Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 avril 1917 30 avril 1917
Description : 1917/04/30 (T6,N425). 1917/04/30 (T6,N425).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484923q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
NLSTÈRES -DE LA GUERRE
INISTÈRES -DE LA GUERRE
2- Bail)
ET DES
AFPAIP.ES ÉTRANGÈRES
--
N° 425
Paris, 30 avril 1947.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
tioOnt occidental. - Militairement, l'ac-
anoirançaise est d'une grande im-
?0rtanp dans l'économie de la guerre.
iaMis que l'Allemagne, pressée par de
Sraves C0Ssités intérieures, se préparait
recnpin ses forces et à réorganiser ses
ftonfuellhr ses forces et à réorganiser ses
COnt s en Vue d'une tentative désespérée
tells re les Points les plus. sensibles des dé-
Ílboesl ennemies, l'offensive anglo-française
pouru eVersé tous ses plans et lui a enlevé,
tiv e
Pour quelque temps au moins, toute initia-
(i t al' néral Carlo Corsi) Tribuna
-
is et Français attaquent à tour
l'acti e. Ils n'ont pas encore pu réaliser
on
etion« °m1^nune- Pendant qu'en Champa-
les ASlr 1Aisne une pause s'est établie,
tOis, HllS reprennent leur poussée en Ar-
Jis.
00. a leI, 22 &vril, entre Loos et la Scarpe,
a Dern *}1 le tonnerre ininterrompu des
dgé11 gU1, le 21., à 4 heures du matin, a
d eu violent de rafale. L'ennemi
par aU VIser Lens qui n'est plus qu'un tas
ctiones. Sr l'Aisne, la série des petites
à?0r>s nnri^r UUle- Partout les Français ont
e repou, avec de lourdes pertes. Par
contre non ayons pu corriger notre posi-
ll lvloiit nord de Prosnes, sur la cote 257,
Nous avons réalisé une pe-
DOllVait n?e à l est de Suippes. Comme on
nrUVait sV Riit endre, la ville de Reims a eu
I df>^Uve-vn souffrir. ville de Reims a eu
Souffrir. Les Français recom-
le la Ca u, essayer de convertir les tours
litv ♦ e en postes d'observation.
ils déclareront que c'est une nécessité mi-
ce ils endossent la rçg-
)%WSrae i3iHté ri c's contre-mesure's militaires
Qtld qUi s,, Il n est pas de pointeur alle-
Itie lriorulmn', §aîté de cœur, le magni-
Qelgel' de ent. Cependant on, ne. saurait
de ini - de manquer à son devoir et
^Utv^oignp
Plus de respect pour les mo-
ançais qu les Français eux-
r Max Osborn) Vosische Ztg.,
le,, cireoii stances atmos-phé-
tiaes défa. les circonstances atmosphé-
t a s' l'activité de notre avia-
3 été inmt®a rrornPue le 22 avril. L'enne.
^e aPPareils dont six sont
8(\11 es e*Ure nos,.. mains. Les multiples at-
!. contre ,
i US contre plOS ballons captifs ont été
Par contre, nous avons réus-
re ballons-en flammes. Le
di1111, le lieuflehthOf.en a descendu son 46e
drille r, ,e iviopu7tAR n W son 20e L'esca-
~'i .-Son 1(Vie en commande vient
\L^àwi^ntpri^X1011 à son tableau. Nos
terre aVailler Ilterle et d'artillerie continuent
de travailler en umon avec les troupes de
Si AJ!«- zt9-, 25.4.
dn',0lïs*iri?'^aOtriU°n2 S ^enseinble. — L'Entente
doit persister dans ses opérations si bien
1 ns oublier toutefois que si
II.. S sans oublier toutefois que si
l'honneur et la gioire de l'enfoncement re-
vient aux Anglais et aux Français, le mé-
rite d'avoir permis ce résultat revient à
toutes les armées de l'Entente, et spéciale-
ment à notre armée qui a distrait des for-
ces ennemies considérables du front occi-
dental allemand et a troublé les plans de
l'Etat-Major ennemi. Si cette coopération
de l'armée italienne n'est pas manifeste,
elle est néanmoins réelle et des plus effi-
caces, étant donnée la menace permanente
qu'elle fait peser sur le front du Trentin et
des Alpes Juliennes. On ne peut donc con-
sidérer l'enfoncement du front allemand
comme l'œuvre unique des valeureuses ar-
mées franco-anglaises, mais comme étant
bien l'œuvre de toute l'Entente. Et il con-
vient d'établir ce point dès maintenant, pour
ne pas retomber dans l'erreur commise par
bon nombre de critiques militaires lors-
qu'ils apprécient les événements. Esercilo
Italiano, 26.4
MATERIEL
Etats-Unis. — De 1908 à 1916, le Gouver-
nement américain n'a presque rien fait
pour encourager l'industrie de l'aviation.
