Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 avril 1917 05 avril 1917
Description : 1917/04/05 (T6,N400). 1917/04/05 (T6,N400).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64848983
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
Ministères DE LA GUERRE
(E.-M.-A-, 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 400
Paris, 5 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Saint-Quentin et
Laon- paraissaient, il y a quelques semai-
nes, des buts éloignée; mais maintenant
on est en droit d'espérer que ces deux vil-
les seront bientôt aux mains des Alliés.
On a l'impression que l'ennemi n'opposera
Pas une résistance désespérée en avant de
k.aint-Quentin : les incendies observés dans
la ville tendent à le faire croire. Même ré-
duit en cendres, Saint-Quentin serait une
conquête d'une grande importance : c'est,
Cn effet, un nœud de voies ferrées et de rou-
tes en tous sens. Où que se trouve, en fin
d compte, la ligne Hindenburg — si ligne
BlIldenburg il y a — nous sommes enga-
gés en une série d'opérations « mobiles »
HHit le long du front sur lequel les Alle-
mands battent en retraite. Les armées des
Alliés avancent et, d'Arras à l'Aisne, en
aucun point, la ligne n'est devenue sta-
^onnaire. Français et Anglais progressent
<), tour de rôle. Nos communiqués signalent
l reprise par nos troupes de nombreux
yllages ruinés. « Il faut qu'un jour ou
1 autre on fasse expier à l'ennemi, froide-
ment et sans pitié, les ravages insensés
flont ces régions ont été victimes. f) - (Ed.
Ttrnes, 2.4.
- Sur notre front occidental, notre mou-
ernent de repli continue conformément au
Plan. Les combats livrés fréquemment par
nos arrière-gardes donnent l'occasion aux
lançais de signaler de grands combats et
annoncer de grandes victoires lorsque
Ilos arrière-gardes se dérobent d'après les
ordres reçus. Nous pouvons laisser à nos
* iri vorsaires cette petite joie, la désillusion
Viiendr', plus tard; car, pour ces grandes
Peralions stratégiques à longue échéance,
on. peut répéter le proverbe : « Rira bien,
qui rira le dernier. » Les Français ont at-
teint le 28 mars la ligne. Giffecourt, Essi-
Y-le-Grand, Vendeuil, non sans avoir été
nés par des contre-attaques allemandes
sur la ligne Essigny-le-Grand-Benay. Dans
,es conditions, l'évacuation de La Fère,
a ncée par des journaux neutres, serait
toute naturelle. La Fère se trouve dans la
valu de l'Oise. et n'est pas plus impor-
e ne qu'une autre petite ville. — (Franz
(lJi Endres) Frankf. Ztg., 1.4.
n Pront italien. —: Il y aura certainement
l'he offensive autrichienne. On peut exclure
YI Yothèse de l'attaque sur Brescia. L'en-
i tentera plutôt d'exploiter les àvanta-
ges, d ailleurs médiocres, qu'il a obtenus
l'an dernier. Par suite, son offensive se
diria era Probablement encore vers Vicence
et r>assano- Mais il faut s'attendre à d'au-
très .e^ati.vos autrichiennes sur d'autres
Point 'S 1 front. ; elles seront, à coup sûr,
nOins violentes. Les troupes concentrées
contre nous sont prélevées particulière-
ment sur le théâtre balkanique. Il est im-
possible d'en connaître le chiffre. On voit,
à Trente et à Innsbruck, de très nombreux
officiers supérieurs allemands ; ils appar-
tiennent à l'Etat-Major ou à l'artillerie. —
Idea Nazion., 31.3.
Considérations d'ensemble. — L'Italie est
la moins forte des Puissances alliées : ce
serait une raison pour que l'Allemagne,
toujours prête à terroriser les faibles, son-
geât à une offensive de ce côté. Mais il
serait peu prudent de l'entreprendre tant
que la situation sur les fronts d'Occident
et d'Orient restera obscure ; en outre, com-
me notre offensive et celle des Russes ne
s'arrèteront point de tout l'été, il n'est pas
certain que la.situation permette à l'enne-
mi d'agir pendant la période limitée au cours
de laquelle les opérations sont possibles
dans ces régions. Les Italiens ont, néan-
moins, dû prendre leurs précautions. Enfin,
le front occidental et le front italien étant
contigus, rien n'empêcherait les armées
anglo-françaises de coopérer avec les Ita-
leins, soit en Italie, soit ailleurs. Une of-
fensive allemande sur le front russe dé-
pend de la situation intérieure de la Rus-
sie : mais donnerait-elle une décision, et
en temps voulu ? On a peine à le croire : la
Russie disposera cette année de forces plus
considérables et mieux ravitaillées que ja-
mais. Une offensive serait fort coûteuse à
tous égards, et, en mettant les choses
au pis, les Russes reculeraient, laissant les
Allemands épuisés, éloignés de leurs ba-
ses, n'ayant pas obtenu le résultat écra-
sant et définitif dont ils ont, semble-t-il,
besoin dès maintenant. La puissance du
matériel et des effectifs des Alliés sur je
front occidental, la retraite actuelle, sem-
blent écarter l'éventualité d'une offensive
qui, si elle avait lieu, se produirait, semble-
t-il, sur le secteur Ypres-Yser pour immo-
biliser les contingents anglais et s'empa-
rer de la côte. Une attaque contre l'Angle-
terre reste toujours possible et il faut s'y
préparer. Les plans de l'Etat-Major alle-
mand doivent détpendre, nous l'avons déjà
dit, des résultats qu'il se croit en droit
d'attendre de la guerre sous-marine. —
(Repington) Times, 2.4.
