Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 avril 1917 06 avril 1917
Description : 1917/04/06 (T6,N401). 1917/04/06 (T6,N401).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484899h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
i
IÍNISTÈnES DE LA GUERRE
l (E.-M.-A., ZO Bau)
ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 401
Paris, 6 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
- ()nt occidental. — Bapaume est détruit.
r 11 est probable que les Allemands en re-
dite détruiront tout ce dont leurs ennemis
erraient tirer le moindre parti. C'est
aInsi que les Russes, alors accusés de bar-
jj ariè par les Coalisés, mais loués pour leur
s'a ta.ctique par les Alliés, ont agi en se
rAeiP dant au delà du territoire polonais. Les
ei^allds en ont, du reste, fait autant,
qUand, à leur tour, ils ont reculé en Polo-
Jïri 6' C'est un usage ancien que de ne lais-
fer rlen debout dans les pays qu'à un cer-
- tain xmoment des groupes d'armées sont
ohiii ?és d'évacuer. — Nieuwe Rotterd. Cou-
ant, 19.3. ,
--Les Allemands, convaincus de leur
SUpêriorité, ont seulement reculé pour pou-
Vrnv préparer un nouveau plan d'offensive ;
ar. Un raccourcissement de leur front vou-
bur a toujuurs mené ses campagnes
ctVeË des ailes avancées encadrant une
flexi ?11 au centre. Pour agir ainsi en Rou-
IIIELriie, il na pas hésité à évacuer la Tran-
syivnni-e sans pour cela toucher aux deux
rnités-de ce front : il est peut-être en
train de préparer un même coup contre les
8 franco-anglaises en faisant rentrer
l'imm^se courte formée par l'ancien front
■ °C'ciri ental- En résumé, les troupes du Kai-
ser n'ont pas voulu livrer bataille parce
Zae les ci. rconstances ne leur paraissaient
Pas assez favorables. Nous assistons donc
Pour i montent à des manœuvres de part
sel dautre pour préparer aussi avantageu-
do llent que possible une bataille décisive
d°nt i^rso?ne ne peut prévoir le résultat >
est qu'aux préparatifs. ---:- Id., 20.3.
ay. Dne offensive de l'armée allemande,
ais comme objectif, échouerait
irr" ellé diablement. A l'heure actuelle, le
Pu. nt anglais est trop solide pour être rom-
(;toia.r Une manœuvre stratégique. Je ne
llceU PU que dans la mystérieuse ma-
- ^UVTBfIlT lemande, il y ait un autre secret
des cpindéviter une grande bataille sur
eptePOsltlOns susceptibles de rupture. Ac-
?ePter ? offensive alliée, en maintenant
a "grle bravSaint-Quentin-Laon, .COll-
irW«i'l^îi eiî?e manifeste, à cause de la
fuPérioirit de l'artillerie anglaise et de la
de manœuvre de l'armée fran-
çaise, ~~S a voulu s'assurer des H-
cs IIlndenburg a voulu s'assurer des li-
en v nQUvelles, non pas pour s'en servir
œUne attaque soudaine, mais, sim-
plerhedrrït pour avoir une base plus solide,
Pose de prolo Fger une défensive qui s'im-
Pose ci, aque Jour davantage aux Allemands
le Jfr^/oWnt t occidental. - (Colonel de la
s - < ■ ).
— Un grand nombre de journaux amé-
ricains soutiennent les protestations du
Gouvernement français par de sauvages
explosions de colère au sujet de la destruc-
tion des ruines du château de Coucy par
les Allemands. Ces ruines, qui se mettent
tout à coup à avoir une valeur unique pour
l'histoire de la civilisation, étaient jusqu'ici
parfaitement inconnues en France même.
L'encyclopédie française en dix volumes de
Duckett ne consacre pas à sa description
plus de dix petites lignes. La destruction
des voûtes du château, qui étaient à
l'épreuve des bombes, constituait une né-
cessité militaire absolue. On peut opposer
à l'indignation des Etats-Unis ce fait que
les Anglais ont détruit chez leurs amis ac-
tuels les Américains, le 25 août 1814, le Ca-
pitole et tous les édifices nationaux de
Washington, en les incendiant sans aucune
nécessité militaire. - (W o 1 f f) Berlin.
Tagbl., 30.3.
