Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 avril 1917 24 avril 1917
Description : 1917/04/24 (T6,N419). 1917/04/24 (T6,N419).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849170
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ISTÈRES DE LA GUERRE
IE,'M..A., 2. Bau)
ET. nEs
FF AIllES £TRAN GÈRES
N° 419
Paris, 24 avril 4947.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
, CONFIDENTIEL
1 NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
cot occidental. — L'intention du haut
un efdement français n'est pas de faire
n ett0rtSur un seul point dans l'espoir
pro 1 érnav
Qe de Percer- Les Français et
bQtaüpglals ont commencé une véritable
leqUel e or - Jusqu'à lundi, le front sur
n- leuy action était engagée était de
240 kilomètres ; il s'est étendu sur 4-U kilo-
lres à i'e'st de Reims. L'ennemi
entre Soissons et Reims puis sur
hissons et Reims, puis sur
1 à l'e'st de Reims. L'ennemi
choifs la bntmile sur le ter-
r ous. Les prisonniers rap-
qle Co HCfU lis avaient rurdre de tenir coûte
q 6 c°ùte 1 lDremière ligne ; que les pertes
oOlbQ es son t énormes ; que l'effet du
Sfjil'Wdp^ sur les tranchées pleines de
fia. été terrible. Entre Soiss,ons et
Il a dÛ ennemi disposait de 13 divisions ;
les renforcer Par 6 divisions pen-
^ili ^etY ^extension du front de ba-
He il l'pQt L'extension du front de ba-
(IIPS est: de Reims confirme que le
- Ou,- s offensives sur un front
ner Allon) Daily News, 19.4.
n de l'immensité de la lutte
erleel. nous devons nous dégager
des, objectifs qui cadraient avec
'S n,est nl Ul"nitées du passé. La ques-
eptS il hnlLlus de Percer les lignes enne-
lione hrèch -ou, t'el endroit. Il se peut que
gé Ce sue se fasse, et que nous exploi-
se et que nous exploi-
ta est -ni une seconde retraite
Ce
o ri- plus prubable. Quoi qu'il ad-
Ce c'est il faut avant tout-se rendre
rtUTl C' e' t, que les événements actuels
e li aire tout différent de
)îlr'ven, s -
unp J116*- • Nous sommes enfin
()\Jlr e &upénorité très nette dans
ert-3 esselitiel-s du combat ; en
ultittlé de nos forces peut être em-
C'est en ce sens que
eQ)I1:plSr'e : car S re que la lutte finale est
«ife.eefcDh-, , 68 longs arrêts qui ont
ltle férrvLPa D'autre part,
e. J l1 résistance la plus désespé
Sle- bestiale des nommes n'a
V ^4Pst certa .leur esprit militaire. Si le
t Certain' tâche reste longue et
S* /aiî5 aenint portIrégny à Auberive, les
Aub-erive, le
t Ions ^rtifiées qu'il
plus de
Verdmi- Si les Alle-
autour de Verdun. Si les Alle-
!P|)T' av3ner4 P«bsVLoe^u^ en trois jours,
'tu.éf lél'Europe entière.
S e
L'exploit des çalS est Plus grand. La
dl¡ lYoil' tesg. afgon î é 0 n'en déplaise à
Mu! ^e o ntpe-att«#» rennemi a P®-
n d'avoir recouvré le
h & 0 i l'ennemi a per-
et fUrg «e ? fier son front. Il ne
en
des ell rlltraite ; le débit des
s chem^lnn s de fer est une
quantité invariable, même pour les Alle-
mands. Un recul désorganiserait complète-
ment leurs communications. — (E. Dane)
Daily Express, 20.4.
— Les communiqués allemands déclarent
que la récente offensive française n'a pas
atteint Bves buts tactiques. Qu'y a-t-il de
vrai dans cette assertion ? — Les résultats
obtenus par nos alliés portent sur deux
points. D'abord les forces françaises peu-
vent, par un mouvement circulaire danis la
plaine, 's'avancer vers Laon, et déborder
ainsi le pays extrêmement difficile qui en-
toure la série de ravins profonds que tra-
verse le Chemin des Dames. La contre-atta-
que allemande, qui a échoué au sud de Ju-
vincourt, était forte de deux divisions, ce
qui révèle l'importance attachée par l'enne-
mi à ce débouché sur la plaine. — La posi-
tion de Craonne est dangereusement affai-
blie. — En outre, la capture, par nos alliés,
des hauteurs qui dominent le massif de Mo-
ronvilliers, sera pour Reims un soulagement
sensible ; car elle doit, d'une part, servir à
tourner les puissantes fortifications-du pla-
teau de Berru, et, d'autre part, menacer les.
lignes ennemies au Nord et à l'Est. — Ce
sont là deux groupes d'avantages impor-
tants, dont toutes ces conséquences n'appa-
raîtront que plus tard. - (Ed.) Morning
Post, id.
