Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 avril 1917 18 avril 1917
Description : 1917/04/18 (T6,N413). 1917/04/18 (T6,N413).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484911h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
NisTÈIIES DE LA GUERRE
1 (E.-1.-A.. ¡¿. Bau)
ET DES
AMC, aires ÉTRANGÈRES
N° 413
Paris, 18 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Ce n'est un secret
ur Personne en France que la décision
la guerre réside dans la reprise du bas-
SIn de Briey, qui réduirait fortement la
rdUchon métallurgique allemande. Sans
e{Iey, et une fois les importations de Suède
et
Espagne coupées, l'Allemagne per-
drajt supériorité d'armement nécessaire
Co InvIolabilité de son front. Si l'attaque
Se nte Briey avait lieu, Ponà-Mousson
Sefait ] pivot d'une offensive à travers la
et oevre, des deux côtés du Rupt-de-Mad;
ch parallèlement à la frontière. L'aile gau-
il Thécrirait un arc de cercle de Verdun
les Pran •• Au nord de Pont-à-Mousson,
fac FrançaIs resteraient sur la défensive
0 + jusqu'à ce que le moment
Serine d'avancer à travers la région des
de l res et mines de sel de la Sarre, et
de "Urner la ligne des forts entre Metz et
les llVllle. 1 Pendant les dernières semaines,
les r rançais et les Allemands ont multiplié
les llleonn-aissances entre Verdun et Pont-
oussnn
Enarô Des engagements ont eu lieu
Palges, à Combles, dans les bois
jAiliy d Apremont, de Mortmare et Le
prêtre. Ces escarmouches ont pour but de
assurer
renseier des prisonniers pour avoir des
les A nernents SUr les plans de l'ennemi.
te sAllernands soupçonnent une offensive,
de leur bo » l'extraordinaire violence
elltre D. ornbardement de toute la vallée
sOll et Ieulouard et Lunéville. Pont-à-Mous-
des 1051 routes voisines sont sous le feu
130 - 1 Dieulouard sous ce-
es 130 ; Marbache, Pompey, Frouard,
ncéhvair ln lpl. iglielllles, Nancy, Dombasle et Lu-
lh.- - sono ---
- l-I:;!UI oes 38a L'artillerie alle-
Pourrai , ?uperles chemins de fer
la Usieurs points et détruire le pont et
cOlllifurcation de Frouard. On se rend
compte de l'importance
da. On se rappelle que la France pos-
70 ot 8 environ 130 hauts fourneaux, dont
On O Sont aux mains des Allemands ou
<*îWes 7 menace de leur artillerie. La perte
p,s 27 hauto fourneaux de Pont-à-Mousson,
Neuv:Y' T:'rouard, Maxeville, Jarville et
Neuves-Maisons serati onc un désastre.
aisons serait désastre.
désastre.
l}icatit cette région: couper les commu-
çaise ns nécessaires à une offensive fran-
Qrrêter tout travail dans une région
POllr 1 c Uflre extrêmement importante
DQily N fabrIcation des munitions. Chicago
J Le ?*' 15.3
tif te ews, 15.3.
tS ennemis consécu-
atisfa('r ,bataille d'Arras annoncent avec
té briélon que la ligne allemande n'a pas
été brisée-comme si la lutte était terminée,
et si son lSSU était restée douteuse,. C'est
tout le contraire de la verité. L'arrêt dans
générale anglaise est dû non à
l'épuisement, mais à l'ampleur des succès
obtenus en un laps de temps extraordinai-
rement court. La ruée de l'infanterie a été
trop rapide pour les canons ; dès mardi
soir (10.4) l'attaque avait atteint, et même
sur certains points dépassé, les limites où
il était nécessaire de faire halte pour per-
mettre à l'artillerie d'avancer et de se
préparer à jouer son rôle dans la prochaine
phase de l'offensive. — Morning Post, 14.4.
