Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 avril 1917 13 avril 1917
Description : 1917/04/13 (T6,N408). 1917/04/13 (T6,N408).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64849066
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
I
IiINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2- Bau)
ET DES
FFAlnES étrangères
N° 408
Paris, 13 avril 1917.
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
En raison des progrès de l'aviation, l'hy-
Pothèse d'une attaque d'avions sur Vienne
fte doit pas être exclue ; un avis officiel in-
diona Prochainement les mesures à pren-
dr. dans cette éventualité « possible encore
raisemblakle ». Il s'agit uniquement
d'une mesure de prudence et la population
n'a aucune raison de s'inquiéter. — [Ofti-
CIel] Fremdenblatt, 4.4.
CRITIQUE DES OPERATIONS
r Front occidental. - L'offensive entre Ar-
l's. et Lens prouve que nous conservons
IllltIative. L'ennemi se retirait, disait-on,
Pour H uer nos plans et retarder notre
uque; Cette théorie, si ingénieuse qu'elle
fût irnPir quait que nos chefs militaires ne
se nrA, ulJUlent que d'une partie du front,
Qu'ils n,avaient Pas envisagé plusieurs
Plans n'ayaient pas envisagé plusieurs
il rêva» enÍln qu'ils n'avaient jamais songé
A11 eVentualité d'une retraite de la part des
Alleman i Mais la retraite s'imposait, elle
était prévue et la rapidité avec laquelle nos
\ln UPes ont poursuivi l'adversaire en est
v' L'ennemi, d'ailleurs, reconnaît
que non f avuns mis à bout entre Arras et
prnt-Quentin. Les opérations actuelles
Peuvent que nous sommes de force à atta-
quer ml « points de notre choix. Il ne
ut diq s'attendre à un effritement du front
Poi ellll,. mais nous avons attaqué sur un
^t nous avons attaqué sur un
poirlt Vi. tal et un succès, même limité, doit
des conséquences graves : il peut
elitralner une nouvelle retraite alle-
bifide «,,1 tout le front. Liverpool Daily
st> 10.4
ÎS*. Linglais et les Français préten-
valeù en des commentaires militaires sans
eur on ai ïUrf troupes sont capables de
gllerr Profit de leur « supériorité dans la
rerna: de mouvement Il. Nous n'avons rien
SîarqudI p Nous n'avons rien
remarqué de semblable. Nos ennemis com-
obïî nt touinnr contre nos arrière-gardes,
Ienr causelni t de lourdes pertes. Nous
mes « artî f H, nos adversaires « pas-
vOieni Que nos ennemis, dans leur délire,
voient ouverte la route du Rhin, cela ne
tégie d nus empêcher d'admirer la stra-
tégie de Hindenburg Les Français et tai
Anglais subissent des pertes sanglantes
()U l'on rentes places du nouveau territoire
qu'au se bat; s'ils veulent pousser jus-
In, des millions d'hommes devront
()t,, Payer de leur vie chaque pas en
d'au r(1 Payer ât à présent, nous pouvons
a l'econn que la CritIque ennemie objective
raSait U que le mouvement allemand
a ^»s Snni1 une perte de temps d'au moins
trois mois ». (Moraht) Deutsche Tagesztg.,
G
du 7.4 a AERIENNE. -- Le Bulletin officiel
nonce que durant les journées du
a et du 6 de véritables batailles aériennes
ont été livrées sur le front occidental. A la
suite de cette activité intense, nos pertes ont
été élevées. Pour prévenir tout malentendu,
un mot d'explication est nécessaire. Ces
pertes ont-elles été justifiées par les résul-
tats obtenus ? Constatons d'abord que tous
les combats se sont livrés derrière les li-
gnes ennemies. La doctrine de notre avia-
tion est celle d'une offensive hardie. Ce
n'est pas à dire que tous nos avions pren-
nent l'air pour combattre ; mais en por-
tant la guerre chez l'adversaire, les appa-
reils de chasse créent une zone libre où
peuvent opérer à l'aise les machines char-
gées de lancer des bombes ou de prendre
des photographies. Quand nous parlons de
suprématie aérienne, il faut nous entendre
sur le sens de cette formule. Nous annon-
çons nos pertes avec une entière franchi-
se ; nous ne regardons comme certaine-
ment détruits que les appareils ennemis
dont l'écrasement a été constaté. Cette po-
litique peut créer chez certains esprits une
impression défavorable. Les faits ne justi-
fient en rien leur pessimisme. La supré-
matie aérienne consiste exclusivement en la
faculté d'exécuter à tout moment toute opé-
ration décidée. Cette faculté, nous la con-
servons, et nous l'exerçons. Sans doute,
les Allemands ont réorganisé entièrement
leur aviation depuis la Somme ; ils possè-
dent aujourd'hui un corps d'aviateurs ha-
biles et hardis ; ils prennent fréquemment
l'offensive, mais ne gardent jamais l'initia-
tive plus que quelques jours de suite. La
première série de beaux jours permettra à
nos hommes de démoraliser le Boche à
tel point, qu'il cessera de se montrer. Le
mauvais temps le favorise, car il aime à
se dissimuler derrière les nuages, pour en
sortir à l'improviste. Toutes les fois que
l'effort à déployer est continu, il a fait
preuve d'une endurance moindre que la
nôtre. Pour nous, l'aéroplane est un ins-
trument d'attaque, non de défense. Si nos
escadrilles exécutent leur travail, atteignent
leur objectif, obtiennent un résultat mili-
taire de grande importance, les sacrifices
consentis par elles — comme par une trou-
pe d'assaut, quelle qu'elle soit — sont par-
faitement justifiés. D'autre part, le chiffre
de nos pertes semble être en progression
régulière : mais c'est que les services de
l'aviation ne cessent de se développer. Les
victimes sont presque toutes des officiers,
ce qui contribue à fixer sur elles l'attention
publique. Au front, l'état d'esprit de nos
aviateurs est un optimisme sans réserve ;
ils savent qu'ils remplissent leur rôle avec'
un succès complet. C'est presque toujours en
territoire ennemi que nos avions tombent :
il est très rare qu'un appareil allemand
tombe chez nous. Nous obligeons l'ennemi
à garder derrière ses lignes une très forte
proportion de ses meilleures machines, et à
placer très loin en arrière une grande par
tie de ses canons anti-aériens ; rien que
par son effet moral, cet état de choses a
pour nous sa grande valeur. — (Note
R e u t e r) Daily Telegraph, 9.4.
— Au sujet du chiffre élevé des pertes
de l'aviation britannique, le Daily Chrom-
cle (Ed.), 9.4, fait observer que les avia-
teurs anglais desservent une partie du front
français. Ils ont rendu, l'an dernier, d'im-
portants services aux environs de Verdun
et le communiqué de sir Douglas Haig, en
date du 7.4, signale la destruction de deux
ballons captifs allemands entre Reims et
Berry-au-Bac.
Front italien. — La belle saison est déjà
avancée et pourtant il n'y a aucun indice
visible d'une deuxième expédition de châti-
ment contre l'Italie. Que feront donc nos
ennemis ? se demandent certains. Mieux
vaudrait à notre avis se demander ce que
nous ferons nous-mêmes, dans le cas où
nous passerions à l'offensive. Il ne faut
pas en effet perdre de vue un fait d'une
très grande importance : à savoir que les
opérations de l'armée italienne, depuis son
intervention jusqu'aujourd'hui, ont gardé
un caractère éminemment offensif, et qu'une
armée qui s'est formée dans ce but, qui
s'est éduquée à cette gymnastique, ne peut
rester éternellement l'arme au pied. Ce qui
le prouve, c'est l'exemple lumineux de l'an-
née dernière. Le 24 juin, alors que les Au-
trichiens étaient contraints d'abandonner
une partie des plateaux, le général Cadorna
concevait sa seconde manœuvre par lignes
intérieures, à travers la Vénétie, qui devait
nous donner Gorizia. Il est naturel que l'en-
nemi, qui connaît désormais notre habileté
de manœuvre et notre préparation à toutes
les formes de la guerre, ne se montre pas
aussi hardi qu'au printemps de l'an der-
nier. — (B. Bacci) Ccm. del Popolo, 10.4.
Front oriental. — Devant Toboly, 6.4 :
La veille de l'assaut, les Russes avaient
sans doute reçu quelque nouvelle agréable,
car dans leurs tranchées éclataient de
bruyants hourras, mais le lendemain nos
canons firent entendre leur voix de ton-
nerre et le soir les servants des canons
massés sur les hauteurs en arrière du
Stokhod étaient morts et les divisions oc-
cupant les tranchées (la 5e division de ti-
railleurs et la moitié des 27e et 28e divi-
sions) étaient anéanties. Notre butin fut
considérable. Le coup est dur pour les Rus-
ses. Ceux-ci n'ont pas été surpris par notre
attaque, car une telle opération, projetée
depuis des mois, est difficile à dissimuler,
mais l'ennemi n'avait pas songé qu'elle
pût avoir lieu ce jour-là ; de plus, l'attaque
était supposée devoir venir du nord : en
fait, elle commença par le secteur sud. Nos
canons firent pleuvoir une grêle d'obus,
tandis que nous paralysions par des gaz
les batteries ennemies, tantôt sur les tran-
chées d'arrière, tantôt sur celles de pre-
mière ligne. Pour résister à ce vacarme,
il ne suffit pas d'avoir les nerfs solides, il
faut un courage héroïque, que ne possé-
daient pas les Russes. Ceux-ci s'enfuirent
IiINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2- Bau)
ET DES
FFAlnES étrangères
N° 408
Paris, 13 avril 1917.
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
En raison des progrès de l'aviation, l'hy-
Pothèse d'une attaque d'avions sur Vienne
fte doit pas être exclue ; un avis officiel in-
diona Prochainement les mesures à pren-
dr. dans cette éventualité « possible encore
raisemblakle ». Il s'agit uniquement
d'une mesure de prudence et la population
n'a aucune raison de s'inquiéter. — [Ofti-
CIel] Fremdenblatt, 4.4.
CRITIQUE DES OPERATIONS
r Front occidental. - L'offensive entre Ar-
l's. et Lens prouve que nous conservons
IllltIative. L'ennemi se retirait, disait-on,
Pour H uer nos plans et retarder notre
uque; Cette théorie, si ingénieuse qu'elle
fût irnPir quait que nos chefs militaires ne
se nrA, ulJUlent que d'une partie du front,
Qu'ils n,avaient Pas envisagé plusieurs
Plans n'ayaient pas envisagé plusieurs
il rêva» enÍln qu'ils n'avaient jamais songé
A11 eVentualité d'une retraite de la part des
Alleman i Mais la retraite s'imposait, elle
était prévue et la rapidité avec laquelle nos
\ln UPes ont poursuivi l'adversaire en est
v' L'ennemi, d'ailleurs, reconnaît
que non f avuns mis à bout entre Arras et
prnt-Quentin. Les opérations actuelles
Peuvent que nous sommes de force à atta-
quer ml « points de notre choix. Il ne
ut diq s'attendre à un effritement du front
Poi ellll,. mais nous avons attaqué sur un
^t nous avons attaqué sur un
poirlt Vi. tal et un succès, même limité, doit
des conséquences graves : il peut
elitralner une nouvelle retraite alle-
bifide «,,1 tout le front. Liverpool Daily
st> 10.4
ÎS*. Linglais et les Français préten-
valeù en des commentaires militaires sans
eur on ai ïUrf troupes sont capables de
gllerr Profit de leur « supériorité dans la
rerna: de mouvement Il. Nous n'avons rien
SîarqudI p Nous n'avons rien
remarqué de semblable. Nos ennemis com-
obïî nt touinnr contre nos arrière-gardes,
Ienr causelni t de lourdes pertes. Nous
mes « artî f H, nos adversaires « pas-
vOieni Que nos ennemis, dans leur délire,
voient ouverte la route du Rhin, cela ne
tégie d nus empêcher d'admirer la stra-
tégie de Hindenburg Les Français et tai
Anglais subissent des pertes sanglantes
()U l'on rentes places du nouveau territoire
qu'au se bat; s'ils veulent pousser jus-
In, des millions d'hommes devront
()t,, Payer de leur vie chaque pas en
d'au r(1 Payer ât à présent, nous pouvons
a l'econn que la CritIque ennemie objective
raSait U que le mouvement allemand
a ^»s Snni1 une perte de temps d'au moins
trois mois ». (Moraht) Deutsche Tagesztg.,
G
du 7.4 a AERIENNE. -- Le Bulletin officiel
nonce que durant les journées du
a et du 6 de véritables batailles aériennes
ont été livrées sur le front occidental. A la
suite de cette activité intense, nos pertes ont
été élevées. Pour prévenir tout malentendu,
un mot d'explication est nécessaire. Ces
pertes ont-elles été justifiées par les résul-
tats obtenus ? Constatons d'abord que tous
les combats se sont livrés derrière les li-
gnes ennemies. La doctrine de notre avia-
tion est celle d'une offensive hardie. Ce
n'est pas à dire que tous nos avions pren-
nent l'air pour combattre ; mais en por-
tant la guerre chez l'adversaire, les appa-
reils de chasse créent une zone libre où
peuvent opérer à l'aise les machines char-
gées de lancer des bombes ou de prendre
des photographies. Quand nous parlons de
suprématie aérienne, il faut nous entendre
sur le sens de cette formule. Nous annon-
çons nos pertes avec une entière franchi-
se ; nous ne regardons comme certaine-
ment détruits que les appareils ennemis
dont l'écrasement a été constaté. Cette po-
litique peut créer chez certains esprits une
impression défavorable. Les faits ne justi-
fient en rien leur pessimisme. La supré-
matie aérienne consiste exclusivement en la
faculté d'exécuter à tout moment toute opé-
ration décidée. Cette faculté, nous la con-
servons, et nous l'exerçons. Sans doute,
les Allemands ont réorganisé entièrement
leur aviation depuis la Somme ; ils possè-
dent aujourd'hui un corps d'aviateurs ha-
biles et hardis ; ils prennent fréquemment
l'offensive, mais ne gardent jamais l'initia-
tive plus que quelques jours de suite. La
première série de beaux jours permettra à
nos hommes de démoraliser le Boche à
tel point, qu'il cessera de se montrer. Le
mauvais temps le favorise, car il aime à
se dissimuler derrière les nuages, pour en
sortir à l'improviste. Toutes les fois que
l'effort à déployer est continu, il a fait
preuve d'une endurance moindre que la
nôtre. Pour nous, l'aéroplane est un ins-
trument d'attaque, non de défense. Si nos
escadrilles exécutent leur travail, atteignent
leur objectif, obtiennent un résultat mili-
taire de grande importance, les sacrifices
consentis par elles — comme par une trou-
pe d'assaut, quelle qu'elle soit — sont par-
faitement justifiés. D'autre part, le chiffre
de nos pertes semble être en progression
régulière : mais c'est que les services de
l'aviation ne cessent de se développer. Les
victimes sont presque toutes des officiers,
ce qui contribue à fixer sur elles l'attention
publique. Au front, l'état d'esprit de nos
aviateurs est un optimisme sans réserve ;
ils savent qu'ils remplissent leur rôle avec'
un succès complet. C'est presque toujours en
territoire ennemi que nos avions tombent :
il est très rare qu'un appareil allemand
tombe chez nous. Nous obligeons l'ennemi
à garder derrière ses lignes une très forte
proportion de ses meilleures machines, et à
placer très loin en arrière une grande par
tie de ses canons anti-aériens ; rien que
par son effet moral, cet état de choses a
pour nous sa grande valeur. — (Note
R e u t e r) Daily Telegraph, 9.4.
— Au sujet du chiffre élevé des pertes
de l'aviation britannique, le Daily Chrom-
cle (Ed.), 9.4, fait observer que les avia-
teurs anglais desservent une partie du front
français. Ils ont rendu, l'an dernier, d'im-
portants services aux environs de Verdun
et le communiqué de sir Douglas Haig, en
date du 7.4, signale la destruction de deux
ballons captifs allemands entre Reims et
Berry-au-Bac.
Front italien. — La belle saison est déjà
avancée et pourtant il n'y a aucun indice
visible d'une deuxième expédition de châti-
ment contre l'Italie. Que feront donc nos
ennemis ? se demandent certains. Mieux
vaudrait à notre avis se demander ce que
nous ferons nous-mêmes, dans le cas où
nous passerions à l'offensive. Il ne faut
pas en effet perdre de vue un fait d'une
très grande importance : à savoir que les
opérations de l'armée italienne, depuis son
intervention jusqu'aujourd'hui, ont gardé
un caractère éminemment offensif, et qu'une
armée qui s'est formée dans ce but, qui
s'est éduquée à cette gymnastique, ne peut
rester éternellement l'arme au pied. Ce qui
le prouve, c'est l'exemple lumineux de l'an-
née dernière. Le 24 juin, alors que les Au-
trichiens étaient contraints d'abandonner
une partie des plateaux, le général Cadorna
concevait sa seconde manœuvre par lignes
intérieures, à travers la Vénétie, qui devait
nous donner Gorizia. Il est naturel que l'en-
nemi, qui connaît désormais notre habileté
de manœuvre et notre préparation à toutes
les formes de la guerre, ne se montre pas
aussi hardi qu'au printemps de l'an der-
nier. — (B. Bacci) Ccm. del Popolo, 10.4.
Front oriental. — Devant Toboly, 6.4 :
La veille de l'assaut, les Russes avaient
sans doute reçu quelque nouvelle agréable,
car dans leurs tranchées éclataient de
bruyants hourras, mais le lendemain nos
canons firent entendre leur voix de ton-
nerre et le soir les servants des canons
massés sur les hauteurs en arrière du
Stokhod étaient morts et les divisions oc-
cupant les tranchées (la 5e division de ti-
railleurs et la moitié des 27e et 28e divi-
sions) étaient anéanties. Notre butin fut
considérable. Le coup est dur pour les Rus-
ses. Ceux-ci n'ont pas été surpris par notre
attaque, car une telle opération, projetée
depuis des mois, est difficile à dissimuler,
mais l'ennemi n'avait pas songé qu'elle
pût avoir lieu ce jour-là ; de plus, l'attaque
était supposée devoir venir du nord : en
fait, elle commença par le secteur sud. Nos
canons firent pleuvoir une grêle d'obus,
tandis que nous paralysions par des gaz
les batteries ennemies, tantôt sur les tran-
chées d'arrière, tantôt sur celles de pre-
mière ligne. Pour résister à ce vacarme,
il ne suffit pas d'avoir les nerfs solides, il
faut un courage héroïque, que ne possé-
daient pas les Russes. Ceux-ci s'enfuirent
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