Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 avril 1917 16 avril 1917
Description : 1917/04/16 (T6,N411). 1917/04/16 (T6,N411).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484909f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
I
l!"STtRES M LA GUElUlli
(E.-M.-A., 2. Bau)
ET DES
AFFAIRES étrangères
o 411
Paris, 16 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
FV1 occidental. — La prise des villages
fortitiA de Bailleul, Villerval, Vimy, etc.,
en ,]n Ul jour, constitue pour l'armée bri-
tanni«^Ue un succès des plus considérables.
Y a plus : de ces hauteurs arrachées à
abllIlemr, le terrain descend en pentes
abrwf fS Vers la plaine. La victoire d'hier
oignitif que la lione allemande dans cette
région a été enfoncée. Le chemin qui mène
fi. es et à Douai peut être hérissé de dif-
}ets, llanmoins les Alliés trouveront
et l àChe plus aisée qu'il y a huit jours
et les Allemands auront beaucoup plus de
ta' à nçf défendre. Jeudi, nos troupes por-
hiIlt ,n oup sensible à l'ennemi, au Sud ;
hier ,, Noi-d : tout tend à fai-
dans le Nord : tout tend à fai-
re croirp on ne donnera pas de repos
à l'advp>S. aire- On l'a suivi dans son mou-
velitc, rlt de retraite avec une rapidité et une
versverance qui ont manifestement boule-
Versé s,p S calculs. Les coups pleuvent sur
la lanfAtd rvun côté, tantôt de l'autre. C'est
Ollt bonnp stratégie. Les armées françaises
ont leur tche assignée, et elles ne se bor-
ceu' t, PHnt à des attaques locales comme
QUee ler au sud de Saint-Quentin, attâ-
!Se de Saint-Quentin, -
^■) Tim^ S14>4 lruc'ueuse. —
Ht une ÎUÏ'aitedemande en France a
eXé un retraite stratégique admirablement
Ù' cutee ; elle fut volontaire et faite en vue
îi?Vahtaep« dHe -t erminés, défcnsifs et offen-
Sfs- La £
le's La lrgne de défense eût été meilleure
avaifnt reculé jusqu'à la
jV Se S? considère comme peu vrai-
le qu'ils se décident à abandonner
tant terrain Sur quel point portera leur
PPOC airle Offensive ? On peut af Armer
cflle 1 ,
JL pas- lieu sur la partie du
ils viennent d'opérer leur retraite,
im nioinc e ^niés' par leur hâte
lias HanSte y les induisent en tentation ;
(l'urie 3Ig et Nivelle sauront se garder
lelllandelle faut., Les difficultés que les Al-
faiSant S ont creees à leurs adversaires en
Se l'et le désert dans toute cette région
offensUrlleraient contrè eux au cas dune
ttw sive de ce cÓté. On peut donc présu-
ilier q'e l'offen-,ive allemande éventuelle
l'est da soit au nord de la Passée soit à
iest Je 1 SOIssons; 0'0 Iplus vraisemblable
111ais encore sur ces deux points à la fois ;
Serait Il ce ca-s l'une des deux offensives
d'une econdaire Tf ~s deux offensives
^'UtiLe H-aurait le caractère
PortantVe-rsiOll. Je pense que la. plus im-
Vraise SIera celle du Nord. Il est peu
feur io 0,t 11 est pcu
Vrai ^fiable lane les Allemands fassent
fi nde offensive sur un autre front
que celu1 de l'Ouest. Toutes sortes de rai.,
qu pÏÏturlai tégiau' pï et Politiques font penser
que la raté-giqu,es f~, t politiques font penser
OcCident CISIon aura pour théâtre le front
* maintenant que la si-
n erleure, si complexe, de la Rus-
o~ IJL,-,Le ~u. lk a. co 14 A/ u t; v en tuantes. Une
oiiensive à ~i Lst ne servirait qu à unir ce
que les Allemands ont intérêt à diviser. —
(Capitaine u. vv. NOrregaard) Dagens
Nyheter, 25.3.
