Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-05-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 mai 1917 05 mai 1917
Description : 1917/05/05 (T6,N430). 1917/05/05 (T6,N430).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484928s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
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ISTÈaES VE LA GUERRE
2.
Er DES -
%41i.lpES liTUANGÈRES
i ---
N° 430
Paris, 5 mai 4947.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, - ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIEES
fi CRITIQUE DES OPERATIONS
?c^enta^- — La stratégie de Sir
tlell Us fLfaië est celle de la patience ; pa-
bl'ise' vigoureuse, et tendue pour
?!'ser ]PS, Actions violentes d'un adver-
■ U|i*e aui. plus puissant qu'au-
llÜi jamais plus puissant qu'au-
.ou du moins, qu'il y a quinze
pf's. Veut du sang-froid, du jugement,
gie lle de frapper dur et souvent, et l'éner-
m
sf riposté. pour écraser toute velléité
ij Pt'èrae' r Douglas Haig possède au
l ü. rnoe degré cet ensemble de qualités ;
j, rïionfr sur la Somme, et montre au-
Ui Somme, et montre au-
il11!1 sait quand il faut attendre,
eSSelltiel 11. faut frapper. Rien n'est plus
etItj que succès de la guerre, en ce mo-
ëarder notre pleine confiance
rp notre ^h U^ cornmandement. La situa-
tioin 1' aujoiidhui, est « étrangement inté-
! ante ,,
urite J, eUe est due, dans une large
Ur à 111 stratégie de Sir Douglas Haig;
%iïréable
el Ille eQ e à l'ennemi, 'elle offre, de se-
eWr'e llnserna.ie, plus de chances de pro-
eljp ParaH -
e Peut décISIOn. Bonne en elle-même,
erfiCiels voir. incertaine aux esprits su-
r faits' s~r aux autres. Et plusieurs
sur ^11618 .s'appuient nos espé-
^riCp ne peUVent être divulgués. Ayons
Conna Ilee, Ileore une fois. Il se peut que
Ve fllent Pa atteInt une crise décisive, sim-
Vers Parcp ^« Ue notre seconde poussée
?' et onquls deux sur trois de ses
irü.,Cé dllS l Parce que l'ennemi, ayant
Q,cbes, Se f fournaise tant de troupes
charras Une rOUe forcé de livrer près
et llce d'erfe bataIlle désespérée. Si toute
o t el' Une nouvelle retraite lui
est élevée nous a y ons obtenu ainsi un
jN 0n,e» nbiio Wons obtenu ainsi un
?!l s,^ta f aiissi considérable que celui d'au-
ci lesoni la guerre. Les contre-at-
ri>re s alar lesoLiiA^i10®11 cherche à ralentir
~t~~ ligne Drocourt-Quéant,
tiiïr'^ Iti dit-on in achevée, lui coûtent des
ff^iativpSlaîites lui coûtent des
rQpp 1Ve. II. es, et ne lui rendent point
certa® in désormais qu ,en
blP eilIlemi Douglas Haig
Sté'Mis n'endroit le plus sensl-
; la aussM? poussée n'a pas
°^i'èmP heureuse que la pre-
rele, semble avoir gagné
t de f+ ierrairt e%n ZeJ l'offensive
Q Q querité trè e, et les résultats obtenus
JWjfc le hJ. Ailles d^r?1119" Arleux n'est
qU'4 1'e e CLébord es de Drocourt ; sa prise
que e dé-bordernent croissant de Lens.
M M?, 8 ^4^1 en XL f°Pératlons choisi
ligf np K+est plus que jus-
f-ltannique sera un
peu Plus rqppr Ochée encore de celle de Dro-
et ?qUanH pression plus
\le f i llés, e Xereer fîî Pression plus
> ]j. attendre à
go/.{) Ils triorn patIence récompensée
(Ed)
— Les déclarations d'officiers et de sol-
date. français faits prisonniers lors de la
grande attaque du 16 avril, au cimetière
de Chavonne, dans la forêt de la côte ae
Bovette, au nord-ouest de la ferme de
Metz, sur la croupe de Beaulne et près de
la Cour Soupir, fournissent des détails ir-
réfutables .sur le plan de percée grandiose-
ment conçu par les Français, et que la
presse de l'Entente cherche à nier après
son échec. Ainsi le XX' corps devait dé-
clencher son attaque le 16 avril, à 6 heu-
res du matin, atteindre le village de Lier-
val, à 10 kilomètres au nord de l'Aisne et
occuper la plaine, à l'ouest de ce village,
jusqu'au canal, à peu près à hauteur du
village d'Urcel, tandis que le VIe corps,
opérant à la gauche du précédent, avait
pour mission de * pousser jusqu'à Chavi-
gnon et d'occuper ce village, ainsi que la
région voisine à l'ouest. Les détails d'exé-
cution de cet ordre fixent comme premier
objectif à la 39' division d'infanterie la
prise des positions allemandes du Chemin
des Dames, comme second objectif, l'occu-
pation de Lierval et de la plaine jusqu'au
canal. Pour cette manœuvre, le 153e régi-
ment, de la 39' division, devait exécuter
l'attaque, ses trois unités échelonnées en
profondeur, c'est-à-dire que le troisième
bataillon devait atteindre le premier objec-
tif, le second bataillon le deuxième objectif,
et le premier bataillon le troisième objectif.
