Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 avril 1917 14 avril 1917
Description : 1917/04/14 (T6,N409). 1917/04/14 (T6,N409).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484907m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
p
ITÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2. Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 409
Paris, 14. avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUJStJl'iONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Pront occidental. — L'offensive aérienne
les I111 de la semaine dernière annonçait
ns qui se déroulent aujourdhui.
es ne pouvaient être entreprises avant
qUe 8 de la Somme n'eussent atteint les
Objectifs assignés. Le repli de la ligne alle-
t4ande sur Cambrai et Saint-Quentin donne
te ArtoIs une importance nouvelle. Ce sec-
teur se trouve au nord de la ligne Hinden-
bura
burg : une avance marquée. amènerait les
Ii uPes britanniques sur le flanc de cette
ligne Permettrait de la refouler peu à peu
au
en de ces tirs d'artillerie concen-
gi qUes qui ont été si efficaces dans la ré-
1100n de l'Ancre. Peut-être aussi pourrions-
l'e Pai, un procédé semblable arracher à
situe;ml le grand bassin houiller français
situé
sui Ilhmédiatement au Nord. Quelles que
c'e ert les intentions de Sir Douglas Haig,
c'est ,, nouveau chapitre de l'histoire du
front n cci.région
fac IOn a -été organisée par l'ennemi de la
façon 18, plus solide. Les deux offensives
^ûticaic es dans ce secteur furent
6!(trêmo^0*^ meurtrières ; et si le courage
et tenaclté de nos alliés leur permirent
tioris i. certaines posi-
arrê" le général Foch fut, à chaque fois,
Véps e par l'importance des pertes éprou-
~s n-
Par ses armées. Il serait téméraire
re, dès aujourd'hui, que nous obtien-
ceux s fC 8 résultats nettement supérieurs à
ceux d n°s alliés, et en munitions aient
eint artluerie et en munitions aient
O.4 Une importance que l'on ne pré-
i i^ait Pas en 1915 ». (Ed.) Daily Chronicle,
êt cta grande action près d'Arras peut
t6iIie sdrée comme le début de la ba-
l,, d
Il'est CISlve de toute la campagne. Ce
st
as sans raison que les plus durs
de cette guerre se sont déroulés
rrls. La hauteur de Lorette, au
potlv des Anglais, forme une magnifique
s etend oservatlOns pour toute la région qui
Un iu ïJi r và mi-chemin de Douai. C'est
la av allt,age Pour l'assaillant. D'autre part,
Itt (l~,-f"Ilse est facilitée par 'd'excellentes
communications avec l'irnYJ'Ortante place de
Dnïni- Noi POUvons envisager avec la
buturs. T la plus absolue les événements
tu turs. Tout « S qin est hunriainemnt possi-
PlUs été fait pOur permettre la défense la
plus solide et a plus tenace. L'idée d'une
re COIh 4 la part de nos ennemis doit
être complèment écartée; l'initiative est
entre ™ mams'- Ce qui .se passe
Ce ns du h «
e - commandement ennemi.
1SsUe rnJ cherche aujourd'hui, c'est
eUr SUI' l' Car .11 y est forcé par un fac-
ellr Sllr lèoîiuîoef i iM i avait si souvent compté -
1
le temps. Sur le front, on envisage avec
calme les événements, mais rien ne vaut
pour nos soldats la confiance du pays en
un heureux résultat, dont nous n'avons pas
la moindre raison de douter. — (E. von
Salzmann) Vossische Ztg.. 10.4.
— Les Anglais font un grand effort pour
percer notre front près d'Arras. On se bat
où l'on s'est déjà battu au printemps et
à l'automne de 1915. L'attaque actuelle, plus
formidable que jamais, se déroule jusqu'il
présent comme les offensives précédentes :
succès tactique au début et échec stratégi-
que ; il faut attendre la fin, mais nous
sommes tranquilles. Si les indications don-
nées par l'ennemi sont exactes, les Anglais
se sont emparés d'une partie des hauteurs
qui vont de Givenchy à la Scarpe dans la
direction du sud-est, hauteurs qui bar-
raient le secteur au sud de Lens, depuis
que la hauteur de Lorette était tombée aux
mains des Français ; mais on sait que la
fortune de Hindenburg n'est pas liée à la
possession d'une ligne de hauteurs. Si l'on
songe que le terrain où se déroule la lutte
est plus favorable pour les assaillants an-
anglais que pour les défenseurs allemands
car au delà de la hauteur de Vimy
s'étend la plaine; si l'en se souvient que
c'est précisément en ce point que se trouve
la soudure de l'ancien et du nouveau front
on pourrait croire que l'ennemi a choisi
d'une manière particulièrement heureuse
l'endroit de son offensive ; mais l'on peut en
douter, dans une sertaine mesure, si l'on
réfléchit que tout cela était connu de notre
commandement, et l'on peut donc attendre
avec calme l'issue du combat. - Franki.
