Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 avril 1917 03 avril 1917
Description : 1917/04/03 (T6,N398). 1917/04/03 (T6,N398).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64848968
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
^STÈRES DE LA GUERRE
- (E.-M.-A., 2" Bau)
ET DES
Maires ÉTRANGÈRES
N° 398
Paris, 3 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
.- Front italien. — D'une correspondance au
JOrnal austrophilei Slovenec, qui s'im-
nrulle à Zagreb (Agram, en Croatie) :
* Dans le pays de Goritz, nous vivons
dails l'attente anxieuse de nouveaux évé-
Ilenlents. Nos observateurs nous racontent
4U une grande activité règne dans le camp
Qlien. DB multiples indices font compren-
- dre qUe l'offensive annoncée et attendue
depU.is si longtemps va se déclancher d'un
moment à l'autre. Notre armée (celle de
~oroevic, dont le commandement est à
L:aY.hach), attend avec confiance. Tout pels-
Simisrfle doit être banni, car nous tenons
goljeemént l'Hermada, ainsi que le pla-
eau de Ternova. » — Secolo, 30.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
, .Pront occidental: — Du front, 29.3 : C'est,
in dtt-oi), par ordre du Kaiser, que des
vin8 §es tels que Roisel, Lagnicourt et Mon-
Cilie 1-1 1on pas été abandonnés sans com-
Jats : cela peut servir à expliquer la nou-
d'ailleurs complètement fausse, du
adlO allemand qui rapportait que les trou-
te britanniques avaient eu 1.000 hommes
un '8 aux alentours de Lagnicourt. Nous
- éProuvé quelques pertes au cours
es dans ces régions, mais nul de
sol - ts n'a été tué sur ce point. Ces
11ensonges montrent le besoin qu'éprouve
n commandement ennemi de remonter le
]) oral. On ne peut guère, cependant, trom-
per i soldats qui, après avoir évacuté des
estJons formidables, se rendent compte
de tous i s défauts de la ligne Hindenburg,
Riff:'Jée. par les Allemands ligne Siegfried.
JîUe solide par endroits, grâce au labeur
des prlsonI}iers russes et des civils belges :
Ilû-te Corn porte des emplacements bétonnés
de rJi-llerie et des réseaux de fil de fer
étr Inètres de largeur ; mais, chose
Vée à t -ligne Siegfried n'a pas été ache-
(Ié à. temps: sur bien des points elle est
abris souterrains. Pis encore,
cette ligne. se trouve dans un bas-fond ma-
de Bgeux, au pied du plateau élevé du côté
du l eaumetz, Morchief Lagnicourt, Nurlu,
tre-blaut duquel' nos troupes voient en con-
sée s les larges bandes de terrain héris-
IJalp fini is de fer barbelés ainsi que les
aVait e S de. a- ligne Siegfried. L'ennemi
avait su ChOlslr ses positions, après la ba-
taille Hp iaMarne, avec une habileté con-
au e ci s Il établIt actuellement sa ligne
au sud de la Scarpe dans des bas-fonds,
Ce n'est P~~ négligence ni par i~no~
rancce, s Pmt par négligence ni par igno-
blement T7^arC6 qu'il ne peut pas faire
A11 fp. rnnt. En se retirant pour se dérober
au ch; de notre nr!illerie, il a dû renoncer
sol, terram. Pour le moment, les
traille ands se servent surtout de leurs mi-
Uses pour retarder notre marche en
avant, en attendant d'achever leur ligne de
défense ; ils comptent également pour nous
entraver sur leurs ravages, sur la destruc-
tion des routes et des ponts. — (Philip
Gibbs) Daily Chronicle, 30.3.
— Les flammes des incendies des villages
de Pologne et de Galicie éclairaient en
l'été 1915 la retraite russe, et la presse de
l'Entente se réjouissait de la reussite de
la retrait et des destructions accomplies.
Aujourd'hui, une armée recule à nouveau,
— quoique ipour des raisons bien différen-
tes, — des régions sont exposées à toute
la rigueur des nécessités militaires ; et
les mêmes journaux qui approuvaient en
1915 le pillage par des hordes de Cosaques,
en 1916, la destruction des propriétés rou-
maines par les Anglais, s'indignent lorsque
l'adversaire agit de même, et dénoncent
comme barbarie ce qu'ils louaient eux-mê-
mes naguère. Nos destructions dans la
zone évacuée sont la conséquence inéluc-
table des nécessités militaires ; en Russie
et en Roumanie les villages .furent incen-
diés, mais les routes et les ponts ne fu-
rent pas détruits, peut-être par suite du
manque d'explosifs, peut-être aussi parce
que les Cosaques cherchaient avant tout à
incendier et à piller. Nous n'avons pas
suivi cet exemple ; tous les ponts, toutes
les routes,, toutes les voies de chemins de
fer ont été détruits, et en plus grand nom-
bre, et avec plus de méthode que ne le pou-
vaient faire les Russes et les Roumains.