— La violente offensive entreprise le
21.2.191C par les Allemands contre \'erdun,
et dont le but était de percer le front fran-
çais, n'a finalement, et après plusieurs mois
de combats, réussi qu'à déranger les plans
offensifs des Alliés. L'initiative puissante
entreprise par les Allemands obligeant l'en-
nemi à combattre sur un terrain choisi par
eux, leur a fait gagner du temps, mais a
causé l'épuisement partiel de leurs forces,
tandis que les Français ont réussi à écono-
miser les leurs ; l'offensive de la Somme,
entreprise par les Français en collabora-
tion avec les Anglais, le 1.7.1916, a arraché
l'initiative des opérations aux Allemands et
par une pression constante, continuée de-
puis lors, les Alliés ont pu conserver cette
initiative dont devait dépendre le plan de
leurs futures opérations. Il est douteux que
les Allemands puissent ravir cette initiative
aux Alliés, bien qu'il soit de toute évidence
qu'ils ne manqueront pas de tenter l'aven-
ture. Plusieurs fois déjà, au cours de cette
guerre, les Allemands ont réussi à contre-
carrer les plans de l'ennemi principal en
lançant contre lui le noyau de leurs réser-
ves, et tout laisse prévoir qu'ils tenteront
sous peu de nouveau cette manœuvre con-
tre le front anglais en France.— Berlingske
Tidende, 17.3.
— La réaction franco-anglaise devant la
reconcentration allemande se présente com-
me une attaque méthodique sur la ligne
Lens-Arras ; les Anglais ont habilement
préféré engager le combat en un point où
les Allemands sont restés dans leurs an-
ciennes tranchées, afin de déranger les
plans allemands et de tirer tout le parti
possible des troupes anglaises, dressées
uniquement à la guerre de positions. Leur
attaque a facilité l'avance entre Arras et
Saint-Quentin, région dans laquelle lete, An-
glais rencontraient une résistance de plus
en plus vive ; leur avance avait subi un
arrêt, du fait de la menace de flanc consti-
tuée par les positions allemandete près
d'Arras ; ils ont même dû envisager un re-
pli pour le cas où leur offensive ~D contre le
pivot du front allemand ne pourrait pas se
développer complètement. Plus que jamais
s'impose à eux l'obligation de percer s'ils
veulent obtenir un résultat stratégique dé-
cisif. S'ils ne font que comprimer le front
allemand sans le crever, la répercussion
sur l'ensemble des opérations sera bien
lointaine. Les Allemands peuvent très bien
ne pas voir d'un mauvaite, œil le retrait de
leur front au sud de Lille : peut-être même
les Anglais se sont-ils lancés contre des
lignes qu'on était en train d'abandonner
Comme le premier jour de l'offensive n'a
pas amené la trouée, on peut conclure que
les plans allemands ne sont pas directe-
ment atteints ; toutefois l'offensive anglaise
agit comme une diversion favorable aux
troupes franco-anglaifees qui se trouvaient
empêtrées entre la route d'Arras à Cam-
brai et celle de Noyon à Saint-Quentin ;
dans ce cas, la ligne Douai-Lille formerait
l'extrême but idéal du plan d'opérations
anglais, à supposer que le front allemand
fût non pas refoulé, mais percé. Si la ba-
taille d'Arrab constitue une partie de la
grande offensive de l'Entente, il faut s'at-
tendre à une attaque de Pétain sur l'Aisne
et la Suippes ; le bombardement de Reims
permet de croire que les Allemands ont
observé des préparatifs dans cette ville.