— Région de Laon, 17 avril Ce qu'il
faut dire d'abord, c'est notre admiration
sans bornes pour nos troupes, qui, après
avoir subi durant des jours un bombar-
dement inouï, ont hier, avec un esprit
combatif non diminué, avec un esprit de
sacrifice que, rien n'a atteint, livré victo-
rieusement une des plus grandes batailles-
d'infanterie de cette guerre. La grande
offensive française, qui devait, dès le
premier choc, atteindre la ligne Amifontai-
ne-Prouvais, a été repoussée et a échoué.
Puisque le premier assaut a été brisé,
nous avons la certitude de résister aux
assauts qui suivront. Par suite de mouve-
ments successifs d'attaques et de contre-
attaques sur un sol bouleversé par les
obus, le combat prit le caractère d'une
véritable bataille en terrain libre, et qui,
par l'élan de nos troupes, sembla presque
perdre le caractère d'une défensive alle-
mande. C'est ainsi que, dès l'après-midi,
nous reprîmes les tranchées de Laffaux,
perdues lors du premieer assaut et qu'à
midi l'adversaire dut évacuer les ancien-
nes positions allemandes à l'est de
Vauxaillon. Réserve faite pour quelques
modifications sans importance de notre
ligne, nous avons conservé notre ancienne
position, malgré les assauts formidables,
et, en plusieurs points, nous avons même
réussi à pénétrer par nos contre-attaques
sur le terrain jusqu'ici possédé par les
Français. — (Karl Rosner) Lokal-Anzeiger.
19.4.
— Laon, 17 avril : Laon est, depuis
plusieurs jours, soumis au feu des canons
sur plates-formes anglais et français. Il y
a quelque temps, lorsque la ville se trouva
englobée dans la zone de combat, des es-
saims d'avions ennemis survolèrent nos
lignes et, malgré les lourdes pertes infli-
gées par nos avions de combat et nos ca-
nons de défense, jetèrent des bombes sur
Laon et les localités voisines. Cette nuit-
là, 37 civils français furent victimes de
l'attaque, tandis que nos soldats, logés
dans des abris solides, furent presque
complètement épargnés. Le 14 avril, les
premiers obus des canons français à longue
portée commencèrent à tomber sur la
ville ; les coups cherchaient, avec un suc-
cès très médiocre, à atteindre toutes les
voies d'accès en ville, et les environs de
la gare. Le 16 avril, le bombardement dura
de pouveau toute la journée, tandis qu'au
sud et à l'ouest de Laon faisait rage la
formidable bataille d'infanterie dans la-
quelle les Français ont en vain j'eté tout
le poids de leurs forces pour rompre nos
positions. Les habitants passent la nuit
dans les catacombes, où ils ont transporté
ce qu'ils ont de plus précieux. — (Karl
Rosner) Lolutl-Anzeiffer, 19.4.
— Les plans anglais se sont effondrés
entre Lens et Arras, et les plans français
ont été mis à exécution en un moment dé-
favorable pour les Alliés. Les forces enne-
mies sont dispersées, et les objectifs sont
séparés dans l'espace et dans le temps.
L'offensive française s'était proposé une
tâche étendue, et le chef de l'armée avait
donné par avance des ordres précis, moins
parce qu'il croyait le succès assuré que
par suite de la capacité insuffisante des
chefs subalternes et de la liaison mal as-
surée entre les différents groupes d'armées.
Mais le bombardement français n'a pas
donné le résultat attendu et, en consé-
quence, une partie des ordres ne pouvaient
être exécutés. Le 6 avril commença sur
l'Aisne et en Champagne le gaspillage de
munitions le plus furieux qu'on puisse
imaginer. Mais, nous le savons, l'ennemi
joue son va-tout ; nous connaissons le mo-
ral déprimé des soldats français sur le
front. La préparation française d'artillerie
n'a pas empêché nos troupes de choc de
faire les reconnaissances qu'elles ont voulu,
et de rapporter les renseignements qu'elles
devaient rapporter. On ne peut nier que
l'idée générale du plan ne fût grandiose ;
mais une condition nécessaire ne se réalisa
pas : l'effondrement de notre première li-
gne. L'armée française voulait, en résumé,
prendre à revers la position allemande au
nord de Reims dans la région de Brimont
pour la couper de ses communications, cer-
ner les forces allemandes et créer ainsi un
large espace pour la rupture stratégique.
Nos troupes ont, de nouveau, montré leur
confiance en la victoire ; elles ont fait
preuve de cette discipline que rien n'é-
branle, et d'un véritable entrain à suppor-
ter les privations. Plus d'un Allemand à
l'arrière devrait avoir honte, en ces jours
IE,'M..A., 2. Bau)
ET. nEs
FF AIllES £TRAN GÈRES
N° 419
Paris, 24 avril 4947.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
, CONFIDENTIEL
1 NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
cot occidental. — L'intention du haut
un efdement français n'est pas de faire
n ett0rtSur un seul point dans l'espoir
pro 1 érnav
Qe de Percer- Les Français et
bQtaüpglals ont commencé une véritable
leqUel e or - Jusqu'à lundi, le front sur
n- leuy action était engagée était de
240 kilomètres ; il s'est étendu sur 4-U kilo-
lres à i'e'st de Reims. L'ennemi
entre Soissons et Reims puis sur
hissons et Reims, puis sur
1 à l'e'st de Reims. L'ennemi
choifs la bntmile sur le ter-
r ous. Les prisonniers rap-
qle Co HCfU lis avaient rurdre de tenir coûte
q 6 c°ùte 1 lDremière ligne ; que les pertes
oOlbQ es son t énormes ; que l'effet du
Sfjil'Wdp^ sur les tranchées pleines de
fia. été terrible. Entre Soiss,ons et
Il a dÛ ennemi disposait de 13 divisions ;
les renforcer Par 6 divisions pen-
^ili ^etY ^extension du front de ba-
He il l'pQt L'extension du front de ba-
(IIPS est: de Reims confirme que le
- Ou,- s offensives sur un front
ner Allon) Daily News, 19.4.
n de l'immensité de la lutte
erleel. nous devons nous dégager
des, objectifs qui cadraient avec
'S n,est nl Ul"nitées du passé. La ques-
eptS il hnlLlus de Percer les lignes enne-
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gé Ce sue se fasse, et que nous exploi-
se et que nous exploi-
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Ce
o ri- plus prubable. Quoi qu'il ad-
Ce c'est il faut avant tout-se rendre
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)îlr'ven, s
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()\Jlr e &upénorité très nette dans
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C'est en ce sens que
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t Certain' tâche reste longue et
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t Ions ^rtifiées qu'il
plus de
Verdmi- Si les Alle-
autour de Verdun. Si les Alle-
!P|)T' av3ner4 P«bsVLoe^u^ en trois jours,
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S e
L'exploit des çalS est Plus grand. La
dl¡ lYoil' tesg. afgon î é 0 n'en déplaise à
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n d'avoir recouvré le
h & 0 i l'ennemi a per-
et fUrg «e ? fier son front. Il ne
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des ell rlltraite ; le débit des
s chem^lnn s de fer est une
quantité invariable, même pour les Alle-
mands. Un recul désorganiserait complète-
ment leurs communications. — (E. Dane)
Daily Express, 20.4.
— Les communiqués allemands déclarent
que la récente offensive française n'a pas
atteint Bves buts tactiques. Qu'y a-t-il de
vrai dans cette assertion ? — Les résultats
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points. D'abord les forces françaises peu-
vent, par un mouvement circulaire danis la
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toure la série de ravins profonds que tra-
verse le Chemin des Dames. La contre-atta-
que allemande, qui a échoué au sud de Ju-
vincourt, était forte de deux divisions, ce
qui révèle l'importance attachée par l'enne-
mi à ce débouché sur la plaine. — La posi-
tion de Craonne est dangereusement affai-
blie. — En outre, la capture, par nos alliés,
des hauteurs qui dominent le massif de Mo-
ronvilliers, sera pour Reims un soulagement
sensible ; car elle doit, d'une part, servir à
tourner les puissantes fortifications-du pla-
teau de Berru, et, d'autre part, menacer les.
lignes ennemies au Nord et à l'Est. — Ce
sont là deux groupes d'avantages impor-
tants, dont toutes ces conséquences n'appa-
raîtront que plus tard. - (Ed.) Morning
Post, id.