Zig., 11.4.
Front balkanique. - D'après des infor-
mations reçuets à Washington, l'Entente
rappellerait les troupes qu'elle a en Grèce
n était l'attitude adoptée par la France, erni
estime que leur maintien met en jeu son
honneur et son prestige. L'Angleterre est
en faveur de l'abandon de Salonique mais
comme les affaires des Balkans ont été
dirigées par la France, l'on doit déférer
aux désirs de cette dernière. L'opinion gé-
nérale, 'dans les milieux militaires de
Washington, est que l'expédition tout en-
tière n'est qu'un échec. Au lieu de faire
de la Grèce une alliée de l'Entente elle
n'a réussi qu'à aliéner à celle-ci les E" m-
pathies du peuple grec. Etant données les
difficultés du terrain et du ravitaillement
on ne pense-pas que de grandes opérations
militaires soient entreprises, dans cette ré-
gion ; et, après le discours prononcé par
M. Churchill le 6 mars, on est d'avis que
l'Entente ne laissera à Salonique que juste
ce qu'il faut de troupes pour maintenir l'or-
dre en Grèce. -- New York American, 11.3.
ORGANISATION
Etats-Unis. — D'un discours prononcé
par le général Kuhn, ancien attaché mili-
taire américain à Berlin, directeur de
l'Ecole militaire de West-Point : « En re-
gardant autour de moi, je vois toutes sor-
tes de sociétés, d'associations, de comités
formés pour la mobilisation de toutes es-
pèces de choses : les industries, les vivres,
les nitrates, les moyens de transports, et
même d'aimables jeunes filles capables de
panser la jambe droite ou la jambe gauche,
mais pas les deux (sie). Malheureuse-
ment, cet, effort de préparation ne prend
qu'une direction. Il tend tout' entier à la
mobilisation de nos ressources matérielles.
J'ai scruté l'horizon en vain pour décou-
vrii une association d'hommes armés d'un
fusil, prêts à ramper dans la saleté et la
boue, à recevoir des grenades et des obus,
à trembler et à souffrir dans le froid et l'hu-
midité. Pourtant, ce qu'il nous faut. sur-
tout, ce sont des hommes. Le reste n'est
qu'accessoire. » — New York Times, 11.3.
Hollande. — Daprès le ynlli, le gouver-
nement des Pays-BAs a, donné des ordres
pour l'établissement d'un certain nombre
de camps de réfugiés en deçà de la ligne
des inondations, pour abriter les habitants
des provinces frontière dans le cas d'une
invasion de ces régions. — Scotsman, 6.4.
PERTES -
Les belligérants. — Washington évalue,
d'après les listes reçues des belligérants,
le chiffre total des morts, blessés (défini-
tifs et prisonniers de guerre a 10 mil-
lions d'hommes en chiffres ronds : 1.500.000
morts, ^.600.000 blessés et 2.500.000 prison-
niers parmi les soldats, et 400. 000 tués ou
blessés parmi les civils (surtout en Armé-
nie. en Russie et dans les Balkans). On éva-
lue les pertes de l'Entente à 6.300.000 et cel-
les des Puissances Centrales à 3.380.000.
Les raisons de cette grande différence sont
le manque de préparation de l'Entente, et
les retraites désastreuses de Belgique, de
Mazurie. des Carpathes et de Roumanie.
L Entente a perdu 2.950.000 morts, 1.700.000
blessés et 1.650.000 prisonniers, les Empires
Centraux 1.550.000 morts, 920.000 blessés et
910.000 prisonniers. (Le nombre des bles-
sés définitifs est établi en calculant que,
en Allemagne, 90 0/0 des blessés retour-
nent au front et 80 0/0 dans les autres pays.)
C'est la Russie qui a eu le plus de pertes,
3 millions d'hommes, surtout dans le dé-
sastre de Mazurie et dans les deux gran-
des retraites des Carpathes. De plus, le
manque de communications et d'hôpitaux
y a causé une mortalité extrêmement éle-
vée : on compte 1.500.000 morts, 700.000
blessés et 800.000 prisonniers, chiffres très
inférieurs à la réalité. Ensuite vient la
France avec une perte de 1.810.000 hom-
mes, surtout dans la retraite de Belgique
et à Verdun : 870.000 morts, 540.000 bles-
sés et î-00.000 prisonniers. L'Angleterre a
moins perdu : 515.000 hommes Çsic)^ dont
210.000 morts, 100.000 blessés et 105.000
prisonniers. La Roumanie, quoiqu'elle ne
soit entrée que tard dans la guerre, a per-
ITÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2. Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 409
Paris, 14. avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUJStJl'iONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Pront occidental. — L'offensive aérienne
les I111 de la semaine dernière annonçait
ns qui se déroulent aujourdhui.
es ne pouvaient être entreprises avant
qUe 8 de la Somme n'eussent atteint les
Objectifs assignés. Le repli de la ligne alle-
t4ande sur Cambrai et Saint-Quentin donne
te ArtoIs une importance nouvelle. Ce sec-
teur se trouve au nord de la ligne Hinden-
bura
burg : une avance marquée. amènerait les
Ii uPes britanniques sur le flanc de cette
ligne Permettrait de la refouler peu à peu
au
en de ces tirs d'artillerie concen-
gi qUes qui ont été si efficaces dans la ré-
1100n de l'Ancre. Peut-être aussi pourrions-
l'e Pai, un procédé semblable arracher à
situe;ml le grand bassin houiller français
situé
sui Ilhmédiatement au Nord. Quelles que
c'e ert les intentions de Sir Douglas Haig,
c'est ,, nouveau chapitre de l'histoire du
front n cci.région
fac IOn a -été organisée par l'ennemi de la
façon 18, plus solide. Les deux offensives
^ûticaic es dans ce secteur furent
6!(trêmo^0*^ meurtrières ; et si le courage
et tenaclté de nos alliés leur permirent
tioris i. certaines posi-
arrê" le général Foch fut, à chaque fois,
Véps e par l'importance des pertes éprou-
~s n-
Par ses armées. Il serait téméraire
re, dès aujourd'hui, que nous obtien-
ceux s fC 8 résultats nettement supérieurs à
ceux d n°s alliés, et en munitions aient
eint artluerie et en munitions aient
O.4 Une importance que l'on ne pré-
i i^ait Pas en 1915 ». (Ed.) Daily Chronicle,
êt cta grande action près d'Arras peut
t6iIie sdrée comme le début de la ba-
l,, d
Il'est CISlve de toute la campagne. Ce
st
as sans raison que les plus durs
de cette guerre se sont déroulés
rrls. La hauteur de Lorette, au
potlv des Anglais, forme une magnifique
s etend oservatlOns pour toute la région qui
Un iu ïJi r và mi-chemin de Douai. C'est
la av allt,age Pour l'assaillant. D'autre part,
Itt (l~,-f"Ilse est facilitée par 'd'excellentes
communications avec l'irnYJ'Ortante place de
Dnïni- Noi POUvons envisager avec la
buturs. T la plus absolue les événements
tu turs. Tout « S qin est hunriainemnt possi-
PlUs été fait pOur permettre la défense la
plus solide et a plus tenace. L'idée d'une
re COIh 4 la part de nos ennemis doit
être complèment écartée; l'initiative est
entre ™ mams'- Ce qui .se passe
Ce ns du h «
e - commandement ennemi.
1SsUe rnJ cherche aujourd'hui, c'est
eUr SUI' l' Car .11 y est forcé par un fac-
ellr Sllr lèoîiuîoef i iM i avait si souvent compté -
1
le temps. Sur le front, on envisage avec
calme les événements, mais rien ne vaut
pour nos soldats la confiance du pays en
un heureux résultat, dont nous n'avons pas
la moindre raison de douter. — (E. von
Salzmann) Vossische Ztg.. 10.4.
— Les Anglais font un grand effort pour
percer notre front près d'Arras. On se bat
où l'on s'est déjà battu au printemps et
à l'automne de 1915. L'attaque actuelle, plus
formidable que jamais, se déroule jusqu'il
présent comme les offensives précédentes :
succès tactique au début et échec stratégi-
que ; il faut attendre la fin, mais nous
sommes tranquilles. Si les indications don-
nées par l'ennemi sont exactes, les Anglais
se sont emparés d'une partie des hauteurs
qui vont de Givenchy à la Scarpe dans la
direction du sud-est, hauteurs qui bar-
raient le secteur au sud de Lens, depuis
que la hauteur de Lorette était tombée aux
mains des Français ; mais on sait que la
fortune de Hindenburg n'est pas liée à la
possession d'une ligne de hauteurs. Si l'on
songe que le terrain où se déroule la lutte
est plus favorable pour les assaillants an-
anglais que pour les défenseurs allemands
car au delà de la hauteur de Vimy
s'étend la plaine; si l'en se souvient que
c'est précisément en ce point que se trouve
la soudure de l'ancien et du nouveau front
on pourrait croire que l'ennemi a choisi
d'une manière particulièrement heureuse
l'endroit de son offensive ; mais l'on peut en
douter, dans une sertaine mesure, si l'on
réfléchit que tout cela était connu de notre
commandement, et l'on peut donc attendre
avec calme l'issue du combat. - Franki.
Zig., 11.4.
Front balkanique. - D'après des infor-
mations reçuets à Washington, l'Entente
rappellerait les troupes qu'elle a en Grèce
n était l'attitude adoptée par la France, erni
estime que leur maintien met en jeu son
honneur et son prestige. L'Angleterre est
en faveur de l'abandon de Salonique mais
comme les affaires des Balkans ont été
dirigées par la France, l'on doit déférer
aux désirs de cette dernière. L'opinion gé-
nérale, 'dans les milieux militaires de
Washington, est que l'expédition tout en-
tière n'est qu'un échec. Au lieu de faire
de la Grèce une alliée de l'Entente elle
n'a réussi qu'à aliéner à celle-ci les E" m-
pathies du peuple grec. Etant données les
difficultés du terrain et du ravitaillement
on ne pense-pas que de grandes opérations
militaires soient entreprises, dans cette ré-
gion ; et, après le discours prononcé par
M. Churchill le 6 mars, on est d'avis que
l'Entente ne laissera à Salonique que juste
ce qu'il faut de troupes pour maintenir l'or-
dre en Grèce. -- New York American, 11.3.
ORGANISATION
Etats-Unis. — D'un discours prononcé
par le général Kuhn, ancien attaché mili-
taire américain à Berlin, directeur de
l'Ecole militaire de West-Point : « En re-
gardant autour de moi, je vois toutes sor-
tes de sociétés, d'associations, de comités
formés pour la mobilisation de toutes es-
pèces de choses : les industries, les vivres,
les nitrates, les moyens de transports, et
même d'aimables jeunes filles capables de
panser la jambe droite ou la jambe gauche,
mais pas les deux (sie). Malheureuse-
ment, cet, effort de préparation ne prend
qu'une direction. Il tend tout' entier à la
mobilisation de nos ressources matérielles.
J'ai scruté l'horizon en vain pour décou-
vrii une association d'hommes armés d'un
fusil, prêts à ramper dans la saleté et la
boue, à recevoir des grenades et des obus,
à trembler et à souffrir dans le froid et l'hu-
midité. Pourtant, ce qu'il nous faut. sur-
tout, ce sont des hommes. Le reste n'est
qu'accessoire. » — New York Times, 11.3.
Hollande. — Daprès le ynlli, le gouver-
nement des Pays-BAs a, donné des ordres
pour l'établissement d'un certain nombre
de camps de réfugiés en deçà de la ligne
des inondations, pour abriter les habitants
des provinces frontière dans le cas d'une
invasion de ces régions. — Scotsman, 6.4.
PERTES -
Les belligérants. — Washington évalue,
d'après les listes reçues des belligérants,
le chiffre total des morts, blessés (défini-
tifs et prisonniers de guerre a 10 mil-
lions d'hommes en chiffres ronds : 1.500.000
morts, ^.600.000 blessés et 2.500.000 prison-
niers parmi les soldats, et 400. 000 tués ou
blessés parmi les civils (surtout en Armé-
nie. en Russie et dans les Balkans). On éva-
lue les pertes de l'Entente à 6.300.000 et cel-
les des Puissances Centrales à 3.380.000.
Les raisons de cette grande différence sont
le manque de préparation de l'Entente, et
les retraites désastreuses de Belgique, de
Mazurie. des Carpathes et de Roumanie.
L Entente a perdu 2.950.000 morts, 1.700.000
blessés et 1.650.000 prisonniers, les Empires
Centraux 1.550.000 morts, 920.000 blessés et
910.000 prisonniers. (Le nombre des bles-
sés définitifs est établi en calculant que,
en Allemagne, 90 0/0 des blessés retour-
nent au front et 80 0/0 dans les autres pays.)
C'est la Russie qui a eu le plus de pertes,
3 millions d'hommes, surtout dans le dé-
sastre de Mazurie et dans les deux gran-
des retraites des Carpathes. De plus, le
manque de communications et d'hôpitaux
y a causé une mortalité extrêmement éle-
vée : on compte 1.500.000 morts, 700.000
blessés et 800.000 prisonniers, chiffres très
inférieurs à la réalité. Ensuite vient la
France avec une perte de 1.810.000 hom-
mes, surtout dans la retraite de Belgique
et à Verdun : 870.000 morts, 540.000 bles-
sés et î-00.000 prisonniers. L'Angleterre a
moins perdu : 515.000 hommes Çsic)^ dont
210.000 morts, 100.000 blessés et 105.000
prisonniers. La Roumanie, quoiqu'elle ne
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