— Nous attendons avec anxiété et avec
confiance les nouveaux coups que les Fran-
çais frapperont, de Champagne, sur les
divisions allemandes, simultanément avec
le coup d'épaule britannique en Flandre.
En attendant, nous constatons que cette
puissante reprise offensive des Alliés a
éloigné la menace d'expédition « punitive »
avec le gros des forces austro-allemandes
contre l'Italie, et que, sur notre front, les
plans dont l'on discute tant ne prennent
point corps. — (G. Bevione) Gazz. del Po-
polo, 14.4.
— N'ayant pu éventer à temps le re-
pli ordonné par -Hindenburg, les Alliés
n'avaient d'autre ressource qu'une double
attaque par les ailes, opération dont une
seule face s'est manifestée jusqu'ici. Ce plan
n'a d'autre inconvénient que d'être facile
à prévoir, étant donné le petit nombre de
'possibilités d'action; il peut produire une
surprise tactique, mais non stratégique; il
a permis aux Anglais d'obtenir un suc-
cès aussi grand qu'ils pouvaient l'espérer
dans l'hypothèse que les Allemands ne Per-
draient pas la tête. Ceux-ci, malgré leurs
pertes sérieuses, ont pu rétablir la cohé-
sion de leur front, et même, dès le 3e jour
de la bataille, déclancher des contre-atta-
ques. Pourtant, l'initiative est rendue pro-
visoirement aux Anglais ; ils ont conquis
des positions favorables pour une nouvelle
bataille, mais n'ont pas sensiblement dé-
rangé les plans de leurs adversaires. L'of-
fensive de Pétain n'est pas encore com-
mencée en Champagne ; mais la lutte d'ar-
tillerie la fait pressentir irfiminelite ; l'ar
tillerie allemande paraît réagir plus forte
ment sur ce point qu'en Artois. Hinden-
burg peut ou bien attendre le choc de pied
ferme ou bien le parer en cédant du ter-
rain, afin de maintenir la cohésion du front.
ii laui peut-être attacher beaucoup d'im-
portance aux efforts des Anglais pour ins-
taller leur artillerie sur les hauteurs de
Monchy et de' Vimy, car on se demande
ce que Pétain attend encore, après avoir
laissé passer le moment où les Allemands
étaient si occupés à leur aile droite qu'une
attaque sur l'Aisne les. eût fortement gê-
nés. Mms n'oublions pas que Hindenburg
possède une réserve d'au moins trente di-
visiorrs, s'il n'a. pas envoyé cette masse de
manœuvre sur un terrain d'attaque assez
éloigné des opérations entre Nieuport et
Verdun, ce que l'on ne saurait admettre
de la part d'un pareil joueur. Nons ne pou-
vons que répéter l'idée déjà exprimée [Cf.
Bull. n° 411, p. 1, col. 3] qu'il est très dif-
ficile pour- le commandement franco-an-
glais de mettre ses intentions et ses mou-
vements aux ailes en harmonie avec la si-
tuation toute particulière du centre, et
d'arriver à dominer l'adversaire par des
opérations. Il est difficile pour un assail-
lant qui attaque après une reconcentration
de son antagoniste, dans des conditions
et sur des points très faciles à prévoir, ae
savoir s'il fait son propre jeu ou celui de
la défense. — (Stegemahn) Bund, 15.4.
— La grande bataille commença le lun-
di de Pâques ; il faut nous attendre à une
longue période de combats très durs. Il
est tout aussi certain que ceux-ci ne se
limiteront pas au secteur relativement
étroit d'Arras. Ce n'est pas pour une sem-
blable offensive partielle que l'adversaire
travaille depuis six mois à s'équiper et que,.
pour la première fois dans leur histoire,.
les Anglais ont porté leur armée à un ef-
fectif de plusieurs millions d'hommes. Il
est, de même, évident que les Anglais n'at-
taqueront pas seuls, sans les Français.