MATERIEL
Portugal. — Le ministre de la Marine a
déclaré au Sénat (30.3) que nous aurons
bientôt trois submersibles et une esca-
drille d'hydravions. — Primeiro de Janeiro,
31.3. ;
Grèce. — A la date du 4/17.3, le Gouver-
nement grec a informé le contrôle militaire
allié que 295.676 fusils auraient été trans-
portés dans le Péloponèse (74.473 fusils
Mannlicher, 13.774 carabines Mannlicher,
4.061 fusils Mannlicher bulgares, 54.599 fu-
sils Mauser, 283 carabines Mauser, 95.188
fusils Gras, 10.478 carabines Gras, 39.580
fusils Martini et 3.240 fusils de divers sys
tèmes). A Prévéza, 9.969 fusils (surtout des
Mausér et des Gras), et, au Pirée, quelques
tonnes de poudre noire et une centaine de
mitrailleuses d'ancien type, ou prises
aux Turcs en 1912, attendent d'être trans-
portés dans le Péloponèse. — Néa Himéra,
5/18.3. --
Allemagne. — La Technische Rundschau
[supplément hebdomadaire du Berliner
Tageblatt] du 28.3 publie la description et le
dessin de. fusées munies de parachutes et
d'appareils photographiques destinés à
prendre des vues au-dessus des lignes en-
nemies. Ces fusées, lancées par kD des ca-
nons spéciaux, sont ramenées à leur point
de départ au moyen d'un fil auquel elles
sont attachées.
ORGANISATION
Italie. — Le général Cadorna, qui se trou-
ve à Rome depuis quelques jours, a assisté
ce matin à une importante réunion du
Conseil des ministres. Il a fait, dit-on, un
exposé détaillé et minutieux de la situation
sur notre front ; ses déclarations, au sujet
des conditions de notre défense, de l'arme-
ment et de l'es
ment et de l'esprit de nos valeureuses
troupes sont très rassurantes. — Giorn.
d'Italia, 1.4.
Armée d'Orient. — Lettre de Salonique
au Scrip, 5 et 6/18 et 19.3, en date du
20.2/5.3 : « L'état de l'armée alliée s'est
beaucoup amélioré depuis l'arrivée de
Cordonnier, officier général du plus haut
mérite, à ce qu'annoncent les Anglais et
les Français. C'est Cordonnier qui a
étendu le front de l'armée de Salonique
jusqu'en Epire ; qui a organisé les services
de l'arrière ; qui les a débarrassés des inu-
tiles et des incapables. Au dire d'un officier
russe, l'armée alliée comprendrait 350.000
fantassins (dont 250.000 combattants), 20
à 25.000 cavaliers, 2.500 canons (dont les
9/10 seraient des canons de campagne), et
plus de 10.000 mitrailleuses. Les travaux
du camp retranché sont parfaits, c'est le
dernier mot de la fortification de cam-
pagne ; le général Sarrail ne cesse de les
faire valoir dans les interviews qu'il accor-
de aux journalistes et dans ses rapports au
Gouvernement français. La guerre sous-
marine à outrance plonge les Alliés dans
l'angoisse. Dans le port de Salonique, il n'y
a pas moins de 70 cargos vides : le nom-
bre des bateaux en déchargement varie en
général de 5 à 8. Cinq grands transports
alliés ont été torpillés le même jour en Mé-
diterranée. Le général Sarrail a interdit
même. aux officiers de son armée d'avoir
connaissance des torpillages. Tandis que
les Anglais et les Français sont pleins
d'égards pour les révolutionnaires, les Ita-
liens et les Russes n'ont pour ceux-ci que
de l'animosité. »
4b
(E.-M.-A-, 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 400
Paris, 5 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Mihistres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Saint-Quentin et
Laon- paraissaient, il y a quelques semai-
nes, des buts éloignée; mais maintenant
on est en droit d'espérer que ces deux vil-
les seront bientôt aux mains des Alliés.
