Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 avril 1917 11 avril 1917
Description : 1917/04/11 (T6,N406). 1917/04/11 (T6,N406).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484904c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2* Bau)
ET DES
* AFFAIRES ÉTRANGÈRES.
N° 406
Paris, 11 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Lés renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
ront italien. — A en croire les dires des
PflSonniers, sur le front comme à l'arrière
en Italie, l'inquiétude va croissant. Tout le
«in ondh e parle d'une imminente offensive des
issanees centrales. On redoute une lutte
éCSive, qui se déroulerait sur le territoire
h alen. C'est à cette anxiété que remonte le
VUlt de l'évacuation de Trévise, Padoue,
ViI cence. Quant au commandement italien,
,l est contraint de tenir compte de difficul-
] S nouvelles. On envoie sur le front tous
les rnilitaires employés dans les hôpitaux
dans les bureaux. On les remplace par
des femmes. Sur le front, tout le monde
pr Sen^ une lutte décisive, où l'Italie sera
réduite à la défensive. - (Wirth) Frankl.
d Front oriental. — Les Russes viennent
e ir une grave défaite sur le Stokhod.
ette défaite est de l'importance de celles
r U1, dans le passé, ont précédé les grandes
runtUres du front oriental : il semble ce-
qt;l.dant douteux que ce soit là le projet
rerJ. y.. ait lieu de craindre de la part de
u ennemi ». Le secteur ne se prête guère à
Ae avance allemande ; par contre, les
Aliem s'y trouvaient menacés d'une
Ifussée des Russes, et il est probable que
^i«ri ? K® a voulu parer à ce danger en
asant repasser le Stokhod à ses ennemis
aufnt de mettre ses plans à exécution par
aiiien rs : en ce cas, les résultats immédiats
de s victoire seraient localisés. — (Ed.)
Çhronicle, 7.4.
Uie- Les Turcs, nous dit-on, se
Il rent vers Kifri sur la route de Mossoul.
du
ill,"rt évidemment réussi, pour le moment
ve-r 1110 ln s, à échapper au mouvement con-
est gent des troupes russo-britanniques. Il
est CpiPen P, Ire gros des forces russes. — (Ed.)
8, 7.4
té L'offensive anglaise en Mésopotamie a
été "I,,,êté e devant une position défendue
Ba des Turcs, à environ 80 km. au nord de
gésg d. Nos alliés turcs, qui ont été obli-
l'ara vacuer également la Perse, réussi-
rollt bl-entôt, nous l'espérons, à reconquérir
tes ternir, Perdu- Des nouvelles surprenan-
les tOUS Parviennent du front égyptien.
mUni roupe anglaise assez forte — les com-
rUni9uéo* îiUrmuniqués turcs parlent de quatre divisions
trée e ant de la péninsule du Sinaï, est en-
de TI) n Palestine. Dans les derniers jours
oe ^ars
de rnurs, une bataille fut livrée près de
km. seulement de Jérusalem,
taille an? daPrèf les communiqués turcs.
POUr 1111na par la retraite des Anglais.
Pour éf-eridre leurs ir,térêts particuliers
les Anglais ont toujours des troupes dispo-
les iu
de laIs que diront les Français qui,
Puig 10ngtemps, considèrent la Syrie,
dont fait partie la Palestine, comme réser-
vée à leur influence ? — (Von Blume)
Kreuzztg., 4.4.
Guerre navale. — « Quand les flottes bri-
tannique et américaine prendront part à la
guerre, elle sera vite terminée. » Cette opi-
nion, qu'on a récemment exprimée, impli-
querait que l'intervention des Etats-Unis
va changer de fond en comble la situation
navale et nous permettre de tenter quelque
grande aventure. Une telle hypothèse est
déraisonnable. Nous et nos alliés, nous
allons persévérer dans notre attitude de dé-
fensive stratégique et d'offensive tactique.
Si les armées alliées mettent en péril les
bases de la flotte allemande, peut-être celle-
ci sortira-t-elle. Elle sortirait aussi au cas
où l'irritation ou le désespoir de Hinden-
burg le lui demanderait. C'est la volonté
de Napoléon qui força Villeneuve à livrer
bataille à Trafalgar. — (A. Hurd) Daily
Telegraph, 5.4.
Considérations d'ensemble. — Il est per-
mis de supposer que l'Allemagne évacuera,
en usant le plus possible les forces de ses
adversaires, les territoires envahis qu'elle
ne se propose point de conserver. Sur le
front occidental, elle se retirera lentement
sur la Meuse qu'elle atteindra d'étape en
étape, au mois d'octobre. Verdun sera le
pivot du recul ; à défaut de Verdun, ce
seront les positions au nord de Verdun.