Des instructions correspondantes avaient
été données aux régiments voisins, le 146e
et le 156e, tandis que Les 132e et 106e régi-
ments (56e division, du VIe corps d'armée)
avaient reçu l'ordre de marcher sur Cha-
vignon. Le 132e devait avancer le long du
canal, le 106' devait passer par le bois des
Gouttets-d'Or, enlever d'assaut la hauteur
de Bovette et continuer dans la direction
de la Croix sans Tête. — Magdeburg. Ztg.,
28.4.
Front balkanique. — Aucun événement
ne s'est produit qui montre que le général
Sarrail soit décidé à infliger aux Bulgares
la dure et salutaire leçon qu'ils méritent. Il
est cependant essentiel que cette armée jus-
tifie son existence en exerçant sur l'ennemi
une ipression équivalente à celle des armées
alliées sur le front occidental. Les raisons
militaires, politiques et sanitaires les plus
impérieuses exigent que l'on profite rapide-
ment et avec énergie du printemps en vue
de l'offensive dans les Balkans. Les Alliés
ont des obligations envers M. Vénizélos,
mais ils ne peuvent admettre que les opéra-
tions militaires dans les Balkans soient
compromises par des considérations secon-
daires Il s'agit de battre les Bulgares et de
rétablir les Serbes dans leurs pays : on ne
pourra y réussir qu'en procédant avec
énergie. — (Ed.) Times, 3.5.
Considérations d'ensemble. — Le but des
Allemands est de gagner du temps, du
temps pour achever l' « embranchement »
de Drocourt à Quéant, du temps pour que
les effets de la campagne sous-marine se
développent, du temps pour retarder l'éva-
cuation de la Flandre, qui suivrait tôt ou
tard la perte de Douai. Nous vivons des
jours de paradoxe. Notre armée cherche en
ce moment à battre les sous-marins. Le ma-
réchal Haig essaie de briser le centre alle-
mand, tandis que Hindenburg veut tourner
notre gauche, grâce aux sous-marins, et
couper les communications de notre armée.
Ne commettons jamais l'erreur de considé-
rer la situation militaire indépendamment
de la guerre sous-marine. Ce serait aussi-
peu militaire, aussi inepte que si nous nous
occupions uniquement du centre du front,
sans nous soucier des ailes ni des communi-
cations. La guerre est une course entre
notre offensive sur terre et les attaques des
sous-marins allemands. Le temps est un
facteur tellement important que de la rapi-
dité de notre progression sur le front occi-
dental peut dépendre la décision de. la
guerre. — (Student of War) Manchest.
Guard., 1.5.
COMMANDEMENT, ORGANISATION -
France. — La nomination du général Pé-
tain est un triomphe pour les éléments qui
ont constamment fait campagne pour obte-
nir une liaison plus étroite entre l'armée
et la Chambre. Maïs ce qu'il faut surtout
remarquer, c'est que l'énergie, le caractère
et l'intelligence du général Pétain méritent
d'être employés le plus largement possible.
— Pall Mall Gaz., 1.5.
Angleterre. — Les combats du 17 au
20.4 devant Gaza n'ont pas donné de résul-
tats décisifs. Nous en sommes revenus à la
guerre de tranchées, après avoir manqué
de peu l'occasion de prendre la ville, kf
mois dernier, par une attaque brusquée.
Notre stratégie a été prudente, jusqu'à,
l'excès. Le bruit d'un changement dans
le commandement court avec persistance.
Personne ne serait mieux à sa place
en Palestine, que le général Smuts.
Ce soldat possède une vaste expérience,,
une intelligence puissante, la prudence et
l'esprit d'initiative et d'invention. Nulle tâ-
che ne lui conviendrait mieux. — (Ed.)
Manchest. Guard., 30.4.
Hollande. — Depuis quelque temps, plu-
sieurs usines, provisoirement consacrées à
la fabrication des munitions, ont été trans-
férées d'Appingedam, de Winschoten et de
Deventer à l'intérieur de « la ligne des
eaux ». — Volk, 17.4.
— Le Staatscourant [journal officiel des
Pays-Bas], publie une ordonnance royale
prescrivant à tout Hollandais de 30 à 40
ans qui aurait eu un remplaçant ou aurait
été exempté du service militaire pour quel-
que raison que ce soit, de se faire, inscrire-
pour le Landstorm. — Ibid.
