Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-03-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 mars 1917 26 mars 1917
Description : 1917/03/26 (T5,N390). 1917/03/26 (T5,N390).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6503331x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
j !--TÈUES DE LA GUERRE
, \E.-:\l.-., 2- Bau)
ET DES
= FFàI1\ES étrangères
i -
N° 390
Paris, 26 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front balkanique. — « Les opérations qui
se déroulent actuellement, et qui ont pour
objectif de libérer le pays au nord et au
nord-ouest de Monastir, sont divisées par
le lac Presba en 2 secteurs : les troupes
trançaises, entre le lac Presba et le lac
Ochrida, s'avancent au nord-est vers Res-
na, et les autres attaquent dans une direc-
tion convergente allant du nord au nord-
ouest de Monastir. Toutes ces actions ont
lieu en pleine montagne, ce qui rend le
ravitaillement particulièrement difficile.
Les troupes françaises qui sont au nord de
Lescovec, à l'ouest du lac Presba, doivent
Par exemple être ravitaillées par des con-
çois qui viennent de Florina, à presque
100 milles de distance par une route de
Montagne, et qui ont à contourner l'extré-
mité sud du lac. Certains défilés sont si
abrupts que le ravitaillement ne peut se
faire qu'à dos de cheval. » — Daily
relegraph, 21.3.
Ensemble des fronts. — Les combats les
Plus désespérés de la guerre ne sauraient
tarder. Une grande offensive, ou série d'of-
fensives, puis la paix ! Telle est la formule
qUi exprime la situation au début de la
troisième campagne de printemps. On pré-
Pare les grandes opérations militaires.
Chaque adversaire travaille fiévreusement
Pour être prêt le premier. Dans quelques
semaines, les cadavres se compteront par
dizaines de mille. Peut-être ces opérations
auront-elles des effets décisifs sur la carte
dt la guerre. Peut-être l'immense sacrifice
ne servira-t-il qu'à prouver la stabilité des
ronts. Mais, dans tous les cas, la paix
Suivra, il le faut. Continuer la guerre un
ÓUlre hiver serait le suicide de l'Europe.
On joue les derniers atouts. Dans six ou
neuf mois, il y aura un armistice. Car il
faut dire la vérité. Les paroles de Wilson
el' faveur de la paix ont pénétré dans des
jrtilliers de cœurs. Malgré les insultes de
a presse européenne, la note de Wilson
aux belligérants et son message au Sénat
tn.t été reçus avec enthousiasme, et cer-
ains même les ont écoutés comme une
sorte d'évangile — les malheureux des tran-
i9 ées inclus. — (Ed.) Chicago Daily News,
19.
CRITIQUE DES OPERATIONS
^ront occidental. — Il est à présumer
que la nouvelle ligne allemande passera
b de Saint-Quentin et en avant de Cam-
brai L'ennemi aura soin de conserver le
(lu SSl houiller de Lens et la région in-
te strelle de Lille. Somme toute, la retrai-
te lui permettra de raccourcir son front
te 50 à 65 kilomètres, c'est-à-dire de ré-
qui le sensiblement les effectifs nécessai-
« la défense de ses lignes. « Les Alliés
ne pourront procéder, pendant quelque
temps encore, à une pareille réduction
puisqu'ils occuperont des positions qui
n'auront pas été préparées, en face de li-
gnes organisées et défendues avec soin. »
Hindenburg se servira-t-il de ses réserves
sur le front italien ou sur le front russe ?
Les opérations dans ces régions ne sont
guère possibles avant le mois de mai, et
il est à présumer que, d'ici là, les Etats-
Majors franco-britanniques auront préparé
un nouvel effort offensif sur leurs nouvelles
positions. — (Ed.) Daily Chronicle 22.3.
— La retraite allemande d'Arras à l'Ais-
ne fut-elle volontaire ou forcée ? Regardons
les faits. Au bois de Loupart, et tout le
long de la crête de Bapaume, l'ennemi
avait renforcé ses défenses tout récem-
ment, après l'évacuation de Grandcourt.
