Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 avril 1917 25 avril 1917
Description : 1917/04/25 (T6,N420). 1917/04/25 (T6,N420).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484918d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
QNISTÈfiES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., Ban)
ET DES
*** £ ÉTRANGÈRES
N° 420
Paris, 25 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
* QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
ter occidental. — Il est inutile d'impu-
ter 'lux Alleiiiands des objectifs hypothéti-
le s Car ils nous en ont eux-mêmes fourni
k cat complet. Le plan de retraite de
l'off enurg n'a ni évité, ni même retardé
l'ofîeri S!ye alliée. Elle n'a pas mis fin à la
guerre de Positions, qui n'a fait que recom-
41el, ee" SUr un nouveau front. Elle n'a pas
POUr aux armées allemandes du champ
toUt manœuvrer, car les Alliés sont par-
et, i0e; n °?^act avec les nouvelles positions,
avoir perdu l'initiative, tirent de
des bl le meilleur parti possible en faisant
dans b es dans les lignes — et surtout
dari 'les forces de l'ennemi. — Le « rac-
(¡Yoilssement du front » ne semble pas
frOllt sevi davantage aux Allemands. Le
ftt alii
q cré allié, éduit d'environ 50 kilomètres,
? Cr £ é des disponibilités pour l'offensive ac-
l)tl côté de l'ennemi, la même ré-
POUr tSemble avoir eu beaucoup moins
pour but de concentrer des troupes en vue
attaQ (iue que d'adapter le front aux
y ait d s. dIsponibles; il semble bien qu'on
1 déjà f ^es prélèvements sérieux sur
réserVA fait des prélèvements sérieux sur
E rve sratégique. Morning Post, 21.4.
Une a~ dépit de l'inaction apparente qui
aotn ii ment dans la région de Lens,
réalité l able course de vitesse y met en
11tands aiiv prises les Anglais et les Alle-
rQ,Irld s. r es uns préparent une nouvelle
VqOilà e'n les autres une nouvelle retraite.
Qiv , e se fî?tmaintenant sur le front occi-
-
e se fait rn ainteiiant sur le front occi-
e, qUe nos a pas de position, si forte soit-
^ettanf , ouPes ne puissent emporter
&ù est la ant l temps. Combien de temps ?
S n- S'il en faut beaucoup, la
ne Sp Ia pas décidée avant l'arrivée
\le allcent l' l'l.es. Par contre, si les choses
îtVanîCetU ranv1 1Tlent, nous avons chance
de relli PIrter cette année des avantages
e cUée cas OÙ une fois la Flandre
SoS,i e Par Allemands, les opérations
a.ll lèreS neralent à proximité de leurs
te °ntii 1?», ils , abandonneraient la lutte,
5 5 rM'endrp iî venue des millions d'hom-
l'Am
i?s}er G^'qu,e- - (Student of War)
é offens4 uardwn, id.
6 >offen VefranÇaise, modèle de pous-
a.tiR :on ,.n.perdu toute son intensité
i>! W: °n dirai' /lUe les assaillants sont
1 7* Par ]0n
h r^,1friorme effort ou décou-
Ove bataiiip ïx Positif très réduit de
pe tr> l'oh Et c'est là une nouvelle
¡ °1.18 rOIle d bJecbf françnis était de faire
flp ïée dans i lignes allemandes.
Nous in«? ,v°ng m A] er cptte bataille du
M» brè It Gdrr/e bdMait. des Français. Le
ira ble ; la manière d'ouvrir
rl, Parraiternent conçue; mais les
lIla.nde pas prévu que les bat-
S les mieux placées étaient
celles de l'arrière. D'où une épouvantable
réaction, une horrible hécatombe dans les
troupes du général Nivelle. Sans doute, les
soldats français se sont couverts de gloire,
mais n'est-ce pas le cas de rappeler cet
axiome de l'art de la guerre : « Il vaut
mieux une mauvaise victoire qu'une défaite
sublime » ? (H. Taube) Correo Espanol, 19.4.
— Les Allemands ont repris aux divi-
sions françaises, composées de nègres, les
petites portions des bois, situés entre Moron-
villiers et Auberive. Hourrah pour les Sé-
négalais ! Si les Alliés triomphent (ce qui
n'arrivera pas), les Sénégalais pourront, en
toute justice, dire, de retour chez eux, que
la civilisation européenne a été sauvée, en
grande partie, grâce à eux. Et ils finiront
par nous regarder dédaigneusement. -
(Armando Guerra) Debate, 20.4.