Ceux-ci ont également ramassé leurs der-
nières réserves d'hommes; ils ont, eux
aussi, mis en péril leur agriculture, et ils
ont jeté sur le théâtre de la guerre tous les
Français de couleur que l'Afrique a pu
leur fournir. L'Angleterre a porté au plus
haut point la fabrication des canons, des
explosifs et de tout le matériel de guerre
de sorte qu'elle n'a plus besoin des impor-
tations américaines et peut même aider la
France. Il serait faux de croire que nos
adversaires manqueront bientôt de ce qui
est nécessaire pour faire la guerre. -
(Gaedke) Vorwärts, 12.4.
— Le troisième jour de la bataille d'Ar-
ras, les Anglais n'ont pas réussi davan-
tage à exécuter la percée projetée. Après
le repli élastique des lignes allemandes,
les Aninîl ont dû déplacer leurs masses
d'artillerie et la situation peut être consi-
dérée aujourd'hui comme équilibrée. Les
deux adversaires sont engagés dans une
lutte difficile, qui, en quelques points, est
devenue une bataille très violente. Malgré
leurs assauts en masses, leurs escadrilles
de tanks et l'emploi de la cavalerie, les
Anglais, qui n'ont pas reculé devant les
plus grands sacrifices pour obtenir cette
fois un succès décisif, ont à peine obtenu
des avantages notables. Les combats fu-
rent surtout acharnés au sud de la Scarpe.
Près de Bullecourt, où les Anglais dé-
hanchèrent de bon matin des assauts en
masses, ils essuyèrent une sanglante dé-
faite. Ceux d'entre eux qui réussirent à
pénétrer dans les positions allemandes
furent anéantis ou capturés. Le nombre
des prisonniers, ainsi qu'on l'a annoncé,
dépasse 1.000. — Frankf. Zta. 1 A.
- Depuis le temps d'Epaminondas, le
refus d'une aile est une manœuvre tacti-
que bien connue ; le refus du centre est
une conception originale du commande-
ment allemand, explicable par les condi-
1 (E.-1.-A.. ¡¿. Bau)
ET DES
AMC, aires ÉTRANGÈRES
N° 413
Paris, 18 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Ce n'est un secret
ur Personne en France que la décision
la guerre réside dans la reprise du bas-
SIn de Briey, qui réduirait fortement la
rdUchon métallurgique allemande. Sans
e{Iey, et une fois les importations de Suède
et
Espagne coupées, l'Allemagne per-
drajt supériorité d'armement nécessaire
Co InvIolabilité de son front. Si l'attaque
Se nte Briey avait lieu, Ponà-Mousson
Sefait ] pivot d'une offensive à travers la
et oevre, des deux côtés du Rupt-de-Mad;
ch parallèlement à la frontière. L'aile gau-
il Thécrirait un arc de cercle de Verdun
les Pran •• Au nord de Pont-à-Mousson,
fac FrançaIs resteraient sur la défensive
0 + jusqu'à ce que le moment
Serine d'avancer à travers la région des
de l res et mines de sel de la Sarre, et
de "Urner la ligne des forts entre Metz et
les llVllle. 1 Pendant les dernières semaines,
les r rançais et les Allemands ont multiplié
les llleonn-aissances entre Verdun et Pont-
oussnn
Enarô Des engagements ont eu lieu
Palges, à Combles, dans les bois
jAiliy d Apremont, de Mortmare et Le
prêtre. Ces escarmouches ont pour but de
assurer
renseier des prisonniers pour avoir des
les A nernents SUr les plans de l'ennemi.