Le front de Champagne sera solidement
tenu pour couvrir la retraite dans le Nord.
L'ennemi se retranchera, en dernier lieu,
sur la ligne Anvers-Bruxelles-Namur
Mézières-Verdun-Metz-Sfrasbourg. D'ici là,
il gagnera du temps en livrant des batail-
les prolongées, et meurtrières, où les Alliés
s'épuiseront en attaquant des positions for-
tement défendues. On attribue aux Alle-
mands le projet de saigner l'Angleterre
pendant l'été et de la dégoûter de la guerre
par une guerre sous-marine sans merci.
On suppose que la Russie, l'Italie et la
France, également éprouvées, ne demande-
ront qu'à échapper à une nouvelle cam-
pagne d'hiver. Les troupes allemandes se-
ront ménagées le plus possible ; les réser-
ves stratégiques n'entreront en action que
pour parer à tout danger au cours des
étapes de la retraite. Une fois établies sur
la Meuse, les armées allemandes pourront
résister jusqu'aux négociations. (Repington)
Times, 9.4.
COMMANDEMENT, ORGANISATION
Portugal. — La Capital publie la procla-
mation suivante du général Fernando Ta-
magnini : « En assumant en France le
commandement du 'corps expéditionnaire
portugais, commandement que la Républi-
que portugaise m'a fait l'honneur de me
confier, je vous salue, plein d'enthousiasme,
en vous exprimant tout l'orgueil que j'ai
de vous commander. Je suis certain que
dans la lutte que nous allons soutenir pour
la défense du Droit, de la Liberté et de
notre propre Honneur outragé par nos en-
nemis, vous saurez faire preuve de l'en-
semble des qualités et des sentiments par
lesquels les soldats portugais se sont dis-
tingués à toutes les époques. J'ai la pro-
fonde conviction que vous retournerez dans
vos pays et au sein de vos familles, avec
la conscience du devoir accompli, après
avoir lutté ici à côté des vaillantes armées
britannique et française, pour venger nos
frères de l'affront reçu sur la terre afri-
caine et pour honorer notre chère Patrie,
sur le drapeau de laquelle on contemple
les couleurs immortelles qui jusqu'à ce
jour ont été couvertes de gloire dans tou-
tes les parties du monde. En vous adres-
sant mon salut, je sais que dans vos cœurs
comme dans le mien palpite le même ar-
dent enthousiasme pour la victoire des Al-
liés, qui sera la victoire de notre propre
cause, et que vous répéterez avec moi :
Vivent les Alliés ! Vive le Portugal ! Vive
l'armée portugaise ! » — Primeiro de,
Janeiro, 4.4.
Etats-Unis. '— Le Gouvernement a décidé
d'envoyer en France, pour y étudier les-
méthodes françaises d'aviation, le capitai-
ne J.-F. Carberry, commandant du camp
d'aviation de Hempstead Plains, et les
lieutenants Davenport Johnson et Millard
S. Harmon, qui ont fait partie du corps
expéditionnaire envoyé l'an dernier au
Mexique. — Brooklyn Eagle, 4.3.
— Dans son discours, le président Wil-
son n'a manifesté aucune intention de met-
tre prochainement à la disposition des Al-
liés une force importante destinée à l'Eu-
rope ; ses paroles impliquent même la ré-
pudiation de toute intention de ce genre ;
il faut espérer que, malgré la pression qui
s'exercera, sur lui pour qu'il offre aux Al-
liés une aide militaire puissante et im-
médiate. le Président s'en tiendra à son at-
titude de prudence. Il faut l'espérer pour
trois raisons : 1° toute l'ancienne armée
régulière des Etats-Unis, la seule qui pour-
rait entrer rapidement en. campagne, ne
sera pas de trop pour instruire les 500.000
hommes qui vont être levés. Les instruc-
teurs ne peuvent s'improviser ; il n'y a
pas de pays étranger auquel on puisse en
emprunter. En outre, un entraînement
complémentaire en Europe restera toujours
nécessaire ; 2° il y a des risques évidents
à expédier un fort contingent à de si gran-
des distances par une mer infestée de sous-
marins: 3° la différence d'armement, qui ne
pourra disparaître qu'à la longue, nous con-
traindrait à cette heure à modifier nos or-
ganisations et nos dispositifs de transport
par des mesures exceptionnelles qui ne
pourraient que nuire au bon ordre général.
— Glasgow Herald, 4.4.
RECRUTEMENT
Angleterre. — La clarté et la franchise
ne sont pas les caractéristiques du Gouver-
nement en ce qui concerne le service mili-
(E.-M.-A., 2* Bau)
ET DES
* AFFAIRES ÉTRANGÈRES.
N° 406
Paris, 11 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Lés renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
ront italien. — A en croire les dires des
PflSonniers, sur le front comme à l'arrière
en Italie, l'inquiétude va croissant. Tout le
«in ondh e parle d'une imminente offensive des
issanees centrales. On redoute une lutte
éCSive, qui se déroulerait sur le territoire
h alen. C'est à cette anxiété que remonte le
VUlt de l'évacuation de Trévise, Padoue,
ViI cence. Quant au commandement italien,
,l est contraint de tenir compte de difficul-
] S nouvelles. On envoie sur le front tous
les rnilitaires employés dans les hôpitaux
dans les bureaux. On les remplace par
des femmes. Sur le front, tout le monde
pr Sen^ une lutte décisive, où l'Italie sera
réduite à la défensive. - (Wirth) Frankl.
d Front oriental. — Les Russes viennent
e ir une grave défaite sur le Stokhod.
ette défaite est de l'importance de celles
r U1, dans le passé, ont précédé les grandes
runtUres du front oriental : il semble ce-
qt;l.dant douteux que ce soit là le projet
rerJ. y.. ait lieu de craindre de la part de
u ennemi ». Le secteur ne se prête guère à
Ae avance allemande ; par contre, les
Aliem s'y trouvaient menacés d'une
Ifussée des Russes, et il est probable que
^i«ri ? K® a voulu parer à ce danger en
asant repasser le Stokhod à ses ennemis
aufnt de mettre ses plans à exécution par
aiiien rs : en ce cas, les résultats immédiats
de s victoire seraient localisés. — (Ed.)
Çhronicle, 7.4.
Uie- Les Turcs, nous dit-on, se
Il rent vers Kifri sur la route de Mossoul.
du
ill,"rt évidemment réussi, pour le moment
ve-r 1110 ln s, à échapper au mouvement con-
est gent des troupes russo-britanniques. Il
est CpiPen
8, 7.4
té L'offensive anglaise en Mésopotamie a
été "I,,,êté e devant une position défendue
Ba des Turcs, à environ 80 km. au nord de
gésg d. Nos alliés turcs, qui ont été obli-
l'ara vacuer également la Perse, réussi-
rollt bl-entôt, nous l'espérons, à reconquérir
tes ternir, Perdu- Des nouvelles surprenan-
les tOUS Parviennent du front égyptien.
mUni roupe anglaise assez forte — les com-
rUni9uéo* îiUrmuniqués turcs parlent de quatre divisions
trée e ant de la péninsule du Sinaï, est en-
de TI) n Palestine. Dans les derniers jours
oe ^ars
de rnurs, une bataille fut livrée près de
km. seulement de Jérusalem,
taille an? daPrèf les communiqués turcs.
POUr 1111na par la retraite des Anglais.
Pour éf-eridre leurs ir,térêts particuliers
les Anglais ont toujours des troupes dispo-
les iu
de laIs que diront les Français qui,
Puig 10ngtemps, considèrent la Syrie,
dont fait partie la Palestine, comme réser-
vée à leur influence ? — (Von Blume)
Kreuzztg., 4.4.
Guerre navale. — « Quand les flottes bri-
tannique et américaine prendront part à la
guerre, elle sera vite terminée. » Cette opi-
nion, qu'on a récemment exprimée, impli-
querait que l'intervention des Etats-Unis
va changer de fond en comble la situation
navale et nous permettre de tenter quelque
grande aventure. Une telle hypothèse est
déraisonnable. Nous et nos alliés, nous
allons persévérer dans notre attitude de dé-
fensive stratégique et d'offensive tactique.
Si les armées alliées mettent en péril les
bases de la flotte allemande, peut-être celle-
ci sortira-t-elle. Elle sortirait aussi au cas
où l'irritation ou le désespoir de Hinden-
burg le lui demanderait. C'est la volonté
de Napoléon qui força Villeneuve à livrer
bataille à Trafalgar. — (A. Hurd) Daily
Telegraph, 5.4.
Considérations d'ensemble. — Il est per-
mis de supposer que l'Allemagne évacuera,
en usant le plus possible les forces de ses
adversaires, les territoires envahis qu'elle
ne se propose point de conserver. Sur le
front occidental, elle se retirera lentement
sur la Meuse qu'elle atteindra d'étape en
étape, au mois d'octobre. Verdun sera le
pivot du recul ; à défaut de Verdun, ce
seront les positions au nord de Verdun.