Si les bois aussi durent disparaître, c'est
parce qu'il fallait enlever aux ennemis tout
matériel de construction ; les villages furent
anéantis, parce qu'aucun abri ne devait
rester à nos adversaires; les champs et les
jardins furent défoncés, les rangées d'ar-
bres et les arbres fruitiers furent coupés
non pas par barbarie, mais pour des rai-
sons militaires ; ainsi l'artillerie et les
convois ennemis ne peuvent plus passer à
travers champs et les jardins ne peuvent
pas dissimuler à nos aviateurs des parcs
de munitions. Le bois, le fer, le cuivre,
le zinc, l'étain. auraient été utiles à nos
adversaires, c'est pourquoi nous les avons
enlevés. Dans cette guerre, non pas con-
duite uniquement avec les armées combat
tantes, mais avec tout ce que possèdent
les peuples, il n'y a plus rien qui ne puis-
se être utile. L'Entente se plaint de ce que
nous ayons emporté et détruit des mate-
las, mais ces matelas renferment une lai-
ne qui nous est nécessaire ; et en ne les
laissant pas à l'ennemi, nous. lui avons
pris plusieurs millions. On ne peut donc
nous reprocher aucune destruction inutile,
aucun acte de violence et d'injustice. Les
communiqués ennemis ne disent pas que
toute une zone a, par contre, été épar-
gnée ; le commandement allemand laissa,
en agissant presque contre son intérêt, des
villes et des villages intacts, pour y con-
centrer les habitants de la région. Nous
n'avons pas envoyé un seul obus sur Noyon,
même après l'arrivée des Français parce
»
que nous avions laissé là 10.000 habitants.
Naturelement toutes ces destructions sont
rigoureuses pour la population civile qui
ne voit pas brûler ses maisons sans avoir
la rage au cœur; mais le commandement
allemand a la conscience pure. La propa-
gande ennemie dit que nous avons enlevé
à Noyon 50 jeunes tilles de '15 à 20 ans ;
en réalité, nous avons emmené tous les
hommes et toutes les femmes de 15 à 60
ans capables de travailler. Nos ennemis
sont assez nombreux, pour que nous ne
leur fournissions pas de nouvelle main-
d'œuvre. Mais toutes les dispositions ont
été prises pour assurer le transport de la
population dans de bonnes conditions; et
lors de l'évacuation de Saint-Quentin ,par-
la population civile, le maire de la ville
remercia, les larmes dans les yeux, l'officir
d'état-major qui avait organisé cette éva-
cuation. L'Entente a l'habitude des retrai-
tes et sa presse possède de nombreuses
phrases éprouvées pour excuser et déguiser
la situation. Mais nous n'avons pas besoin
d'excuser ou de déguiser le recul de notre
front ; notre manœuvre ne peut être, dans
cette guerre, comparée à rien de sambla-
ble. — Nordd. Allg. Ztg., 28.3.
— Les troupes allemandes de couverture
continuent à manœuvrer si habilement, que -
les adversaires ne savent pas s'ils ont de-
vant eux des arrière-gardes ou le gros de
l'armée. Nos détachements évacuent les
villages en ruines pour attirer l'adversaire
dans la zone battue par notre artillerie et
reprennent ensuite, par une attaque rapide,
les positions évacuées, pour les abandonner
devant une nouvelle offensive. Deux esca-
drons de cavalerie anglaise se dirigeant de
Villers-Faucon vers Longavesnes durent fai- -
re demi-tour devant nos feux d'artillerie et
d'infanterie ; les Anglais tentèrent ensuite,
après une préparation d'artillerie, une forte
attaque d'infanterie appuyée de 4 escadrons
et 5 autos blindées ; les détachements alle-
mands de couverture, dirigeant sur l'adver-
saire un feu concentrique, lui firent subir
de lourdes pertes. — Id., 29.8. -
— Le Cabinet Ribot a adressé aux neu-.
très une protestation contre les mesures
prises par les Allemands dans la région -
évacuée ; les rédacteurs du quai d'Orsay
prétendent que les destructions effectuées
n'ont pour but que de ruiner pour de lon-
gues années une des contrées les plus flo-
rissantes de la France. En réalité, il ne
s'agit que d'une, mesure d'ordre unique-
ment militaire, que nous avions de droit de
prendre. Les habitations furent détruites,
parce que nos soldats ne sont ni assez-sots,
ni assez criminels pour laisser à nos enne-
mis les abris sûrs des caves. Les puits fu-
rent détruits, mais non empoisonnés ; ils
ont été rendus inutilisables. Durant ces der-
niers jours ont été livrés des combats entre
les avant-gardes des Alliés et nos détache-
ments de couverture; les communiqués en- -
nemis ne disent pas que nos troupes, par-
tout où elles en avaient reçu l'ordre, cau-
- (E.-M.-A., 2" Bau)
ET DES
Maires ÉTRANGÈRES
N° 398
Paris, 3 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
.- Front italien. — D'une correspondance au
JOrnal austrophilei Slovenec, qui s'im-
nrulle à Zagreb (Agram, en Croatie) :
* Dans le pays de Goritz, nous vivons
dails l'attente anxieuse de nouveaux évé-
Ilenlents. Nos observateurs nous racontent
4U une grande activité règne dans le camp
Qlien. DB multiples indices font compren-
- dre qUe l'offensive annoncée et attendue
depU.is si longtemps va se déclancher d'un
moment à l'autre. Notre armée (celle de
~oroevic, dont le commandement est à
L:aY.hach), attend avec confiance. Tout pels-
Simisrfle doit être banni, car nous tenons
goljeemént l'Hermada, ainsi que le pla-
eau de Ternova. » — Secolo, 30.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
, .Pront occidental: — Du front, 29.3 : C'est,
in dtt-oi), par ordre du Kaiser, que des
vin8 §es tels que Roisel, Lagnicourt et Mon-
Cilie 1-1 1on pas été abandonnés sans com-
Jats : cela peut servir à expliquer la nou-
d'ailleurs complètement fausse, du
adlO allemand qui rapportait que les trou-
te britanniques avaient eu 1.000 hommes
un '8 aux alentours de Lagnicourt. Nous
- éProuvé quelques pertes au cours
es dans ces régions, mais nul de
sol - ts n'a été tué sur ce point. Ces
11ensonges montrent le besoin qu'éprouve
n commandement ennemi de remonter le
]) oral. On ne peut guère, cependant, trom-
per i soldats qui, après avoir évacuté des
estJons formidables, se rendent compte
de tous i s défauts de la ligne Hindenburg,
Riff:'Jée. par les Allemands ligne Siegfried.
JîUe solide par endroits, grâce au labeur
des prlsonI}iers russes et des civils belges :
Ilû-te Corn porte des emplacements bétonnés
de rJi-llerie et des réseaux de fil de fer
étr Inètres de largeur ; mais, chose
Vée à t -ligne Siegfried n'a pas été ache-
(Ié à. temps: sur bien des points elle est
abris souterrains. Pis encore,
cette ligne. se trouve dans un bas-fond ma-
de Bgeux, au pied du plateau élevé du côté
du l eaumetz, Morchief Lagnicourt, Nurlu,
tre-blaut duquel' nos troupes voient en con-
sée s les larges bandes de terrain héris-
IJalp fini is de fer barbelés ainsi que les
aVait e S de. a- ligne Siegfried. L'ennemi
avait su ChOlslr ses positions, après la ba-
taille Hp iaMarne, avec une habileté con-
au e ci s Il établIt actuellement sa ligne
au sud de la Scarpe dans des bas-fonds,
Ce n'est P~~ négligence ni par i~no~
rancce, s Pmt par négligence ni par igno-
blement T7^arC6 qu'il ne peut pas faire
A11 fp. rnnt. En se retirant pour se dérober
au ch; de notre nr!illerie, il a dû renoncer
sol, terram. Pour le moment, les
traille ands se servent surtout de leurs mi-
Uses pour retarder notre marche en
avant, en attendant d'achever leur ligne de
défense ; ils comptent également pour nous
entraver sur leurs ravages, sur la destruc-
tion des routes et des ponts. — (Philip
Gibbs) Daily Chronicle, 30.3.
— Les flammes des incendies des villages
de Pologne et de Galicie éclairaient en
l'été 1915 la retraite russe, et la presse de
l'Entente se réjouissait de la reussite de
la retrait et des destructions accomplies.
Aujourd'hui, une armée recule à nouveau,
— quoique ipour des raisons bien différen-
tes, — des régions sont exposées à toute
la rigueur des nécessités militaires ; et
les mêmes journaux qui approuvaient en
1915 le pillage par des hordes de Cosaques,
en 1916, la destruction des propriétés rou-
maines par les Anglais, s'indignent lorsque
l'adversaire agit de même, et dénoncent
comme barbarie ce qu'ils louaient eux-mê-
mes naguère. Nos destructions dans la
zone évacuée sont la conséquence inéluc-
table des nécessités militaires ; en Russie
et en Roumanie les villages .furent incen-
diés, mais les routes et les ponts ne fu-
rent pas détruits, peut-être par suite du
manque d'explosifs, peut-être aussi parce
que les Cosaques cherchaient avant tout à
incendier et à piller. Nous n'avons pas
suivi cet exemple ; tous les ponts, toutes
les routes,, toutes les voies de chemins de
fer ont été détruits, et en plus grand nom-
bre, et avec plus de méthode que ne le pou-
vaient faire les Russes et les Roumains.