ORGANISATION
Allemagne. — On sait que les matelots
des sous-marins reçoivent assez facilement
la croix de fer. Mais pour rendre la beso-
gne aussi alléchante qu'elle est dange-
reuse, les équipages des sous-marins tou-
chent 10 de plus que ceux de la marine
ordinaire. Chaque voyage de 21 jours
donne droit à 2 jours de permission
que les hommes reçoivent en bloc deux
fois par an. Il existe aussi un sys-
tème de primes. Les équipages touchent
50 de la valeur de chaque bateau saisi,
et 15 •/• de la valeur, déclarée aux So-
ciétés d'assurances, de tout bateau coulé.
Il existe une prime spéciale pour les com-
mandants qui battent le record des tor-
pillages de navires de guerre ennemis ou
qui font des actions d'éclat. Ce règlement
n'influe-t-il pas sur les torpillages que le
Gouvernement de Berlin, dans ses répon-
ses officielles, appelle des « méprises » ?
- Telegraaf, 8.4.
RECRUTEMENT
Italie. — Un décret de la lieutenance en
date du 17.4 abaisse à 1 m. 50 la limite
de taille pour l'aptitude au service mili-
taire. Une révision nouvelle sera faite pour
toutes les classes de 1889 à 1898 'inclus. —
Resto del Carlino, 18.4.
Autriche-Hongrie. — De nouveaux con-
seils de revision sont annoncés ; deux caté-
gories d'hommes appartenant aux classes
du landsturm devront s'y présenter : 1° les
cinq classes les plus anciennes de 1867 à
1872 ; elles sont convoquées pour la 4e fois
devant le conseil de revision, alors que la
4e revision des plus jeunes classes, de 1872
à 1891, a déjà eu lieu en mars ; 2° tous les
hommes appartenant aux classes du lands-
turm de 1867 à 1893 qui étaient jusqu'ici
dispensés de se présenter devant les con-
seils de revision. Seuls les hommes mis en
congé ou réformés après le 30 novembre
1916 par voie de contre-visite sont dispen-
sés de répondre à cette convocation. Les
conseils de revision auront lieu entre le
17 mai et le 14 juin. La convocation s'ap-
plique aussi bien aux sujets de Bosnie et
d'Herzégovine qu'aux citoyens autrichiens
et hongrois. — Neue Freie Presse, 19.4.
-.00-
QUESTIONS ECONOMIQUES
BLOCUS
De New-York : M. Lester Roberts, négo-
ciant en café à Pernambouc, rapporte que le
21 février, les deux navires allemands qui
exerçaient la piraterie dans les eaux sud-
américaines, furent détruits par le croiseur
anglais, l'Amethyst. Un autre croiseur ra-
pide et léger, peint et rendu complètement
méconnaissable, servit d'appât. Il manœu-
vra longtemps le long des côtes, à allure
lente et essoufflée, sans succès. Puis le 21
février, deux navires mystérieux s'élan-
cèrent sur lui à toute vitesse. Fuyant de-
vant eux à toute allure, il lança des si-
gnaux par le sans fil ; et aussitôt que l'Ame-
thyst fut en vue, il vira de bord, se décou-
vrit et alors commença un combat qui dura
six heures. Les deux croiseurs anglais du-
rent gagner le port de Pernambouc pour
d'assez légères réparations, laissant som-
brer, à environ 60 milles de là, les deux pi-
rates. Ceux-ci avaient détruit vingt vais-
seaux marchands. Boston Transcript, 22.3.
Grèce. — Le cargo Athanasios est enfin
arrivé d'Amérique au Pirée. Parti de New-
York le 26.1/8.2 avec un chargement de blé,
de légumes secs et de fers, il fut obligé
quelques heures après son départ, de reve-
nir à New-York pour une réparation de
machines. Il s'arrêta à Oran pour charbon-
ner. Les autorités françaises l'y retinrent
15 jours, puis l'envoyèrent à Argostoli (Cé-
phalonie), où il débarqua 700 tonnes de blé.
De là il fut envoyé à Corfou, où il débar-
qua 800 autres tonnes. Il en partit pour le
Pirée, via Milo. Entre Gibraltar et Argos-
toli, il n'aurait pas rencontré moins de six
sous-marins allemands, qui l'arraisonnè-
rent, mais le laissèrent passer. — Hestia,
23.3/5.4.
La guerre sous-marine à outrance. — ..Je
Tanger, 17.4 : Les nouvelles des torpillages
répétés de navires, aux environs du Cap
Spartel. causent ici une énorme impres-
sion. Elles se sont propagées à l'intérieur
du Maroc avec des exagérations véritable-
ment fantastiques. Les cinq bateaux coulés
dernièrement l'ont été au même endroit. —
Diario Universal, 18.4.