En CES huit années, il n'a commandé aux
constructeurs que 59 avions. Aussi, en 1916,
quand, éveillé à la nécessité de développer
ses ressources militaires, il commanda
366 avions pour l'armée, il ne put s'en faire
livrer que 64. Mais on assure que la situa-
tion va s'améliorer, et on espère accroître
la production de telle manière que les Etats-
Unis pourront acheter : 640 avions en 1917 ;
2:500 en 1918 et 4.000 en 1919. — Brooklyn
Eagle, 25.3.
Puissances centrales. — Alors que l'An-
gleterre a réussi en deux ans à se créer une
armée, les Puissances centrales n'ont pu
be créer une puissante flotte, car la cons-
truction d'une division de vaisseaux de li-
gne exige plus de temps que la constitution
d'une armée de deux millions d'hommes.
Mais l'Allemagne, par un effort merveil-
leux de son industrie, a construit une flotte
de sous-marins ; cette flotte aujourd'hui
étrangle l'Angleterre dont, la tête s'incline
déjà. L'Allemagne doit cette flotte au patrio-
tisme de ses industriels qui ont mieux aimé
travailler à la victoire du pays -que gagner
de gros dividendes. — Reichspost, 25.4.
INTERNÉS
v
Russie. - Le Gouvernement provisoire
a pris connaissance du rapport des minis-
tres des Affaires Etrangères et de l'Agri-
culture sur les sujets des pays belligérants
qui ont été emmenés en Russie lors des of-
fensives de 1914 et de 1915 et ont été in-
ternés. Leur loyauté envers leur patrie a
été la seule cause de leur internement. Es-
timant qu'on ne peut considérer ce senti-
ment comme un crime ni comme une rai-
son pour les expulser des régions enva-
hies et les emmener en Russie, le Gou-
vernement provisoire a décidé de libérer
toute cette catégorie de prisonniers civils,
de leur venir en aide matériellement et en-
fin de former une Commission spéciale dans
laquelle entreront des représentants des Mi-
nistères de la Guerre, de la Justice, de
l'Intérieur et des Affaires Etrangères, qui
étudiera la possibilité de rapatrier ces
internés. — Rousskia Viédomosti, 23.3/5.4.
ESPIONNAGE
Norvège. — Le Bergens Aftenblad dit
que l'on vient de découvrir une grande af-
faire d'espionnage à Bergen. L'enquête est
faite à huis clos ; le journal critique ce pro-
cédé. — Tidens Tegn, 12.4.
«ob-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Grèce. — Un récent décret-loi autorise le
ministre de l'Economie nationale à mettre
en adjudication l'exploitation des mines de
lignite et de soufre que les concessionnaires
ont cessé d'exploiter depuis plus de 10 ans.
Le montant de l'adjudication sera versé aux
concessionnaires, moyennant l'accomplisse-
ment de certaines formalités, indiquées par
le décret. — Néa Himéra, 29.3/11.4.
BLOCUS
Le ministre d'Allemagne à Santiago a
informé le Gouvernement chilien que les
navires de guerre britanniques opéraient
sur le littoral, qu'ils faisaient du charbon
sur les côtes de la province de Coquimbo
et qu'ils demeuraient jusqu'à trois jours
dans de petits ports. Le ministre demande
qu'une enquête immédiate soit faite à ce
sujet. — Nacion, 24.3.
La guerre sous-marine à outrance. - Il
est vain de nier que les sous-marins eur
nemis ont accompli l'œuvre destructrice
que les Allemands, en espéraient. M. Lloyd
George, dans son discours d'hier, fn'a pas
dit la quantité de tonnage coulée jusqu'à
ce jour ; moins de rélioenœ vuudfâit
mieux ; il a simplement déclaré qu.., pen-
dant les derniers mois de 1916. le tonnage
perdu faisait une moyenne annuelle de plu-
sieurs centaines de milliers de tonnes ; il
aurait pu ajouter que, pendant ces trois
derniers mois, cette moyenne s'est élevée
à plusieurs millions de tonnes. Depuis,
elle a monté et monte encore. Malgré CeS
résultats, il n v a aucun signe de famitne
ou même de pénurie alimentaire en Gran-
de-Bretagne. La seule denrée qui ait maii-
qué est la pomme de terre, pour laquelle
l'Angleterre ne dépend pas de ses impor-
tations. La seule denrée dont on ait été
un peu à court est le sucre : mais il en
est ainsi depuis le début de la guerre. —
M. Lloyd George a expliqua que cet état
de çhoses était dû à la restriction des im-
portations et à l'affectation exclusive de la
marine marchande aux objets de première
INISTÈRES -DE LA GUERRE
2- Bail)
ET DES
AFPAIP.ES ÉTRANGÈRES
--
N° 425
Paris, 30 avril 1947.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
tioOnt occidental. - Militairement, l'ac-
anoirançaise est d'une grande im-
?0rtanp dans l'économie de la guerre.