Une double offensive, anglaise et française,
aux deux pivots du front allemand rendrait
au commandement franco-anglais l'initia-
tive des opérations ; la- difficulté pour lui
est de garantir contre un retour offensif le
terrain Compris entre l'Ancre et l'Aisne et
de diriger les mouvements des ailes en
harmonie avec la situation particulière du
centre. D'autre part, les Allemands doivent
se maintenir contre les attaques dirigées
contre leurs ailes, et garder leur liberté d'ac-
tion pour le moment opportun, soit qu'ils se
défendent sur des tranchées successives,
soit qu'ils étendent leur reconoentration aux
lignes Lille-Douai-Cambrai et Laon-Sis-
sonne. En rétablissant la situation à Ver-
dun, le général Nivelle a rendu aux Fran-
çais la liberté des mouvements dans la di-
rection de la Sarre ; les Allemands ont
paré à toute éventualité en perfectionnant
l'organisation défensive du camp retranché
de Metz ; cette précaution prendra toute
son importance si Hindenburg cherche la
décision en rase campagne. — (Stegemann)
Bund, 11.4.
— L'activité croissante de l'artillerie en
Champagne laisse supposer que les Fran-
çais vont déclancher dans cette région une
attaque combinée avec l'offensive anglaise ;
s'ils ont attendu jusqu'à présent, ce fut
peut-être pour que l'attaque des Anglais
attirât le plus possible de réserves alle-
mandes, et facilitât ainsi une trouée fran-
çaise. — T/HrgaUel' Ztg., id.
— On semble émettre un paradoxe en di-
sant : « Les batailles de percée,, dans la
guerre de positions, sont décidées avant
d'avoir commencé ». La phrase n'est pas à
prendre à la lettre, mais le fond en est vrai.
Car si l'âme du combattant et le talent du
chef sont toujours les facteurs moraux d'où
dépendent La victoire ou la défaite, le point
critique de la bataille de percée se trouve
dans la période du bombardement qui pré-
pare le feu roulant et l'assaut d'infanterie.
C'est la préparation qui domine toute la ba-
taille. Or, si nous avons une armée qu'au- v
cune autre au monde ne dépasse en vertus
guerrières, nos ennemis peuvent travailler
et organiser, construire des canons et fa-
briquer des munitions, car ils sont actifs
et ils sont aidés par le reste du monde. La
bataille de percée, ce prodige,d'agencement
technique, est pour cela leur élément pro-
l!"STtRES M LA GUElUlli
(E.-M.-A., 2. Bau)
ET DES
AFFAIRES étrangères
o 411
Paris, 16 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
FV1 occidental. — La prise des villages
fortitiA de Bailleul, Villerval, Vimy, etc.,
en ,]n Ul jour, constitue pour l'armée bri-
tanni«^Ue un succès des plus considérables.
Y a plus : de ces hauteurs arrachées à
abllIlemr, le terrain descend en pentes
abrwf fS Vers la plaine. La victoire d'hier
oignitif que la lione allemande dans cette
région a été enfoncée. Le chemin qui mène
fi. es et à Douai peut être hérissé de dif-
}ets, llanmoins les Alliés trouveront
et l àChe plus aisée qu'il y a huit jours
et les Allemands auront beaucoup plus de
ta' à nçf défendre. Jeudi, nos troupes por-
hiIlt ,n oup sensible à l'ennemi, au Sud ;
hier ,, Noi-d : tout tend à fai-
dans le Nord : tout tend à fai-
re croirp on ne donnera pas de repos
à l'advp>S. aire- On l'a suivi dans son mou-
velitc, rlt de retraite avec une rapidité et une
versverance qui ont manifestement boule-
