Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 avril 1917 20 avril 1917
Description : 1917/04/20 (T6,N415). 1917/04/20 (T6,N415).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484913b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
»
hnistères DE LA GUERRE
1- 2. B..)
ET I)IES
AFFAlr ÉTRANGÈRES
N° 415
Paris, 20 avril 1917.
1 V 1
Bulletin Quotidien , de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"lUSTIONS MILITAIRES
p CRITIQUE DES OPERATIONS
fI' rrot occidental. - Sur l'avance anglo
fr.Ç,aise entre la Somme et l'Aisne : « Il
?,e l'audrt cependant pas conclure que
'- allemand a renoncé, même
1 devant la gravité de la
tai::sae" aux projets grandioses que cer-
f^iïis f *t. ent' Nous croyons, au con-
tez que les Centraux disposent encore
nouez PUissants effectifs pour tenter une
dan t'lle eptreprise sur le front russe, ou
^ntrées HIe? en direction des riches
tie e.es de la Lombardie et de la Véné-
- » n Z" de HOllande, 5.4.
gagée Ue grande bataille décisive est en-
la^ei à i
6^1 entre les armées alle-
l'autre d uncÓté et franco-anglaise de
lautré, et c'est la plus, grande bataille non
tous 1 ent de la guerre actuelle, mais de
tous les t ellIPS. Sur un front d'une lon-
gueur s temps. Sur un front d'une lon-
cornIh e Wü km., de Lens à Reims, notre
rSmarlUempT^! t a replié le centre avant le
une offensive depuis
c]fl SWïips préparée, mais a accepté le
en at à notre aile droite, et bientôt l'ac-
c&^era san, t^ à notre aile gauche.
e dattItude diffoérente aux divers sec-
ten ls- du front n'est ni arbitraire, ni dé-
tteJr^ée par volonté ennemie. L'impor-
en \est de rii l ™ ° Ser ,
en ternt de dISposer d'une force supérieure
et., ernps opportun, à l'endroit décisif et
Pr les cefip force. La percée tentée
%i Peu nglals n'a pas réussi et aura aus-
dentes. 1 succès que les tentatives précé-
des nou. faut nous attendre à recevoir
des nouveiie<, fAKbcuses sur des actions
Parti"el"l" es - - - - - -
'VI'e c°ufianrJ3 cela ne doit pas diminuer
ce heureuse issue de la
bata S, le- Ayons 1 ,1
lllCOIh e. Ayons confiance en nos troupes
denbu Parables et en leurs chefs. C'est Hin-
deribu rg qui a dressé le plan de la bataille
et de Il dlflge, ou bien qui est le conseil-
e IIErllPeireur, si C'est celui-ci qui la
iûeir ri^f iui-même (General von Blume)
'y°lksztn 14.4.
8Tf) epuis le 9 avril est déclanchée la
grand offensivp Qavf -,• est déclanchée la
110\18 Q. appelée: la bataille d'Arras. Il
ba41n!e Prématuré de désigner cette
la bataille décisive de cette
^rrLCo%SiSp i» r £ fait un critique d'un
e tactiberhnois le 10 avril. Au point de
vii !f d'Arras est la répé-
Pe11sée e offensive de la Somme, mais la
pensée straégique est différente; car 100
ennemis, en prenant l 'ofeinsive sur nos
es — l'nf
,f>ISso11S e 1- nsive française entre
- rJ¡, e la Champagne se fait déjà sen-
y d;rhJea:¡t à Pereer notre front, en
berté riï^its, e. leur donnerait la li-
de Mari"Ili'vre. Si les Français et les
w glai8 éSanoe^vr? Sî i T les tentative de les
anglais échouent rtna U 8 leur tentative de pier-
f^e' riP« if'obli|op e nos ennemis à conclure
I Paix car 'ag resseur repoussé n'est pas,
j v 1
par cela même, battu. Jusqu'à présent, tout
s'est déroulé comme lors des offensives pré-
cédentes, mais il ne faut pas croire que la
bataille d'Arras soit terminée. On a annon-
cé aux troupes anglaises que cette offen-
sive était la dernière de la guerre (ce qui
supposait naturellement le succès), et qu'elle
ne durerait environ que quatre semaines.