Si les bois aussi durent disparaître, c'est
parce qu'il fallait enlever aux ennemis tout
matériel de construction ; les villages furent
anéantis, parce qu'aucun abri ne devait
rester à nos adversaires; les champs et les
jardins furent défoncés, les rangées d'ar-
bres et les arbres fruitiers furent coupés
non pas par barbarie, mais pour des rai-
sons militaires ; ainsi l'artillerie et les
convois ennemis ne peuvent plus passer à
travers champs et les jardins ne peuvent
pas dissimuler à nos aviateurs des parcs
de munitions. Le bois, le fer, le cuivre,
le zinc, l'étain. auraient été utiles à nos
adversaires, c'est pourquoi nous les avons
enlevés. Dans cette guerre, non pas con-
duite uniquement avec les armées combat
tantes, mais avec tout ce que possèdent
les peuples, il n'y a plus rien qui ne puis-
se être utile. L'Entente se plaint de ce que
nous ayons emporté et détruit des mate-
las, mais ces matelas renferment une lai-
ne qui nous est nécessaire ; et en ne les
laissant pas à l'ennemi, nous. lui avons
pris plusieurs millions. On ne peut donc
nous reprocher aucune destruction inutile,
aucun acte de violence et d'injustice. Les
communiqués ennemis ne disent pas que
toute une zone a, par contre, été épar-
gnée ; le commandement allemand laissa,
en agissant presque contre son intérêt, des
villes et des villages intacts, pour y con-
centrer les habitants de la région. Nous
n'avons pas envoyé un seul obus sur Noyon,
même après l'arrivée des Français parce
»
que nous avions laissé là 10.000 habitants.
Naturelement toutes ces destructions sont
rigoureuses pour la population civile qui
ne voit pas brûler ses maisons sans avoir
la rage au cœur; mais le commandement
allemand a la conscience pure. La propa-
gande ennemie dit que nous avons enlevé
à Noyon 50 jeunes tilles de '15 à 20 ans ;
en réalité, nous avons emmené tous les
hommes et toutes les femmes de 15 à 60
ans capables de travailler. Nos ennemis
sont assez nombreux, pour que nous ne
leur fournissions pas de nouvelle main-
d'œuvre. Mais toutes les dispositions ont
été prises pour assurer le transport de la
population dans de bonnes conditions; et
lors de l'évacuation de Saint-Quentin ,par-
la population civile, le maire de la ville
remercia, les larmes dans les yeux, l'officir
d'état-major qui avait organisé cette éva-
cuation. L'Entente a l'habitude des retrai-
tes et sa presse possède de nombreuses
phrases éprouvées pour excuser et déguiser
la situation. Mais nous n'avons pas besoin
d'excuser ou de déguiser le recul de notre
front ; notre manœuvre ne peut être, dans
cette guerre, comparée à rien de sambla-
ble. — Nordd. Allg. Ztg., 28.3.
— Les troupes allemandes de couverture
continuent à manœuvrer si habilement, que -
les adversaires ne savent pas s'ils ont de-
vant eux des arrière-gardes ou le gros de
l'armée. Nos détachements évacuent les
villages en ruines pour attirer l'adversaire
dans la zone battue par notre artillerie et
reprennent ensuite, par une attaque rapide,
les positions évacuées, pour les abandonner
devant une nouvelle offensive. Deux esca-
drons de cavalerie anglaise se dirigeant de
Villers-Faucon vers Longavesnes durent fai- -
re demi-tour devant nos feux d'artillerie et
d'infanterie ; les Anglais tentèrent ensuite,
après une préparation d'artillerie, une forte
attaque d'infanterie appuyée de 4 escadrons
et 5 autos blindées ; les détachements alle-
mands de couverture, dirigeant sur l'adver-
saire un feu concentrique, lui firent subir
de lourdes pertes. — Id., 29.8. -
— Le Cabinet Ribot a adressé aux neu-.
très une protestation contre les mesures
prises par les Allemands dans la région -
évacuée ; les rédacteurs du quai d'Orsay
prétendent que les destructions effectuées
n'ont pour but que de ruiner pour de lon-
gues années une des contrées les plus flo-
rissantes de la France. En réalité, il ne
s'agit que d'une, mesure d'ordre unique-
ment militaire, que nous avions de droit de
prendre. Les habitations furent détruites,
parce que nos soldats ne sont ni assez-sots,
ni assez criminels pour laisser à nos enne-
mis les abris sûrs des caves. Les puits fu-
rent détruits, mais non empoisonnés ; ils
ont été rendus inutilisables. Durant ces der-
niers jours ont été livrés des combats entre
les avant-gardes des Alliés et nos détache-
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