ORGANISATION
Russie. — Il semble bien qu'en Russie
le généralissime sera le général Rousski
mais il n'en faut pas conclure que les au-
tres chefs se mettront aussitôt à sa dispo-
sition. Les signes du manque complet de
discipline dans l'armée sont de plus en
plus évidents. On a l'intention de réorgani-
ser totalement l'administration militaire
mais un tel bouleversement ne va pas sans
ébranler l'esprit de subordination Nous
n'intervenons pas dans la situation inté-
rieure de la Russie, mais une chose est cer-
taine, la force militaire de la Russie dimi-
nue de plus en plus. Rousski a déclaré que
l'armée ne pouvait accomplir sa tâche que
si la discipline était observée et que la vic-
toire n'était possible que si une discipline
sévère régnait aussi derrière le front.. C'est
la même idée qu'exprima le Chancelier
dans son discours du 29 mars, en ajour-
nant une lutte électorale, au moment où il
s'agit de faire appel à toutes les forces du
pays. — (Moraht) Leipz. Nst. Nachr., 3.4.
PRISONNIERS, INTERNÉS
Un arrêté de la police relatif aux rap-
ports de la population civile avec les pri-
sonniers de guerre constate que la popu-
lation n'observe pas toujours dans sa con-
duite les, règles les plus simples de la dé-
cence. (( Il est arrivé à plusieurs reprises
que des femmes et des jeuns filles, ont
oublié ? dans leurs relations avec les prison-
niers leurs devoirs à l'égard de leur pays
de leur race et de l'honneur familial. C'est
donc le devoir des autorités de veiller avec
une entière rigueur à ce que l'honneur des
familles des soldats qui combattent au
front soit sauvegardé. » Dans ce but, ek
« pour assurer la pureté de la race », l'ar-
rêté interdit de loger les prisonniers dans
les familles, d avoir avec eux d'autres rap-
ports que ceux nécessités par le travail,
et prévoit de fortes pénalités. — Agramer
Tagblatt, 28.3. -
— Des ouvriers belges, évadés d'Allema-
gne, rapportent que les Allemands ren-
voient les Belges d'Allemagne parce que
ces derniers ont révélé aux ouvriers alle-
mands, qui les ignoraient les atrocités com-
mises par les envahisseurs en Belgique et
que ces récits avaient produit une vive im-
pression sur -les ouvriers allemands. -
Daily Chronicle, 31.3.
———-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Angleterre. — La grève de Barrow n'est
qu'un symptôme de la grave maladie qui
travaille le monde industriel anglais. Cette
maladie a été provoquée par l'effort pro-
longé imposé aux ouvriers ainsi que par
certains défauts de l' « Acte des Munitions ».
Cet acte qui, par exemple, interdit aux ou-
vriers d'abandonner leur usine sans un cer-
tificat de l'employeur, va souvent à ren-
contre de leurs intérêts ; or, cette mesure
avait été uniquement prise pour empêcher
les employeurs de s'enlever mutuellement
leur main-d'œuvre. D'autre part, le délai-
que l'on impose aux ouvriers qui veulent
faire entendre leurs pétitions ou leurs plain-
tes, annule les sauvegardes que l' « Acte
des Munitions » avait voulu leur assurer.
Qu'on ajoute à ces deux causes l'élévation
du prix des denrées alimentaires — et les
restrictions sur les boissons — et on sex-
plique un état général d'irritation crois-
sante. D un autre côté, la suspension des
droits des Trade-unions n'a jamais été ac-
ceptée de bon cœur et la masse des ou-
vriers y a toujours résisté avec entête-
ment ; il y a même beaucoup d'industries
ou de centres industriels où, jusqu'à ce
jour, il n'y a eu aucune suspension de ces
droits. Les hommes ont appris, par expé-
rience, que seules, la menace d'une grève
ou la grève elle-même font aboutir leurs
plaintes ; c'est la fatale leçon qui découle
de la première grève charbonnière qui eut
lieu, en 1915, au pays de Galles. C'est
ainsi que les demandes modérées des Re-
présentants des Trade-Unions sont peu
écoutées en haut lieu, tandis que les ré-
clamations violentes des chefs des asso-
ciations locales obtiennent prompte et sou-
vent pleine satisfaction, sans qu'aucune
pénalité soit appliquée aux ouvriers qui
ont failli à leurs engagements. C'est l'en-
seignement de l'anarchie, et les Trade-
Unions sont démoralisées.—La situation ac-
tuelle offre une belle occasion aux pêcheurs
en eau trouble. Ceux-ci sont nombreux.
Parmi eux, il y a des fanatiques assuré- •
ment sincères ; il y a des théoriciens doc-
trinaires ; il y a des pacifistes ; il-y a aussi
des traîtres qui veulent vendre leur pays
à l'ennemi. Si on ne conjure pas rapide-
ment le danger, ces derniers réussiront à
IÍNISTÈnES DE LA GUERRE
l (E.-M.-A., ZO Bau)
ET DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 401
Paris, 6 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. -
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
- ()nt occidental. — Bapaume est détruit.
r 11 est probable que les Allemands en re-
dite détruiront tout ce dont leurs ennemis
erraient tirer le moindre parti. C'est
aInsi que les Russes, alors accusés de bar-
jj ariè par les Coalisés, mais loués pour leur
s'a ta.ctique par les Alliés, ont agi en se
rAeiP dant au delà du territoire polonais. Les
ei^allds en ont, du reste, fait autant,
qUand, à leur tour, ils ont reculé en Polo-
Jïri 6' C'est un usage ancien que de ne lais-
fer rlen debout dans les pays qu'à un cer-
- tain xmoment des groupes d'armées sont
ohiii ?és d'évacuer. — Nieuwe Rotterd. Cou-
ant, 19.3. ,
--Les Allemands, convaincus de leur
SUpêriorité, ont seulement reculé pour pou-
Vrnv préparer un nouveau plan d'offensive ;
ar. Un raccourcissement de leur front vou-
ctVeË des ailes avancées encadrant une
flexi ?11 au centre. Pour agir ainsi en Rou-
IIIELriie, il na pas hésité à évacuer la Tran-
syivnni-e sans pour cela toucher aux deux
rnités-de ce front : il est peut-être en
train de préparer un même coup contre les
8 franco-anglaises en faisant rentrer
l'imm^se courte formée par l'ancien front
■ °C'ciri ental- En résumé, les troupes du Kai-
ser n'ont pas voulu livrer bataille parce
Zae les ci. rconstances ne leur paraissaient
Pas assez favorables. Nous assistons donc
Pour i montent à des manœuvres de part
sel dautre pour préparer aussi avantageu-
do llent que possible une bataille décisive
d°nt i^rso?ne ne peut prévoir le résultat >
est qu'aux préparatifs. ---:- Id., 20.3.
ay. Dne offensive de l'armée allemande,
ais comme objectif, échouerait
irr" ellé diablement. A l'heure actuelle, le
Pu. nt anglais est trop solide pour être rom-
(;toia.r Une manœuvre stratégique. Je ne
llceU PU que dans la mystérieuse ma-
- ^UVTBfIlT lemande, il y ait un autre secret
des cpindéviter une grande bataille sur
eptePOsltlOns susceptibles de rupture. Ac-
?ePter ? offensive alliée, en maintenant
a "grle bravSaint-Quentin-Laon, .COll-
irW«i'l^îi eiî?e manifeste, à cause de la
fuPérioirit de l'artillerie anglaise et de la
de manœuvre de l'armée fran-
çaise, ~~S a voulu s'assurer des H-
cs IIlndenburg a voulu s'assurer des li-
en v nQUvelles, non pas pour s'en servir
œUne attaque soudaine, mais, sim-
plerhedrrït pour avoir une base plus solide,
Pose de prolo Fger une défensive qui s'im-
Pose ci, aque Jour davantage aux Allemands
le Jfr^/oWnt t occidental. - (Colonel de la
s - < ■ ).
— Un grand nombre de journaux amé-
ricains soutiennent les protestations du
Gouvernement français par de sauvages
explosions de colère au sujet de la destruc-
tion des ruines du château de Coucy par
les Allemands. Ces ruines, qui se mettent
tout à coup à avoir une valeur unique pour
l'histoire de la civilisation, étaient jusqu'ici
parfaitement inconnues en France même.
L'encyclopédie française en dix volumes de
Duckett ne consacre pas à sa description
plus de dix petites lignes. La destruction
des voûtes du château, qui étaient à
l'épreuve des bombes, constituait une né-
cessité militaire absolue. On peut opposer
à l'indignation des Etats-Unis ce fait que
les Anglais ont détruit chez leurs amis ac-
tuels les Américains, le 25 août 1814, le Ca-
pitole et tous les édifices nationaux de
Washington, en les incendiant sans aucune
nécessité militaire. - (W o 1 f f) Berlin.
Tagbl., 30.3.