iaMis que l'Allemagne, pressée par de
Sraves C0Ssités intérieures, se préparait
recnpin ses forces et à réorganiser ses
ftonfuellhr ses forces et à réorganiser ses
COnt s en Vue d'une tentative désespérée
tells re les Points les plus. sensibles des dé-
Ílboesl ennemies, l'offensive anglo-française
pouru eVersé tous ses plans et lui a enlevé,
tiv e
Pour quelque temps au moins, toute initia-
(i t al' néral Carlo Corsi) Tribuna
-
is et Français attaquent à tour
l'acti e. Ils n'ont pas encore pu réaliser
on
etion« °m1^nune- Pendant qu'en Champa-
les ASlr 1Aisne une pause s'est établie,
tOis, HllS reprennent leur poussée en Ar-
Jis.
00. a leI, 22 &vril, entre Loos et la Scarpe,
a Dern *}1 le tonnerre ininterrompu des
dgé11 gU1, le 21., à 4 heures du matin, a
d eu violent de rafale. L'ennemi
par aU VIser Lens qui n'est plus qu'un tas
ctiones. Sr l'Aisne, la série des petites
à?0r>s nnri^r UUle- Partout les Français ont
e repou, avec de lourdes pertes. Par
contre non ayons pu corriger notre posi-
ll lvloiit nord de Prosnes, sur la cote 257,
Nous avons réalisé une pe-
DOllVait n?e à l est de Suippes. Comme on
nrUVait sV Riit endre, la ville de Reims a eu
I df>^Uve-vn souffrir. ville de Reims a eu
Souffrir. Les Français recom-
le la Ca u, essayer de convertir les tours
litv ♦ e en postes d'observation.
ils déclareront que c'est une nécessité mi-
ce ils endossent la rçg-
)%WSrae i3iHté ri c's contre-mesure's militaires
Qtld qUi s,, Il n est pas de pointeur alle-
Itie lriorulmn', §aîté de cœur, le magni-
Qelgel' de ent. Cependant on, ne. saurait
de ini - de manquer à son devoir et
^Utv^oignp
Plus de respect pour les mo-
ançais qu les Français eux-
r Max Osborn) Vosische Ztg.,
le,, cireoii stances atmos-phé-
tiaes défa. les circonstances atmosphé-
t a s' l'activité de notre avia-
3 été inmt®a rrornPue le 22 avril. L'enne.
^e aPPareils dont six sont
8(\11 es e*Ure nos,.. mains. Les multiples at-
!. contre ,
i US contre plOS ballons captifs ont été
Par contre, nous avons réus-
re ballons-en flammes. Le
di1111, le lieuflehthOf.en a descendu son 46e
drille r, ,e iviopu7tAR n W son 20e L'esca-
~'i .-Son 1(Vie en commande vient
\L^àwi^ntpri^X1011 à son tableau. Nos
terre aVailler Ilterle et d'artillerie continuent
de travailler en umon avec les troupes de
Si AJ!«- zt9-, 25.4.
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doit persister dans ses opérations si bien
1 ns oublier toutefois que si
II.. S sans oublier toutefois que si
l'honneur et la gioire de l'enfoncement re-
vient aux Anglais et aux Français, le mé-
rite d'avoir permis ce résultat revient à
toutes les armées de l'Entente, et spéciale-
ment à notre armée qui a distrait des for-
ces ennemies considérables du front occi-
dental allemand et a troublé les plans de
l'Etat-Major ennemi. Si cette coopération
de l'armée italienne n'est pas manifeste,
elle est néanmoins réelle et des plus effi-
caces, étant donnée la menace permanente
qu'elle fait peser sur le front du Trentin et
des Alpes Juliennes. On ne peut donc con-
sidérer l'enfoncement du front allemand
comme l'œuvre unique des valeureuses ar-
mées franco-anglaises, mais comme étant
bien l'œuvre de toute l'Entente. Et il con-
vient d'établir ce point dès maintenant, pour
ne pas retomber dans l'erreur commise par
bon nombre de critiques militaires lors-
qu'ils apprécient les événements. Esercilo
Italiano, 26.4
MATERIEL
Etats-Unis. — De 1908 à 1916, le Gouver-
nement américain n'a presque rien fait
pour encourager l'industrie de l'aviation.