L'offensive française entre Soissons et
Reims nous prépane aussi de durs combats.
— (Franz Carl Endres) Frankf. ztg., 15.4.
— 14 avril : La bataille d'Arras a perdu
hier quelque peu de sa violence; en parti-
culier au nord de la Scarpe, le feu die l'ar-
tillerie est devenu plus faible. Au sud de la
Scarpe l'ennemi a attaqué dans la région de
Bullecourt-Quéant, à plusieurs reprises, avec
des forces importantes, mais il fut- re-
poussé avec de lourdes pertes. Les troupes
allemandes ont montré comme les jours
précédents une endurance et une ténacité
extraordinaires. Dans la zone évacuée entre
Arras et Soissons, les attaques ennemies
ont été plus vigoureuses. Au sud de Saint-
Quentin, les Français, après une violente
préparation d'artillerie, passèrent à l'as-
saut: l'offensive échoua sous notre feu, les
pertes ennemies furent considérables. Sur
le front de l'Aisne, un violent bombarde-
ment ne fut suivi d'aucune action d'infante-
rie. En Champagne occidentale, la lutte
d'artillerie s'est prolongée durant la nuit.
Des reconnaissances ennemies ont essayé
d'aborder nos lignes, elles ont été repous-
sées. — (Wolff) Lokal-Anzeiger, id.
Front balkanique. — Pour des raisons
militaires, politiques et sanitaires, l'on se-
rait heureux d'apprendre que la grande ar-
mée des ALliés, toujours massée dans les
envi.rons de Salonique, a entrepris des opé-
rations couronnées de succès. La situation
à Athènes paraît désormais exempte de dan-
ger. et le roi Constantin, par suite des me-
sures prises à la Conférence de Rome,
semble hors d'état de nuire. Le comman-
dant en chef devrait donc être libre de
porter tout son effort sur. l'ennemi qu'il a
devant lui. Le général Sarrail a chargé ses
aviateurs de répandre dans les rangs des
Bulgares une proclamation les invitant à
suivre l'exemple des Russes et à secouer le
joug des Allemands. Mais les Bulgares ont
la tête dure, et une défaite aurait plus de
chances de leur ouvrir les yeux sur les
ruses des Allemands et leur impuissance.
Les armées franco-britanniques en France
expulsent l'envahisseur ; les armées bri-
tanniques, en Orient, sont en train de bat-
tre les Turcs dupés par l'Allemagne : nous
espérons que la grande armée des Alliés
à Salonique ne tardera pas à justifier son
existence, en donnant aux Bulgares dupés
par l'Allemagne une sévère et salutaire
leçon. — (Ed.) Times, 17.4.
MATERIEL
Aviation. — Durant le mois de mars,
l'Entente a perdu à l'Ouest 152 avions, à
l'Est 9 avions et 19 ballons captifs, tandis
que les pertes allemandes s élèvent à de
avions à l'Ouest et 7 à l'Est. Devant le
chiffre des pertes subies, l'Entente ne peut
pas dénier à l'Allemagne la supériorité
aérienne ; aussi Bonar Law déclarait-il, le
4 avril, à la Chambre des Communes, que
l'Angleterre n'avait plus la maîtrise de
l'air ; sa seule consolation était l'espoir que
cet état de choses se modifierait. A une
question de Billing, qui demandait si cette
amélioration était vraiment attendue, le mi-
nistre ne répondit que d'une manière éva-
sive, déclarant que seuls les événements fu-
turs pouvaient fournir la réponse. — Nordd.
Allg Ztg., 14.4.
LEGISLATION
Etats-Unis. — Il n'est pas douteux qu'un
,état d'esprit favorable au service militaire
obligatoire et universel existe dans la plu-
part des Etats américains, sinon dans tous.