— Région de Laon, 17 avril Ce qu'il
faut dire d'abord, c'est notre admiration
sans bornes pour nos troupes, qui, après
avoir subi durant des jours un bombar-
dement inouï, ont hier, avec un esprit
combatif non diminué, avec un esprit de
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rieusement une des plus grandes batailles-
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offensive française, qui devait, dès le
premier choc, atteindre la ligne Amifontai-
ne-Prouvais, a été repoussée et a échoué.
Puisque le premier assaut a été brisé,
nous avons la certitude de résister aux
assauts qui suivront. Par suite de mouve-
ments successifs d'attaques et de contre-
attaques sur un sol bouleversé par les
obus, le combat prit le caractère d'une
véritable bataille en terrain libre, et qui,
par l'élan de nos troupes, sembla presque
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mande. C'est ainsi que, dès l'après-midi,
nous reprîmes les tranchées de Laffaux,
perdues lors du premieer assaut et qu'à
midi l'adversaire dut évacuer les ancien-
nes positions allemandes à l'est de
Vauxaillon. Réserve faite pour quelques
modifications sans importance de notre
ligne, nous avons conservé notre ancienne
position, malgré les assauts formidables,
et, en plusieurs points, nous avons même
réussi à pénétrer par nos contre-attaques
sur le terrain jusqu'ici possédé par les
Français. — (Karl Rosner) Lokal-Anzeiger.
19.4.
— Laon, 17 avril : Laon est, depuis
plusieurs jours, soumis au feu des canons
sur plates-formes anglais et français. Il y
a quelque temps, lorsque la ville se trouva
englobée dans la zone de combat, des es-
saims d'avions ennemis survolèrent nos
lignes et, malgré les lourdes pertes infli-
gées par nos avions de combat et nos ca-
nons de défense, jetèrent des bombes sur
Laon et les localités voisines. Cette nuit-
là, 37 civils français furent victimes de
l'attaque, tandis que nos soldats, logés
dans des abris solides, furent presque
complètement épargnés. Le 14 avril, les
premiers obus des canons français à longue
portée commencèrent à tomber sur la
ville ; les coups cherchaient, avec un suc-
cès très médiocre, à atteindre toutes les
voies d'accès en ville, et les environs de
la gare. Le 16 avril, le bombardement dura
de pouveau toute la journée, tandis qu'au
sud et à l'ouest de Laon faisait rage la
formidable bataille d'infanterie dans la-
quelle les Français ont en vain j'eté tout
le poids de leurs forces pour rompre nos
positions. Les habitants passent la nuit
dans les catacombes, où ils ont transporté
ce qu'ils ont de plus précieux. — (Karl
Rosner) Lolutl-Anzeiffer, 19.4.
— Les plans anglais se sont effondrés
entre Lens et Arras, et les plans français
ont été mis à exécution en un moment dé-
favorable pour les Alliés. Les forces enne-
mies sont dispersées, et les objectifs sont
séparés dans l'espace et dans le temps.
L'offensive française s'était proposé une
tâche étendue, et le chef de l'armée avait
donné par avance des ordres précis, moins
parce qu'il croyait le succès assuré que
par suite de la capacité insuffisante des
chefs subalternes et de la liaison mal as-
surée entre les différents groupes d'armées.
Mais le bombardement français n'a pas
donné le résultat attendu et, en consé-
quence, une partie des ordres ne pouvaient
être exécutés. Le 6 avril commença sur
l'Aisne et en Champagne le gaspillage de
munitions le plus furieux qu'on puisse
imaginer. Mais, nous le savons, l'ennemi
joue son va-tout ; nous connaissons le mo-
ral déprimé des soldats français sur le
front. La préparation française d'artillerie
n'a pas empêché nos troupes de choc de
faire les reconnaissances qu'elles ont voulu,
et de rapporter les renseignements qu'elles
devaient rapporter. On ne peut nier que
l'idée générale du plan ne fût grandiose ;
mais une condition nécessaire ne se réalisa
pas : l'effondrement de notre première li-
gne. L'armée française voulait, en résumé,
prendre à revers la position allemande au
nord de Reims dans la région de Brimont
pour la couper de ses communications, cer-
ner les forces allemandes et créer ainsi un
large espace pour la rupture stratégique.
Nos troupes ont, de nouveau, montré leur
confiance en la victoire ; elles ont fait
preuve de cette discipline que rien n'é-
branle, et d'un véritable entrain à suppor-
ter les privations. Plus d'un Allemand à
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