— En dépit des résultats obtenus, au
cours des deux derniers mois, par l'in-
tensification de notre guerre sous-marine,
les sceptiques ne cessent de manifester
leurs doutes. Ils répètent à qui veut l'en-
tendre que de nombreux navires sont ar-
rivés dans un port français de la Méditer-
ranée. Ils dénoncent un chiffre important
de bateaux qui trafiquent entre les ports
de Scandinavie ou de Hollande et l'An-
(E.-M.-A., Ban)
ET DES
*** £ ÉTRANGÈRES
N° 420
Paris, 25 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
* QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
ter occidental. — Il est inutile d'impu-
ter 'lux Alleiiiands des objectifs hypothéti-
le s Car ils nous en ont eux-mêmes fourni
k cat complet. Le plan de retraite de
l'off enurg n'a ni évité, ni même retardé
l'ofîeri S!ye alliée. Elle n'a pas mis fin à la
guerre de Positions, qui n'a fait que recom-
41el, ee" SUr un nouveau front. Elle n'a pas
POUr aux armées allemandes du champ
toUt manœuvrer, car les Alliés sont par-
et, i0e; n °?^act avec les nouvelles positions,
avoir perdu l'initiative, tirent de
des bl le meilleur parti possible en faisant
dans b es dans les lignes — et surtout
dari 'les forces de l'ennemi. — Le « rac-
(¡Yoilssement du front » ne semble pas
frOllt sevi davantage aux Allemands. Le
ftt alii
q cré allié, éduit d'environ 50 kilomètres,
? Cr £ é des disponibilités pour l'offensive ac-
l)tl côté de l'ennemi, la même ré-
POUr tSemble avoir eu beaucoup moins
pour but de concentrer des troupes en vue
attaQ (iue que d'adapter le front aux
y ait d s. dIsponibles; il semble bien qu'on
1 déjà f ^es prélèvements sérieux sur
réserVA fait des prélèvements sérieux sur
E rve sratégique. Morning Post, 21.4.
Une a~ dépit de l'inaction apparente qui
aotn ii ment dans la région de Lens,
réalité l able course de vitesse y met en
11tands aiiv prises les Anglais et les Alle-
rQ,Irld s. r es uns préparent une nouvelle
VqOilà e'n les autres une nouvelle retraite.
Qiv , e se fî?tmaintenant sur le front occi-
-
e se fait rn ainteiiant sur le front occi-
e, qUe nos a pas de position, si forte soit-
^ettanf , ouPes ne puissent emporter
&ù est la ant l temps. Combien de temps ?
S n- S'il en faut beaucoup, la
ne Sp Ia pas décidée avant l'arrivée
\le allcent l' l'l.es. Par contre, si les choses
îtVanîCetU ranv1 1Tlent, nous avons chance
de relli PIrter cette année des avantages
e cUée cas OÙ une fois la Flandre
SoS,i e Par Allemands, les opérations
a.ll lèreS neralent à proximité de leurs
te °ntii 1?», ils , abandonneraient la lutte,
5 5 rM'endrp iî venue des millions d'hom-
l'Am
i?s}er G^'qu,e- - (Student of War)
é offens4 uardwn, id.
6 >offen VefranÇaise, modèle de pous-
a.tiR :on ,.n.perdu toute son intensité
i>! W: °n dirai' /lUe les assaillants sont
1 7* Par ]0n
h r^,1friorme effort ou décou-
Ove bataiiip ïx Positif très réduit de
pe tr> l'oh Et c'est là une nouvelle
¡ °1.18 rOIle d bJecbf françnis était de faire
flp ïée dans i lignes allemandes.
Nous in«? ,v°ng m A] er cptte bataille du
M» brè It Gdrr/e bdMait. des Français. Le
ira ble ; la manière d'ouvrir
rl, Parraiternent conçue; mais les
lIla.nde pas prévu que les bat-
S les mieux placées étaient
celles de l'arrière. D'où une épouvantable
réaction, une horrible hécatombe dans les
troupes du général Nivelle. Sans doute, les
soldats français se sont couverts de gloire,
mais n'est-ce pas le cas de rappeler cet
axiome de l'art de la guerre : « Il vaut
mieux une mauvaise victoire qu'une défaite
sublime » ? (H. Taube) Correo Espanol, 19.4.
— Les Allemands ont repris aux divi-
sions françaises, composées de nègres, les
petites portions des bois, situés entre Moron-
villiers et Auberive. Hourrah pour les Sé-
négalais ! Si les Alliés triomphent (ce qui
n'arrivera pas), les Sénégalais pourront, en
toute justice, dire, de retour chez eux, que
la civilisation européenne a été sauvée, en
grande partie, grâce à eux. Et ils finiront
par nous regarder dédaigneusement. -
(Armando Guerra) Debate, 20.4.