ORGANISATION
Russie. — Il semble bien qu'en Russie
le généralissime sera le général Rousski
mais il n'en faut pas conclure que les au-
tres chefs se mettront aussitôt à sa dispo-
sition. Les signes du manque complet de
discipline dans l'armée sont de plus en
plus évidents. On a l'intention de réorgani-
ser totalement l'administration militaire
mais un tel bouleversement ne va pas sans
ébranler l'esprit de subordination Nous
n'intervenons pas dans la situation inté-
rieure de la Russie, mais une chose est cer-
taine, la force militaire de la Russie dimi-
nue de plus en plus. Rousski a déclaré que
l'armée ne pouvait accomplir sa tâche que
si la discipline était observée et que la vic-
toire n'était possible que si une discipline
sévère régnait aussi derrière le front.. C'est
la même idée qu'exprima le Chancelier
dans son discours du 29 mars, en ajour-
nant une lutte électorale, au moment où il
s'agit de faire appel à toutes les forces du
pays. — (Moraht) Leipz. Nst. Nachr., 3.4.
PRISONNIERS, INTERNÉS
Un arrêté de la police relatif aux rap-
ports de la population civile avec les pri-
sonniers de guerre constate que la popu-
lation n'observe pas toujours dans sa con-
duite les, règles les plus simples de la dé-
cence. (( Il est arrivé à plusieurs reprises
que des femmes et des jeuns filles, ont
oublié ? dans leurs relations avec les prison-
niers leurs devoirs à l'égard de leur pays
de leur race et de l'honneur familial. C'est
donc le devoir des autorités de veiller avec
une entière rigueur à ce que l'honneur des
familles des soldats qui combattent au
front soit sauvegardé. » Dans ce but, ek
« pour assurer la pureté de la race », l'ar-
rêté interdit de loger les prisonniers dans
les familles, d avoir avec eux d'autres rap-
ports que ceux nécessités par le travail,
et prévoit de fortes pénalités. — Agramer
Tagblatt, 28.3. -
— Des ouvriers belges, évadés d'Allema-
gne, rapportent que les Allemands ren-
voient les Belges d'Allemagne parce que
ces derniers ont révélé aux ouvriers alle-
mands, qui les ignoraient les atrocités com-
mises par les envahisseurs en Belgique et
que ces récits avaient produit une vive im-
pression sur -les ouvriers allemands. -
Daily Chronicle, 31.3.
———-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Angleterre. — La grève de Barrow n'est
qu'un symptôme de la grave maladie qui
travaille le monde industriel anglais. Cette
maladie a été provoquée par l'effort pro-
longé imposé aux ouvriers ainsi que par
certains défauts de l' « Acte des Munitions ».
Cet acte qui, par exemple, interdit aux ou-
vriers d'abandonner leur usine sans un cer-
tificat de l'employeur, va souvent à ren-
contre de leurs intérêts ; or, cette mesure
avait été uniquement prise pour empêcher
les employeurs de s'enlever mutuellement
leur main-d'œuvre. D'autre part, le délai-
que l'on impose aux ouvriers qui veulent
faire entendre leurs pétitions ou leurs plain-
tes, annule les sauvegardes que l' « Acte
des Munitions » avait voulu leur assurer.
Qu'on ajoute à ces deux causes l'élévation
du prix des denrées alimentaires — et les
restrictions sur les boissons — et on sex-
plique un état général d'irritation crois-
sante. D un autre côté, la suspension des
droits des Trade-unions n'a jamais été ac-
ceptée de bon cœur et la masse des ou-
vriers y a toujours résisté avec entête-
ment ; il y a même beaucoup d'industries
ou de centres industriels où, jusqu'à ce
jour, il n'y a eu aucune suspension de ces
droits. Les hommes ont appris, par expé-
rience, que seules, la menace d'une grève
ou la grève elle-même font aboutir leurs
plaintes ; c'est la fatale leçon qui découle
de la première grève charbonnière qui eut
lieu, en 1915, au pays de Galles. C'est
ainsi que les demandes modérées des Re-
présentants des Trade-Unions sont peu
écoutées en haut lieu, tandis que les ré-
clamations violentes des chefs des asso-
ciations locales obtiennent prompte et sou-
vent pleine satisfaction, sans qu'aucune
pénalité soit appliquée aux ouvriers qui
ont failli à leurs engagements. C'est l'en-
seignement de l'anarchie, et les Trade-
Unions sont démoralisées.—La situation ac-
tuelle offre une belle occasion aux pêcheurs
en eau trouble. Ceux-ci sont nombreux.
Parmi eux, il y a des fanatiques assuré- •
ment sincères ; il y a des théoriciens doc-
trinaires ; il y a des pacifistes ; il-y a aussi
des traîtres qui veulent vendre leur pays
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