Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 avril 1917 19 avril 1917
Description : 1917/04/19 (T6,N414). 1917/04/19 (T6,N414).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484912x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
MJNISTÈfiESDE LA GUERRE
(E.-1.-A., ;¿. Bau)
ET DES
ACC AlttES ÉTRANGÈRES
N° 414
Paris, 19 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
4 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front balkanique. — Depuis huit jours,
des troupes italiennes, accompagnées de
tout Un matériel d'artillerie, débarquent à
CorfnnT vapeur Torino a amené, il y a
troIS JOurs, 2.000 alpins. On évalue à 35.000
homrnes, soit • l'effectif de deux divisions,
sur troupes qui ont été débarquées ou sont
SUr le point de l'être. D'après ce qui se dit
à., Corfou, ces troupes feront campagne in-
dénenrtamment de l'armée italienne d'Epire,
dans le secteur Delvino-Korytsa. Embros,
13/26 3
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. Par la prise de Héni-
nl et VVfnoourt, jeudi dernier (12.4) et
Par l'occupation des hauteurs sur la rivé
est du p
est du Cojeul nous approchons, par étapes
dont la de la ligne Drocourt-Quéant,
on de la crête de Vimy était le
prIncIpal ouvrage avancé, et qui est main-
tehant trigravement menacée. Si cette
ne peut être brisée et il y a de bonnes
-
alSOIls de croire qu'elle le sera Douai
sera, ta t que Saint-Quentin, à la merci
* Sera imno^fhi lourde anglaise ; et bientôt il
, norabIrnpoSSible • à l'ennemi de se servir des
lio reuses voies de communication dont
1 est le centre. Glasgow Herald, 14.4.
ln; l n'y a qu'une semaine qu'a com-
L nce lenlOuvement au nord d'Arras, avec
ons (lir objectif, et actuellement nos
dho es combattent dans les rues mêmes
Lens r r
la ,ens. L'ennemi était en train d'évacuer
de Vllle lorsqu'il s'est ravisé et a envoyé
des renforts pour tenir la place, qui est
de la plus grande importance pour sa 11-
&a6 ?• Mais il PQt roP tard, Lens sera bien-
tôt à nous Pt trop tard. Lens - sera bien-
nous et, une fois Lens occupé, on
? Douai et de la prise à
Lin ts de toute la ligne allemande jusqu'à
e et rnême au delà. Tout va bien pour
Lille et même t™t estminst. Gaz., 16.4. pour
Allie
les Aliés. - Westmmst. Gaz., 16.4.
bat Conséquence Ja plus évidente de la
traitl de. l'Artois est l'inutilité de la re-
m! e de HindPnh b2r?; T La lutte que les Alle-
SS ds vOUlaIent évfier leur a été imP°^e
d(r P ves constituées au
SSnf en du raccnnrn1- SSîment du front sont
déjà sérieusempnt entamées. Les fameux
orn age de la manPœuvre allemande sont
c
cro.Yifrns. L'initiative, que Hindenburg
ait s'être ,
lor.té d s être. assuI'ée, lui échappe. La vo-
loM-5e® AlW s'imP nosë ( Barzim)
Corr. d. Sera, 14.4
-Nous ne devons i)-as nous étonner de
n€r,aPrèspiusid^" nan et demi, les Al-
liés? Rrevenir an et d'un concerté par Kitche-
ller et VenIr au plan concerté par Kitche-
ÇU^aI(?rS qu'un
et Renient d'lxfeéccuuttiloonn- Ce vieux plan
le seul qui ait une sérieuse valeur
stratégique. Le saillant allemand en Fran-
ce pouvait être attaqué au sommet ou
sur les flancs. L'offensive de la Somme
l'attaquait au sommet. La double offensive,
en Artois et en Champagne, tend à le pres-
ser sur ses deux flancs. Mais, à la diffé-
rence de ce qui se passait en 1915, les Al-
lemands ont évacué déjà en partie le som-
met du saillant. Les Alliés développent
leur offensive selon des plans identiques
à ceux de l'avant-dernier automne, avec
des ressources infiniment supérieures,
mais dans des conditions stratégiques qui
se prêtent moins à des résultats décisifs. —
Stampa, 15.4.