On a l'impression que l'ennemi n'opposera
Pas une résistance désespérée en avant de
k.aint-Quentin : les incendies observés dans
la ville tendent à le faire croire. Même ré-
duit en cendres, Saint-Quentin serait une
conquête d'une grande importance : c'est,
Cn effet, un nœud de voies ferrées et de rou-
tes en tous sens. Où que se trouve, en fin
d compte, la ligne Hindenburg — si ligne
BlIldenburg il y a — nous sommes enga-
gés en une série d'opérations « mobiles »
HHit le long du front sur lequel les Alle-
mands battent en retraite. Les armées des
Alliés avancent et, d'Arras à l'Aisne, en
aucun point, la ligne n'est devenue sta-
^onnaire. Français et Anglais progressent
<), tour de rôle. Nos communiqués signalent
l reprise par nos troupes de nombreux
yllages ruinés. « Il faut qu'un jour ou
1 autre on fasse expier à l'ennemi, froide-
ment et sans pitié, les ravages insensés
flont ces régions ont été victimes. f) - (Ed.
Ttrnes, 2.4.
- Sur notre front occidental, notre mou-
ernent de repli continue conformément au
Plan. Les combats livrés fréquemment par
nos arrière-gardes donnent l'occasion aux
lançais de signaler de grands combats et
annoncer de grandes victoires lorsque
Ilos arrière-gardes se dérobent d'après les
ordres reçus. Nous pouvons laisser à nos
* iri vorsaires cette petite joie, la désillusion
Viiendr', plus tard; car, pour ces grandes
Peralions stratégiques à longue échéance,
on. peut répéter le proverbe : « Rira bien,
qui rira le dernier. » Les Français ont at-
teint le 28 mars la ligne. Giffecourt, Essi-
Y-le-Grand, Vendeuil, non sans avoir été
nés par des contre-attaques allemandes
sur la ligne Essigny-le-Grand-Benay. Dans
,es conditions, l'évacuation de La Fère,
a ncée par des journaux neutres, serait
toute naturelle. La Fère se trouve dans la
valu de l'Oise. et n'est pas plus impor-
e ne qu'une autre petite ville. — (Franz
(lJi Endres) Frankf. Ztg., 1.4.
n Pront italien. —: Il y aura certainement
l'he offensive autrichienne. On peut exclure
YI Yothèse de l'attaque sur Brescia. L'en-
i tentera plutôt d'exploiter les àvanta-
ges, d ailleurs médiocres, qu'il a obtenus
l'an dernier. Par suite, son offensive se
diria era Probablement encore vers Vicence
et r>assano- Mais il faut s'attendre à d'au-
très .e^ati.vos autrichiennes sur d'autres
Point 'S 1 front. ; elles seront, à coup sûr,
nOins violentes. Les troupes concentrées
contre nous sont prélevées particulière-
ment sur le théâtre balkanique. Il est im-
possible d'en connaître le chiffre. On voit,
à Trente et à Innsbruck, de très nombreux
officiers supérieurs allemands ; ils appar-
tiennent à l'Etat-Major ou à l'artillerie. —
Idea Nazion., 31.3.
Considérations d'ensemble. — L'Italie est
la moins forte des Puissances alliées : ce
serait une raison pour que l'Allemagne,
toujours prête à terroriser les faibles, son-
geât à une offensive de ce côté. Mais il
serait peu prudent de l'entreprendre tant
que la situation sur les fronts d'Occident
et d'Orient restera obscure ; en outre, com-
me notre offensive et celle des Russes ne
s'arrèteront point de tout l'été, il n'est pas
certain que la.situation permette à l'enne-
mi d'agir pendant la période limitée au cours
de laquelle les opérations sont possibles
dans ces régions. Les Italiens ont, néan-
moins, dû prendre leurs précautions. Enfin,
le front occidental et le front italien étant
contigus, rien n'empêcherait les armées
anglo-françaises de coopérer avec les Ita-
leins, soit en Italie, soit ailleurs. Une of-
fensive allemande sur le front russe dé-
pend de la situation intérieure de la Rus-
sie : mais donnerait-elle une décision, et
en temps voulu ? On a peine à le croire : la
Russie disposera cette année de forces plus
considérables et mieux ravitaillées que ja-
mais. Une offensive serait fort coûteuse à
tous égards, et, en mettant les choses
au pis, les Russes reculeraient, laissant les
Allemands épuisés, éloignés de leurs ba-
ses, n'ayant pas obtenu le résultat écra-
sant et définitif dont ils ont, semble-t-il,
besoin dès maintenant. La puissance du
matériel et des effectifs des Alliés sur je
front occidental, la retraite actuelle, sem-
blent écarter l'éventualité d'une offensive
qui, si elle avait lieu, se produirait, semble-
t-il, sur le secteur Ypres-Yser pour immo-
biliser les contingents anglais et s'empa-
rer de la côte. Une attaque contre l'Angle-
terre reste toujours possible et il faut s'y
préparer. Les plans de l'Etat-Major alle-
mand doivent détpendre, nous l'avons déjà
dit, des résultats qu'il se croit en droit
d'attendre de la guerre sous-marine. —
(Repington) Times, 2.4.
