Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 mai 1917 06 mai 1917
Description : 1917/05/06 (T6,N431). 1917/05/06 (T6,N431).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849296
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
""SîÈIlF,
ISTI\ES DE LA GUERRE
ET DES
AFFAlI\ES ÉTRANGÈRE3
N° 431
Paris, 6 mai 1917.
Bulletin" Quotidien de Presse - Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
V GESTIONS MILITAIRES
l'ro CRTIUE DES OPERATIONS
de-t.ont :ltalen.. - Et l'Italie ? se deman-
,.Vil_voix. Et nous ? Pourquoi n' a-
Ie (ClOUs pas encure repris l'offensive sur
J'.iOIIBrso"? Attaquerons-nous bientôt ? Se-
■ k !°'rs-nuu„ pur hasard tenus en échec nar
feIJSivClnne russe, par la menace d'une of-
eilsiye 'm st,r°-ali]eniande de grand style,
treint r la luena(''e d'une offensive plus res-
Je cr qUI se produimit dans le Trentin ?
I s qUe toutes ces inquiétudes chiméri-
qUand fotKlr011F comme neige au soleil,
quand aison printanière sera plus
JJU^nnca ée OnSait printanière; sera plus
de nn sait queUe est la clarté, la VI-
\:'8t-il d e Pensée, l'ardeur de nos chefs :
Oh J'ep/nc Possible d'avoir un doute sur
qUe d Ib1 de notre offensive ? Il ne s'agit
Qi6 bien ^'01s*r Ie moment. Celui à qui
Pu. êtr 11nt ete, décider de ce choix ne doit
(lu
k3 être troublé par l'écho de nos doutes
r'os Jîmm P ?tiuni0es. - (Colonel E. 13a-
vu de nous impatiences. - (Colonel E. Ba-
fonn e) >e Gfo rn. dliaiia, 1. 5
-On 0 end des gens se demander :
eUr tu le Italiens ne prennent-ils pas
leur "Oifellsivr ? Le front unique se-
i¡l1t,re les Il(; Une vainiei formule ? L'accord
e (J, désirhauts commandements laisserait-
cçs
à désirep Il est facile de répondre à
lS qUestiel'? Il est facile de répondre à
est ïrcl entrp i crois pouvoir dire que
ré s hauts commandements
Il .iJ.lllé, u' ue le front unique est une
l^ire Q on'în e fait aujourd'hui et fera
51 WhAUivaiU elle doit et ce qu'elle devra
¡'o:héré. allt Un plan unique, auquel elle
IIi tré- QUeJ « st ce plan ? Il n'est pas
H l'bie d,, ip r,lre ; mais ce que l'on peut
1u' 0 n qu'n
u ire , C lest qu,i] existe, qu'on a tout prévu,
é au hasard, qu'on a
?^Uf> A chaoni ariué'e un rôle, déterminé,
lie o heure e alll doit se mettre en brunie
el¡ ltnie ci CecI pOsé, l'inaction actuelle
9e QUaura. UIèe importance identique à
celle qu'aura son a'ctioli future. Le: plan uni-
S,% ue 8 ^liés IIllpose" aujourd'hui aux
et au
ne niiic Anglms d'attaquer, aux
lIel¡t-a /lu PlaIl Pls demain notre armée
Vnr^er tous se confor-
(Uel)t ener en Je et rLe. entrera en jeu.
ent- I §Uerre
#r°nta Pas rrlm4pati,?nce' par consé-
le front Occiù re n'est pas tout entièfle sur
^dentai Gt P'as tout entière sur
gOï) ArDercevroental: Les Austro-Allemands
Rpe rcevr(, Ilt bientôt. - (L. Cki.mipoloi-i--
Pro gqero 2.5 - (L. Campolor.-
Front balkanique débuts de la
e ique Les débuts de la
aume ont été extrême-
inodestes cette armée; mais il faut
Nil priv,f la Bflane, presque entière-
ran a Pin de Presq4 ue entière-
longtir^ v de ses alliés, ne
puis longtents la Russie, la
Nfiî l(toe noe (^ande-Bretag-ie.o-
à rompre ce (i chaînon
on"ore r™e des causes
h ntA Je la Co«
) fi °h de la guerre. - (A. de
de la geurre. - (A. F-
ORGANISATION
Etats-Unis. — Résultats d'une enquête
faite auprès de 83 membres de la Chambre
des Heprésentants. a) En cas de guerre, les
Etats-Unis devront-ils adopter le service mi-
litaire universel ? — 52 répondent oui, 13
répondent non, 11 refusent de se commet-
tre, 4 sont douteux, 2 déclarent que {es
avis sont partagés dans leur circonscrip-
tion. b) Les Etats-Unis devraient-ils envoyer
des troupes à l'étranger ? — 13 oui ; 42 non ;
8 refusent de se commettre ; 16 douteux ; 2
déclarent que les avis sont partagés dans
leur circonscription, c) Le Gouvernement
américain devrait-il prêter de l'argent aux
Alliés ? 42 oui ; 27 non ; 2 douteux ; 9 re-
fusont de se commettre ; 1 déclare que les
avis de ses électeurs sont partagés, d) Les
Etats-Unis devraient-il se joindre à l'En-
tente ? — 20 oui ; 45 non ; 5 douteux ; 9 re-
fusent de se commettre ; 2 déclarent que
les avis de leurs électeurs sont partagés.
— New York Tribune, 2.4.
EFFECTIFS
Allemagne. — « Les Allemands sont en-
core très forts, plus forts que jamais. » Ils
ont au bas mot 4.500.000 hommes en cam-
pagne sur les deux fronts : 500.000 hommes
assurent les communications ; 1.000.000
d'hommes se trouvent dans les dépôts, Ils
ont porté le nombre des divisions sur le
front occidental à 155 dont 68 se trouvent
entre l'Oise et la mer. Les compagnies sont
généralement de 200 hommes. 13 des divi-
sions nouvelles dont il a été question ont
été identifiées sur divers points du front.
Il y a lieu de tenir compte également des
500.000 hommes des classes nouvelles. Celle
de 1918 est déjà incorporée ; celle de 1919
se trouve dans les dépôts. Mais, en dehors
des jeunes classes et des récupérés, l'Alle-
magne n'a plus d'hommes pour maintenir
ses effectifs : elle sera contrainte, à un mo-
ment donné cette année, d'employer une
partie de ses formations nouvelles comme
renforts et il est possible qu'on les prélè-
ve sur « la seconde série des divisions nou-
velles ». Ces divisions nouvelles existent,
mais elles sont en quelque sorte un bluff,
car en les formant l'Etat-Major n'ignorait
point qu'il ne pourrait, en raison de la cri-
se des effectif, maintenir 250 divisions en
campagne. Les Allemands s'efforcent de
suppléer aux hommes par l'artillerie et
l'armement ; ils cherchent à augmenter la
portée de leurs pièces de manière à les
soustraire au feu des nôtres ; cependant
nous leur avons infligé des pertes maté-
rielles sensibles en les contrebattant.En qua-
tre mois, nos avions ont signalé 1.589 coups
ayant atteint des pièces allemandes ainsi
que 200 explosions importantes. L'ennemi
doit éprouver du mal à réparer ses pièces,
constituer des réserves et fournir le maté-
rie! nécessaire aux divisions nouvelles. —
(Repington) Times, 4.5.
QUESTIONS ECONOMIQUES
Allemagne. — Conclusions d'une enquête
faite sur la situation économique de l'Alle-
magne au cours d'un séjour de plusieurs
mois dans le pays : « 1° Pour la nourri-
ture : une portion considérable du peuple
allemand souffre pour deux raisons : nour-
riture insuffisante quant à la quantité et
à la qualité, et difficulté d'obtenir les quan-
tités allouées par le Gouvernement. 2° Le
Gouvernement alilemand prive délibéré-
ment une partie du peuple d'une nourri-
ture assez abondante, afin de fournir de
plus amples approvisionnements à l'armée
et à ceux qui travaillent directement pour
la guerre. 3° L'Allemagne ne pourra sup-
porter une disette de pommes de terre sem-
blable à celle de l'an dernier. 4° L'Allema-
gne et-tt sérieusement menacée de la ban-
queroute. Elle approche rapidement du
point où l'intérêt de sa dette de guerre ab-
sorbera entièrement l'augmentation an-
nuelle de sa richesse. D'après les évalua-
tions de ses propres financiers, la ligne qui
la sépare de la zone dangereuse sera at-
teinte au plus tard dans un an, son épuise-
ment la mettra en face d'un - désastre.
5° Les stocks de matières premières et de
produits manufacturée ou bien sont épui-
sés, ou bien ont été réquisitionnés pour
l'armée. En dehors des milieux gouverne-
mentaux, personne ne sait quelles quan-
tités de matières premières sont disponi-
bles. Tout indique que la situation est diffi-
cile, particulièrement pour le coton et les
cuirs. On entend beaucoup parler de pro-
duits de substitution, et on en rencontre
en toute occasion, mais le voile de la cen-
sure recouvre le sujet. 6° L'Allemagne est
encore capable de maintenir ses effectifs
au complet, mais elle ne le fait qu'en amin-
cissant les rangs de son armée économi-
que. Cette réduction du nombre de ses tra-
vailleurs menace sa capacité de résitetance
en risquant de diminuer sa production ali-
mentaire et industrielle. Elle approche de
la fin de ses ressources en hommes, bien
qu'elle en soit probablement plus éloignée
que de celle de ses ressources financières. »
— (O. K. Davis) New York Times, 1.4.
PRODUCTION
Russie. — De Kichenev : D'après les
données des zemstvos communaux, la su-
perficie des terrains emblavés a été réduite
de moitié en Bessarabie, ce qui entraînera
dans la récolte une réduction de 12 mil-
lions de pouds de blé ou d'orge — Dién.
26.3/8.4.
Espagne. — Le duc de Almodôvar del
Valle, ministre des travaux publics et du
commerce, a démenti l'affirmation qui lui a
été attribuée par un journal, selon laquelle
il y aurait abondance de charbon en Es-
pagne. Il déclare que, dans beaucoup de
mines. le charbon exista en abondance,
mais que les moyens de l'exploiter man-
ISTI\ES DE LA GUERRE
AFFAlI\ES ÉTRANGÈRE3
N° 431
Paris, 6 mai 1917.
Bulletin" Quotidien de Presse - Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
V GESTIONS MILITAIRES
l'ro CRTIUE DES OPERATIONS
de-t.ont :ltalen.. - Et l'Italie ? se deman-
,.Vil_voix. Et nous ? Pourquoi n' a-
Ie (ClOUs pas encure repris l'offensive sur
J'.iOIIBrso"? Attaquerons-nous bientôt ? Se-
■ k !°'rs-nuu„ pur hasard tenus en échec nar
feIJSivClnne russe, par la menace d'une of-
eilsiye 'm st,r°-ali]eniande de grand style,
treint r la luena(''e d'une offensive plus res-
Je cr qUI se produimit dans le Trentin ?
I s qUe toutes ces inquiétudes chiméri-
qUand fotKlr011F comme neige au soleil,
quand aison printanière sera plus
JJU^nnca ée OnSait printanière; sera plus
de nn sait queUe est la clarté, la VI-
\:'8t-il d e Pensée, l'ardeur de nos chefs :
Oh J'ep/nc Possible d'avoir un doute sur
qUe d Ib1 de notre offensive ? Il ne s'agit
Qi6 bien ^'01s*r Ie moment. Celui à qui
Pu. êtr 11nt ete, décider de ce choix ne doit
(lu
k3 être troublé par l'écho de nos doutes
r'os Jîmm P ?tiuni0es. - (Colonel E. 13a-
vu de nous impatiences. - (Colonel E. Ba-
fonn e) >e Gfo rn. dliaiia, 1. 5
-On 0 end des gens se demander :
eUr tu le Italiens ne prennent-ils pas
leur "Oifellsivr ? Le front unique se-
i¡l1t,re les Il(; Une vainiei formule ? L'accord
e (J, désirhauts commandements laisserait-
cçs
à désirep Il est facile de répondre à
lS qUestiel'? Il est facile de répondre à
est ïrcl entrp i crois pouvoir dire que
ré s hauts commandements
Il .iJ.lllé, u' ue le front unique est une
l^ire Q on'în e fait aujourd'hui et fera
51 WhAUivaiU elle doit et ce qu'elle devra
¡'o:héré. allt Un plan unique, auquel elle
IIi tré- QUeJ « st ce plan ? Il n'est pas
H
1u' 0 n qu'n
u ire , C lest qu,i] existe, qu'on a tout prévu,
é au hasard, qu'on a
?^Uf> A chaoni ariué'e un rôle, déterminé,
lie o heure e alll doit se mettre en brunie
el¡ ltnie ci CecI pOsé, l'inaction actuelle
9e QUaura. UIèe importance identique à
celle qu'aura son a'ctioli future. Le: plan uni-
S,% ue 8 ^liés IIllpose" aujourd'hui aux
et au
ne niiic Anglms d'attaquer, aux
lIel¡t-a /lu PlaIl Pls demain notre armée
Vnr^er tous se confor-
(Uel)t ener en Je et rLe. entrera en jeu.
ent- I §Uerre
#r°nta Pas rrlm4pati,?nce' par consé-
le front Occiù re n'est pas tout entièfle sur
^dentai Gt P'as tout entière sur
gOï) ArDercevroental: Les Austro-Allemands
Rpe rcevr(, Ilt bientôt. - (L. Cki.mipoloi-i--
Pro gqero 2.5 - (L. Campolor.-
Front balkanique débuts de la
e ique Les débuts de la
aume ont été extrême-
inodestes cette armée; mais il faut
Nil priv,f la Bflane, presque entière-
ran a Pin de Presq4 ue entière-
longtir^ v de ses alliés, ne
puis longtents la Russie, la
Nfiî l(toe noe (^ande-Bretag-ie.o-
à rompre ce (i chaînon
on"ore r™e des causes
h ntA Je la Co«
) fi °h de la guerre. - (A. de
de la geurre. - (A. F-
ORGANISATION
Etats-Unis. — Résultats d'une enquête
faite auprès de 83 membres de la Chambre
des Heprésentants. a) En cas de guerre, les
Etats-Unis devront-ils adopter le service mi-
litaire universel ? — 52 répondent oui, 13
répondent non, 11 refusent de se commet-
tre, 4 sont douteux, 2 déclarent que {es
avis sont partagés dans leur circonscrip-
tion. b) Les Etats-Unis devraient-ils envoyer
des troupes à l'étranger ? — 13 oui ; 42 non ;
8 refusent de se commettre ; 16 douteux ; 2
déclarent que les avis sont partagés dans
leur circonscription, c) Le Gouvernement
américain devrait-il prêter de l'argent aux
Alliés ? 42 oui ; 27 non ; 2 douteux ; 9 re-
fusont de se commettre ; 1 déclare que les
avis de ses électeurs sont partagés, d) Les
Etats-Unis devraient-il se joindre à l'En-
tente ? — 20 oui ; 45 non ; 5 douteux ; 9 re-
fusent de se commettre ; 2 déclarent que
les avis de leurs électeurs sont partagés.
— New York Tribune, 2.4.
EFFECTIFS
Allemagne. — « Les Allemands sont en-
core très forts, plus forts que jamais. » Ils
ont au bas mot 4.500.000 hommes en cam-
pagne sur les deux fronts : 500.000 hommes
assurent les communications ; 1.000.000
d'hommes se trouvent dans les dépôts, Ils
ont porté le nombre des divisions sur le
front occidental à 155 dont 68 se trouvent
entre l'Oise et la mer. Les compagnies sont
généralement de 200 hommes. 13 des divi-
sions nouvelles dont il a été question ont
été identifiées sur divers points du front.