- ORGANISATION
Russie. — Voici le nouveau règlement
en vigueur dans le régiment des Chas-
seurs de la Garde : Chaque compagnie a
organisé un comité composé de 14 mem-
bres, et les officiers de la compagnie ont
le droit d'assister aux séances. Tant que
l'ordre ne sera pas complètement rétabli,
les permissions sont suspendues. La jour-
née au quartier est ainsi établie : appel à
7 heures, exercices de 8 1/2 à 11 heures,
et de 15 à 17 heures. Pas de sortie de la
caserne sans laissez-passer. Les visites
sont autorisées dans le temps libre jusqu'à
21 h. 1/2. Chaque compagnie envoie un re-
présentant au Conseil des officiers et qua-
tre représentants au comité de bataillon
Le comité régimentaire définit les droits
des chefs de bataillon. En outre, une com-
mission régimentaire d'enquête est créée;
composée d'un officier et de 4 soldats elle
instruit les affaires contre officiers ou sol-
dats. Cette commission transmet son ins-
truction au comité régimentaire qui décide
en dernier ressort. Biriévya Viédomosti,
J[ iwO« o.
RECRUTEMENT
Angleterre. — Le Gouvernement anglais
a eu plusieurs semaines pour décider com-
ment il se procurerait les 500.000 recrues
indispensables avant le 1er juillet. Le pro-
blème est urgent. Il n'y a que deux métho-
des entre lesquelles choisir ; ou bien élever
la limite d'âge du service militaire ou ins-
tituer un règlement selon lequel tout hom-
me âgé de 30 ans ou moins sera incorporé
sans délai. La première méthode ne donne-
ra que des inaptes et encore après de longs
retards. La seconde fournirait des hommes
vraiment aptes et immédiatement. Elle per-
mettrait aux autorités militaires d'établir
des statistiques sûres. Elle mettrait fin à
des exemptions aussi nombreuses que
scandaleuses. C'est un projet simple ; il est
juste, car l'Angleterre est la seule nation
belligérante d'Europe où des jeunes hom-
mes de 30 ans ou moins soient encore chez
eux, souvent occupés à des travaux de
femmes. Il y a un an que la mesure que
nous proposons aurait dû être adoptée. -
(Ed.) Daily Mail, 14.4.
La Nouvelle-Zélande a mobilisé, sur une
population de 1.160.000 âmes, un effectif
total de 80.593 hommes. — Times, 17.4.
.00
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Italie et Etats-Unis. — L'écart entre les
importations et les exportations du commer-
ce italien avec les Etats-Unis était en 1913
de 268 millions de lires ; en 1914 de 180, en
1915 de 1.466, en 1916 de 1.967. Ainsi s'expli-
que la hausse progressive du dollar qui, de
5,18 en 1913 est passé à 6,85 en 1916, ce; qui
équivaut à un change de 34 L'interven-
tion des Etats-Unis a calmé les spéculateurs
et fait baisser immédiatement le prix du dol-
lar de 7,90 à 7,05. — Resto del Carlino, 12.4.
BLOCUS
Grèce. — Les attachés commerciaux des
légations d'Angleterre et de France ont in-
formé hier le ministre du Ravitaillement que
le Gouvernement grec était autorisé à affré-
ter quatre vapeurs pour le transport du blé
et un pour le transport du soufre. — Néa
Himéra, 15/28.3.
La guerre sous-marine à outrance. — Le
blocus sous-marin allemand se fait sentir.
D'après une communication du ministre de
la Marine, les importations et exportations
des Etats-Unis en février, premier mois de
la guerre sous-marine, ont diminué de
$ 190.000.000, à savoir $ 147.032.659 pour
l'exportation et $ 42.239.685 pour l'importa-
tion. Le total des exportations a été, en effet,
de $ 466.523.034, au lieu de $ 613.555.693 en
janvier ; le total des importations de $ 199
millions 576.597, au lieu de $ 241.016.282 en
janvier. Cette diminution est due unique-
ment à la guerre sous-marine allemande à
outrance. — New-Yorker Staatsztg., 18.3. -
— Durant le mois de février, nous avons
coulé 781.000 T. ; l'amirauté nous informe
que le mois de mars a donné un résultat de
861.000 1. En deux mois, le tonnage mon-
dial a donc été diminué d'environ 1.640.000 T.
dont 1 million de T. au moins appartenant
à la flotte commerciale anglaise. Pour bien
se représenter l'importance de ces chiffres,
il faut considérer que les Anglais, déduction
faite des navires employés à des usa-
ges militaires, ne possédaient plus, au
1er février, que 7 millions de T. ; en deux
mois, ils en ont perdu le septième. Le ton-
nage consacré, au mois de janvier, au tra-
fic maritime anglais, peut être évalué, d'a-
près les statistiques anglaises, à 9 millions
et demi de T. : 17 de ce total ont été
détruits en février et mars. Si l'on n'estime
qu'à 1 million de T. le tonnage neutre qui,
pour des motifs bien compréhensibles, re-
fuse de s'engager dans la zone prohibée, on
comprend l'action fatale de nos sous-marins
sur la navigation et, par suite, sur la vie
économique de l'Angleterre. Ce pays, qui
(E.-1.-A., ;¿. Bau)
ET DES
ACC AlttES ÉTRANGÈRES
N° 414
Paris, 19 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
4 de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front balkanique. — Depuis huit jours,
des troupes italiennes, accompagnées de
tout Un matériel d'artillerie, débarquent à
CorfnnT vapeur Torino a amené, il y a
troIS JOurs, 2.000 alpins. On évalue à 35.000
homrnes, soit • l'effectif de deux divisions,
sur troupes qui ont été débarquées ou sont
SUr le point de l'être. D'après ce qui se dit
à., Corfou, ces troupes feront campagne in-
dénenrtamment de l'armée italienne d'Epire,
dans le secteur Delvino-Korytsa. Embros,
13/26 3
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. Par la prise de Héni-
nl et VVfnoourt, jeudi dernier (12.4) et
Par l'occupation des hauteurs sur la rivé
est du p
est du Cojeul nous approchons, par étapes
dont la de la ligne Drocourt-Quéant,
on de la crête de Vimy était le
prIncIpal ouvrage avancé, et qui est main-
tehant trigravement menacée. Si cette
ne peut être brisée et il y a de bonnes
-
alSOIls de croire qu'elle le sera Douai
sera, ta t que Saint-Quentin, à la merci
* Sera imno^fhi lourde anglaise ; et bientôt il
, norabIrnpoSSible • à l'ennemi de se servir des
lio reuses voies de communication dont
1 est le centre. Glasgow Herald, 14.4.
ln; l n'y a qu'une semaine qu'a com-
L nce lenlOuvement au nord d'Arras, avec
ons (lir objectif, et actuellement nos
dho es combattent dans les rues mêmes
Lens r r
la ,ens. L'ennemi était en train d'évacuer
de Vllle lorsqu'il s'est ravisé et a envoyé
des renforts pour tenir la place, qui est
de la plus grande importance pour sa 11-
&a6 ?• Mais il PQt roP tard, Lens sera bien-
tôt à nous Pt trop tard. Lens - sera bien-
nous et, une fois Lens occupé, on
? Douai et de la prise à
Lin ts de toute la ligne allemande jusqu'à
e et rnême au delà. Tout va bien pour
Lille et même t™t estminst. Gaz., 16.4. pour
Allie
les Aliés. - Westmmst. Gaz., 16.4.
bat Conséquence Ja plus évidente de la
traitl de. l'Artois est l'inutilité de la re-
m! e de HindPnh b2r?; T La lutte que les Alle-
SS ds vOUlaIent évfier leur a été imP°^e
d(r P ves constituées au
SSnf en du raccnnrn1- SSîment du front sont
déjà sérieusempnt entamées. Les fameux
orn age de la manPœuvre allemande sont
c
cro.Yifrns. L'initiative, que Hindenburg
ait s'être ,
lor.té d s être. assuI'ée, lui échappe. La vo-
loM-5e® AlW s'imP nosë ( Barzim)
Corr. d. Sera, 14.4
-Nous ne devons i)-as nous étonner de
n€r,aPrèspiusid^" nan et demi, les Al-
liés? Rrevenir an et d'un concerté par Kitche-
ller et VenIr au plan concerté par Kitche-
ÇU^aI(?rS qu'un
et Renient d'lxfeéccuuttiloonn- Ce vieux plan
le seul qui ait une sérieuse valeur
stratégique. Le saillant allemand en Fran-
ce pouvait être attaqué au sommet ou
sur les flancs. L'offensive de la Somme
l'attaquait au sommet. La double offensive,
en Artois et en Champagne, tend à le pres-
ser sur ses deux flancs. Mais, à la diffé-
rence de ce qui se passait en 1915, les Al-
lemands ont évacué déjà en partie le som-
met du saillant. Les Alliés développent
leur offensive selon des plans identiques
à ceux de l'avant-dernier automne, avec
des ressources infiniment supérieures,
mais dans des conditions stratégiques qui
se prêtent moins à des résultats décisifs. —
Stampa, 15.4.