L'aspect du terrain, d'autre part, nous le
montre, le pouvoir destructeur de notre ar-
tillerie a dépassé nos espérances. Il n'y a
donc que deux hypothèses possibles : ou
bien les Allemands comptaient rendre la
crête de Bapaume « imprenable », et la te-
nir ; ou bien un répit d'une dizaine de
jours était assez précieux pour justifier tout
ce labeur. Si nous choisissons la seconde
hypothèse, quelle situation grave elle ré-
vèle ! Mais c'est la première qui est la
plus probable. La perte de Bapaume en-
traînait celle de toute l'organisation défen-
sive jusqu'à l'Aisne. La légende du recul
volontaire, du plan stratégique, de' l'inspi-
ration géniale de Hindenburg, fit sa pre-
mière apparition dans la presse allemande
au moment exact où nous prîmes le bois
de Loupart et Grévillers. Le bluff fait
partie de l'art de la guerre ; mais les Alle-
mands en abusent. Tout ce qui se passe dé-
ment la prétention d'un dessein offensif
savamment retardé. Quant à une contre-
offensive, elle ne saurait avoir lieu qu'à
Verdun. Les derniers incidents qui se sont
produits sur la Meuse éliminent assez cette
hypothèse. Quoi que nous fassions, nous
sommes inévitablement ramenés à la ba-
taille de la Somme. Notre artillerie a in-
fligé à l'ennemi des pertes cruelles ; ses
pertes l'ont mis dans l'impossibilité de
défendre ses positions ; cette impossibilité
a entraîné notre percée ; notre percée a ren-
du la retraite nécessaire. Les mêmes cau-
ses produiront les mêmes effets. L'ennemi
pourra-t-il nous arrêter sur une ligne moins
forte ? Seulement au cas où il disposerait
de réserves plus puissantes. A-t-il ces ré-
serves ? Ce qui se passe à Verdun répond
clairement à une telle question. La guerre
est avant tout une affaire de jugement, de
raisonnement juste ; soyons-en sûrs, les
généraux alliés ne sont point dupes des in-
ventions allemandes. La situation est
claire. L'ennemi veut, s'il le peut, se reti-
rer finalement sur la ligne de la Meuse.
Le pourra-t-il ? Les difficultés d'une telle
manœuvre ne sont pas légères ; et sans
la possession du plateau de Verdun, la
ligne de la Meuse elle-même ne serait point
sûre. En attendant, la ligne Arras-Saint-
Quentin-Laon n'est qu'un expédient provi-
soire. Ce front a des parties faibles ; il est
loin de valoir les défenses abandonnées.
L'avance si rapide des Français sur Ter-
gnier, et au delà, a dû déranger les plans
de l'adversaire. La férocité de ses destruc-
tions montre qu'il sacrifie tout à l'objectif
politique de la terreur. Sachons lire dans
son jeu, qui est assez clair. Il faut pousser
notre attaque avec une volonté inflexible ;
l'occasion qui s'offre est unique.- (Corresp.
militaire) Westminst. Gaz., 22.3.
— Le plan d'attaque des Alliés, pour l'exé-
cution duquel les préparatifs avaient été
faits dans le secteur entre la Somme et
l'Oise, a été bouleversé par notre manœu-
vre de repli, avant même d'avoir commencé
à se réaliser. Une large zone a été créée, où
tout a été détruit, une « zone de guerre »
sous sa forme la plus terrible. De florissants
villages, au milieu de champs cultivés et de
potagers, ne sont plus aujourd'hui que rui-
nes et cendres. Partout nos sapeurs ont mis
la dernière main à l'ouvrage. Les grands
arbres des routes françaises ont été ou bien
abattus sur le chemin, ou bien sciés en par-
tie pour pouvoir être placés, au dernier mo-
ment. au travers de la route.Les croisements
de routes, les ponts, les canaux, les écluses
ont été minés, et les chambres de mines
chargées. L'ennemi ne trouvera pas un rou-
leau de fil de fer barbelé, pas de fourrage,
pas de paillr, pas de voie de chemin de fer,
aucune bêche, aucune pioche, aucune cave,
aucun puits et, par-dessus tout, ni canons,
ni fusils, ni cartouches. Les champs sur les
bords des chemins ont été labourés ; l'ar-
tillerie ne pourra pas passer à côté de la
route détruite et devra péniblement cons-
truire de nouveaux chemins. — (E. Kalk-
schmidt) Franki. Ztg., 20.3.
— Tout a été fait pour assurer la sécurité
du soldat allemand et pour barrer la route à
l'ennemi et lui détruire tout abri possible.
Je vis les convois interminables qui empor-
taient tout ce qui pouvait avoir quelque va-
leur pour l'ennemi. La manœuvre de repli
eut lieu conformément au plan tracé, pres-
que automatiquement et l'ennemi fut inca-
pable de nous gêner en quoi que-ce soit.
Les Anglais furent très hésitants, les Fran-
çais, qui d'ailleurs avaient terminé tous
leurs préparatifs pour l'offensive prochaine,
s avancèrent plus énergiquement sur nos
traces. Quoi qu'il en soit, notre plan a
réussi. Le temps nous fut très favorable et
le brouillard recouvrait la campagne aux
jours décisifs, alors que les routes étaient
couvertes d'hommes, de chevaux et de voi-
tures. Dans la zone évacuée, tout a été dé-
truit : plus un arbre, pas même un arbuste.
Il n'y a plus ni maisons, ni cabanes ; nous
avons ainsi répondu au refus d'accepter no-
tre offre de paix. Que ceux qui voulaient
continuer la guerre, apprennent aujourd'hui
ce qu est la guerre, dans ce qu'elle a de plus
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ET DES
= FFàI1\ES étrangères
i -
N° 390
Paris, 26 mars 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front balkanique. — « Les opérations qui
se déroulent actuellement, et qui ont pour
objectif de libérer le pays au nord et au
nord-ouest de Monastir, sont divisées par
le lac Presba en 2 secteurs : les troupes
trançaises, entre le lac Presba et le lac
Ochrida, s'avancent au nord-est vers Res-
na, et les autres attaquent dans une direc-
tion convergente allant du nord au nord-
ouest de Monastir. Toutes ces actions ont
lieu en pleine montagne, ce qui rend le
ravitaillement particulièrement difficile.
Les troupes françaises qui sont au nord de
Lescovec, à l'ouest du lac Presba, doivent
Par exemple être ravitaillées par des con-
çois qui viennent de Florina, à presque
100 milles de distance par une route de
Montagne, et qui ont à contourner l'extré-
mité sud du lac. Certains défilés sont si
abrupts que le ravitaillement ne peut se
faire qu'à dos de cheval. » — Daily
relegraph, 21.3.
Ensemble des fronts. — Les combats les
Plus désespérés de la guerre ne sauraient
tarder. Une grande offensive, ou série d'of-
fensives, puis la paix ! Telle est la formule
qUi exprime la situation au début de la
troisième campagne de printemps. On pré-
Pare les grandes opérations militaires.
Chaque adversaire travaille fiévreusement
Pour être prêt le premier. Dans quelques
semaines, les cadavres se compteront par
dizaines de mille. Peut-être ces opérations
auront-elles des effets décisifs sur la carte
dt la guerre. Peut-être l'immense sacrifice
ne servira-t-il qu'à prouver la stabilité des
ronts. Mais, dans tous les cas, la paix
Suivra, il le faut. Continuer la guerre un
ÓUlre hiver serait le suicide de l'Europe.
On joue les derniers atouts. Dans six ou
neuf mois, il y aura un armistice. Car il
faut dire la vérité. Les paroles de Wilson
el' faveur de la paix ont pénétré dans des
jrtilliers de cœurs. Malgré les insultes de
a presse européenne, la note de Wilson
aux belligérants et son message au Sénat
tn.t été reçus avec enthousiasme, et cer-
ains même les ont écoutés comme une
sorte d'évangile — les malheureux des tran-
i9 ées inclus. — (Ed.) Chicago Daily News,
19.
CRITIQUE DES OPERATIONS
^ront occidental. — Il est à présumer
que la nouvelle ligne allemande passera
b de Saint-Quentin et en avant de Cam-
brai L'ennemi aura soin de conserver le
(lu SSl houiller de Lens et la région in-
te strelle de Lille. Somme toute, la retrai-
te lui permettra de raccourcir son front
te 50 à 65 kilomètres, c'est-à-dire de ré-
qui le sensiblement les effectifs nécessai-
« la défense de ses lignes. « Les Alliés
ne pourront procéder, pendant quelque
temps encore, à une pareille réduction
puisqu'ils occuperont des positions qui
n'auront pas été préparées, en face de li-
gnes organisées et défendues avec soin. »
Hindenburg se servira-t-il de ses réserves
sur le front italien ou sur le front russe ?
Les opérations dans ces régions ne sont
guère possibles avant le mois de mai, et
il est à présumer que, d'ici là, les Etats-
Majors franco-britanniques auront préparé
un nouvel effort offensif sur leurs nouvelles
positions. — (Ed.) Daily Chronicle 22.3.
— La retraite allemande d'Arras à l'Ais-
ne fut-elle volontaire ou forcée ? Regardons
les faits. Au bois de Loupart, et tout le
long de la crête de Bapaume, l'ennemi
avait renforcé ses défenses tout récem-
ment, après l'évacuation de Grandcourt.
L'aspect du terrain, d'autre part, nous le
montre, le pouvoir destructeur de notre ar-
tillerie a dépassé nos espérances. Il n'y a
donc que deux hypothèses possibles : ou
bien les Allemands comptaient rendre la
crête de Bapaume « imprenable », et la te-
nir ; ou bien un répit d'une dizaine de
jours était assez précieux pour justifier tout
ce labeur. Si nous choisissons la seconde
hypothèse, quelle situation grave elle ré-
vèle ! Mais c'est la première qui est la
plus probable. La perte de Bapaume en-
traînait celle de toute l'organisation défen-
sive jusqu'à l'Aisne. La légende du recul
volontaire, du plan stratégique, de' l'inspi-
ration géniale de Hindenburg, fit sa pre-
mière apparition dans la presse allemande
au moment exact où nous prîmes le bois
de Loupart et Grévillers. Le bluff fait
partie de l'art de la guerre ; mais les Alle-
mands en abusent. Tout ce qui se passe dé-
ment la prétention d'un dessein offensif
savamment retardé. Quant à une contre-
offensive, elle ne saurait avoir lieu qu'à
Verdun. Les derniers incidents qui se sont
produits sur la Meuse éliminent assez cette
hypothèse. Quoi que nous fassions, nous
sommes inévitablement ramenés à la ba-
taille de la Somme. Notre artillerie a in-
fligé à l'ennemi des pertes cruelles ; ses
pertes l'ont mis dans l'impossibilité de
défendre ses positions ; cette impossibilité
a entraîné notre percée ; notre percée a ren-
du la retraite nécessaire. Les mêmes cau-
ses produiront les mêmes effets. L'ennemi
pourra-t-il nous arrêter sur une ligne moins
forte ? Seulement au cas où il disposerait
de réserves plus puissantes. A-t-il ces ré-
serves ? Ce qui se passe à Verdun répond
clairement à une telle question. La guerre
est avant tout une affaire de jugement, de
raisonnement juste ; soyons-en sûrs, les
généraux alliés ne sont point dupes des in-
ventions allemandes. La situation est
claire. L'ennemi veut, s'il le peut, se reti-
rer finalement sur la ligne de la Meuse.
Le pourra-t-il ? Les difficultés d'une telle
manœuvre ne sont pas légères ; et sans
la possession du plateau de Verdun, la
ligne de la Meuse elle-même ne serait point
sûre. En attendant, la ligne Arras-Saint-
Quentin-Laon n'est qu'un expédient provi-
soire. Ce front a des parties faibles ; il est
loin de valoir les défenses abandonnées.
L'avance si rapide des Français sur Ter-
gnier, et au delà, a dû déranger les plans
de l'adversaire. La férocité de ses destruc-
tions montre qu'il sacrifie tout à l'objectif
politique de la terreur. Sachons lire dans
son jeu, qui est assez clair. Il faut pousser
notre attaque avec une volonté inflexible ;
l'occasion qui s'offre est unique.- (Corresp.
militaire) Westminst. Gaz., 22.3.
— Le plan d'attaque des Alliés, pour l'exé-
cution duquel les préparatifs avaient été
faits dans le secteur entre la Somme et
l'Oise, a été bouleversé par notre manœu-
vre de repli, avant même d'avoir commencé
à se réaliser. Une large zone a été créée, où
tout a été détruit, une « zone de guerre »
sous sa forme la plus terrible. De florissants
villages, au milieu de champs cultivés et de
potagers, ne sont plus aujourd'hui que rui-
nes et cendres. Partout nos sapeurs ont mis
la dernière main à l'ouvrage. Les grands
arbres des routes françaises ont été ou bien
abattus sur le chemin, ou bien sciés en par-
tie pour pouvoir être placés, au dernier mo-
ment. au travers de la route.Les croisements
de routes, les ponts, les canaux, les écluses
ont été minés, et les chambres de mines
chargées. L'ennemi ne trouvera pas un rou-
leau de fil de fer barbelé, pas de fourrage,
pas de paillr, pas de voie de chemin de fer,
aucune bêche, aucune pioche, aucune cave,
aucun puits et, par-dessus tout, ni canons,
ni fusils, ni cartouches. Les champs sur les
bords des chemins ont été labourés ; l'ar-
tillerie ne pourra pas passer à côté de la
route détruite et devra péniblement cons-
truire de nouveaux chemins. — (E. Kalk-
schmidt) Franki. Ztg., 20.3.
— Tout a été fait pour assurer la sécurité
du soldat allemand et pour barrer la route à
l'ennemi et lui détruire tout abri possible.
Je vis les convois interminables qui empor-
taient tout ce qui pouvait avoir quelque va-
leur pour l'ennemi. La manœuvre de repli
eut lieu conformément au plan tracé, pres-
que automatiquement et l'ennemi fut inca-
pable de nous gêner en quoi que-ce soit.
Les Anglais furent très hésitants, les Fran-
çais, qui d'ailleurs avaient terminé tous
leurs préparatifs pour l'offensive prochaine,
s avancèrent plus énergiquement sur nos
traces. Quoi qu'il en soit, notre plan a
réussi. Le temps nous fut très favorable et
le brouillard recouvrait la campagne aux
jours décisifs, alors que les routes étaient
couvertes d'hommes, de chevaux et de voi-
tures. Dans la zone évacuée, tout a été dé-
truit : plus un arbre, pas même un arbuste.
Il n'y a plus ni maisons, ni cabanes ; nous
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tre offre de paix. Que ceux qui voulaient
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