MATERIEL
Portugal. — Le ministre de la Marine a
déclaré au Sénat (30.3) que nous aurons
bientôt trois submersibles et une esca-
drille d'hydravions. — Primeiro de Janeiro,
31.3. ;
Grèce. — A la date du 4/17.3, le Gouver-
nement grec a informé le contrôle militaire
allié que 295.676 fusils auraient été trans-
portés dans le Péloponèse (74.473 fusils
Mannlicher, 13.774 carabines Mannlicher,
4.061 fusils Mannlicher bulgares, 54.599 fu-
sils Mauser, 283 carabines Mauser, 95.188
fusils Gras, 10.478 carabines Gras, 39.580
fusils Martini et 3.240 fusils de divers sys
tèmes). A Prévéza, 9.969 fusils (surtout des
Mausér et des Gras), et, au Pirée, quelques
tonnes de poudre noire et une centaine de
mitrailleuses d'ancien type, ou prises
aux Turcs en 1912, attendent d'être trans-
portés dans le Péloponèse. — Néa Himéra,
5/18.3. --
Allemagne. — La Technische Rundschau
[supplément hebdomadaire du Berliner
Tageblatt] du 28.3 publie la description et le
dessin de. fusées munies de parachutes et
d'appareils photographiques destinés à
prendre des vues au-dessus des lignes en-
nemies. Ces fusées, lancées par kD des ca-
nons spéciaux, sont ramenées à leur point
de départ au moyen d'un fil auquel elles
sont attachées.
ORGANISATION
Italie. — Le général Cadorna, qui se trou-
ve à Rome depuis quelques jours, a assisté
ce matin à une importante réunion du
Conseil des ministres. Il a fait, dit-on, un
exposé détaillé et minutieux de la situation
sur notre front ; ses déclarations, au sujet
des conditions de notre défense, de l'arme-
ment et de l'es
ment et de l'esprit de nos valeureuses
troupes sont très rassurantes. — Giorn.
d'Italia, 1.4.
Armée d'Orient. — Lettre de Salonique
au Scrip, 5 et 6/18 et 19.3, en date du
20.2/5.3 : « L'état de l'armée alliée s'est
beaucoup amélioré depuis l'arrivée de
Cordonnier, officier général du plus haut
mérite, à ce qu'annoncent les Anglais et
les Français. C'est Cordonnier qui a
étendu le front de l'armée de Salonique
jusqu'en Epire ; qui a organisé les services
de l'arrière ; qui les a débarrassés des inu-
tiles et des incapables. Au dire d'un officier
russe, l'armée alliée comprendrait 350.000
fantassins (dont 250.000 combattants), 20
à 25.000 cavaliers, 2.500 canons (dont les
9/10 seraient des canons de campagne), et
plus de 10.000 mitrailleuses. Les travaux
du camp retranché sont parfaits, c'est le
dernier mot de la fortification de cam-
pagne ; le général Sarrail ne cesse de les
faire valoir dans les interviews qu'il accor-
de aux journalistes et dans ses rapports au
Gouvernement français. La guerre sous-
marine à outrance plonge les Alliés dans
l'angoisse. Dans le port de Salonique, il n'y
a pas moins de 70 cargos vides : le nom-
bre des bateaux en déchargement varie en
général de 5 à 8. Cinq grands transports
alliés ont été torpillés le même jour en Mé-
diterranée. Le général Sarrail a interdit
même. aux officiers de son armée d'avoir
connaissance des torpillages. Tandis que
les Anglais et les Français sont pleins
d'égards pour les révolutionnaires, les Ita-
liens et les Russes n'ont pour ceux-ci que
de l'animosité. »
4b
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64848983/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64848983/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64848983/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k64848983/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64848983
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64848983
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k64848983/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest