Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 avril 1917 15 avril 1917
Description : 1917/04/15 (T6,N410). 1917/04/15 (T6,N410).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849081
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
,KINISTÊU 's DE LA GUERRE
2« Bau)
ET DES
i AFFAIRES ÉTRANGÈRES
!
N° 410
Paris, 15 avril 1917.
- Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
rrOt occidental. — Le 1er juillet, nos
ls ?'.attaque ne purent être entièrement
utes et durent être remaniés périeuse-
ment undi, le programme fut suivi de
ta~ n point: la grande machine mili-
pre, onctionna avec la plus minutieuse
J'ô. Cllon. Cet idéal, nos alliés de France
ei Valent atteint sous Verdun en octobre
et en dé-ce ibre dernier. Nous avons prouvé
notre tour que la nouvelle armée bri-
poi nIque est Itlaintenant tout à fait au
Point. Ous pouvons espérer que, d'ici la
fin de l'année, les conceptions stratégiques
de no/e commandement seront pleinement
t es* (Ed.) Daily Chronicle, 11.4.
-SO Les Position^ avancées de notre front
Ulis tombées entre les mains des enne-
mis \9 et les deux divisions allemandes qui
Orté le choc principal ont subi de
ann es pertes; le communiqué britannique
^no-rirPlQs de 6.000 prisonniers. On
eut efois déjà dire que la percée, a
®choué car les progrès réalisés par l'en-
nemi nP S 0nt aù maximum que de 5 km.
en nrnfA j. maximum que de 5 km.
rnerProfúnder. Il nous faut malheureuse-
fient ?'e re que nos sacrifices ont été
lQUrds Etant donnée l'opiniâtreté avec la-
Uelle os troupes s'opposent à l'adver-
saire 1 11 ne leur est pas toujours possible
roinn à temps le combat, d'autant
plus qle toute communication est co- upée
:a.vec v toute communication est coupée
8ède e haut commandement, qui seul pos-
ua.,}.' vue a ensemble, et que le tir de
barrge commande le terrain en arrière.
o llk3, de telles conditions, il faut encore
ft0rYlPtpr c de grandes pertes de matériel
e de
f1 sorte cependant, nos soldats
fait d'abord sauter leurs canons.
s Ariai-
Qnt AnglaIS ne dilsent pas de quel prix ils
r~s s~ e ,suoC'è, mais sans aucun doute
l'objS acr,if¡.ces ont été considérables, et
.fronctlf, final n'est Pas atteint : notre
f, orit a été refoulé, mais non rompu. Ainsi
bataÆetent les événements de la première
d a'Ue d'Arras et des grandes offensives
être Chan^pa^ne et de la Somme. On peut
être Qer-t-air, que le haut commandement a
Lnls des m?w«Ures pour parer le nouveau
-
llP -Que l ennemi cherche à nous porter.
- Ln. Ztg., 11.4.
Qit exp e cOmmuniqué officiel allemand le
dit expressément : « les Anglais n'ont pu
J* Cette constatation mon-
tle bien quelle est la situation militaire ac-
S entre Arras et Douai. Nous sa-
vions déjà, après la bataille de la Somme,
QU'ni1 ne Peul rcontre la supériorité en
materiel de rien contre la supériorité en
illatérl-e' ul" guerre. Contre l'effrayante ac-
ficSao de gros calibre et des
flcce ibes, Il n'existe aucune défense ef-
co- Il no accepter des reculs
Û'A?16 celui 5, faut accePter des reculs
1'Arra.s ?elul d'aujourd'hui dans la région
rl p ?as ; ce, L vénements sont une sorte
- tacttllque ; si ce recul tactique n'est
pas suivi de la conséquence stratégique,
c'est-à-dire de la percée faite par l'assail-
lant, il ne reste du combat qu'un affaiblis-
sement de celui qui est attaqué en hommes
et en matériel. D'ailleurs', l'assaillant subit
généralement des pertes plus sanglantes
que son adversaire. Notre matériel fixe ne
pouvait être sauvé, mais l'ennemi ne
pourra se servir de nos canons, qui ont été
rendus inutilisables. Les Anglais ont avan-
cé d'environ 4 kilomètres sur un front de
20 kilomètres, mais nous pouvons être cer-
tains que toutes les mesures sont prises
pour empêcher sur ce point de notre front
une percée des Anglais. — (E. von Salz-
mann) Vossische Ztg., 11.4.
— Les Anglais ont attaqué entre Lens et
Arras, là même où la lutte fut, en 1915, par-
ticulièrement violente. En mettant en œu-
vre tous les moyens mécaniques, en dépen-
sant de très grandes quantités de muni-
tions, ils ont pu remporter un succès local,
succès qui peut toujours être obtenu dans
la guerre de positions, ainsi que le montre
l'expérience, en accumulant en un point
donné de l'artillerie et des troupes. Mais la
percée, que projetaient les Anglais, a com-
plètement échoué, malgré les sacrifices
énormes qui ont été consentis. Les troupes
allemandes, malgré des pertes sensibles
causées par le bombardement et les tirs
de barrage, ont opposé à la supériorité nu-
mérique anglaise une résistance efficace.
- Alünchn. Nst. Nacibr., i,d -
— La bataille d'Arras CONTINUE T 'r~
n'a pas réussi à percer ; il n'y réussira pas
nous pouvons en avoir la ferme confiance
Car le coup porte contre cette charnière de
notre front, l'offensive débouchant d'Arras.
n'était certainement pas une surprise pour
notre commandement. Si Hindenburg et
Ludendorff n'ont pas replié le front aussi
au nord d Arras sur de nouvelles positions
organisées à loisir, c'est qu'ils avaient
pour cela de bonnes raisons Le Grand
Quartier Général allemand a aussi prévu
cette bataille. On ne l'a pas évitée, donc
on ne la craignait pas ; et peut-être n'est
il pas trop osé de dire qu'elle a fait partie
du plan de l'Etat-Maior allemand Cette
année encore, la défense du front occiden
tal nous coûtera de lourds sacrifices Le
communiqué annonce des « pertes considé
rables » pour deux divisions, mais il ai ou
te que ces pertes ont été subies « en se
maintenant opiniâtrement contre des forces
supérieures ». Nous savons que nos soldats
ont fait leur devoir jusqu'à leur dernier
souffle et qu'ils le feront toujours Nous
ressentons dbuloureusement la perte de
ceux qui tombent de nouveau ipoiir la sé-
curité et la liberté de notre patrie ; mais
ces sacrifices ne seront pas vains et c'est
à nous d'y veiller, à l'intérieur, comme on
y veille au front. — rranlcf. Ztg., id.
- Le communiqué du 11 avril laisse
clairement entendre qu'entre Soissons et
Reims vont se livrer de grands combats
La lutte d'artillerie augmente d'intensité.
Nos troupes sont dans ce secteur en face
des Français et se trouvent sous le haut
commandement du Kronprinz ; celui-ci a
sous ses ordres le groupe des armées du
centre, tandis qu'à sa droite commande le
prince héritier de Bavière et à sa gauche
le duc Albrecht de Wurtemberg, qui com-
mandait autrelois dans les Flandres. Les
troupes allemandes occupent, entre Sois-
sons et Reims, leurs positions anciennes
sur l'Aisne, améliorées par une avance
durant la première année de guerre. C'est
donc à droite et à gauche du secteur éva-
cué par nous, dans lequel d'ailleurs n'ont
pas cessé les combats, que se développent
les nouvelles batailles ; la disposition con-
centrique du plan d'attaque se devine d'elle-
même. Dans le secteur français, une atta-
que générale de l'infanterie n'a pas encore
eu lieu ; dans le secteur anglais, la situa-
tion générale reste la même. Les commu-
niqués allemands nous apprennent que les
Anglais, soutenus par une puissante artil-
lerie, ont gagné du terrain ; mais dès le
deuxième jour de la bataille, le commu-
niqué peut déjà dire que, dans la moitié
nord du front d'attaque, « les actions loca-
les n'ont amené aucun changement dans
la situation ». On ne peut apprécier l'im-
portance des attaques partielles annoncées
aujourd'hui, mais il suffit d'établir que le
résultat général est le suivant: l'ennemi
n'a jusqu'à présent obtenu aucun avantage
stratégique. — Frankf. Ztg., 12.4.