te sAllernands soupçonnent une offensive,
de leur bo » l'extraordinaire violence
elltre D. ornbardement de toute la vallée
sOll et Ieulouard et Lunéville. Pont-à-Mous-
des 1051 routes voisines sont sous le feu
130 - 1 Dieulouard sous ce-
es 130 ; Marbache, Pompey, Frouard,
ncéhvair ln lpl. iglielllles, Nancy, Dombasle et Lu-
lh.- - sono ---
- l-I:;!UI oes 38a L'artillerie alle-
Pourrai , ?uperles chemins de fer
la Usieurs points et détruire le pont et
cOlllifurcation de Frouard. On se rend
compte de l'importance
da. On se rappelle que la France pos-
70 ot 8 environ 130 hauts fourneaux, dont
On O Sont aux mains des Allemands ou
<*îWes 7 menace de leur artillerie. La perte
p,s 27 hauto fourneaux de Pont-à-Mousson,
Neuv:Y' T:'rouard, Maxeville, Jarville et
Neuves-Maisons serati onc un désastre.
aisons serait désastre.
désastre.
l}icatit cette région: couper les commu-
çaise ns nécessaires à une offensive fran-
Qrrêter tout travail dans une région
POllr 1 c Uflre extrêmement importante
DQily N fabrIcation des munitions. Chicago
J Le ?*' 15.3
tif te ews, 15.3.
tS ennemis consécu-
atisfa('r ,bataille d'Arras annoncent avec
té briélon que la ligne allemande n'a pas
été brisée-comme si la lutte était terminée,
et si son lSSU était restée douteuse,. C'est
tout le contraire de la verité. L'arrêt dans
générale anglaise est dû non à
l'épuisement, mais à l'ampleur des succès
obtenus en un laps de temps extraordinai-
rement court. La ruée de l'infanterie a été
trop rapide pour les canons ; dès mardi
soir (10.4) l'attaque avait atteint, et même
sur certains points dépassé, les limites où
il était nécessaire de faire halte pour per-
mettre à l'artillerie d'avancer et de se
préparer à jouer son rôle dans la prochaine
phase de l'offensive. — Morning Post, 14.4.
— Nous attendons avec anxiété et avec
confiance les nouveaux coups que les Fran-
çais frapperont, de Champagne, sur les
divisions allemandes, simultanément avec
le coup d'épaule britannique en Flandre.
En attendant, nous constatons que cette
puissante reprise offensive des Alliés a
éloigné la menace d'expédition « punitive »
avec le gros des forces austro-allemandes
contre l'Italie, et que, sur notre front, les
plans dont l'on discute tant ne prennent
point corps. — (G. Bevione) Gazz. del Po-
polo, 14.4.
— N'ayant pu éventer à temps le re-
pli ordonné par -Hindenburg, les Alliés
n'avaient d'autre ressource qu'une double
attaque par les ailes, opération dont une
seule face s'est manifestée jusqu'ici. Ce plan
n'a d'autre inconvénient que d'être facile
à prévoir, étant donné le petit nombre de
'possibilités d'action; il peut produire une
surprise tactique, mais non stratégique; il
a permis aux Anglais d'obtenir un suc-
cès aussi grand qu'ils pouvaient l'espérer
dans l'hypothèse que les Allemands ne Per-
draient pas la tête. Ceux-ci, malgré leurs
pertes sérieuses, ont pu rétablir la cohé-
sion de leur front, et même, dès le 3e jour
de la bataille, déclancher des contre-atta-
ques. Pourtant, l'initiative est rendue pro-
visoirement aux Anglais ; ils ont conquis
des positions favorables pour une nouvelle
bataille, mais n'ont pas sensiblement dé-
rangé les plans de leurs adversaires. L'of-
fensive de Pétain n'est pas encore com-
mencée en Champagne ; mais la lutte d'ar-
tillerie la fait pressentir irfiminelite ; l'ar
tillerie allemande paraît réagir plus forte
ment sur ce point qu'en Artois. Hinden-
burg peut ou bien attendre le choc de pied
ferme ou bien le parer en cédant du ter-
rain, afin de maintenir la cohésion du front.
ii laui peut-être attacher beaucoup d'im-
portance aux efforts des Anglais pour ins-
taller leur artillerie sur les hauteurs de
Monchy et de' Vimy, car on se demande
ce que Pétain attend encore, après avoir
laissé passer le moment où les Allemands
étaient si occupés à leur aile droite qu'une
attaque sur l'Aisne les. eût fortement gê-
nés. Mms n'oublions pas que Hindenburg
possède une réserve d'au moins trente di-
visiorrs, s'il n'a. pas envoyé cette masse de
manœuvre sur un terrain d'attaque assez
éloigné des opérations entre Nieuport et
Verdun, ce que l'on ne saurait admettre
de la part d'un pareil joueur. Nons ne pou-
vons que répéter l'idée déjà exprimée [Cf.