, PERTES
Allemagne. — Sur le front on m'a con-
firmé de différents côtés la façon honteuse
dont les Français ont menti quant au chif-
fre des prisonniers faits le premier jour
de leur offensive. Ils n'ont pas voulu être
ISTÈaES VE LA GUERRE
2.
Er DES -
%41i.lpES liTUANGÈRES
i ---
N° 430
Paris, 5 mai 4947.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, - ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIEES
fi CRITIQUE DES OPERATIONS
?c^enta^- — La stratégie de Sir
tlell Us fLfaië est celle de la patience ; pa-
bl'ise' vigoureuse, et tendue pour
?!'ser ]PS, Actions violentes d'un adver-
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llÜi jamais plus puissant qu'au-
.ou du moins, qu'il y a quinze
pf's. Veut du sang-froid, du jugement,
gie lle de frapper dur et souvent, et l'éner-
m
sf riposté. pour écraser toute velléité
ij Pt'èrae' r Douglas Haig possède au
l ü. rnoe degré cet ensemble de qualités ;
j, rïionfr sur la Somme, et montre au-
Ui Somme, et montre au-
il11!1 sait quand il faut attendre,
eSSelltiel 11. faut frapper. Rien n'est plus
etItj que succès de la guerre, en ce mo-
ëarder notre pleine confiance
rp notre ^h U^ cornmandement. La situa-
tioin 1' aujoiidhui, est « étrangement inté-
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Ur à 111 stratégie de Sir Douglas Haig;
%iïréable
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eWr'e llnserna.ie, plus de chances de pro-
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e Peut décISIOn. Bonne en elle-même,
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r faits' s~r aux autres. Et plusieurs
sur ^11618 .s'appuient nos espé-
^riCp ne peUVent être divulgués. Ayons
Conna Ilee, Ileore une fois. Il se peut que
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Q,cbes, Se f fournaise tant de troupes
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et llce d'erfe bataIlle désespérée. Si toute
o t el' Une nouvelle retraite lui
est élevée nous a y ons obtenu ainsi un
jN 0n,e» nbiio Wons obtenu ainsi un
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ci lesoni la guerre. Les contre-at-
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~t~~ ligne Drocourt-Quéant,
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qU'4 1'e e CLébord es de Drocourt ; sa prise
que e dé-bordernent croissant de Lens.
M M?, 8 ^4^1 en XL f°Pératlons choisi
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f-ltannique sera un
peu Plus rqppr Ochée encore de celle de Dro-
et ?qUanH pression plus
\le f i llés, e Xereer fîî Pression plus
> ]j. attendre à
go/.{) Ils triorn patIence récompensée
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— Les déclarations d'officiers et de sol-
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grande attaque du 16 avril, au cimetière
de Chavonne, dans la forêt de la côte ae
Bovette, au nord-ouest de la ferme de
Metz, sur la croupe de Beaulne et près de
la Cour Soupir, fournissent des détails ir-
réfutables .sur le plan de percée grandiose-
ment conçu par les Français, et que la
presse de l'Entente cherche à nier après
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village d'Urcel, tandis que le VIe corps,
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pour mission de * pousser jusqu'à Chavi-
gnon et d'occuper ce village, ainsi que la
région voisine à l'ouest. Les détails d'exé-
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des Dames, comme second objectif, l'occu-
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ment, de la 39' division, devait exécuter
l'attaque, ses trois unités échelonnées en
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bataillon devait atteindre le premier objec-
tif, le second bataillon le deuxième objectif,
et le premier bataillon le troisième objectif.
Des instructions correspondantes avaient
été données aux régiments voisins, le 146e
et le 156e, tandis que Les 132e et 106e régi-
ments (56e division, du VIe corps d'armée)
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vignon. Le 132e devait avancer le long du
canal, le 106' devait passer par le bois des
Gouttets-d'Or, enlever d'assaut la hauteur
de Bovette et continuer dans la direction
de la Croix sans Tête. — Magdeburg. Ztg.,
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ne s'est produit qui montre que le général
Sarrail soit décidé à infliger aux Bulgares
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est cependant essentiel que cette armée jus-
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guerre de tranchées, après avoir manqué
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l'excès. Le bruit d'un changement dans
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sieurs usines, provisoirement consacrées à
la fabrication des munitions, ont été trans-
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Deventer à l'intérieur de « la ligne des
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— Le Staatscourant [journal officiel des
Pays-Bas], publie une ordonnance royale
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été exempté du service militaire pour quel-
que raison que ce soit, de se faire, inscrire-
pour le Landstorm. — Ibid.
, PERTES
Allemagne. — Sur le front on m'a con-
firmé de différents côtés la façon honteuse
dont les Français ont menti quant au chif-
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