Il y a lieu de tenir compte également des
500.000 hommes des classes nouvelles. Celle
de 1918 est déjà incorporée ; celle de 1919
se trouve dans les dépôts. Mais, en dehors
des jeunes classes et des récupérés, l'Alle-
magne n'a plus d'hommes pour maintenir
ses effectifs : elle sera contrainte, à un mo-
ment donné cette année, d'employer une
partie de ses formations nouvelles comme
renforts et il est possible qu'on les prélè-
ve sur « la seconde série des divisions nou-
velles ». Ces divisions nouvelles existent,
mais elles sont en quelque sorte un bluff,
car en les formant l'Etat-Major n'ignorait
point qu'il ne pourrait, en raison de la cri-
se des effectif, maintenir 250 divisions en
campagne. Les Allemands s'efforcent de
suppléer aux hommes par l'artillerie et
l'armement ; ils cherchent à augmenter la
portée de leurs pièces de manière à les
soustraire au feu des nôtres ; cependant
nous leur avons infligé des pertes maté-
rielles sensibles en les contrebattant.En qua-
tre mois, nos avions ont signalé 1.589 coups
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que 200 explosions importantes. L'ennemi
doit éprouver du mal à réparer ses pièces,
constituer des réserves et fournir le maté-
rie! nécessaire aux divisions nouvelles. —
(Repington) Times, 4.5.
QUESTIONS ECONOMIQUES
Allemagne. — Conclusions d'une enquête
faite sur la situation économique de l'Alle-
magne au cours d'un séjour de plusieurs
mois dans le pays : « 1° Pour la nourri-
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allemand souffre pour deux raisons : nour-
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à la qualité, et difficulté d'obtenir les quan-
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plus amples approvisionnements à l'armée
et à ceux qui travaillent directement pour
la guerre. 3° L'Allemagne ne pourra sup-
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blable à celle de l'an dernier. 4° L'Allema-
gne et-tt sérieusement menacée de la ban-
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point où l'intérêt de sa dette de guerre ab-
sorbera entièrement l'augmentation an-
nuelle de sa richesse. D'après les évalua-
tions de ses propres financiers, la ligne qui
la sépare de la zone dangereuse sera at-
teinte au plus tard dans un an, son épuise-
ment la mettra en face d'un - désastre.
5° Les stocks de matières premières et de
produits manufacturée ou bien sont épui-
sés, ou bien ont été réquisitionnés pour
l'armée. En dehors des milieux gouverne-
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cile, particulièrement pour le coton et les
cuirs. On entend beaucoup parler de pro-
duits de substitution, et on en rencontre
en toute occasion, mais le voile de la cen-
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encore capable de maintenir ses effectifs
au complet, mais elle ne le fait qu'en amin-
cissant les rangs de son armée économi-
que. Cette réduction du nombre de ses tra-
vailleurs menace sa capacité de résitetance
en risquant de diminuer sa production ali-
mentaire et industrielle. Elle approche de
la fin de ses ressources en hommes, bien
qu'elle en soit probablement plus éloignée
que de celle de ses ressources financières. »
— (O. K. Davis) New York Times, 1.4.
PRODUCTION
Russie. — De Kichenev : D'après les
données des zemstvos communaux, la su-
perficie des terrains emblavés a été réduite
de moitié en Bessarabie, ce qui entraînera
dans la récolte une réduction de 12 mil-
lions de pouds de blé ou d'orge — Dién.
26.3/8.4.
Espagne. — Le duc de Almodôvar del
Valle, ministre des travaux publics et du
commerce, a démenti l'affirmation qui lui a
été attribuée par un journal, selon laquelle
il y aurait abondance de charbon en Es-
pagne. Il déclare que, dans beaucoup de
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