k io n,iit dn Past, 3.5.
t Oll[ l}ée dnnUlt du 29 au ,i0 avril et dans
îU 30. des aviateurs allemands
î î pm reprises la 8are
QIQtiOi)Dort de D PlusH'urs reprises la gare
K ke c,' des camps d'a-
,,. Flandre ainsi que
S)S d Ces dpôts de munitions dans
y' C1®rm°nt et Cam-
l l'If)S'f e.sCad' , el mon e am-
M' a jeté G-700 kilos
sur les dépôts de munitions et
d^ireS des £
V 4 !r0s ?-Temvp o ! n de MOllrmelon et
tre Hi4 bom-
^\Sb £ lbr« sur la galle: d'Epernay
sur 130uvercourt [sic] et
,~tr [eile ] L)
8 elise810f}s té !lombr'e'ux incendies et
e <;Ilériel}s, Près d' OI¥Ilen t du succès de ces
6 fie > n0S reconnaissan-
d'Ara reconnaissan-
an*1* rePéré rigrandes ipasses
J'Ata~,~l ~rie 'Ill glaise Prêtes à marcher. Sur
^lî^8 dû h"Archer. Sur
'rriè e l" toute lane nos aviateurs
t'€nn à S fonr néAe' les mouve-
uiie rinde distance
TOSTRvf et signalé
lii) lOtiS llfante toutes les mesur.es
ppi~ es par l'infilit erle 'enn«ernte Trois de
t^is\sU(w^e en ie enn
IlelQbsès Gun grou OIlt attaqué aVec un
c avec un
Trois de
) PareIls d De plus, 1 ennemi R
âl i rJ es- De nfn 1 ennemi a
es. ans Ies ballons sont
1 l| eils dans dffes f' combats aé-
riens et 3 appareils abattus par nos ca-
nons spéciaux. Dans la nuit, un autre avion
a été contraint d'atterrir avant d'avoir pu
jeter des bombes. — (Agence W o 1 f f )
Leipz. Nst. Nachr., 3.5.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Nous assistons main-
tenant à des opérations soudaines de nos
réserves qui se glissent habilement dans
les coupures du terrain à l'abri du feu
ennemi. Elles bondissent à l'improviste
sur le flanc des lignes de tirailleurs enne-
mies, se ruent sur les vagues d'assaut déjà
fauchées par le feu de la défense, rejet-
tent l'adversaire des portions de terrain
qu'il a déjà annoncées comme définitive-
ment conquises, et font chanceler la force
morale des troupes ennemies dont la for-
ce physique a déjà souffert de notre feu.
Ensuite elles se replient et préparent une
action défensive sur un autre point, car
il n'est pas dans l'esprit de la nouvelle
tactique de tenir le terrain ainsi recon-
quis et de s'y faire détruire par l'artille-
rie ennemie. La mission de ces troupes est
de ménager leurs forces- en vue de nou-
veaux succès. En quoi consistent les le-
çons de cette nouvelle tactique ? Ge n'est
pas dans une résistance rigide sur la ligne
fortifiée qu'en réside l'idée fondamentale,
mais dans une conduite mobile de la dé-
fense sur un terrain préparé à cet effet sur
une grande profondeur. Il s'agit, même
au prix de l'abandon du matériel fixe,
d'évacuer la première ligne, d'échapper
au bombardement ennemi en se retirant
assez loin pour que l'adversaire ne puisse
atteindre les nouvelles lignes avec son ar-
tillerie sans opérer un changement de po-
sition. De fortes réserves sont tenues prê-
tes dans des endroits abrités, une puis-
sante artillerie appuie l'infanterie dans
l'attaque où l'adversaire traverse le ter-
rain semé d'obstacles, qui s'étend entre la
position cédée et la nouvelle ligne. La dé-
fense offensive, alliée à l'utilisation effi-
cace des avantages d'un terrain parfaite-
ment connu, a remplacé la résistance opi-
niâtre. L'anéantissement de l'adversaire
reste notre but. Seule la méthode est nou-
velle. Les combats de la semaine passée
sur l'Aisne ont montré qu'elle a porté ses
fruits. Grâce à la stratégie à larges vues
de nos chefs, à l'esprit offensif, à la meil-
leure instruction et à la discipline de nos
troupes, trente divisions ennemies ont été
en quelques jours mises en pièces. —
Vossische Ztg., 26.4.
— Les Français avancèrent dans l'angle
formé par l'Oise et la Marne jusqu'au canal
qui relie ces deux rivières. A l'est du canal,
leur aile gauche se dirigeait vers les hau-
teurs situées au nord, en passant par Braye
et Cerny, et leur centre contre les formida-
bles positions situées des deux côtés de
Craonne et contre le fort de Brimont,au nord
de Reims ; leur aile droite attaqua à l'est
de cette ville jusqu'à Auberive et deux kilo-
mètres au delà. La bataille décisive se livre,
dans cette région, autour d'une arête, le
Chemin des Dames. Les Allemands sont en
possession de cette ligne. D'après les rap-
ports militaires allemands, les Français ont
utilisé jusqu'ici dans leurs attaques trente
divisions dont dix-huit en première ligne.
Il y a lieu de remarquer à ce sujet, qu'elles
sont tout au plus à neuf bataillons d'infan-
terie, et que, dès lors, étant donnés leurs
faibles effectifs, elles ne peuvent mettre en
ligne que 4.500 à 5.000 baïonnettes. Mais
elles sont plus que largement pourvues de
moyens techniques (mitrailleuses, lance-
bombes, lance - flammes, et une énorme
quantité de grenades à main). Il est notoire
que les attaques françaises échouèrent
d'emblée, et les attaques anglaises après un
premier succès devant Arras. Les pertes en-
nemies furent particulièrement fortes le
28.4. L'une des multiples causes de leur
échec, et la plus directe, est que l'ar-
tillerie allemande a su contre-battre l'artil-
lerie adverse par un feu ouvert opportuné-
ment, c'est-à-dire préventivement, et qu'elle
a employé abondamment les gaz asphy-
xiants pour empêcher l'écrasement de l'in-
fanterie allemande par toutes les sortes de
bombardement découvertes au cours de la
guerre mondiale (feu roulant, de destruction
et tir de barrage, etc.). C'est .pourquoi l'in-
fanterie ennemie ne trouve pas un adver-
saire démoralisé, mais bien un ennemi ca-
pable de combattre ; les communiqués nous
ont fait savoir les pertes gigantesques su-
bies par l'ennemi. Les divisions ennemies
« usées » sont remplacées par des troupes
fraîches. Le dernier acte de ce « drame
grandiose » est seulement en voie de pré-
paration. — (Général von Ardenne) Berlin.
Tagbl., 2.5.
COMMANDEMENT, ORGANISATION
France. - En étendant les attributions du
chef d'Etat-Major général et en confiant
maintenant cette très haute charge à l'un
des héros de Verdun — à celui qui fut le
premier à soutenir le terrible choc de l'ava-
lanche déchaînée par le Kronprinz, — le
Gouvernement français lui remet la direc-
tion de la guerre ; il le rend responsable
de toutes les opérations. En outre, et d'ac-
cord avec le général Pétain, le Gouverne-
ment va réorganiser certains services
dont le fonctionnement s'était montré défec-
tueux ; il utilisera mieux certains chefs et
punira ceux qui ont manqué à leur devoir.
En un mot : Pétain va se mesurer avec
Hindenburg. - Seculo, 4.5.
— Le général Pétain n'est pas partisan
des attaques partielles, qui coûtent des per-
tes nombreuses et donnent peu de résul-
tats. Il préfère les fronts larges et les vas-
tes opérations. Sa doctrine est qu'il faut
attaquer sur tout le front, dès que les élé-
ments nécessaires sont réunis, et ne nas at-
taquer certains secteurs tandis que les au
très restent immobiles. — (Ciges Aparicio)
Imparcial, 2.5.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Diderot Denis Diderot Denis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Diderot Denis" or dc.contributor adj "Diderot Denis")Mémoires, correspondance et ouvrages inédits de Diderot, publiés d'après les manuscrits confiés en mourant par l'auteur à Grimm. Tome premier [-Tome quatrième]. Tome 4 /ark:/12148/bd6t54206446h.highres Lettres angloises, ou Histoire de Miss Clarisse Harlove [par Samuel Richardson. Traduction par l'abbé A.-F. Prévost]. Nouvelle édition augmentée de l'Éloge de Richardson [par Diderot], des Lettres posthumes et du Testament de Clarisse [traduction par J.-B.-A. Suard]. Tome 3 /ark:/12148/bd6t541817303.highresAlembert D' Alembert D' /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Alembert D'" or dc.contributor adj "Alembert D'")
- Auteurs similaires Diderot Denis Diderot Denis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Diderot Denis" or dc.contributor adj "Diderot Denis")Mémoires, correspondance et ouvrages inédits de Diderot, publiés d'après les manuscrits confiés en mourant par l'auteur à Grimm. Tome premier [-Tome quatrième]. Tome 4 /ark:/12148/bd6t54206446h.highres Lettres angloises, ou Histoire de Miss Clarisse Harlove [par Samuel Richardson. Traduction par l'abbé A.-F. Prévost]. Nouvelle édition augmentée de l'Éloge de Richardson [par Diderot], des Lettres posthumes et du Testament de Clarisse [traduction par J.-B.-A. Suard]. Tome 3 /ark:/12148/bd6t541817303.highresAlembert D' Alembert D' /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Alembert D'" or dc.contributor adj "Alembert D'")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6484932p/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6484932p/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6484932p/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6484932p/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6484932p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6484932p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6484932p/f1.image × Aide