De nombreux journaux sont en faveur de
la mesure. La Spokesman Beview, 'de Spo-
kane (Etat de Washington), commença sa
campagne en faveur de l'adoption, du sys-
tème suisse il y a près de deux ans, et
ses articles sur ce sujet ont été abondam-
ment cités et répandus dans tout le Nord-
Ouest. D'autres journaux importants de
cette région acquis à la même politique
sont.; l'Oregonian, de Portland ; le Post-
Intelligencer, de Seattle, et le Ledger de Ta-
conia. Dans le Sud, le service universel a
l'appui de YExpress et du Light, de San-An-
tonio ; de la Post, de Houston ; du Times-
Picayune, de la Nouvelle-Orléans ; de
VAdvertiser, de Montgomery ; du Herald,
de Vicksburg ; du News and Courier, de
Charleston, et de la Times-Dispatch, de
Richmond. Dans le Minnesota et le Michi-
gan, tous les journaux influents adoptent la
même attitude. Dans l'Iowa, qui passe pour
être une pépinière de pacifistes, 32 quoti-
diens sur 39 sont en faveur du service uni-
versel, et 3 seulement y sont nettement op-
'posés. En fait, le nombre des journaux qui
se déclarent ouvertement contre la mesure
est très restreint. La Chronicle, de • San-
Francisco, et le Herald, de Duluth, consti-
tuent de notables exceptions à la règle. Tous
les journaux de Chicago suivent la voie qui
convient. Dans le Missouri, la Star et le
Times, de Kansas-City, ont courageusement
lutté pour la bonne cause ; et l'opposition,"
dans l'Ouest-Moyen et la Nouvelle-Angle-
terre, est pratiquement négligeable. — (Ed.)
New York Times, 14.3.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
BLOCUS
De La Havane : 15.3. « Un étonnant ré-
cit d'intrigue allemande sur la côte occi-
dentale de l'Amérique du Sud m'a été fait
par un passager arrivé ici sur le steamer
hnistères DE LA GUERRE
1- 2. B..)
ET I)IES
AFFAlr ÉTRANGÈRES
N° 415
Paris, 20 avril 1917.
1 V 1
Bulletin Quotidien , de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
1
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"lUSTIONS MILITAIRES
p CRITIQUE DES OPERATIONS
fI' rrot occidental. - Sur l'avance anglo
fr.Ç,aise entre la Somme et l'Aisne : « Il
?,e l'audrt cependant pas conclure que
'- allemand a renoncé, même
1 devant la gravité de la
tai::sae" aux projets grandioses que cer-
f^iïis f *t. ent' Nous croyons, au con-
tez que les Centraux disposent encore
nouez PUissants effectifs pour tenter une
dan t'lle eptreprise sur le front russe, ou
^ntrées HIe? en direction des riches
tie e.es de la Lombardie et de la Véné-
- » n Z" de HOllande, 5.4.
gagée Ue grande bataille décisive est en-
la^ei à i
6^1 entre les armées alle-
l'autre d uncÓté et franco-anglaise de
lautré, et c'est la plus, grande bataille non
tous 1 ent de la guerre actuelle, mais de
tous les t ellIPS. Sur un front d'une lon-
gueur s temps. Sur un front d'une lon-
cornIh e Wü km., de Lens à Reims, notre
rSmarlUempT^! t a replié le centre avant le
une offensive depuis
c]fl SWïips préparée, mais a accepté le
en at à notre aile droite, et bientôt l'ac-
c&^era san, t^ à notre aile gauche.