Le front de Champagne sera solidement
tenu pour couvrir la retraite dans le Nord.
L'ennemi se retranchera, en dernier lieu,
sur la ligne Anvers-Bruxelles-Namur
Mézières-Verdun-Metz-Sfrasbourg. D'ici là,
il gagnera du temps en livrant des batail-
les prolongées, et meurtrières, où les Alliés
s'épuiseront en attaquant des positions for-
tement défendues. On attribue aux Alle-
mands le projet de saigner l'Angleterre
pendant l'été et de la dégoûter de la guerre
par une guerre sous-marine sans merci.
On suppose que la Russie, l'Italie et la
France, également éprouvées, ne demande-
ront qu'à échapper à une nouvelle cam-
pagne d'hiver. Les troupes allemandes se-
ront ménagées le plus possible ; les réser-
ves stratégiques n'entreront en action que
pour parer à tout danger au cours des
étapes de la retraite. Une fois établies sur
la Meuse, les armées allemandes pourront
résister jusqu'aux négociations. (Repington)
Times, 9.4.
COMMANDEMENT, ORGANISATION
Portugal. — La Capital publie la procla-
mation suivante du général Fernando Ta-
magnini : « En assumant en France le
commandement du 'corps expéditionnaire
portugais, commandement que la Républi-
que portugaise m'a fait l'honneur de me
confier, je vous salue, plein d'enthousiasme,
en vous exprimant tout l'orgueil que j'ai
de vous commander. Je suis certain que
dans la lutte que nous allons soutenir pour
la défense du Droit, de la Liberté et de
notre propre Honneur outragé par nos en-
nemis, vous saurez faire preuve de l'en-
semble des qualités et des sentiments par
lesquels les soldats portugais se sont dis-
tingués à toutes les époques. J'ai la pro-
fonde conviction que vous retournerez dans
vos pays et au sein de vos familles, avec
la conscience du devoir accompli, après
avoir lutté ici à côté des vaillantes armées
britannique et française, pour venger nos
frères de l'affront reçu sur la terre afri-
caine et pour honorer notre chère Patrie,
sur le drapeau de laquelle on contemple
les couleurs immortelles qui jusqu'à ce
jour ont été couvertes de gloire dans tou-
tes les parties du monde. En vous adres-
sant mon salut, je sais que dans vos cœurs
comme dans le mien palpite le même ar-
dent enthousiasme pour la victoire des Al-
liés, qui sera la victoire de notre propre
cause, et que vous répéterez avec moi :
Vivent les Alliés ! Vive le Portugal ! Vive
l'armée portugaise ! » — Primeiro de,
Janeiro, 4.4.
Etats-Unis. '— Le Gouvernement a décidé
d'envoyer en France, pour y étudier les-
méthodes françaises d'aviation, le capitai-
ne J.-F. Carberry, commandant du camp
d'aviation de Hempstead Plains, et les
lieutenants Davenport Johnson et Millard
S. Harmon, qui ont fait partie du corps
expéditionnaire envoyé l'an dernier au
Mexique. — Brooklyn Eagle, 4.3.
— Dans son discours, le président Wil-
son n'a manifesté aucune intention de met-
tre prochainement à la disposition des Al-
liés une force importante destinée à l'Eu-
rope ; ses paroles impliquent même la ré-
pudiation de toute intention de ce genre ;
il faut espérer que, malgré la pression qui
s'exercera, sur lui pour qu'il offre aux Al-
liés une aide militaire puissante et im-
médiate. le Président s'en tiendra à son at-
titude de prudence. Il faut l'espérer pour
trois raisons : 1° toute l'ancienne armée
régulière des Etats-Unis, la seule qui pour-
rait entrer rapidement en. campagne, ne
sera pas de trop pour instruire les 500.000
hommes qui vont être levés. Les instruc-
teurs ne peuvent s'improviser ; il n'y a
pas de pays étranger auquel on puisse en
emprunter. En outre, un entraînement
complémentaire en Europe restera toujours
nécessaire ; 2° il y a des risques évidents
à expédier un fort contingent à de si gran-
des distances par une mer infestée de sous-
marins: 3° la différence d'armement, qui ne
pourra disparaître qu'à la longue, nous con-
traindrait à cette heure à modifier nos or-
ganisations et nos dispositifs de transport
par des mesures exceptionnelles qui ne
pourraient que nuire au bon ordre général.
— Glasgow Herald, 4.4.
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