Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 mars 1917 27 mars 1917
Description : 1917/03/27 (T5,N391). 1917/03/27 (T5,N391).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503332b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
J\!STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M.-A., 2' Bau)
L ET DES
AFFAlRES ÉTRANGÈRES
o 391
Paris, 27 mars 1917.
1i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front balkanique. — De Salonique, 18.3 :
La nouvelle campagne balkanique se pour-
suit dans des conditions qui autorisent les
Plus belles espérances. Les opérations, com-
mencées il y a à peine une semaine, sont
marquées par un succès très appréciable.
Monastir, après quatre mois d'indicibles
tortures,, est complètement délivrée de
l'étreinte de l'ennemi qui hier encore la
bombardait de projectiles asphyxiants.
Ce bombardement sera le dernier, car les
troupes françaises, surmontant toute sorte
d'obtacles naturels et artificiels, ont brisé
la résistance de l'ennemi et conquis bril-
lamment la cote 1248 ; ce succès fait tom-
ber au pouvoir des Français tout le sys-
tème de collines dont la possession permet-
lait à Lennemi de tenir la ville sous le
feu de ses canons lourds, du côté du nord-
ouest. La victoire remportée aujourd'hui
a ébranlé la solidité de l'aile droite bul-
garo-allemande ; elle permettra, en outre,
de transformer Monastir en une excellente
base d'opérations pour l'armée d'Orient.
La division italienne de la boucle de la
Cerna a contribué efficacement au succès
des mouvements offensifs au nord et au
nord-ouest, non seulement par ses heureu-
ses attaques contre la cote 1050, mais en-
core par la pression très forte et continue
qu'elle exerce dans le secteur tout entier,
Pression qui a empêché les Allemands de
distraire des effectifs pour les envoyer
dans la zone la plus immédiatement me-
nacée. — (E. Lelli) Secolo, 23.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — La rectification du
front allemand en France étant de carac-
tère défensif alors qu'en d'autres secteurs
se poursuivent des préparatifs d'offensive,
11 nous est permis de penser que Hinden-
burg médite, à son habitude, quelque en-
treprise sur les lignes excentriques. L' Al-
lemagne se trouve dans une position sem-
blable à celle qu'elle occupait pendant la
guerre de sept ans, quand elle fut sauvée
¡¡uI' le génie de Frédéric en employant la
défensive sur les lignes intérieures. Lui
Permettre d'y recourir aujourd'hui serait
Commettre une grave erreur ; chacun de
ses mouvements doit être l'objet d'un exa
uen attentif. N'oublions pas qu'un des ex-
pédients favoris de Frédéric consistait à
abandonner le territoire prussien à l'enne-
t).! pour aller se battre là où il le préférait.
Hindenburg n'en est pas là et peut encore
abandonner du territoire ennemi. — (K.)
Mattino, 21.3.
s "T" On admet, dans les milieux militaires
suisses, que l'Etat-Major allemand pourra
disposer, après le raccourcissement du
0rtt occidental, de 150.000 hommes envi-
ron. Ces contingents ont déjà commencé à
prendre le chemin des dépôts où se con-
centre la grande réserve de manœuvre. Le
raccourcissement achevé, c'est-à-dire dans
quelques semaines, le commandement en-
nemi passera à la réalisation de son plan,
qui, dit-on, comporte deux grandes offen-
sives presque simultanées sur deux points
différents du front occidental, offensives qui
seront soutenues de vigoureuses diversions
sur tous les autres fronts, particulièrement
sur le front oriental et en Italie. — (P.
Mari) Idea Nazionale, 22.3.
— Les Franco-Anglais ont la supériorité
désormais évidente du nombre et du maté-
riel ; l'ennemi conserve plus d'initiative. Si
les Alliés en avaient davantage, le repli de
l'armée allemande en Picardie se serait ef-
fectué moins tranquillement. Il aurait fallu,
d'ailleurs, que cette retraite fût provoquée
directement par leurs opérations : mais
l'offensive de printemps n'en était encore
qu'à la phase préparatoire. Nous revenons
à la guerre de mouvement ; Hindenburg
cherche la revanche de la Marne contre les
successeurs de Joffre, le grand homme de
guerre que les Français, avec une légèreté
latine, ont mis de côté. Dans quelles condi-
tions s'engagera la bataille ? Personne pro-
bablement ne le sait. Il est vraisemblable
que les Allemands ont décidé seulement de
conserver quelques positions principales,
peut-être Cambrai, Saint-Quentin, Laon, ou
des localités plus éloignées. Mais la distribu-
tion des troupes et de l'artillerie demeure
un mystère. Le raccourcissement des lignes
ne change rien d'ailleurs au rapnort des for-
ces ; il va remettre à la disposition de cha-
que adversaire le même nombre de divisions
et de batteries. Hindenburg veut-il tenir so-
lidement en Flandre et sur la Meuse, pour
attirer l'ennemi dans la région intermédiaire
et répéter la manœuvre exécutée en Pologne
contre les Russes ? Peut-être encore les ef-
fectifs prélevés sur le front de Picardie
seront-ils dirigés contre nous. — Stampa,
23.3.
— A l'automne de 1914, les Allemands
s'étaient assuré entre le Rhin et la Somme
assez de terrain pour pouvoir reculer, si-
tôt qu'ils ne seraient plus forcés de pra-
tiquer une politique de gages ; il ne s'agit
plus aujourd'hui de conquérir des terri-
toires, mais d'amener la guerre à une con-
clusion positive en brisant les forces de
l'ennemi ; le gage de la Roumanie com-
pense ceux auxquels l'Allemagne renonce.
Le recul s'imposait parce qu'on ne pouvait
accepter passivement une seconde bataille
de la Somme ; c'est seulement dans cette
mesure qu'il est une conséquence des puis-
santes offensives tentées depuis deux ans
par les Français et les Anglais. Mais la
raison maîtresse de la décision de Hinden-
burg doit être cherchée dans la force d'âme
du général, dans sa volonté de tout ris-
quer, de recourir à l'expédient le plus dé-
concertant et le plus violent pour repren-
dre l'armée en main, et, après un regrou-
pement effectué en secret et admirablement
réussi, l'engager dans un nouveau combat.
J'ose porter cette appréciation a priori,
parce que je ne juge pas selon des sympa:
thies, mais d'après les mesures stratégi-
ques prises et indépendamment de leur
succès ; mes réflexions de ces derniers
mois sur les problèmes de raccourcisse-
ment du front et sur les mesures qui le
préparaient peu à peu me mettront à l'abri
du reproche de prévention. Seuls les Alle-
mands étaient en mesure d'entreprendre
ce raccourcissement ; leurs adversaires se
trouvaient condamnés à chercher la solution
dans une percée et dans un martèlement
méthodique où ils ont été jusqu'aux abords
du succès. Le grand, problème est mainte-
nant celui des capacités manœuvrières res-
pectives des deux adversaires ; toutefois, la
concentration allemande n'est pas encore
achevée dans les vastes proportions où elle
semble avoir été conçue. Elle est le prélude
de combats tels qu'on n'en aura pas en-
core vu de semblables et qu'on ne peut
les prévoir ; ils ébranleront peut-être dès
demain le front occidental. Personne ne
peut dire d'où partira la contre-offensive
allemande ni où elle s'arrêtera. Les com-
bats peuvent s'éloigner ou se rapprocher
de nos frontières ; il nous faudra assurer
de toutes parts nos positions de flanque-
ment, et nous ne devons laisser aucun des
adversaires douter du ferme point d'appui
que nous offrons à son aile et à son flanc.
Le commandement franco-anglais se trou-
ve devant une alternative : puisque les Al-
lemands se dérobent, faudra-t-il les suivre
sans se laisser accrocher, ou faire avan-
cer tout le matériel d'artillerie et le noyau
des forces, au risque de voir apparaître
sur un tout autre point du front la masse
de manœuvre pour laquelle Hindenburg a
pu libérer de grands renforts 7 Il n'est
même pas dit que cette poussée aurait lieu
sur le front occidental. Cadorna ferait bien,
lui aussi, de se tenir soigneusement sur
ses gardes. — (Stegemann) Bund, 20.3.
— Les Français semblent n'avoir pas en-
core reconnu la véritable situation créée.
par notre retraite ; nous nous attendions à
des cris de rage à propos de nos destruc-
tions effectuées dans la zone évacuée, et
nous sommes étonnés de la réserve des
communiqués. Le commandement et le
Gouvernement semblent s'être entendus à
ce sujet et la presser passe vite avec habi-
leté à des manifestations de joie, qui ca-
chent au peuple la sévère vérité : si l'on
faisait connaître la désolation infinie qu'of-
fre aujourd'hui la zone reconquise, la
grande masse comprendrait ce que c'est
que reprendre le sol par la force. A la des-
truction causée par la lutte, s'ajoute la des-
trtiction nécessaire effectuée durant une
retraite volontaire. Il y a bien en France
quelques groupes, qui malgré leur con-
fiance en la victoire finale, ont, aujourd'hui
(E.-M.-A., 2' Bau)
L ET DES
AFFAlRES ÉTRANGÈRES
o 391
Paris, 27 mars 1917.
1i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front balkanique. — De Salonique, 18.3 :
La nouvelle campagne balkanique se pour-
suit dans des conditions qui autorisent les
Plus belles espérances. Les opérations, com-
mencées il y a à peine une semaine, sont
marquées par un succès très appréciable.
Monastir, après quatre mois d'indicibles
tortures,, est complètement délivrée de
l'étreinte de l'ennemi qui hier encore la
bombardait de projectiles asphyxiants.
Ce bombardement sera le dernier, car les
troupes françaises, surmontant toute sorte
d'obtacles naturels et artificiels, ont brisé
la résistance de l'ennemi et conquis bril-
lamment la cote 1248 ; ce succès fait tom-
ber au pouvoir des Français tout le sys-
tème de collines dont la possession permet-
lait à Lennemi de tenir la ville sous le
feu de ses canons lourds, du côté du nord-
ouest. La victoire remportée aujourd'hui
a ébranlé la solidité de l'aile droite bul-
garo-allemande ; elle permettra, en outre,
de transformer Monastir en une excellente
base d'opérations pour l'armée d'Orient.
La division italienne de la boucle de la
Cerna a contribué efficacement au succès
des mouvements offensifs au nord et au
nord-ouest, non seulement par ses heureu-
ses attaques contre la cote 1050, mais en-
core par la pression très forte et continue
qu'elle exerce dans le secteur tout entier,
Pression qui a empêché les Allemands de
distraire des effectifs pour les envoyer
dans la zone la plus immédiatement me-
nacée. — (E. Lelli) Secolo, 23.3.
CRITIQUE DES OPERATIONS
Front occidental. — La rectification du
front allemand en France étant de carac-
tère défensif alors qu'en d'autres secteurs
se poursuivent des préparatifs d'offensive,
11 nous est permis de penser que Hinden-
burg médite, à son habitude, quelque en-
treprise sur les lignes excentriques. L' Al-
lemagne se trouve dans une position sem-
blable à celle qu'elle occupait pendant la
guerre de sept ans, quand elle fut sauvée
¡¡uI' le génie de Frédéric en employant la
défensive sur les lignes intérieures. Lui
Permettre d'y recourir aujourd'hui serait
Commettre une grave erreur ; chacun de
ses mouvements doit être l'objet d'un exa
uen attentif. N'oublions pas qu'un des ex-
pédients favoris de Frédéric consistait à
abandonner le territoire prussien à l'enne-
t).! pour aller se battre là où il le préférait.
Hindenburg n'en est pas là et peut encore
abandonner du territoire ennemi. — (K.)
Mattino, 21.3.
s "T" On admet, dans les milieux militaires
suisses, que l'Etat-Major allemand pourra
disposer, après le raccourcissement du
0rtt occidental, de 150.000 hommes envi-
ron. Ces contingents ont déjà commencé à
prendre le chemin des dépôts où se con-
centre la grande réserve de manœuvre. Le
raccourcissement achevé, c'est-à-dire dans
quelques semaines, le commandement en-
nemi passera à la réalisation de son plan,
qui, dit-on, comporte deux grandes offen-
sives presque simultanées sur deux points
différents du front occidental, offensives qui
seront soutenues de vigoureuses diversions
sur tous les autres fronts, particulièrement
sur le front oriental et en Italie. — (P.
Mari) Idea Nazionale, 22.3.
— Les Franco-Anglais ont la supériorité
désormais évidente du nombre et du maté-
riel ; l'ennemi conserve plus d'initiative. Si
les Alliés en avaient davantage, le repli de
l'armée allemande en Picardie se serait ef-
fectué moins tranquillement. Il aurait fallu,
d'ailleurs, que cette retraite fût provoquée
directement par leurs opérations : mais
l'offensive de printemps n'en était encore
qu'à la phase préparatoire. Nous revenons
à la guerre de mouvement ; Hindenburg
cherche la revanche de la Marne contre les
successeurs de Joffre, le grand homme de
guerre que les Français, avec une légèreté
latine, ont mis de côté. Dans quelles condi-
tions s'engagera la bataille ? Personne pro-
bablement ne le sait. Il est vraisemblable
que les Allemands ont décidé seulement de
conserver quelques positions principales,
peut-être Cambrai, Saint-Quentin, Laon, ou
des localités plus éloignées. Mais la distribu-
tion des troupes et de l'artillerie demeure
un mystère. Le raccourcissement des lignes
ne change rien d'ailleurs au rapnort des for-
ces ; il va remettre à la disposition de cha-
que adversaire le même nombre de divisions
et de batteries. Hindenburg veut-il tenir so-
lidement en Flandre et sur la Meuse, pour
attirer l'ennemi dans la région intermédiaire
et répéter la manœuvre exécutée en Pologne
contre les Russes ? Peut-être encore les ef-
fectifs prélevés sur le front de Picardie
seront-ils dirigés contre nous. — Stampa,
23.3.
— A l'automne de 1914, les Allemands
s'étaient assuré entre le Rhin et la Somme
assez de terrain pour pouvoir reculer, si-
tôt qu'ils ne seraient plus forcés de pra-
tiquer une politique de gages ; il ne s'agit
plus aujourd'hui de conquérir des terri-
toires, mais d'amener la guerre à une con-
clusion positive en brisant les forces de
l'ennemi ; le gage de la Roumanie com-
pense ceux auxquels l'Allemagne renonce.
Le recul s'imposait parce qu'on ne pouvait
accepter passivement une seconde bataille
de la Somme ; c'est seulement dans cette
mesure qu'il est une conséquence des puis-
santes offensives tentées depuis deux ans
par les Français et les Anglais. Mais la
raison maîtresse de la décision de Hinden-
burg doit être cherchée dans la force d'âme
du général, dans sa volonté de tout ris-
quer, de recourir à l'expédient le plus dé-
concertant et le plus violent pour repren-
dre l'armée en main, et, après un regrou-
pement effectué en secret et admirablement
réussi, l'engager dans un nouveau combat.
J'ose porter cette appréciation a priori,
parce que je ne juge pas selon des sympa:
thies, mais d'après les mesures stratégi-
ques prises et indépendamment de leur
succès ; mes réflexions de ces derniers
mois sur les problèmes de raccourcisse-
ment du front et sur les mesures qui le
préparaient peu à peu me mettront à l'abri
du reproche de prévention. Seuls les Alle-
mands étaient en mesure d'entreprendre
ce raccourcissement ; leurs adversaires se
trouvaient condamnés à chercher la solution
dans une percée et dans un martèlement
méthodique où ils ont été jusqu'aux abords
du succès. Le grand, problème est mainte-
nant celui des capacités manœuvrières res-
pectives des deux adversaires ; toutefois, la
concentration allemande n'est pas encore
achevée dans les vastes proportions où elle
semble avoir été conçue. Elle est le prélude
de combats tels qu'on n'en aura pas en-
core vu de semblables et qu'on ne peut
les prévoir ; ils ébranleront peut-être dès
demain le front occidental. Personne ne
peut dire d'où partira la contre-offensive
allemande ni où elle s'arrêtera. Les com-
bats peuvent s'éloigner ou se rapprocher
de nos frontières ; il nous faudra assurer
de toutes parts nos positions de flanque-
ment, et nous ne devons laisser aucun des
adversaires douter du ferme point d'appui
que nous offrons à son aile et à son flanc.
Le commandement franco-anglais se trou-
ve devant une alternative : puisque les Al-
lemands se dérobent, faudra-t-il les suivre
sans se laisser accrocher, ou faire avan-
cer tout le matériel d'artillerie et le noyau
des forces, au risque de voir apparaître
sur un tout autre point du front la masse
de manœuvre pour laquelle Hindenburg a
pu libérer de grands renforts 7 Il n'est
même pas dit que cette poussée aurait lieu
sur le front occidental. Cadorna ferait bien,
lui aussi, de se tenir soigneusement sur
ses gardes. — (Stegemann) Bund, 20.3.
— Les Français semblent n'avoir pas en-
core reconnu la véritable situation créée.
par notre retraite ; nous nous attendions à
des cris de rage à propos de nos destruc-
tions effectuées dans la zone évacuée, et
nous sommes étonnés de la réserve des
communiqués. Le commandement et le
Gouvernement semblent s'être entendus à
ce sujet et la presser passe vite avec habi-
leté à des manifestations de joie, qui ca-
chent au peuple la sévère vérité : si l'on
faisait connaître la désolation infinie qu'of-
fre aujourd'hui la zone reconquise, la
grande masse comprendrait ce que c'est
que reprendre le sol par la force. A la des-
truction causée par la lutte, s'ajoute la des-
trtiction nécessaire effectuée durant une
retraite volontaire. Il y a bien en France
quelques groupes, qui malgré leur con-
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