— Pour tous les temps à venir. le. sort.
de la magnifique basilique de Saint-Quen-
tin attestera devant l'histoire quels sont
ceux qui, en réalité, sont les Barbares, ceux
qui font la guerre non pas contre l'ennemi
en armes, mais contre les monuments sans
défense. Cette cathédrale, aussi belle que
celles d'Amiens et de Laon, était déjà,
avant la guerre, par suite de la négligence
française, dans un état pitoyable. Ce n'est
que lorsqu'elle fut sur le point de s'effon-
drer, que l'on entreprit des travaux pour
soutenir les murs extérieurs des côtés, qui
s'inclinaient de plus en plus sous-le poids
de la voûte; ces.travaux, interrompus par
la guerre, furent poursuivis sous la domi-
nation allemande. Des bombes, jetées par
des aviateurs - anglais, ont brisé les fenê-
tres du côté sud, et des parties de la voûte
se détachèrent, tombant à l'intérieur, de
sorte que la cathédrale dut être fermée.
Ces dégâts ont été réparés par les Alle-
mands, et leurs traces étaient presque dis-
parues. En même temps, nous avons pro-
tégé, en les empaquetant, les vitraux an-
ciens du chœur, contre les bombes d'avions.
Voilà ce que nous avons fait, nous autres
Barbares, pour un monument français qui,
pour nous aussi, était sacré et vénérable.
Maintenant les ennemis, bombardent la ca-
thédrale avec de gros obus, et l'une des plus
importantes églises gothiques de France
peut disparaître demain : voilà comment
ont agi les Barbares et les Huns, et voilà
ce que font les défenseurs de la civilisation.
— (Scheuermann) Strassb. Post, id.
2« Bau)
ET DES
i AFFAIRES ÉTRANGÈRES
!
N° 410
Paris, 15 avril 1917.
- Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
rrOt occidental. — Le 1er juillet, nos
ls ?'.attaque ne purent être entièrement
utes et durent être remaniés périeuse-
ment undi, le programme fut suivi de
ta~ n point: la grande machine mili-
pre, onctionna avec la plus minutieuse
J'ô. Cllon. Cet idéal, nos alliés de France
ei Valent atteint sous Verdun en octobre
et en dé-ce ibre dernier. Nous avons prouvé
notre tour que la nouvelle armée bri-
poi nIque est Itlaintenant tout à fait au
Point. Ous pouvons espérer que, d'ici la
fin de l'année, les conceptions stratégiques
de no/e commandement seront pleinement
t es* (Ed.) Daily Chronicle, 11.4.
-SO Les Position^ avancées de notre front
Ulis tombées entre les mains des enne-
mis \9 et les deux divisions allemandes qui
Orté le choc principal ont subi de
ann es pertes; le communiqué britannique
^no-rirPlQs de 6.000 prisonniers. On
eut efois déjà dire que la percée, a
®choué car les progrès réalisés par l'en-
nemi nP S 0nt aù maximum que de 5 km.
en nrnfA j. maximum que de 5 km.
rnerProfúnder. Il nous faut malheureuse-
fient ?'e re que nos sacrifices ont été
lQUrds Etant donnée l'opiniâtreté avec la-
Uelle os troupes s'opposent à l'adver-
saire 1 11 ne leur est pas toujours possible
roinn à temps le combat, d'autant
plus qle toute communication est co- upée
:a.vec v toute communication est coupée
8ède e haut commandement, qui seul pos-
ua.,}.' vue a ensemble, et que le tir de
barrge commande le terrain en arrière.
o llk3, de telles conditions, il faut encore
ft0rYlPtpr c de grandes pertes de matériel
e de
f1 sorte cependant, nos soldats
fait d'abord sauter leurs canons.
s Ariai-
Qnt AnglaIS ne dilsent pas de quel prix ils
r~s s~ e ,suoC'è, mais sans aucun doute
l'objS acr,if¡.ces ont été considérables, et
.fronctlf, final n'est Pas atteint : notre
f, orit a été refoulé, mais non rompu. Ainsi
bataÆetent les événements de la première
d a'Ue d'Arras et des grandes offensives
être Chan^pa^ne et de la Somme. On peut
être Qer-t-air, que le haut commandement a
Lnls des m?w«Ures pour parer le nouveau
-
llP -Que l ennemi cherche à nous porter.
- Ln. Ztg., 11.4.
Qit exp e cOmmuniqué officiel allemand le
dit expressément : « les Anglais n'ont pu
J* Cette constatation mon-
tle bien quelle est la situation militaire ac-
S entre Arras et Douai. Nous sa-
vions déjà, après la bataille de la Somme,
QU'ni1 ne Peul rcontre la supériorité en
materiel de rien contre la supériorité en
illatérl-e' ul" guerre. Contre l'effrayante ac-
ficSao de gros calibre et des
flcce ibes, Il n'existe aucune défense ef-
co- Il no accepter des reculs
Û'A?16 celui 5, faut accePter des reculs
1'Arra.s ?elul d'aujourd'hui dans la région
rl p ?as ; ce, L vénements sont une sorte
- tacttllque ; si ce recul tactique n'est
pas suivi de la conséquence stratégique,
c'est-à-dire de la percée faite par l'assail-
lant, il ne reste du combat qu'un affaiblis-
sement de celui qui est attaqué en hommes
et en matériel. D'ailleurs', l'assaillant subit
généralement des pertes plus sanglantes
que son adversaire. Notre matériel fixe ne
pouvait être sauvé, mais l'ennemi ne
pourra se servir de nos canons, qui ont été
rendus inutilisables. Les Anglais ont avan-
cé d'environ 4 kilomètres sur un front de
20 kilomètres, mais nous pouvons être cer-
tains que toutes les mesures sont prises
pour empêcher sur ce point de notre front
une percée des Anglais. — (E. von Salz-
mann) Vossische Ztg., 11.4.
— Les Anglais ont attaqué entre Lens et
Arras, là même où la lutte fut, en 1915, par-
ticulièrement violente. En mettant en œu-
vre tous les moyens mécaniques, en dépen-
sant de très grandes quantités de muni-
tions, ils ont pu remporter un succès local,
succès qui peut toujours être obtenu dans
la guerre de positions, ainsi que le montre
l'expérience, en accumulant en un point
donné de l'artillerie et des troupes. Mais la
percée, que projetaient les Anglais, a com-
plètement échoué, malgré les sacrifices
énormes qui ont été consentis. Les troupes
allemandes, malgré des pertes sensibles
causées par le bombardement et les tirs
de barrage, ont opposé à la supériorité nu-
mérique anglaise une résistance efficace.
- Alünchn. Nst. Nacibr., i,d -
— La bataille d'Arras CONTINUE T 'r~
n'a pas réussi à percer ; il n'y réussira pas
nous pouvons en avoir la ferme confiance
Car le coup porte contre cette charnière de
notre front, l'offensive débouchant d'Arras.