En CES huit années, il n'a commandé aux
constructeurs que 59 avions. Aussi, en 1916,
quand, éveillé à la nécessité de développer
ses ressources militaires, il commanda
366 avions pour l'armée, il ne put s'en faire
livrer que 64. Mais on assure que la situa-
tion va s'améliorer, et on espère accroître
la production de telle manière que les Etats-
Unis pourront acheter : 640 avions en 1917 ;
2:500 en 1918 et 4.000 en 1919. — Brooklyn
Eagle, 25.3.
Puissances centrales. — Alors que l'An-
gleterre a réussi en deux ans à se créer une
armée, les Puissances centrales n'ont pu
be créer une puissante flotte, car la cons-
truction d'une division de vaisseaux de li-
gne exige plus de temps que la constitution
d'une armée de deux millions d'hommes.
Mais l'Allemagne, par un effort merveil-
leux de son industrie, a construit une flotte
de sous-marins ; cette flotte aujourd'hui
étrangle l'Angleterre dont, la tête s'incline
déjà. L'Allemagne doit cette flotte au patrio-
tisme de ses industriels qui ont mieux aimé
travailler à la victoire du pays -que gagner
de gros dividendes. — Reichspost, 25.4.
INTERNÉS
v
Russie. - Le Gouvernement provisoire
a pris connaissance du rapport des minis-
tres des Affaires Etrangères et de l'Agri-
culture sur les sujets des pays belligérants
qui ont été emmenés en Russie lors des of-
fensives de 1914 et de 1915 et ont été in-
ternés. Leur loyauté envers leur patrie a
été la seule cause de leur internement. Es-
timant qu'on ne peut considérer ce senti-
ment comme un crime ni comme une rai-
son pour les expulser des régions enva-
hies et les emmener en Russie, le Gou-
vernement provisoire a décidé de libérer
toute cette catégorie de prisonniers civils,
de leur venir en aide matériellement et en-
fin de former une Commission spéciale dans
laquelle entreront des représentants des Mi-
nistères de la Guerre, de la Justice, de
l'Intérieur et des Affaires Etrangères, qui
étudiera la possibilité de rapatrier ces
internés. — Rousskia Viédomosti, 23.3/5.4.
ESPIONNAGE
Norvège. — Le Bergens Aftenblad dit
que l'on vient de découvrir une grande af-
faire d'espionnage à Bergen. L'enquête est
faite à huis clos ; le journal critique ce pro-
cédé. — Tidens Tegn, 12.4.
«ob-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
Grèce. — Un récent décret-loi autorise le
ministre de l'Economie nationale à mettre
en adjudication l'exploitation des mines de
lignite et de soufre que les concessionnaires
ont cessé d'exploiter depuis plus de 10 ans.
Le montant de l'adjudication sera versé aux
concessionnaires, moyennant l'accomplisse-
ment de certaines formalités, indiquées par
le décret. — Néa Himéra, 29.3/11.4.
BLOCUS
Le ministre d'Allemagne à Santiago a
informé le Gouvernement chilien que les
navires de guerre britanniques opéraient
sur le littoral, qu'ils faisaient du charbon
sur les côtes de la province de Coquimbo
et qu'ils demeuraient jusqu'à trois jours
dans de petits ports. Le ministre demande
qu'une enquête immédiate soit faite à ce
sujet. — Nacion, 24.3.
La guerre sous-marine à outrance. - Il
est vain de nier que les sous-marins eur
nemis ont accompli l'œuvre destructrice
que les Allemands, en espéraient. M. Lloyd
George, dans son discours d'hier, fn'a pas
dit la quantité de tonnage coulée jusqu'à
ce jour ; moins de rélioenœ vuudfâit
mieux ; il a simplement déclaré qu.., pen-
dant les derniers mois de 1916. le tonnage
perdu faisait une moyenne annuelle de plu-
sieurs centaines de milliers de tonnes ; il
aurait pu ajouter que, pendant ces trois
derniers mois, cette moyenne s'est élevée
à plusieurs millions de tonnes. Depuis,
elle a monté et monte encore. Malgré CeS
résultats, il n v a aucun signe de famitne
ou même de pénurie alimentaire en Gran-
de-Bretagne. La seule denrée qui ait maii-
qué est la pomme de terre, pour laquelle
l'Angleterre ne dépend pas de ses impor-
tations. La seule denrée dont on ait été
un peu à court est le sucre : mais il en
est ainsi depuis le début de la guerre. —
M. Lloyd George a expliqua que cet état
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