Bull. n° 411, p. 1, col. 3] qu'il est très dif-
ficile pour- le commandement franco-an-
glais de mettre ses intentions et ses mou-
vements aux ailes en harmonie avec la si-
tuation toute particulière du centre, et
d'arriver à dominer l'adversaire par des
opérations. Il est difficile pour un assail-
lant qui attaque après une reconcentration
de son antagoniste, dans des conditions
et sur des points très faciles à prévoir, ae
savoir s'il fait son propre jeu ou celui de
la défense. — (Stegemahn) Bund, 15.4.
— La grande bataille commença le lun-
di de Pâques ; il faut nous attendre à une
longue période de combats très durs. Il
est tout aussi certain que ceux-ci ne se
limiteront pas au secteur relativement
étroit d'Arras. Ce n'est pas pour une sem-
blable offensive partielle que l'adversaire
travaille depuis six mois à s'équiper et que,.
pour la première fois dans leur histoire,.
les Anglais ont porté leur armée à un ef-
fectif de plusieurs millions d'hommes. Il
est, de même, évident que les Anglais n'at-
taqueront pas seuls, sans les Français.
Ceux-ci ont également ramassé leurs der-
nières réserves d'hommes; ils ont, eux
aussi, mis en péril leur agriculture, et ils
ont jeté sur le théâtre de la guerre tous les
Français de couleur que l'Afrique a pu
leur fournir. L'Angleterre a porté au plus
haut point la fabrication des canons, des
explosifs et de tout le matériel de guerre
de sorte qu'elle n'a plus besoin des impor-
tations américaines et peut même aider la
France. Il serait faux de croire que nos
adversaires manqueront bientôt de ce qui
est nécessaire pour faire la guerre. -
(Gaedke) Vorwärts, 12.4.
— Le troisième jour de la bataille d'Ar-
ras, les Anglais n'ont pas réussi davan-
tage à exécuter la percée projetée. Après
le repli élastique des lignes allemandes,
les Aninîl ont dû déplacer leurs masses
d'artillerie et la situation peut être consi-
dérée aujourd'hui comme équilibrée. Les
deux adversaires sont engagés dans une
lutte difficile, qui, en quelques points, est
devenue une bataille très violente. Malgré
leurs assauts en masses, leurs escadrilles
de tanks et l'emploi de la cavalerie, les
Anglais, qui n'ont pas reculé devant les
plus grands sacrifices pour obtenir cette
fois un succès décisif, ont à peine obtenu
des avantages notables. Les combats fu-
rent surtout acharnés au sud de la Scarpe.
Près de Bullecourt, où les Anglais dé-
hanchèrent de bon matin des assauts en
masses, ils essuyèrent une sanglante dé-
faite. Ceux d'entre eux qui réussirent à
pénétrer dans les positions allemandes
furent anéantis ou capturés. Le nombre
des prisonniers, ainsi qu'on l'a annoncé,
dépasse 1.000. — Frankf. Zta. 1 A.
- Depuis le temps d'Epaminondas, le
refus d'une aile est une manœuvre tacti-
que bien connue ; le refus du centre est
une conception originale du commande-
ment allemand, explicable par les condi-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de" or dc.contributor adj "Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
- Auteurs similaires Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de" or dc.contributor adj "Régnauld de Lannoy de Bissy Richard de")France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/12
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6484911h/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6484911h/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6484911h/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6484911h/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6484911h
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6484911h
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6484911h/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest