Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-04-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 avril 1917 02 avril 1917
Description : 1917/04/02 (T6,N397). 1917/04/02 (T6,N397).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484895v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
Ministères DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2e Bail)
ET DES
AFFAIRES étrangères
N° 397
Paris, 2 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IjUESilONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les correspondants
de guerre signalent de fortes concentrations
'et de grands préparatifs sur le secteur
Nord, depuis le canal de la Basséc jus-
qu'en Belgique, où les Allemands se dis-
posent à évacuer leur saillant dans cette
région. Cette information corrobore l'inten-
tion de Hindenburg de rectifier son front
des Vosges à la mer, de façon à éviter les
Inconvénients tactiques des rentrants et les
désavantageR stratégiques des saillants.
Nous savons de source autorisée que les
fortifications de Lille ont été considérable-
ment renforcées; vers Lens et Douai, on
entend de fréquentes explosions, annonçant
que les Allemands détruisent leurs fortifi-
cations de campagne, dans une zone qu'ils
sont disposés à évacuer rapidement. —
Iribuna (csp.), 23.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Il est singulier que
ip 6 peuple allemand, aveuglé par son ad-,
lniration pour Hindenburg, ne paraisse pas
comprendr.e que la ligne Hindenburg et la
gUerre de mouvement sont deux choses
qui s'excluent. La première implique, en
effet, la continuation ou la reprise de la
guerre de tranchées; d'autre part les Al-
rnands proclament que seule la guerre
rf, JJ^uvement est digne du génie de leurs
bhefs militaires. Peut-être la ligne Hinden-
urg a-t-elle pour objet de marquer un
temps d'arrêt dans le mouvement de retrai-
te- vers]' Allemagne. En tout cas si cette re-
traite, que les Allemands nous représentent
cOmme un chef-d'œuvre d'habileté et de
Pféyoyance, répond à des nécessités stra-
&0;^Ues' elle offre de très grands inconvé-
nier au points de vue politique, car les
terr f res évacués sont autant de gages
r;rdus qu1 on ne pourra plus échanger con-
tre les colonies allemandes. Le monde ne
*endp« jamais ees colonies à cause des
rant En réalité, la retraite des Allemands
Soes ue le résultat de la bataille de la
nSo'amvm! £ ? LLres oîîris de paix du Kaiser
adavaIet pour objet que de frustrer ses
re vrsalres du prix de leur victoire ; mesu-
r l u fois habile et sage. La bataille
re la mme marque le second tournant
nemi guerre : le premier avait forcé l'en-
de la S II tnoncF à l'offensive stratégique
P°ur la guerre de tranchées : le voici main.
Ia Petrai à passer de l'immobilité à
^Poir (ivî
-esPOir d',,rf'ensive, et surtout à se dérober
toute décision. L'abandon du saillant au
tondte'A«rrSîl a laissé subsister un autre
pliant plus au nord. (1 Dans ce saillant,
teurs de VImy, celle de Thiepval; Lens
e< HulhU
C()Urt U.p:h remplacent Serre et Gomme-
Douai correspond à Bapaume ; Cambrai,
à Péronne ; Saint-Quentin, à Noyon. La li-
gne entre Albert et Péronne que nous
avons attaquée en juillet se trouve repré-
sentée par un front Arras-Cambrai. La pri-
se de Douai entraînerait l'évacuation de
Lens, de La Bassée, de Cambrai. » La
bataille ne serait pas nécessairement aussi
dure. On parle d'explosions à Lens, à Car-
vin, à Douai : faut-il en conclure que les
Allemands se préparent à poursuivre leur
retraite victorieuse jusqu'à la dernière des
lignes auxquelles on a donné le nom de
Hindenburg ? Cette dernière « fosse » pas-
serait à l'intérieur de la frontière française
par Lille, Saint-Amand, Valencienneo,
Maubeuge, Hirson et Mézières et suivrait
de là le cours de la Meuse jusqu'à Verdun.
C'est sur cette ligne que se livreront, peut-
être, les combats les plus sanglants de
cette campagne. -- (Professor A.-F. Pol-
lard) Liverpool Dailu Post, 28.3.
— Dans la zone èvacuée par nous, les
Anglais et les Français n'avancent plus
que très lentement ; car les difficultés s'ac-
cumulent devant comme derrière eux, les
canons et les camions lourds restent en
panne et retardent l'avance de colonnes
entières. Les troupes, qui ne trouvent au-
cun abri, se jettent le soir malgré le froid
et l'humidité sur le sol détrempé. D'après
les déclarations des prisonniers, les sol-
dats, qui espéraient enfin sortir des boues
de la Somme, sont désespérés. La résis-
tance allemande se fait de plus en plus
vigoureuse ; nos arrière-gardes ne se lais-
sent pas saisir. Après avoir rejeté plusieurs
fois les Anglais des villages de Lagniécourt
et Roisel, nos détachements se dérobèrent
devant une attaque importante appuyée
par de nombreuses autos blindées. Au sud
d,e la Somme, la situation est stationnaire ;
depuis la contre-attaque allemande près de
Séraucourt, le 25 mars, les Français n'osè-
rent plus avancer. Nordd. Allg. Ztg., 28.3.
— Quartier général de la presse militaire :
Ouest, 23 mars : L'histoire militaire glori-
fiera certainement l'entreprise menée à
bien par Hindenburg et Ludendorff sur le
front occidental, lorsque seront connus tous
les détails de cette brillante manœuvre.
Nous ne pouvons aujourd'hui que montrer
les difficultés de l'exécution, pour donner
une idée de la grandeur de l'œuvre accom-
plie. Reculer tout en continuant à résister
à la pression ennemie, tel était le problème
dont la solution n'était possible que par
une manœuvre conçue et préparée magis-
tralement et gardant assez de liberté dans
les détails pour mettre à profit l'instant fa-
vorable. Tout dut être mis en œuvre pour
tromper l'ennemi qui ne devait pas se dou-
ter un instant de ce que nous préparions :
il fallait enlever l'artillerie, transporter les
munitions, détruire nos positions et la
troupe qui restait devait, par son activité
redoublée, laisser croire que rien n'était
modifié. Des mois et-des mois ont été né-
cessaires pour préparer ainsi cette grande
manœuvre, voilà ce qu il faut dire devant
cette affirmation de l'adversaire, que nous
n'aurions exécuté notre retraite que sous
sa pression actuelle. Nos ennemis se trou-
vent aujourd'hui sur un terrain dévasté et
détrempé par les pluies du printemps, de-
vant une tâche quasi surhumaine ; mais
ce sont (eux qui l'ont voulu, nous leur
avions offert la paix. Notre changement de
position sur la Somme sera considéré dans
l'histoire comme un chef-d'œuvre de stra-
tégie et comme une œuvre d'art dans le
domaine de la tactique ; mais, en outre,
il nous remplit d'une inébranlable confiance
dans la supériorité de notre haut comman-
dement. — (Hermann Katsch) Nordd. Allg.
Ztg., 29.3.
Front italien. — D'une interview que le
général Cadorna a accordée à M. Barzilai,
député : (1 Que l'ennemi attaque ou n'at-
taque pas, j'agis comme s'il devait atta-
quer, et en force. J'ai conscience de n'avoir
rien négligé de ce que l'expérience du pas-
sé peut nous avoir appris. J'ai envisagé,
comme et quand je le devais, les devoirs
J'téciproques qu'impose à certaines heures
une solide, sincère et durable fraternité
d'armes entre alliés. L'entreprise que l'on
veut attribuer à nos ennemis dépasserait
— si elle se réalise — les proportions de
celle de Verdun et doit avoir pour eux le
même résultat. Dites au pays qu'il ban-
nisse les préoccupations et la crainte, qu'il
sente la nécessité de la discipline, qu'il
pense à la grandeur des buts pour lesquels
il combat : qu'il ait confiance et il aura la
victoire » Ces paroles du chef suprême de
l'armée auront, doivent avoir, un grand,
un bienfaisant écho dans le pays. — (A.
Benedetti) Giorn. d'Italia, 27.3.
— La coopération militaire, dont nous
avons émis l'hypothèse, au cas d'une offen-
sive menée contre nous par toutes les ré-
serves de l'ennemi, est, dans la guerre ac-
tuelle, un fait général ; le front italien
constitue jusqu'ici, à cet égard, la seule
exception. Les Anglais combattent en
France, la Russie reçoit du Japon, de
l'Amérique, de l'Angleterre, armes et mu-
nitions. Notre guerre, jusqu'ici, est restée
autonome. Sans doute le front italien n'a
pas la même importance que celui du
Nord de la France. Mais on comprend, à
Paris et à Londres, les conséquences que
pourrait entraîner l'ébranlement de notre
résistance militaire et nationale sous les
efforts concentrés du bloc ennemi. Toute-
fois, pour affronter ce problème, les bon-
nes Intentions, les promesses et les ac-
cords verbaux ne suffisent pas. Il faut en-
core se préparer, et ne pas attendre le
dernier moment. Il faut que, derrière les
lignes italiennes, à côté de nos réserves, se
concentrent les renforts nécessaires ; il
faut que la masse de manœuvre des ar-
mées occidentales soit prête à intervenir
sans délai dans la grande bataille qui met-
tra peut-être aux prises l'armée italienne
(E.-M.-A., 2e Bail)
ET DES
AFFAIRES étrangères
N° 397
Paris, 2 avril 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IjUESilONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Les correspondants
de guerre signalent de fortes concentrations
'et de grands préparatifs sur le secteur
Nord, depuis le canal de la Basséc jus-
qu'en Belgique, où les Allemands se dis-
posent à évacuer leur saillant dans cette
région. Cette information corrobore l'inten-
tion de Hindenburg de rectifier son front
des Vosges à la mer, de façon à éviter les
Inconvénients tactiques des rentrants et les
désavantageR stratégiques des saillants.
Nous savons de source autorisée que les
fortifications de Lille ont été considérable-
ment renforcées; vers Lens et Douai, on
entend de fréquentes explosions, annonçant
que les Allemands détruisent leurs fortifi-
cations de campagne, dans une zone qu'ils
sont disposés à évacuer rapidement. —
Iribuna (csp.), 23.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — Il est singulier que
ip 6 peuple allemand, aveuglé par son ad-,
lniration pour Hindenburg, ne paraisse pas
comprendr.e que la ligne Hindenburg et la
gUerre de mouvement sont deux choses
qui s'excluent. La première implique, en
effet, la continuation ou la reprise de la
guerre de tranchées; d'autre part les Al-
rnands proclament que seule la guerre
rf, JJ^uvement est digne du génie de leurs
bhefs militaires. Peut-être la ligne Hinden-
urg a-t-elle pour objet de marquer un
temps d'arrêt dans le mouvement de retrai-
te- vers]' Allemagne. En tout cas si cette re-
traite, que les Allemands nous représentent
cOmme un chef-d'œuvre d'habileté et de
Pféyoyance, répond à des nécessités stra-
&0;^Ues' elle offre de très grands inconvé-
nier au points de vue politique, car les
terr f res évacués sont autant de gages
r;rdus qu1 on ne pourra plus échanger con-
tre les colonies allemandes. Le monde ne
*endp« jamais ees colonies à cause des
rant En réalité, la retraite des Allemands
Soes ue le résultat de la bataille de la
nSo'amvm! £ ? LLres oîîris de paix du Kaiser
adavaIet pour objet que de frustrer ses
re vrsalres du prix de leur victoire ; mesu-
r l u fois habile et sage. La bataille
re la mme marque le second tournant
nemi guerre : le premier avait forcé l'en-
de la S II tnoncF à l'offensive stratégique
P°ur la guerre de tranchées : le voici main.
Ia Petrai à passer de l'immobilité à
^Poir (ivî
-esPOir d',,rf'ensive, et surtout à se dérober
toute décision. L'abandon du saillant au
tondte'A«rrSîl a laissé subsister un autre
pliant plus au nord. (1 Dans ce saillant,
teurs de VImy, celle de Thiepval; Lens
e< HulhU
C()Urt U.p:h remplacent Serre et Gomme-
Douai correspond à Bapaume ; Cambrai,
à Péronne ; Saint-Quentin, à Noyon. La li-
gne entre Albert et Péronne que nous
avons attaquée en juillet se trouve repré-
sentée par un front Arras-Cambrai. La pri-
se de Douai entraînerait l'évacuation de
Lens, de La Bassée, de Cambrai. » La
bataille ne serait pas nécessairement aussi
dure. On parle d'explosions à Lens, à Car-
vin, à Douai : faut-il en conclure que les
Allemands se préparent à poursuivre leur
retraite victorieuse jusqu'à la dernière des
lignes auxquelles on a donné le nom de
Hindenburg ? Cette dernière « fosse » pas-
serait à l'intérieur de la frontière française
par Lille, Saint-Amand, Valencienneo,
Maubeuge, Hirson et Mézières et suivrait
de là le cours de la Meuse jusqu'à Verdun.
C'est sur cette ligne que se livreront, peut-
être, les combats les plus sanglants de
cette campagne. -- (Professor A.-F. Pol-
lard) Liverpool Dailu Post, 28.3.
— Dans la zone èvacuée par nous, les
Anglais et les Français n'avancent plus
que très lentement ; car les difficultés s'ac-
cumulent devant comme derrière eux, les
canons et les camions lourds restent en
panne et retardent l'avance de colonnes
entières. Les troupes, qui ne trouvent au-
cun abri, se jettent le soir malgré le froid
et l'humidité sur le sol détrempé. D'après
les déclarations des prisonniers, les sol-
dats, qui espéraient enfin sortir des boues
de la Somme, sont désespérés. La résis-
tance allemande se fait de plus en plus
vigoureuse ; nos arrière-gardes ne se lais-
sent pas saisir. Après avoir rejeté plusieurs
fois les Anglais des villages de Lagniécourt
et Roisel, nos détachements se dérobèrent
devant une attaque importante appuyée
par de nombreuses autos blindées. Au sud
d,e la Somme, la situation est stationnaire ;
depuis la contre-attaque allemande près de
Séraucourt, le 25 mars, les Français n'osè-
rent plus avancer. Nordd. Allg. Ztg., 28.3.
— Quartier général de la presse militaire :
Ouest, 23 mars : L'histoire militaire glori-
fiera certainement l'entreprise menée à
bien par Hindenburg et Ludendorff sur le
front occidental, lorsque seront connus tous
les détails de cette brillante manœuvre.
Nous ne pouvons aujourd'hui que montrer
les difficultés de l'exécution, pour donner
une idée de la grandeur de l'œuvre accom-
plie. Reculer tout en continuant à résister
à la pression ennemie, tel était le problème
dont la solution n'était possible que par
une manœuvre conçue et préparée magis-
tralement et gardant assez de liberté dans
les détails pour mettre à profit l'instant fa-
vorable. Tout dut être mis en œuvre pour
tromper l'ennemi qui ne devait pas se dou-
ter un instant de ce que nous préparions :
il fallait enlever l'artillerie, transporter les
munitions, détruire nos positions et la
troupe qui restait devait, par son activité
redoublée, laisser croire que rien n'était
modifié. Des mois et-des mois ont été né-
cessaires pour préparer ainsi cette grande
manœuvre, voilà ce qu il faut dire devant
cette affirmation de l'adversaire, que nous
n'aurions exécuté notre retraite que sous
sa pression actuelle. Nos ennemis se trou-
vent aujourd'hui sur un terrain dévasté et
détrempé par les pluies du printemps, de-
vant une tâche quasi surhumaine ; mais
ce sont (eux qui l'ont voulu, nous leur
avions offert la paix. Notre changement de
position sur la Somme sera considéré dans
l'histoire comme un chef-d'œuvre de stra-
tégie et comme une œuvre d'art dans le
domaine de la tactique ; mais, en outre,
il nous remplit d'une inébranlable confiance
dans la supériorité de notre haut comman-
dement. — (Hermann Katsch) Nordd. Allg.
Ztg., 29.3.
Front italien. — D'une interview que le
général Cadorna a accordée à M. Barzilai,
député : (1 Que l'ennemi attaque ou n'at-
taque pas, j'agis comme s'il devait atta-
quer, et en force. J'ai conscience de n'avoir
rien négligé de ce que l'expérience du pas-
sé peut nous avoir appris. J'ai envisagé,
comme et quand je le devais, les devoirs
J'téciproques qu'impose à certaines heures
une solide, sincère et durable fraternité
d'armes entre alliés. L'entreprise que l'on
veut attribuer à nos ennemis dépasserait
— si elle se réalise — les proportions de
celle de Verdun et doit avoir pour eux le
même résultat. Dites au pays qu'il ban-
nisse les préoccupations et la crainte, qu'il
sente la nécessité de la discipline, qu'il
pense à la grandeur des buts pour lesquels
il combat : qu'il ait confiance et il aura la
victoire » Ces paroles du chef suprême de
l'armée auront, doivent avoir, un grand,
un bienfaisant écho dans le pays. — (A.
Benedetti) Giorn. d'Italia, 27.3.
— La coopération militaire, dont nous
avons émis l'hypothèse, au cas d'une offen-
sive menée contre nous par toutes les ré-
serves de l'ennemi, est, dans la guerre ac-
tuelle, un fait général ; le front italien
constitue jusqu'ici, à cet égard, la seule
exception. Les Anglais combattent en
France, la Russie reçoit du Japon, de
l'Amérique, de l'Angleterre, armes et mu-
nitions. Notre guerre, jusqu'ici, est restée
autonome. Sans doute le front italien n'a
pas la même importance que celui du
Nord de la France. Mais on comprend, à
Paris et à Londres, les conséquences que
pourrait entraîner l'ébranlement de notre
résistance militaire et nationale sous les
efforts concentrés du bloc ennemi. Toute-
fois, pour affronter ce problème, les bon-
nes Intentions, les promesses et les ac-
cords verbaux ne suffisent pas. Il faut en-
core se préparer, et ne pas attendre le
dernier moment. Il faut que, derrière les
lignes italiennes, à côté de nos réserves, se
concentrent les renforts nécessaires ; il
faut que la masse de manœuvre des ar-
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