- ORGANISATION
Russie. — Voici le nouveau règlement
en vigueur dans le régiment des Chas-
seurs de la Garde : Chaque compagnie a
organisé un comité composé de 14 mem-
bres, et les officiers de la compagnie ont
le droit d'assister aux séances. Tant que
l'ordre ne sera pas complètement rétabli,
les permissions sont suspendues. La jour-
née au quartier est ainsi établie : appel à
7 heures, exercices de 8 1/2 à 11 heures,
et de 15 à 17 heures. Pas de sortie de la
caserne sans laissez-passer. Les visites
sont autorisées dans le temps libre jusqu'à
21 h. 1/2. Chaque compagnie envoie un re-
présentant au Conseil des officiers et qua-
tre représentants au comité de bataillon
Le comité régimentaire définit les droits
des chefs de bataillon. En outre, une com-
mission régimentaire d'enquête est créée;
composée d'un officier et de 4 soldats elle
instruit les affaires contre officiers ou sol-
dats. Cette commission transmet son ins-
truction au comité régimentaire qui décide
en dernier ressort. Biriévya Viédomosti,
J[ iwO« o.
RECRUTEMENT
Angleterre. — Le Gouvernement anglais
a eu plusieurs semaines pour décider com-
ment il se procurerait les 500.000 recrues
indispensables avant le 1er juillet. Le pro-
blème est urgent. Il n'y a que deux métho-
des entre lesquelles choisir ; ou bien élever
la limite d'âge du service militaire ou ins-
tituer un règlement selon lequel tout hom-
me âgé de 30 ans ou moins sera incorporé
sans délai. La première méthode ne donne-
ra que des inaptes et encore après de longs
retards. La seconde fournirait des hommes
vraiment aptes et immédiatement. Elle per-
mettrait aux autorités militaires d'établir
des statistiques sûres. Elle mettrait fin à
des exemptions aussi nombreuses que
scandaleuses. C'est un projet simple ; il est
juste, car l'Angleterre est la seule nation
belligérante d'Europe où des jeunes hom-
mes de 30 ans ou moins soient encore chez
eux, souvent occupés à des travaux de
femmes. Il y a un an que la mesure que
nous proposons aurait dû être adoptée. -
(Ed.) Daily Mail, 14.4.
La Nouvelle-Zélande a mobilisé, sur une
population de 1.160.000 âmes, un effectif
total de 80.593 hommes. — Times, 17.4.
.00
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Italie et Etats-Unis. — L'écart entre les
importations et les exportations du commer-
ce italien avec les Etats-Unis était en 1913
de 268 millions de lires ; en 1914 de 180, en
1915 de 1.466, en 1916 de 1.967. Ainsi s'expli-
que la hausse progressive du dollar qui, de
5,18 en 1913 est passé à 6,85 en 1916, ce; qui
équivaut à un change de 34 L'interven-
tion des Etats-Unis a calmé les spéculateurs
et fait baisser immédiatement le prix du dol-
lar de 7,90 à 7,05. — Resto del Carlino, 12.4.
BLOCUS
Grèce. — Les attachés commerciaux des
légations d'Angleterre et de France ont in-
formé hier le ministre du Ravitaillement que
le Gouvernement grec était autorisé à affré-
ter quatre vapeurs pour le transport du blé
et un pour le transport du soufre. — Néa
Himéra, 15/28.3.
La guerre sous-marine à outrance. — Le
blocus sous-marin allemand se fait sentir.
D'après une communication du ministre de
la Marine, les importations et exportations
des Etats-Unis en février, premier mois de
la guerre sous-marine, ont diminué de
$ 190.000.000, à savoir $ 147.032.659 pour
l'exportation et $ 42.239.685 pour l'importa-
tion. Le total des exportations a été, en effet,
de $ 466.523.034, au lieu de $ 613.555.693 en
janvier ; le total des importations de $ 199
millions 576.597, au lieu de $ 241.016.282 en
janvier. Cette diminution est due unique-
ment à la guerre sous-marine allemande à
outrance. — New-Yorker Staatsztg., 18.3. -
— Durant le mois de février, nous avons
coulé 781.000 T. ; l'amirauté nous informe
que le mois de mars a donné un résultat de
861.000 1. En deux mois, le tonnage mon-
dial a donc été diminué d'environ 1.640.000 T.
dont 1 million de T. au moins appartenant
à la flotte commerciale anglaise. Pour bien
se représenter l'importance de ces chiffres,
il faut considérer que les Anglais, déduction
faite des navires employés à des usa-
ges militaires, ne possédaient plus, au
1er février, que 7 millions de T. ; en deux
mois, ils en ont perdu le septième. Le ton-
nage consacré, au mois de janvier, au tra-
fic maritime anglais, peut être évalué, d'a-
près les statistiques anglaises, à 9 millions
et demi de T. : 17 de ce total ont été
détruits en février et mars. Si l'on n'estime
qu'à 1 million de T. le tonnage neutre qui,
pour des motifs bien compréhensibles, re-
fuse de s'engager dans la zone prohibée, on
comprend l'action fatale de nos sous-marins
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