ORGANISATION
Allemagne. — On sait que les matelots
des sous-marins reçoivent assez facilement
la croix de fer. Mais pour rendre la beso-
gne aussi alléchante qu'elle est dange-
reuse, les équipages des sous-marins tou-
chent 10 de plus que ceux de la marine
ordinaire. Chaque voyage de 21 jours
donne droit à 2 jours de permission
que les hommes reçoivent en bloc deux
fois par an. Il existe aussi un sys-
tème de primes. Les équipages touchent
50 de la valeur de chaque bateau saisi,
et 15 •/• de la valeur, déclarée aux So-
ciétés d'assurances, de tout bateau coulé.
Il existe une prime spéciale pour les com-
mandants qui battent le record des tor-
pillages de navires de guerre ennemis ou
qui font des actions d'éclat. Ce règlement
n'influe-t-il pas sur les torpillages que le
Gouvernement de Berlin, dans ses répon-
ses officielles, appelle des « méprises » ?
- Telegraaf, 8.4.
RECRUTEMENT
Italie. — Un décret de la lieutenance en
date du 17.4 abaisse à 1 m. 50 la limite
de taille pour l'aptitude au service mili-
taire. Une révision nouvelle sera faite pour
toutes les classes de 1889 à 1898 'inclus. —
Resto del Carlino, 18.4.
Autriche-Hongrie. — De nouveaux con-
seils de revision sont annoncés ; deux caté-
gories d'hommes appartenant aux classes
du landsturm devront s'y présenter : 1° les
cinq classes les plus anciennes de 1867 à
1872 ; elles sont convoquées pour la 4e fois
devant le conseil de revision, alors que la
4e revision des plus jeunes classes, de 1872
à 1891, a déjà eu lieu en mars ; 2° tous les
hommes appartenant aux classes du lands-
turm de 1867 à 1893 qui étaient jusqu'ici
dispensés de se présenter devant les con-
seils de revision. Seuls les hommes mis en
congé ou réformés après le 30 novembre
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17 mai et le 14 juin. La convocation s'ap-
plique aussi bien aux sujets de Bosnie et
d'Herzégovine qu'aux citoyens autrichiens
et hongrois. — Neue Freie Presse, 19.4.
-.00-
QUESTIONS ECONOMIQUES
BLOCUS
De New-York : M. Lester Roberts, négo-
ciant en café à Pernambouc, rapporte que le
21 février, les deux navires allemands qui
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américaines, furent détruits par le croiseur
anglais, l'Amethyst. Un autre croiseur ra-
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méconnaissable, servit d'appât. Il manœu-
vra longtemps le long des côtes, à allure
lente et essoufflée, sans succès. Puis le 21
février, deux navires mystérieux s'élan-
cèrent sur lui à toute vitesse. Fuyant de-
vant eux à toute allure, il lança des si-
gnaux par le sans fil ; et aussitôt que l'Ame-
thyst fut en vue, il vira de bord, se décou-
vrit et alors commença un combat qui dura
six heures. Les deux croiseurs anglais du-
rent gagner le port de Pernambouc pour
d'assez légères réparations, laissant som-
brer, à environ 60 milles de là, les deux pi-
rates. Ceux-ci avaient détruit vingt vais-
seaux marchands. Boston Transcript, 22.3.
Grèce. — Le cargo Athanasios est enfin
arrivé d'Amérique au Pirée. Parti de New-
York le 26.1/8.2 avec un chargement de blé,
de légumes secs et de fers, il fut obligé
quelques heures après son départ, de reve-
nir à New-York pour une réparation de
machines. Il s'arrêta à Oran pour charbon-
ner. Les autorités françaises l'y retinrent
15 jours, puis l'envoyèrent à Argostoli (Cé-
phalonie), où il débarqua 700 tonnes de blé.
De là il fut envoyé à Corfou, où il débar-
qua 800 autres tonnes. Il en partit pour le
Pirée, via Milo. Entre Gibraltar et Argos-
toli, il n'aurait pas rencontré moins de six
sous-marins allemands, qui l'arraisonnè-
rent, mais le laissèrent passer. — Hestia,
23.3/5.4.
La guerre sous-marine à outrance. — ..Je
Tanger, 17.4 : Les nouvelles des torpillages
répétés de navires, aux environs du Cap
Spartel. causent ici une énorme impres-
sion. Elles se sont propagées à l'intérieur
du Maroc avec des exagérations véritable-
ment fantastiques. Les cinq bateaux coulés
dernièrement l'ont été au même endroit. —
Diario Universal, 18.4.
— En dépit des résultats obtenus, au
cours des deux derniers mois, par l'in-
tensification de notre guerre sous-marine,
les sceptiques ne cessent de manifester
leurs doutes. Ils répètent à qui veut l'en-
tendre que de nombreux navires sont ar-
rivés dans un port français de la Méditer-
ranée. Ils dénoncent un chiffre important
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