Versé s,p S calculs. Les coups pleuvent sur
la lanfAtd rvun côté, tantôt de l'autre. C'est
Ollt bonnp stratégie. Les armées françaises
ont leur tche assignée, et elles ne se bor-
ceu' t, PHnt à des attaques locales comme
QUee ler au sud de Saint-Quentin, attâ-
!Se de Saint-Quentin, -
^■) Tim^ S14>4 lruc'ueuse. —
Ht une ÎUÏ'aitedemande en France a
eXé un retraite stratégique admirablement
Ù' cutee ; elle fut volontaire et faite en vue
îi?Vahtaep« dHe -t erminés, défcnsifs et offen-
Sfs- La £
le's La lrgne de défense eût été meilleure
avaifnt reculé jusqu'à la
jV Se S? considère comme peu vrai-
le qu'ils se décident à abandonner
tant terrain Sur quel point portera leur
PPOC airle Offensive ? On peut af Armer
cflle 1 ,
JL pas- lieu sur la partie du
ils viennent d'opérer leur retraite,
im nioinc e ^niés' par leur hâte
lias HanSte y les induisent en tentation ;
(l'urie 3Ig et Nivelle sauront se garder
lelllandelle faut., Les difficultés que les Al-
faiSant S ont creees à leurs adversaires en
Se l'et le désert dans toute cette région
offensUrlleraient contrè eux au cas dune
ttw sive de ce cÓté. On peut donc présu-
ilier q'e l'offen-,ive allemande éventuelle
l'est da soit au nord de la Passée soit à
iest Je 1 SOIssons; 0'0 Iplus vraisemblable
111ais encore sur ces deux points à la fois ;
Serait Il ce ca-s l'une des deux offensives
d'une econdaire Tf ~s deux offensives
^'UtiLe H-aurait le caractère
PortantVe-rsiOll. Je pense que la. plus im-
Vraise SIera celle du Nord. Il est peu
feur io 0,t 11 est pcu
Vrai ^fiable lane les Allemands fassent
fi nde offensive sur un autre front
que celu1 de l'Ouest. Toutes sortes de rai.,
qu pÏÏturlai tégiau' pï et Politiques font penser
que la raté-giqu,es f~, t politiques font penser
OcCident CISIon aura pour théâtre le front
* maintenant que la si-
n erleure, si complexe, de la Rus-
o~ IJL,-,Le ~u. lk a. co 14 A/ u t; v en tuantes. Une
oiiensive à ~i Lst ne servirait qu à unir ce
que les Allemands ont intérêt à diviser. —
(Capitaine u. vv. NOrregaard) Dagens
Nyheter, 25.3.
— La violente offensive entreprise le
21.2.191C par les Allemands contre \'erdun,
et dont le but était de percer le front fran-
çais, n'a finalement, et après plusieurs mois
de combats, réussi qu'à déranger les plans
offensifs des Alliés. L'initiative puissante
entreprise par les Allemands obligeant l'en-
nemi à combattre sur un terrain choisi par
eux, leur a fait gagner du temps, mais a
causé l'épuisement partiel de leurs forces,
tandis que les Français ont réussi à écono-
miser les leurs ; l'offensive de la Somme,
entreprise par les Français en collabora-
tion avec les Anglais, le 1.7.1916, a arraché
l'initiative des opérations aux Allemands et
par une pression constante, continuée de-
puis lors, les Alliés ont pu conserver cette
initiative dont devait dépendre le plan de
leurs futures opérations. Il est douteux que
les Allemands puissent ravir cette initiative
aux Alliés, bien qu'il soit de toute évidence
qu'ils ne manqueront pas de tenter l'aven-
ture. Plusieurs fois déjà, au cours de cette
guerre, les Allemands ont réussi à contre-
carrer les plans de l'ennemi principal en
lançant contre lui le noyau de leurs réser-
ves, et tout laisse prévoir qu'ils tenteront
sous peu de nouveau cette manœuvre con-
tre le front anglais en France.— Berlingske
Tidende, 17.3.
— La réaction franco-anglaise devant la
reconcentration allemande se présente com-
me une attaque méthodique sur la ligne
Lens-Arras ; les Anglais ont habilement
préféré engager le combat en un point où
les Allemands sont restés dans leurs an-
ciennes tranchées, afin de déranger les
plans allemands et de tirer tout le parti
possible des troupes anglaises, dressées
uniquement à la guerre de positions. Leur
attaque a facilité l'avance entre Arras et
Saint-Quentin, région dans laquelle lete, An-
glais rencontraient une résistance de plus
en plus vive ; leur avance avait subi un
arrêt, du fait de la menace de flanc consti-
tuée par les positions allemandete près
d'Arras ; ils ont même dû envisager un re-
pli pour le cas où leur offensive ~D contre le
pivot du front allemand ne pourrait pas se
développer complètement. Plus que jamais
s'impose à eux l'obligation de percer s'ils
veulent obtenir un résultat stratégique dé-
cisif. S'ils ne font que comprimer le front
allemand sans le crever, la répercussion
sur l'ensemble des opérations sera bien
lointaine. Les Allemands peuvent très bien
ne pas voir d'un mauvaite, œil le retrait de
leur front au sud de Lille : peut-être même
les Anglais se sont-ils lancés contre des
lignes qu'on était en train d'abandonner
Comme le premier jour de l'offensive n'a
pas amené la trouée, on peut conclure que
les plans allemands ne sont pas directe-
ment atteints ; toutefois l'offensive anglaise
agit comme une diversion favorable aux
troupes franco-anglaifees qui se trouvaient
empêtrées entre la route d'Arras à Cam-
brai et celle de Noyon à Saint-Quentin ;
dans ce cas, la ligne Douai-Lille formerait
l'extrême but idéal du plan d'opérations
anglais, à supposer que le front allemand
fût non pas refoulé, mais percé. Si la ba-
taille d'Arrab constitue une partie de la
grande offensive de l'Entente, il faut s'at-
tendre à une attaque de Pétain sur l'Aisne
et la Suippes ; le bombardement de Reims
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observé des préparatifs dans cette ville.
Une double offensive, anglaise et française,
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au commandement franco-anglais l'initia-
tive des opérations ; la- difficulté pour lui
est de garantir contre un retour offensif le
terrain Compris entre l'Ancre et l'Aisne et
de diriger les mouvements des ailes en
harmonie avec la situation particulière du
centre. D'autre part, les Allemands doivent
se maintenir contre les attaques dirigées
contre leurs ailes, et garder leur liberté d'ac-
tion pour le moment opportun, soit qu'ils se
défendent sur des tranchées successives,
soit qu'ils étendent leur reconoentration aux
lignes Lille-Douai-Cambrai et Laon-Sis-
sonne. En rétablissant la situation à Ver-
dun, le général Nivelle a rendu aux Fran-
çais la liberté des mouvements dans la di-
rection de la Sarre ; les Allemands ont
paré à toute éventualité en perfectionnant
l'organisation défensive du camp retranché
de Metz ; cette précaution prendra toute
son importance si Hindenburg cherche la
décision en rase campagne. — (Stegemann)
Bund, 11.4.
— L'activité croissante de l'artillerie en
Champagne laisse supposer que les Fran-
çais vont déclancher dans cette région une
attaque combinée avec l'offensive anglaise ;
s'ils ont attendu jusqu'à présent, ce fut
peut-être pour que l'attaque des Anglais
attirât le plus possible de réserves alle-
mandes, et facilitât ainsi une trouée fran-
çaise. — T/HrgaUel' Ztg., id.
— On semble émettre un paradoxe en di-
sant : « Les batailles de percée,, dans la
guerre de positions, sont décidées avant
d'avoir commencé ». La phrase n'est pas à
prendre à la lettre, mais le fond en est vrai.
Car si l'âme du combattant et le talent du
chef sont toujours les facteurs moraux d'où
dépendent La victoire ou la défaite, le point
critique de la bataille de percée se trouve
dans la période du bombardement qui pré-
pare le feu roulant et l'assaut d'infanterie.
C'est la préparation qui domine toute la ba-
taille. Or, si nous avons une armée qu'au- v
cune autre au monde ne dépasse en vertus
guerrières, nos ennemis peuvent travailler
et organiser, construire des canons et fa-
briquer des munitions, car ils sont actifs
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