Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 mai 1917 08 mai 1917
Description : 1917/05/08 (T6,N433). 1917/05/08 (T6,N433).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849318
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
e! -- -.
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'!STÈfiES DE LA GUERRE
(E""A., 2. Dau)
Er DES
FFAlnES ÉTRANGÈRES
N° 433
Paris, 8 mai 1917.
a
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
|^ut £ ï'lUNS MILITAIRES
; CRITIQUE DES OPERATIONS
ollt Ocr-iderital. -- La troisième attaque
Anglais, au cours de cette ten-
tati ve (ie ^ente pour rompre notre front,
,, e,choné „ 60 des pertes si énormes et un
i POUr lchque. si ridiculement insignifiant
vOir llnenu que nous ne pouvons conce-
f Par que les adversaires ne finissent pas
ilecor, aitre l'inutilité de leurs assauts
av UI1 véritable mépris de la mort.
aille on ne peut prévoir la fin de
itlille Les Peuples de l'Entente ont
th^fice aUJourd'hui dans la nouvelle mé-
IrUr8 arin Haig et Nivelle sacrifient
lrrnées * , mais chaque nouvel échec
^Ssauts o- °ute au sujet de l'efficacité
I1Ue à rlt.s. SI notre infanterie est parve-
! à des attaques puissantes,
1 deons tout d'abord à sa tenue
U /^le et rx nergie du commandement.
feiki^ÇUe iii du commandemen,
g,f\SIVe a i allemande consiste en une dé-
activp sous - la forme la plus éner-
k Won nnJ-Sse^ma§iner- Et c'est grâce
0t>t A^t com
Ilt été reornmandement que les attaques
nt ~nn
Ue8 Ont epoUsSoées et que des contre-atta-
n:bles, à Pt' être faites aux endroits conve-
k, l'h pn re voulue et avec les forces
î°UerCL^e ta,t. avec les forces
et Sa-ires. r >ennemi Paralt vouloir dé-
les heu
r les heu tactique en changeant les points
quocédé est de ses attaques; mais ce
i n'es e fai¡> lTWfficace, càr il n'a pour effet
f" découvrir de nouveaux points
1 bleUs devon notre ommandement exploite.
Ire ÍlQ rellf S tlUSSI notre situation favora-
- iei à extraordinaire de no-
trt artil, ~'e, à 1 't P~tection qu'elle fournit
~e, à la protection qu'elle fournit
lrs. à la supériorité de
o0nné que l'ennemi a
- On éu dePuis la Somme son artillerie,
peut se rendrp compte du travail énorme
a été fourni depuis six mois du côté
~and; à ce moment les AnSlais avaient
l's Ob "ncc Su oment les Anglms aValent
slQ. 118 emands dominent la situa-
Qu^ ;n,1 ""X aviateurs allemands, il
glai r U^ n aviateurs allemands, il
te "Oup d'œil sur les pres-
q' Pt'e qUe etfrann pour se rendre
^^Ne ^nnemi^^8n 0 leur supériorité.
activemp P~~ ~x combats
r^Nnterip n°n sen?ip ment comme éclai-
Combatr i aviateurs enne-
aviateurs enne-
N^Sr^lp^ln^ts >ntP°Ur pÏsoTniA n;r de leurs mitrail-
< 1.5 ant a faible hauteur. -
ttq l,
PIe n GANISA TION
\1é dev s. - L
n Prnk?6^ ]' J11 a gUerre actuelle nous
d Problè 'I.lJI du problèllle des plus compli-
l'eçlltes tr¡ S'ét.crutement des officiers.
s é^ait déit^?0sé Iors des Pré'
~me s'était déjà posé lors des pré-
~guerres, sa S 11 n'avait jamais
^ni es homm?s aiite- Au temps de
ou qui avaient levé
ou des régiments furent
nommés officiers sans avoir eu à jus-
tifier de leur compétence ou de leur expé-
rience. Les volontaires des guerres indien-
nes, qui étaient généralement des pionniers
connaissant à fond les secrets de la guerre
d'embûches, choisirent eux-mêmes leurs
propres chefs ; la discipline eut plutôt à en
souffrir. A ces méthodes primitives succéda,
dans les guerres du Mexique et de Séces-
sion, un système perfectionné de nomina-
tions politiques ! Ce système ne donna pas
non plus de bons résultats. Dans la guerre
actuelle, nous aurons à combattre des trou-
pes de premier ordre ; le bon sens doit
nous faire rejeter d'avance l'adoption de
ces vieux systèmes. La guerre nous sur-
prend sans officiers instruits. Nous n'avons
que 6.000 officiers dans l'armée régulière.
Il nous en manque donc déjà 1.400, rien que
pour encadrer les effectifs, même incom-
plets, de cette armée. Si nous levons, en
plus, une armée d'un million d'hommes,
nous aurons absolument besoin d'un grand
nombre d'officiers de l'armée régulière pour
constituer l'énorme état-major qu'il faudra
improviser, et le déficit des officiers de trou-
pes dans notre armée professionnelle ne
fera que s'accroître. Bien loin donc de pou-
voir fournir des officiers, cette armée en
manquera. — Quant à la garde nationale,
elle n'a que quelques milliers d'officiers
« civils », nommés par les gouverneurs des
différents Etats. La science militaire de ces
officiers se réduit souvent à zéro. Il y a
aussi un corps de prétendus « Officiers le
Réserve », mais les nominations y ont été
faites au hasard, et beaucoup des officiers
portés sur les listes n'ont même pas l'ins-
truction militaire d'un simple garde natio-
nal. Enfin, dans tout le pays, il y a d'ar.
ciens officiers de l'armée régulière et de la
milice, et des vétérans d'organisations mi-
litaires indépendantes, mais ils ne sont pas
connus des autorités. Il faut les découvrir.
— Pour former les 50.000 officiers indispen-
sables, il nous faut ouvrir de grandes éco-
les militaires. Nous devons vouer tous nos
premiers efforts à la formation de bons of-
ficiers. Des troupes même solides, dirigées
par des officiers incompétents et ignorants,
seraient impuissantes contre une armée en-
nemie de toute première valeur. — (Ed.)
Chicago Tribune, 4.4.
COMMANDEMENT
France. — D'après une information de
Paris, le général Nivelle et huit autres gé-
néraux français ont été, par décret du 28
avril, mis à la tête d'autres services. —
Strassb. Post, 2.5.
— Pendant la dernière grande offensive,
le général Pétain commandait deux armées
en Champagne. Le fait qu'il vient d'être
appelé au ministère de la Guerre indique
que l'on considère que le plan d'offensive
en Champagne a échoué jusqu'ici. On an
que le général Pétain va employer, seb
dons d'organisateur à reconstituer les cadres
décimés et les stocks de munitions. Les
moyens de défense qu'il a su créer à la
dernière heure avec une énergie exemplai-
re lui ont valu sa réputation. Cela explique
peut-être le caractère du nouveau poste à
la tête duquel on vient de le placer. —
Strassb. Post, 2.5.
— Comme l'annonce le Zürcher Anzeiger,
il ressort de différents indices que le chan-
gement survenu dans le haut commande-
ment français viendrait de ce que le géné-
ral Nivelle n'a pas pu se mettre d'accord
avec le maréchal anglais Haig. Ce qui est
certain, c'est que le manque de coordination
entre les deux armées ne témoigne pas
d'une profonde harmonie entre les deux
commandements, ni entre les deux Gou-
vernements. — Leipziger Nst. Nachr., 3.5.
EFFECTIFS
Armée grecque de la Défense Nationale.
— De Salonique, 3/16.4 : D'après des ren-
seignements. donnés par le ministre de la
Guerre, général Comnène Miliotis, le nom-
bre des soldats de la D. N. est en ce mo-
ment de 45.000. La gendarmerie comprend
5.000 hommes : sur les 40.000 hommes res-
tant, 15.000 sont au front (la division de
Serrés sous le commandement du général
Christodoulou), 5.000 qui appartiennent à'
l'artillerie et à différents services techni-
ques sont restés à Salonique. 20.000 (l'in-
fanterie des deux divisions de la Crète et
de l'Archipel) sont encore pour la plupart
dans les îles ; mais leur transfert à Salo-
nique vient de commencer.— Patris, 9/22.4.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Etats-Unis. — La section agronomique
de l'Université d'Illinois a préparé un plan
ambitieux de mobilisation agricole pour as-
surer la nourriture des Etats-Unis et des
Alliés. Il est basé sur les faits suivants :
L la production alimentaire des Etats-Unis
s'accroît beaucoup moins vite que sa popu-
lation ; 2° en guerre, étant donnée l'in-
suffisance de la production alimentaire du
Canada et de l'Europe, l'agriculture est
notre arme la plus puissante ; 3° la guerre
menace précisément de jeter le trouble dans
notre production agricole ; 4° le départ des
agriculteurs américains à la caserne ré
duirait le monde à la famine, car nous
avons déjà deux années maigres derrière
nous, et, dans les conditions actuelles, une
famine mondiale serait inévitable et dé-
sastreuse ; 5° pour obtenir assez de nour-
riture, le plan de mobilisation militaire
doit comprendre, dès le début, une mobi-
lisation agricole ; 6° il ne sera pas néces-
saire alors de rationner le peuple : car, bien
cultivée, l'Amérique peut se suffire à elle-
même, et nourrir l'Europe occidentale ;
7° depuis des années, la main-d'œuvre fuit.
la terre, les fermiers ne pouvant, de .nar'
la nature de leurs occupations, accorder
à leurs ouvriers la journée de 8 heures et
les avantages syndicalistes. Or, la famille
typique agricole de cinq personnes ne peut,
r
'!STÈfiES DE LA GUERRE
(E""A., 2. Dau)
Er DES
FFAlnES ÉTRANGÈRES
N° 433
Paris, 8 mai 1917.
a
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
|^ut £ ï'lUNS MILITAIRES
; CRITIQUE DES OPERATIONS
ollt Ocr-iderital. -- La troisième attaque
Anglais, au cours de cette ten-
tati ve (ie ^ente pour rompre notre front,
,, e,choné „ 60 des pertes si énormes et un
i POUr lchque. si ridiculement insignifiant
vOir llnenu que nous ne pouvons conce-
f Par que les adversaires ne finissent pas
ilecor, aitre l'inutilité de leurs assauts
av UI1 véritable mépris de la mort.
aille on ne peut prévoir la fin de
itlille Les Peuples de l'Entente ont
th^fice aUJourd'hui dans la nouvelle mé-
IrUr8 arin Haig et Nivelle sacrifient
lrrnées * , mais chaque nouvel échec
^Ssauts o- °ute au sujet de l'efficacité
I1Ue à rlt.s. SI notre infanterie est parve-
! à des attaques puissantes,
1 deons tout d'abord à sa tenue
U /^le et rx nergie du commandement.
feiki^ÇUe iii du commandemen,
g,f\SIVe a i allemande consiste en une dé-
activp sous - la forme la plus éner-
k Won nnJ-Sse^ma§iner- Et c'est grâce
0t>t A^t com
Ilt été reornmandement que les attaques
nt ~nn
Ue8 Ont epoUsSoées et que des contre-atta-
n:bles, à Pt' être faites aux endroits conve-
k, l'h pn re voulue et avec les forces
î°UerCL^e ta,t. avec les forces
et Sa-ires. r >ennemi Paralt vouloir dé-
les heu
r les heu tactique en changeant les points
quocédé est de ses attaques; mais ce
i n'es e fai¡> lTWfficace, càr il n'a pour effet
f" découvrir de nouveaux points
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- iei à extraordinaire de no-
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~e, à la protection qu'elle fournit
lrs. à la supériorité de
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- On éu dePuis la Somme son artillerie,
peut se rendrp compte du travail énorme
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~and; à ce moment les AnSlais avaient
l's Ob "ncc Su oment les Anglms aValent
slQ. 118 emands dominent la situa-
Qu^ ;n,1 ""X aviateurs allemands, il
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q' Pt'e qUe etfrann pour se rendre
^^Ne ^nnemi^^8n 0 leur supériorité.
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r^Nnterip n°n sen?ip ment comme éclai-
Combatr i aviateurs enne-
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N^Sr^lp^ln^ts >ntP°Ur pÏsoTniA n;r de leurs mitrail-
< 1.5 ant a faible hauteur. -
ttq l,
PIe n GANISA TION
\1é dev s. - L
n Prnk?6^ ]' J11 a gUerre actuelle nous
d Problè 'I.lJI du problèllle des plus compli-
l'eçlltes tr¡ S'ét.crutement des officiers.
s é^ait déit^?0sé Iors des Pré'
~me s'était déjà posé lors des pré-
~guerres, sa S 11 n'avait jamais
^ni es homm?s aiite- Au temps de
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nommés officiers sans avoir eu à jus-
tifier de leur compétence ou de leur expé-
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nes, qui étaient généralement des pionniers
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propres chefs ; la discipline eut plutôt à en
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non plus de bons résultats. Dans la guerre
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pes de premier ordre ; le bon sens doit
nous faire rejeter d'avance l'adoption de
ces vieux systèmes. La guerre nous sur-
prend sans officiers instruits. Nous n'avons
que 6.000 officiers dans l'armée régulière.
Il nous en manque donc déjà 1.400, rien que
pour encadrer les effectifs, même incom-
plets, de cette armée. Si nous levons, en
plus, une armée d'un million d'hommes,
nous aurons absolument besoin d'un grand
nombre d'officiers de l'armée régulière pour
constituer l'énorme état-major qu'il faudra
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elle n'a que quelques milliers d'officiers
« civils », nommés par les gouverneurs des
différents Etats. La science militaire de ces
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Réserve », mais les nominations y ont été
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truction militaire d'un simple garde natio-
nal. Enfin, dans tout le pays, il y a d'ar.
ciens officiers de l'armée régulière et de la
milice, et des vétérans d'organisations mi-
litaires indépendantes, mais ils ne sont pas
connus des autorités. Il faut les découvrir.
— Pour former les 50.000 officiers indispen-
sables, il nous faut ouvrir de grandes éco-
les militaires. Nous devons vouer tous nos
premiers efforts à la formation de bons of-
ficiers. Des troupes même solides, dirigées
par des officiers incompétents et ignorants,
seraient impuissantes contre une armée en-
nemie de toute première valeur. — (Ed.)
Chicago Tribune, 4.4.
COMMANDEMENT
France. — D'après une information de
Paris, le général Nivelle et huit autres gé-
néraux français ont été, par décret du 28
avril, mis à la tête d'autres services. —
Strassb. Post, 2.5.
— Pendant la dernière grande offensive,
le général Pétain commandait deux armées
en Champagne. Le fait qu'il vient d'être
appelé au ministère de la Guerre indique
que l'on considère que le plan d'offensive
en Champagne a échoué jusqu'ici. On an
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moyens de défense qu'il a su créer à la
dernière heure avec une énergie exemplai-
re lui ont valu sa réputation. Cela explique
peut-être le caractère du nouveau poste à
la tête duquel on vient de le placer. —
Strassb. Post, 2.5.
— Comme l'annonce le Zürcher Anzeiger,
il ressort de différents indices que le chan-
gement survenu dans le haut commande-
ment français viendrait de ce que le géné-
ral Nivelle n'a pas pu se mettre d'accord
avec le maréchal anglais Haig. Ce qui est
certain, c'est que le manque de coordination
entre les deux armées ne témoigne pas
d'une profonde harmonie entre les deux
commandements, ni entre les deux Gou-
vernements. — Leipziger Nst. Nachr., 3.5.
EFFECTIFS
Armée grecque de la Défense Nationale.
— De Salonique, 3/16.4 : D'après des ren-
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Guerre, général Comnène Miliotis, le nom-
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ment de 45.000. La gendarmerie comprend
5.000 hommes : sur les 40.000 hommes res-
tant, 15.000 sont au front (la division de
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Christodoulou), 5.000 qui appartiennent à'
l'artillerie et à différents services techni-
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de l'Archipel) sont encore pour la plupart
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nique vient de commencer.— Patris, 9/22.4.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Etats-Unis. — La section agronomique
de l'Université d'Illinois a préparé un plan
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surer la nourriture des Etats-Unis et des
Alliés. Il est basé sur les faits suivants :
L la production alimentaire des Etats-Unis
s'accroît beaucoup moins vite que sa popu-
lation ; 2° en guerre, étant donnée l'in-
suffisance de la production alimentaire du
Canada et de l'Europe, l'agriculture est
notre arme la plus puissante ; 3° la guerre
menace précisément de jeter le trouble dans
notre production agricole ; 4° le départ des
agriculteurs américains à la caserne ré
duirait le monde à la famine, car nous
avons déjà deux années maigres derrière
nous, et, dans les conditions actuelles, une
famine mondiale serait inévitable et dé-
sastreuse ; 5° pour obtenir assez de nour-
riture, le plan de mobilisation militaire
doit comprendre, dès le début, une mobi-
lisation agricole ; 6° il ne sera pas néces-
saire alors de rationner le peuple : car, bien
cultivée, l'Amérique peut se suffire à elle-
même, et nourrir l'Europe occidentale ;
7° depuis des années, la main-d'œuvre fuit.
la terre, les fermiers ne pouvant, de .nar'
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