n'était certainement pas une surprise pour
notre commandement. Si Hindenburg et
Ludendorff n'ont pas replié le front aussi
au nord d Arras sur de nouvelles positions
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pour cela de bonnes raisons Le Grand
Quartier Général allemand a aussi prévu
cette bataille. On ne l'a pas évitée, donc
on ne la craignait pas ; et peut-être n'est
il pas trop osé de dire qu'elle a fait partie
du plan de l'Etat-Maior allemand Cette
année encore, la défense du front occiden
tal nous coûtera de lourds sacrifices Le
communiqué annonce des « pertes considé
rables » pour deux divisions, mais il ai ou
te que ces pertes ont été subies « en se
maintenant opiniâtrement contre des forces
supérieures ». Nous savons que nos soldats
ont fait leur devoir jusqu'à leur dernier
souffle et qu'ils le feront toujours Nous
ressentons dbuloureusement la perte de
ceux qui tombent de nouveau ipoiir la sé-
curité et la liberté de notre patrie ; mais
ces sacrifices ne seront pas vains et c'est
à nous d'y veiller, à l'intérieur, comme on
y veille au front. — rranlcf. Ztg., id.
- Le communiqué du 11 avril laisse
clairement entendre qu'entre Soissons et
Reims vont se livrer de grands combats
La lutte d'artillerie augmente d'intensité.
Nos troupes sont dans ce secteur en face
des Français et se trouvent sous le haut
commandement du Kronprinz ; celui-ci a
sous ses ordres le groupe des armées du
centre, tandis qu'à sa droite commande le
prince héritier de Bavière et à sa gauche
le duc Albrecht de Wurtemberg, qui com-
mandait autrelois dans les Flandres. Les
troupes allemandes occupent, entre Sois-
sons et Reims, leurs positions anciennes
sur l'Aisne, améliorées par une avance
durant la première année de guerre. C'est
donc à droite et à gauche du secteur éva-
cué par nous, dans lequel d'ailleurs n'ont
pas cessé les combats, que se développent
les nouvelles batailles ; la disposition con-
centrique du plan d'attaque se devine d'elle-
même. Dans le secteur français, une atta-
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eu lieu ; dans le secteur anglais, la situa-
tion générale reste la même. Les commu-
niqués allemands nous apprennent que les
Anglais, soutenus par une puissante artil-
lerie, ont gagné du terrain ; mais dès le
deuxième jour de la bataille, le commu-
niqué peut déjà dire que, dans la moitié
nord du front d'attaque, « les actions loca-
les n'ont amené aucun changement dans
la situation ». On ne peut apprécier l'im-
portance des attaques partielles annoncées
aujourd'hui, mais il suffit d'établir que le
résultat général est le suivant: l'ennemi
n'a jusqu'à présent obtenu aucun avantage
stratégique. — Frankf. Ztg., 12.4.
— Pour tous les temps à venir. le. sort.
de la magnifique basilique de Saint-Quen-
tin attestera devant l'histoire quels sont
ceux qui, en réalité, sont les Barbares, ceux
qui font la guerre non pas contre l'ennemi
en armes, mais contre les monuments sans
défense. Cette cathédrale, aussi belle que
celles d'Amiens et de Laon, était déjà,
avant la guerre, par suite de la négligence
française, dans un état pitoyable. Ce n'est
que lorsqu'elle fut sur le point de s'effon-
drer, que l'on entreprit des travaux pour
soutenir les murs extérieurs des côtés, qui
s'inclinaient de plus en plus sous-le poids
de la voûte; ces.travaux, interrompus par
la guerre, furent poursuivis sous la domi-
nation allemande. Des bombes, jetées par
des aviateurs - anglais, ont brisé les fenê-
tres du côté sud, et des parties de la voûte
se détachèrent, tombant à l'intérieur, de
sorte que la cathédrale dut être fermée.
Ces dégâts ont été réparés par les Alle-
mands, et leurs traces étaient presque dis-
parues. En même temps, nous avons pro-
tégé, en les empaquetant, les vitraux an-
ciens du chœur, contre les bombes d'avions.
Voilà ce que nous avons fait, nous autres
Barbares, pour un monument français qui,
pour nous aussi, était sacré et vénérable.
Maintenant les ennemis, bombardent la ca-
thédrale avec de gros obus, et l'une des plus
importantes églises gothiques de France
peut disparaître demain : voilà comment
ont agi les Barbares et les Huns, et voilà
ce que font les défenseurs de la civilisation.
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