e dattItude diffoérente aux divers sec-
ten ls- du front n'est ni arbitraire, ni dé-
tteJr^ée par volonté ennemie. L'impor-
en \est de rii l ™ ° Ser ,
en ternt de dISposer d'une force supérieure
et., ernps opportun, à l'endroit décisif et
Pr les cefip force. La percée tentée
%i Peu nglals n'a pas réussi et aura aus-
dentes. 1 succès que les tentatives précé-
des nou. faut nous attendre à recevoir
des nouveiie<, fAKbcuses sur des actions
Parti"el"l" es - - - - - -
'VI'e c°ufianrJ3 cela ne doit pas diminuer
ce heureuse issue de la
bata S, le- Ayons 1 ,1
lllCOIh e. Ayons confiance en nos troupes
denbu Parables et en leurs chefs. C'est Hin-
deribu rg qui a dressé le plan de la bataille
et de Il dlflge, ou bien qui est le conseil-
e IIErllPeireur, si C'est celui-ci qui la
iûeir ri^f iui-même (General von Blume)
'y°lksztn 14.4.
8Tf) epuis le 9 avril est déclanchée la
grand offensivp Qavf -,• est déclanchée la
110\18 Q. appelée: la bataille d'Arras. Il
ba41n!e Prématuré de désigner cette
la bataille décisive de cette
^rrLCo%SiSp i» r £ fait un critique d'un
e tactiberhnois le 10 avril. Au point de
vii !f d'Arras est la répé-
Pe11sée e offensive de la Somme, mais la
pensée straégique est différente; car 100
ennemis, en prenant l 'ofeinsive sur nos
es — l'nf
,f>ISso11S e 1- nsive française entre
- rJ¡, e la Champagne se fait déjà sen-
y d;rhJea:¡t à Pereer notre front, en
berté riï^its, e. leur donnerait la li-
de Mari"Ili'vre. Si les Français et les
w glai8 éSanoe^vr? Sî i T les tentative de les
anglais échouent rtna U 8 leur tentative de pier-
f^e' riP« if'obli|op e nos ennemis à conclure
I Paix car 'ag resseur repoussé n'est pas,
j v 1
par cela même, battu. Jusqu'à présent, tout
s'est déroulé comme lors des offensives pré-
cédentes, mais il ne faut pas croire que la
bataille d'Arras soit terminée. On a annon-
cé aux troupes anglaises que cette offen-
sive était la dernière de la guerre (ce qui
supposait naturellement le succès), et qu'elle
ne durerait environ que quatre semaines.
L'offensive française entre Soissons et
Reims nous prépane aussi de durs combats.
— (Franz Carl Endres) Frankf. ztg., 15.4.
— 14 avril : La bataille d'Arras a perdu
hier quelque peu de sa violence; en parti-
culier au nord de la Scarpe, le feu die l'ar-
tillerie est devenu plus faible. Au sud de la
Scarpe l'ennemi a attaqué dans la région de
Bullecourt-Quéant, à plusieurs reprises, avec
des forces importantes, mais il fut- re-
poussé avec de lourdes pertes. Les troupes
allemandes ont montré comme les jours
précédents une endurance et une ténacité
extraordinaires. Dans la zone évacuée entre
Arras et Soissons, les attaques ennemies
ont été plus vigoureuses. Au sud de Saint-
Quentin, les Français, après une violente
préparation d'artillerie, passèrent à l'as-
saut: l'offensive échoua sous notre feu, les
pertes ennemies furent considérables. Sur
le front de l'Aisne, un violent bombarde-
ment ne fut suivi d'aucune action d'infante-
rie. En Champagne occidentale, la lutte
d'artillerie s'est prolongée durant la nuit.
Des reconnaissances ennemies ont essayé
d'aborder nos lignes, elles ont été repous-
sées. — (Wolff) Lokal-Anzeiger, id.
Front balkanique. — Pour des raisons
militaires, politiques et sanitaires, l'on se-
rait heureux d'apprendre que la grande ar-
mée des ALliés, toujours massée dans les
envi.rons de Salonique, a entrepris des opé-
rations couronnées de succès. La situation
à Athènes paraît désormais exempte de dan-
ger. et le roi Constantin, par suite des me-
sures prises à la Conférence de Rome,
semble hors d'état de nuire. Le comman-
dant en chef devrait donc être libre de
porter tout son effort sur. l'ennemi qu'il a
devant lui. Le général Sarrail a chargé ses
aviateurs de répandre dans les rangs des
Bulgares une proclamation les invitant à
suivre l'exemple des Russes et à secouer le
joug des Allemands. Mais les Bulgares ont
la tête dure, et une défaite aurait plus de
chances de leur ouvrir les yeux sur les
ruses des Allemands et leur impuissance.
Les armées franco-britanniques en France
expulsent l'envahisseur ; les armées bri-
tanniques, en Orient, sont en train de bat-
tre les Turcs dupés par l'Allemagne : nous
espérons que la grande armée des Alliés
à Salonique ne tardera pas à justifier son
existence, en donnant aux Bulgares dupés
par l'Allemagne une sévère et salutaire
leçon. — (Ed.) Times, 17.4.
MATERIEL
Aviation. — Durant le mois de mars,
l'Entente a perdu à l'Ouest 152 avions, à
l'Est 9 avions et 19 ballons captifs, tandis
que les pertes allemandes s élèvent à de
avions à l'Ouest et 7 à l'Est. Devant le
chiffre des pertes subies, l'Entente ne peut
pas dénier à l'Allemagne la supériorité
aérienne ; aussi Bonar Law déclarait-il, le
4 avril, à la Chambre des Communes, que
l'Angleterre n'avait plus la maîtrise de
l'air ; sa seule consolation était l'espoir que
cet état de choses se modifierait. A une
question de Billing, qui demandait si cette
amélioration était vraiment attendue, le mi-
nistre ne répondit que d'une manière éva-
sive, déclarant que seuls les événements fu-
turs pouvaient fournir la réponse. — Nordd.
Allg Ztg., 14.4.
LEGISLATION
Etats-Unis. — Il n'est pas douteux qu'un
,état d'esprit favorable au service militaire
obligatoire et universel existe dans la plu-
part des Etats américains, sinon dans tous.
De nombreux journaux sont en faveur de
la mesure. La Spokesman Beview, 'de Spo-
kane (Etat de Washington), commença sa
campagne en faveur de l'adoption, du sys-
tème suisse il y a près de deux ans, et
ses articles sur ce sujet ont été abondam-
ment cités et répandus dans tout le Nord-
Ouest. D'autres journaux importants de
cette région acquis à la même politique
sont.; l'Oregonian, de Portland ; le Post-
Intelligencer, de Seattle, et le Ledger de Ta-
conia. Dans le Sud, le service universel a
l'appui de YExpress et du Light, de San-An-
tonio ; de la Post, de Houston ; du Times-
Picayune, de la Nouvelle-Orléans ; de
VAdvertiser, de Montgomery ; du Herald,
de Vicksburg ; du News and Courier, de
Charleston, et de la Times-Dispatch, de
Richmond. Dans le Minnesota et le Michi-
gan, tous les journaux influents adoptent la
même attitude. Dans l'Iowa, qui passe pour
être une pépinière de pacifistes, 32 quoti-
diens sur 39 sont en faveur du service uni-
versel, et 3 seulement y sont nettement op-
'posés. En fait, le nombre des journaux qui
se déclarent ouvertement contre la mesure
est très restreint. La Chronicle, de • San-
Francisco, et le Herald, de Duluth, consti-
tuent de notables exceptions à la règle. Tous
les journaux de Chicago suivent la voie qui
convient. Dans le Missouri, la Star et le
Times, de Kansas-City, ont courageusement
lutté pour la bonne cause ; et l'opposition,"
dans l'Ouest-Moyen et la Nouvelle-Angle-
terre, est pratiquement négligeable. — (Ed.)
New York Times, 14.3.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
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De La Havane : 15.3. « Un étonnant ré-
cit d'intrigue allemande sur la côte occi-
dentale de l'Amérique du Sud m'a été fait
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